Pages

jeudi 12 juin 2025

UNE DIVISION DE LA LOSE ?

Un rapport parlementaire propose de doter l'armée de terre d'une division low-tech, au sein de laquelle se côtoieraient des équipements sophistiqués et des matériels plus simples. Le document  rédigé par Thomas GASSILLOUD et Damien GIRARD précise que chaque couche capacitaire serait équipée de matériels différents et jouerait un rôle spécifique au sein d'un ensemble "high low mix". Baptisée "division de la lose où personne ne voudrait servirde façon aussi lapidaire que péremptoire  par un chroniqueur-expert-ancien militaire, ce projet cache en réalité une approche plutôt disruptive et ouvre la voie à une réflexion salutaire. Une telle voie constitue également une tentative de réponse partielle à la difficile équation du moment entre ressources et massification. Fidèle à sa ligne éditoriale, Blablachars a eu envie d'apporter une contribution (blindée) à cette initiative mais aussi à sa qualification peu judicieuse. 

Sur la forme, qualifier cette proposition de "division de la lose" laisse penser qu'il pourrait donc exister à côté de cette unité, une ou plusieurs divisions de la gagne qui seraient elles, dotées de matériels modernes high tech et donc aptes au combat. Corollaire de ce sous-équipement, la pauvre division ne pourrait attirer que des culots de promo (les derniers d'une promotion pour les non initiés), puisque "personne ne voudrait [y] servir" qui seraient condamnés à une carrière forcément placée sous le signe de la défaite. Cette classification n'est pas sans rappeler celle qui opposait, il y a quelques années la Force d'Action Rapide et le Corps Blindé Mécanisé. La première était souple, agile, manœuvrière et bien sur taillée pour l'intervention tandis que la lourdeur du second le condamnait à faire campagne en RCA ou Région Champagne Ardennes ! Il est intéressant de noter que le conflit ukrainien et le retour des blindés dans la guerre a permis à de nombreux spécialistes de l'intervention de devenir de fervents avocats de la mécanisation et de la blindaille et plus généralement du théâtre centre Europe ! Enfin, compte tenu des ressources disponibles, il n'est pas sur que l'armée française puisse créer et entretenir une grande unité composée de derniers de promo et équipée de matériels de seconde main, juste pour la voir faire des ronds dans la boue d'un camp de Champagne ! 

Dans l'esprit des parlementaires, il s'agit bien de créer une unité au sein de laquelle seraient employés des engins modernes actuels mais aussi des matériels plus rustiques, moins coûteux et plus faciles à soutenir. Les auteurs du rapport suggèrent de faire cohabiter au sein d'un même ensemble les notions de technologie et de masse, pour pallier à l'aspect échantillonnaire de notre armée peu compatible avec un engagement de haute intensité et l'attrition potentielle dans ce type de conflit. Les difficultés rencontrées par l'armée ukrainienne dans le soutien logistique et le maintien en condition des équipements occidentaux doivent être observées avec attention, même si la logistique reste souvent un domaine peu vendeur. La proposition des députés est très probablement inspirée par la situation ukrainienne mais aussi par la dérive tout techno observée ces dernières années dans les programmes d'armement. 

Cohabitation intergénérationnelle sur un quai de gare

Blablachars n'a cohabitation intergénérationnelle sur un quai de gare jamais renié l'importance des apports de la technologie dans la conception des blindés, particulièrement dans le domaine de la survivabilité. Cependant cette situation ne doit pas empêcher de penser des engins plus simples (et non pas simplistes) et surtout utilisant un maximum de composants communs voire interchangeables. Plutôt que de développer de nouveaux équipements et de créer un énième micro-parc, pourquoi ne pas réfléchir à décliner en plusieurs versions les engins existants. L'utilisation de composants civils de grande série, rapidement disponibles et interchangeables faciliterait le maintien en condition et la régénération des matériels concernés, tâches qui pourraient être effectués par des réservistes de la réserve industrielle au sein d'infrastructures dédiées. L'utilisation de matériels moins complexes allégerait également la charge de formation à la mise en oeuvre des équipages concernés, permettrait de renforcer le volet tactique et d'augmenter les activités d'entrainement et de préparation opérationnelle. L'introduction dès la phase de conception de la notion de famille et de la déclinaison du futur engin autour de niveaux technologiques différents permettrait de doter l'armée de terre d'engins pouvant être produits en grand nombre et adaptés aux besoins. Par exemple, la (re)fabrication d'un châssis Leclerc remotorisé pourrait servir de base à la création d'une famille de blindés pouvant être employés par les différentes composantes de cette division. L'autre exemple d'optimisation des ressources nous est fourni par la lettre d'intention signée par six pays pour l'acquisition d'un VCI rigoureusement identique. Cette démarche est également à méditer dans le cadre d'une optimisation des (maigres) ressources disponibles et du besoin avéré d'un tel engin. 


L'annonce par Renault il y a quelques jours de son intention de fabriquer des drones en Ukraine pourrait également être envisagée pour l'armée de terre. Si la fabrication de drones par imprimante 3D par des unités positionnées au plus près de la zone des combats peut apparaître séduisante, la division low tech pourrait explorer une nouvelle voie d'équipement. Elle pourrait disposer de d'engins plus simples qui seraient produits en très grand nombre par des entreprises civiles, facilitant leur utilisation en masse. Dans ce domaine, il faut se rappeler que parallèlement à la production "officielle", les unités ukrainiennes commandent également des drones sur une célèbre plateforme de livraison à domicile et regardent des tutos videos pour les réparer et/ou les améliorer. Le recours au secteur civil pour la fourniture d'équipements militaires ne serait pas une première pour l'armée française. Il suffit de se rappeler du char FT dont 3700 exemplaires sortirent des usines Renault en dix huit mois. Ce char, baptisé "char de la victoire" en raison de sa généralisation et de ses performances était surtout un engin simple (par rapport aux Schneider et autres Saint-Chamond) et innovant (avec sa tourelle orientable sur 360°). Cette conception civilo-militaire fut également la base de son succès commercial, face auquel Louis Renault sollicita l'aide de Berliet, Somua et Delaunay Belleville qui en produisirent 3880 exemplaires. Mais le vrai succès de ce "high low mix" repose en fait sur le passage à une véritable économie de guerre dans laquelle les entreprises concernées (civiles et militaires) pourraient développer des projets à partir de solutions existantes et qui surtout se traduirait par des actes concrets comme des commandes dont l'absence actuelle est régulièrement pointée par les industriels de défense. 

Photo Challenges 

Alors plutôt qu'une "division de la lose" n'attirant que des culots de promo, l'unité suggérée par les parlementaires est plutôt une initiative qui mérite d'être étudiée sous l'angle capacitaire, qui pourrait permettre à l'armée de terre de retrouver une partie de la masse de manœuvre qui lui fait cruellement défaut. Cette proposition quelque peu disruptive et innovante a également le mérite de susciter un débat salutaire en tenant compte des réalités budgétaires actuelles. Une telle division pourrait également se concevoir avec un ancrage régional qui faciliterait le recrutement de ses combattants et le déroulement de ses activités d'entraînement. Quelques décennies en arrière, personne ne voulait servir dans les divisions du corps blindé mécanisé, pourtant certains y ont effectué une carrière palpitante sur des engins simples et bien conçus comme l'AMX30, l'AMX10P, l'AUF1 ou encore l'EBG et basés pour trois d'entre eux sur un châssis commun sans oublier le Roland. Cette notion de famille a été abandonnée par l'armée de terre avec l'arrivée du Leclerc au sein de ses "divisions de la lose" avant qu'elles ne deviennent des brigades au sein desquelles ont continué de servir des matériels de  technologies différentes . Des brigades de la lose en somme ? 

Chars FT (Photo Arquus)

150 commentaires:

  1. ce mix haute et basse tech fait penser aux unités territoriales équipés d'engins blindés légers très mobiles mais emportant des drones des missiles et autres lances roquettes le tout avec une connectivité performante.
    ce schéma correspond aux brigades légères.
    selon l'AdT les troupes parachutistes et de montagnes doivent en plus de leurs spécialités ce réapproprier la guérilla et la guerre urbaine; la brigade para doit recevoir tous les PLFS (200?) .
    bon mais toujours pas de chars, il faut peut être revenir au concept du char Even ou du Mars 15?
    les Anglois ont transférés leurs CVR en Ukraine qui semble les apprécier
    un châssis de ce genre équipé d'un canon de 40mm et de missiles???
    penandreff

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je trouve la famille cvr très intéressante. Toutefois je ne savais pas quel était le retour des Ukrainiens. Avez-vous des liens vers des articles évoquant du retex là-dessus ?

      Supprimer
    2. Ce beau projet s’il existe, omet de tenir compte de la simple réalité de la confrontation avec la force adverse et donc des moyens dont elle dispose. L’emploi de munitions modernes, capacités de détection, communication, GE, effets cinétiques et pyrotechniques terminaux, sans même parler des drones, condamne le recours à ces plateformes de combat désormais obsoletes. A ceci s’ajoute le défit de la maintenance de systèmes disparates et dont la Supply chain de maintenance est inexistante.

      Supprimer
  2. Bien sûr cela ne va pas forcément que dans le sens du "beau et du lourd" avec son emploi présumé d'une Division Blindée Mécanisée. Je dis présumé d'autant que l'emploi d'hier n'est plus totalement celui d'aujourd'hui. Quant à demain...?
    Pour le basching, le dénigrement idéologique ou conceptuel et la lose, il va falloir s'y habituer par la force des choses et faire avec, pendant un moment indéterminé.

    La proposition de deux parlementaires est suffisamment imprécise pour en avoir une idée unique et circonstanciée. De quelle "Division" parle-ton : dans le CFOT, la DOT, autre..., en temps de paix, opérationnelle, etc...?

    S'il s'agit de créer de la masse en moyens matériels de supplément ou complément (chacun choisira) accessibles et utilisables (low-cost), cela va dans le sens des combats récents. Il ne faut pas oublier d'y joindre une "masse" motivée et entraînée de ressources humaines. Le tout doit être géré par un "C2" collaboratif comme SCORPION (hight-cost). C'est une affaire qui est déjà dans les tuyaux et sortie depuis un bon moment sous sa forme actuelle.
    S'il s'agit de créer une "Division supplémentaire" (?) comme les Allemands, c'est tout autre chose dans le cadre de la DOT ou autre. Là, c'est la théorie de la non-bataille qui reviendrait pour la défense du sol de la Pââtrie et de ses patriotes (?). Toutefois, sur certains terrains et contextes, dans le cadre des missions de réassurance, cela pourrait avoir son effet pour fixer la menace un moment, comme en Estonie par exemple.
    Faire autrement demanderait une autre économie et des budgets en conséquence pour une armée qui agît agit opérationnellement au-delà du territoire métropolitain. Même le Corps des Marines a évolué.

    La relation avec la Réserve, les volontaires ou des troupes de "second ordre" (?) me paraît malsain sur le fond et très péjoratif sur la forme pour tout ceux qui se proposent. Tout comme dans le foot, nous connaissons tous le syndrome des "vedettes"... et leurs résultats.
    Détruire un objectif avec une OFL 120, un effecteur téléopéré, une mine, un IED, un obus de 155, une cyberattaque ou un coup de pelle US (^^) : le résultat est même, même si son coût global est différent.

    Encore une fois il ne s'agit pas d'opposer l'un à l'autre, mais de les utiliser en synergie efficace. Le "hightech" se trouve aussi dans le low-cost, surtout dans des productions intensives et son usage. La véritable différence se trouve dans le coût d'un moyen accessible et utilisable en rapport avec le résultat de ses effets sur la durée.

    RépondreSupprimer
  3. Afin de ne pas faire des commentaires sur des commentaires en cascade avec de nombreux risques d'interprétations, autant aller à la source :

    https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/rapports/cion_def/l17b1564_rapport-information.pdf

    Moi le premier, je ne suis pas exempt de cette pratique, bonne lecture. :)

    RépondreSupprimer
  4. Ben moi servir dans la lose, avec du matos rustique mais costaud, genre AMX 30B2 je signe...et comme convenu je souhaite qu'elle soit uniquement servi par des vieux con de mon genre...ça va saigner!!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Si tel est votre bon plaisir, dans un cas comme dans l'autre, c'est difficilement améliorable pour répondre aux temps modernes...
      Le rebut d'un temps dépassé a toujours une pensée : la nostalgie. J'y cède de temps en temps. ^^

      Supprimer
  5. @kamelot. Je viens de faire l'effort de lire, c'est vrai en diagonale, le rapport parlementaire, intéressant comme la plupart des rapports parlementaires, rarement lus hélas. Pour l'essentiel il confirme les choix du ministère de la Défense, et fait preuve d'un esprit critique minimal qui aurait mérité d'être plus acéré. Les lacunes de notre dispositif apparaissent néanmoins. Le jugement qui considère que des mesures de rattrapage ont été prises est en revanche moins convaincant, les calandes grecques étant par définition vaporeuses. L'exposé relatif a un mix terrestre prônant l'association de la technologie et de la masse est mesuré et pétri de bon sens. Le rapport souligne la complémentarité des armes sophistiquées et peu nombreuses d'une part et des armes plus rustiques et plus nombreuses d'autre part, la pertinence de chacune étant liée à leur condition emploi.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Lu aussi, mais il y un truc bizarre dedans : d'un côté demander des troupes "rustiques" au point de ne vouloir que du super-léger genre milices sur 4x4 (si c'est bien dans le texte) et de l'autre une quasi publicité pour l'IA et les derniers gadgets électroniques à la mode. Clairement, pour les auteurs, tout véhicule un peu blindé est "sophistiqué". Par contre, des machines bourrés de puces électroniques qui nécessitent des experts en informatique pour l'entretien et la mise à jour et surtout ont des besoins énormes en électricité, non c'est "l'avenir". Faudrait un jour qu'on rappelle ce qu'est la rusticité, la vraie, genre quand tout le reste tombe en panne. Je rappelle que les Leclercq et les AUF1 marchent encore, contrairement aux ordinateurs qui existaient au moment de leur création.

      Supprimer
    2. En effet, ce n'est pas la seule grande ambiguïté, et confusion, de ce texte, qui confond léger tout roue low cost et hyper technologie :
      Finalement rien de nouveau, c'est juste une évolution supplémentaire de leur dogme et de leurs aveuglements actuels.

      Pour la rusticité (Et la protection de nos propres troupes. Le volume, la masse et tout les reste, les moyens...), on repassera.

      Supprimer
  6. Rien de révolutionnaire donc ( sauf peut être la mise en cause au sein de l'AAE du principe de l'avion de combat polyvalent et unique) mais beaucoup de bon sens, et des observations que beaucoup ont déjà formulées sur le présent site.

    RépondreSupprimer
  7. L'idée semble bonne, elle a en effet le mérite de proposer quelque chose...!! Mais il nous faut en même temps renforcer nos deux divisions notamment en appui, artillerie, génie etc...Tant de choses à "refaire"...Et les caisses sont vides... ou plutôt vidées pour satisfaire notre "modèle social" à bout de souffle... Que tout ça change une bonne fois pour toute...

    RépondreSupprimer
  8. Vous réunissez la BP et la BIM dans une Division et vous avez à peu près cette DIV "low cost, rustique et dronisée".
    Les deux autres DIV demeurent avec chacune 1 BLB et 1 BB (+ la BFA pour l'une d'entre elle). Bref 3 DIV a 2 Bdes.
    Je pense que la proposition des députés pourrait aller dans ce sens (mais je me trompe peut-être).

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Effectivement, on peut le compendre ainsi... d'autant que certains théâtres d'opérations s'y prêtent bien.

      Supprimer
    2. Pour le moment l'ambition est de rendre projetable une Division opérationnelle à deux BIA avec ses éléments organiques.
      Certes avec 8 Brigades et tous les moyens Alpha sur le papier on pourrait espérer plus dès le temps de paix. Les choses ne sont pas si linéaire et simple que ça. Entre la formule 33 % Préparation-Mission-Repos de forces professionnalisées et l'usage celles-ci dans différents domaines (Alerte Guépard, Vigipirate/DOT, Corps d'Armée et protection des EM...) les rotations sont nombreuses. La politique de l'AdT est surtout de déployer en OPEX et par rotation sur nos quelques bases, la menace et nos missions n'étant pas à nos frontières... D'autres unités devront être complétés ou créées au demeurant pour l'emploi de nouveaux effecteurs.
      L'aboutissement de la Réserve devrait améliorer les choses et à la marge la masse. En "temps de guerre" ça serait un peu différent, sans omettre d'avoir des moyens sur la durée.

      Vouloir plus demanderait de changer de format avec de nombreuses conséquences sur le recrutement (Volontariat, conscription ?), la formation, les matériels et les infrastructures nécessaires. Une gageure par les temps actuel, tout est urgent mais certaines demandes plus que d'autres. Peut-être qu'avec "Yaka" les choses seraient différentes...? ^^

      Supprimer
    3. C'est dingue comment vous faites souvent penser à l'autre chat gpt !
      La justification systématique de l'injustifiable, et l'immobilisme, en plus !!

      PS : La 11e BP et la 27e BIM avec leur Serval, hyper connecté, à 1,7 millions d'euros, sans doute...
      Comme matériels "low cost", rustiques, et employables, on a déjà vu mieux... Beaucoup mieux.
      Malheureusement même nos forces légères n'échappent plus à ce phénomène du "hight cost" délétère actuel.
      Quid du "normal cost" encore une fois ? ...

      Supprimer
    4. Le raisonnement ne doit pas être binairement obtus, les deux et les situations intermédiaires sont nécessaires. Oui, il s'agit de bouger le curseur en fonction des menaces afin d'y répondre d'une manière ou d'une autre, soit par du hight-cost pour la rupure technique et du low-cost pour la masse et la rupture tactique. Le "mid", au juste niveau, est difficile à apprécier tellement l'évolution des armes et leurs usages sont rapides. Le choix entre la polyvalence efficiente et la spécialisation rustique est aussi un facreur clé dans les nouveaux armements.

      Jalouser des unités qui disposent de plateformes adaptées à leur époques dans un large spectre n' accélérera pas le besoin nécessaire pour d'autres, au-delà du comportement enfantin. L'urgence est partout, des choix sont faits.
      Les choses se font par étapes en terme de matériel, d'emploi et d'usage. Aujourdhui, SCORPION (Synergie du COntact Renforcé par la Polyvalence et l’Info valorisatiON) avec le combat infocentré se met en place dans 4 Brigades "motorisées/blindées médianes". Les deux Brigades blindées (Leclerc XLR et VBCI-R) suivront avec l'ensemble des Brigades d'appui, pour la cohérence, sans oublier les relations interarmées (L'AAE et la Marine et auront des postes "Contact"...)

      Dissocier l'emploi de SCORPION avec les matériels roulants ou volants est nécessaire puisque ces derniers peuvent être différents techniquement. Dans l'absolu, Il est possible de "scorpioniser" un Sherman aussi bien qu'un T80BVM ou un Merkava V, par exemple... Pour le dernier cas, quelques adaptations pour la compatibilité technique suffiraient. ^^

      Supprimer
    5. La proposition est intéressante, on aurait trois divisions (légère, médiane/amphibie, et blindée). Mais reste le problème qu'on a pas plus de soldats sur le terrain, ce qui pose problème, justement. Et puis, les doctrines des paras et alpins sont assez éloignées pour espérer les unir vraiment. Et je ne parle même pas des querelles d'ego entre les deux.

      Supprimer
    6. C'est déjà ce qui était prévu, il y a bien longtemps : c'est à dire un système équilibré complet avec deux brigades légères, deux médianes, et deux blindées (Lourdes.) (Plus deux mécanisées, avant les grandes purges de 2008-2015. Plus les appuis et la logistique...), mais toutes sont aujourd'hui médianes (Et plus d'appuis, ni guère de logistique, suffisante en tous cas non plus. Cf munitions, par exemple.), et high tech, au lieu d'être "normales tech" encore une fois et beaucoup moins couteuses, à tous niveaux ; et donc normalement équipées aussi.
      @ Kamelor19 juin 2025 à 12:44, mettre en place deux systèmes différents nous couterait beaucoup cher encore : Plus un kopeck dans la caisse ("On a tout flambé" (Dans le high tech.), encore...).

      Supprimer
    7. PS : Mais oui, allez tout "scorpioniser", et vos équipements low cost couteront presque aussi chers que les autres... Et ne seront pas plus efficaces et puissants, que du low cost malgré tout.
      (C'est bien ce qu'ils sont encore capables de nous pondre avec de telles propositions ubuesques encore malheureusement. "On va tout scorpioniser. D'ailleurs si on suit la pseudo "logique" de scorpion, c'est ce qu'il faudrait faire...).

      Supprimer
  9. Pour commencer, la “division de la lose” ne serait t-elle pas au contraire celle de nos premiers de concours (Para, colo, légion.) qui se sont tant égarés depuis plus de deux décennies (Ensablés dans les sables mouvants.), et volontairement trompés (Quand on voit d'autant plus les résultats finaux (C'est le cas de le dire.) en Afrique subsaharienne, et ce à quoi tout cela a abouti au final, le désarmement sous armement chronique désormais de notre armée de terre.).

    Plus que d'aller vers deux extrêmes opposés encore, irréconciliables, il faudrait sans doute aller plus vers à nouveau, un juste niveau, technique moderne et actuel (Pas en s'acharnant à vouloir fabriquer des démonstrateurs de chimères de ces vingt prochaines années ; ou "imaginés" dans les vingt prochaines années.).

    C'est à dire, du matériel employable unique (*1), c'est à dire au justes niveaux techniques, courants même, actuel ; et sans excès et autres gadgets technologiques “pour faire faussement moderne”, qui ne servent souvent pas à grand chose ; mais qui coutent la plupart du temps excessivement cher, pour rien donc (A part les bénéfices et les dividendes de certains, si vous voulez avoir une raison réelle de tout ça "mais pourquoi font-ils tout ça" !!!).

    *1) : D'ailleurs, quelle ironie, à l'heure où certains ne cessent et continuent de nous parler d'équipements uniques européens, il faudrait envisager, suite à toutes ces gabegies actuelles, des armements à deux vitesses : Des échantillons de démonstration commerciale hors de prix et de budgets (*2) et des armements d'office dégradés donc à priori. Que l'on ne pourrait pas plus se payer faute de budget entièrement vampirisé par les premiers de toute façon.
    Ce qui se passe actuellement, plus on met au pot et plus on augmente ces mêmes budgets (Plus 60 % depuis 2015, plus 110 % d'ici 2030.), et plus d'autres délires ; et toujours autant, de moins en moins même, "d'échantillons" (Ce qui n'empêche nullement les mêmes le plus souvent nous répéter à l'envie qu'"on n'a plus de sous". "Forcément on a tout gaspiller et flamber dans des projets insensés"... “Y a plus de sous”...), mais pas plus de capacités, au contraire, toujours moins...

    C'est d'ailleurs, déjà, notre schéma actuel : Quels échantillons “high tech”, au milieu d'une marée de matériels déclassés, “de la lose” (De trente ans de lose...), quadra ou quinquagénaires. Les changer pour des plus récents mais donc nettement dégradés si on a bien compris "l'idée", n'arrangerait sans doute rien ; si on en avait encore les moyens...

    Et si on commençait sérieusement à réarmer nos armées, et notre armée de terre tout particulièrement, grande oubliée de ces dernières décennies “de la paix” (Et des opérations de maintien de la paix si cher à certains, de la division de la lose (En regard de notre éjection de l'Afrique sans doute ? Comme des américains et autres de l'Afghanistan et ailleurs.), encore aujourd'hui !!).
    Ou continuons encore dans la lose ?

    Pourquoi pas à nouveau, une armée, unique, et unie (!!), qui fait bloc, une armée de terre du pragmatisme, et de l'efficacité, enfin retrouvés, au contraire du processus de dissolution éparpillement actuel ?

    C'est d'ailleurs ce qu'on très bien compris certains pays, au contact direct des nécessités de tout conflit justement, et non perdus dans leurs projets chimériques du futur insensés, comme la Corée du sud ou Israël par exemple, avec des équipements au top de la modernité actuelle le plus souvent, mais employables", et à prix maitrisés et donc en nombre suffisant à volume budgétaire donné.

    Tant que l'on ne sortira pas de ces fausses logiques, et nouvelle usine à gaz encore en l'occurrence ("Pourquoi faire simple ("Et pas simpliste".), quand on peut faire beaucoup plus compliqué ?" ...), on ne s'en sortira tout simplement pas. Vous aurez beau vouloir essayer de multiplier les catégories d'équipements (C'est d'ailleurs ce qu'ils ont déjà essayé de faire avec le Griffon par rapport au VBCI. On en connait déjà les résultats, à tous niveaux.), au contraire on risque de s'enfoncer, encore plus.

    RépondreSupprimer
  10. (Suite.)
    Une seule catégorie de niveau d'équipement, simple, complète (Roues-Chenilles par exemple !!...), employable, moderne, aux justes niveau techniques actuels, inspirés des savoir-faire tactiques et opérationnels français, et qui permettra donc un juste niveau d'équipements nécessaires en nombre en regard de nos effectifs actuels tout simplement.

    (Et vous verrez même que l'on en revendra, comme les sud coréens et autres israéliens, turcs, etc...)

    "des engins modernes actuels mais aussi des matériels plus rustiques, moins coûteux et plus faciles à soutenir." :
    Ce n'est pas du tout incompatible bien au contraire même, c'est ce que seront les futures armées modernes :
    Là aussi l'analyse de ce qui se passe en Ukraine, et de ce qui s'est passé ces dernières décennies (La première armée du monde et toute sa super technologie, défaite par une bande de vanupied en Afghanistan par exemple,.), ne font que commencer (=> Marche arrière toute, du tout technologique, à outrance...).

    "cohabitation intergénérationnelle sur un quai de gare" (!!)
    Et on en a vu, passer des trains ces dernières décennies (Que l'on a laisser partir, plantés là sur notre quai de gare idéologique et si dogmatique ; au rythme du désarmement et du déclassement, de notre armée de terre.), perdus qu'étaient, et que sont encore très largement, certains (De nos amis de la lose, bien déconnectés aujourd'hui.), dans leurs visons, du futur (Ou du passé ?...!) !!!

    "Par exemple, la (re)fabrication d'un châssis Leclerc remotorisé pourrait servir de base à la création d'une famille de blindés pouvant être employés par les différentes composantes de cette division"
    Sujet souvent évoqué ici ((Au grand désagrément et offuscations outrées de certains encore, "mais vous n'avez rien compris".)), mais ils ne veulent pas : Rien ne semble montrer qu'il veuillent aller dans ce sens, au contraire et malgré les évènements d'Ukraine (Et ailleurs, réarmements en Europe, etcetera.) !!! ??? En tous cas, pas encore... !

    Par contre on continue de délocaliser nos industries de défense... A croire qu'ils n'ont rien compris, ou ne veulent rien comprendre, au monde moderne, actuel ? !

    Pour le reste standardisation (Tout simplement.) et production en série suffisamment longue (Pour être “rentable”. et ne pas multiplier les mini séries "à l'envie" (De nos marchants.) à l'inverse... Juste un peu de bons sens même...).
    Du “normal mix”, tout simplement encore.

    Une armée sans un minimum de masse est une armée qui ne sert à pas grand chose (Contre insurrection, gendarmage ; la lose quoi, généralisée...).

    (Quid d'une réserve de défense opérationnelle du territoire aussi.)

    Une armée moderne actuelle bien équipée tout simplement.

    Et simplement "uniformisée" (Pas à la Bourbaki...) (Cela aussi, on l'a oublier !!!). Ni de dans vingt ans.

    Bref, quand est ce qu'on commence (A se réarmer, sérieusement.) ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. A vrai dire c'est ce que propose à mots couverts et prudents le rapport parlementaire. La guerre en Ukraine a semble-t-il ouvert les yeux mi clos ou absents de quelques responsables.Ce qui interroge est la cécité ou bien le manque d'anticipation de nos élites qui ne se réveillent lentement de leur léthargie intellectuelle qu'au pied du mur .

      Supprimer
    2. A vrai dire, comme vous l'indiquez déjà ci dessus, un rapport qui (commence) à ouvrir les yeux et à faire un diagnostique réaliste (Qui nous sort de décennies de déni, d'aveuglements, si ce n'est même de mensonges...), mais qui reste au milieux du guet, voire même au bord du guet, quant à ses conclusions et propositions concrètes, très largement en demies teintes d'ailleurs, et deçà encore de ce qu'il faudrait réellement, pour nous réveiller véritablement.

      Et encore comme vous le dites, tout cela à minima quant au constat. Et entre autosatisfaction malgré tout encore et demies mesures (Assez incongrues en plus, et (Très) fausse bonne idée, s'il s'agit de mettre en place une armée à deux vitesses, qui existe déjà de toute façon, voir ci dessus.), il y a encore de la marge.

      A mon avis, ils ne sont pas encore complètement mûrs et commencent seulement à un peu émerger.
      Mais probablement face à tout ce qui est en train de se passer partout en Europe, à nos frontières directes diraient certains, ils ne pourront pas continuer encore très longtemps leur cavalier seul (Tout roue, médian, etcetera.), dans leur singularité déplacée (Le fameux décrochage spatio-temporel ?!), bien longtemps encore.
      D'où ce rapport ; sera t-il même suivis du moindre effet...
      Mais bon, on commence à envisager de réavancer, tout doucement...

      Supprimer
    3. En fait c'est surtout un rapport très "en même temps" : Revenir à peu de masse (Dégradée !!!...? En dessous des autres donc...), mais sans renoncer à nos rêves délires de sur technologisation !
      = Encore plus infaisable que l'actuelle seule sur technologisation échantillonnaire. Et tant qu'on en sortira pas...

      Mais quelques retours d'évidences (Le retour d'un certain réel !!), c'est déjà ça...
      Au milieu du maintien d'un certains nombre de fantasmes cependant ; qu'ils nous faudra bien oublier aussi un jour ou l'autre si on veut s'adapter...

      Supprimer
    4. Nous vivons dans une société formidable où l'actualité est décortiquée, analysée, vécue en temps réel, avec un accès à de nombreuses connaissances et certitudes. Bien sûr, il y a quelques parasites dans la réception avec la Pub, les influenceurs et autres intervenants politico-médiatiques... Cela donne le sentiment au plus très grand nombre d'être omniscient avec un pouvoir irrévocable de décision refoulé. Il y a là quelques raisons pour avoir des attitudes frustrées auquelles je participe quelques fois, à mon tour. :(

      Bref, le doute du devenir progresse et la confiance nécessaire envers ceux qui ont la charge de décider par délégation (en République Démocratique) s'estompe, au-delà de l'esprit critique légitime et nécessaire.

      Donc, "ya ka faire" avec des sachants expérimentés providentielles. Nous verrons bien le résultat efficient, nonobstant "quelques", sujétions, contraintes et imprévus indésirables auquelles il faudra s'adapter, y compris avec quelques aigreurs.
      En attendant ce "haut destin", que les uns et les autres pensent idéologique, cela nous occupe et permet des échanges aimables et enrichissants. :)

      Supprimer
    5. Bref, encore un commentaire digne de notre ex (?) ancien chat gpt récurrent (Qui a décidé d'arrêter apparemment ; de nous interpeller avec ses très hautes hauteurs de vue, lui aussi... ! ^^), encore !!

      Supprimer
    6. En matière de hauteur de vue, certains propos ne vont pas tirer la réflexion vers le haut. Rester au ras de la chenille ne va pas aider à la promouvoir...! ^^, encore une fois !!

      Supprimer
    7. Eh oui, drones drones drones ...

      Vous savez avoir un peu, de temps en temps, les pieds sur terre, c'est pas mal non plus !

      Supprimer
    8. > Qui a décidé d'arrêter apparemment ;
      > de nous interpeller avec ses très hautes hauteurs de vue, lui aussi... ! ^^),
      > encore !!

      Je n'ai _plus_ de temps, ni pour radoter, ni pour contrer votre pseudo-journalisme trollesque pour le meilleur mais souvent pour le pire (et oui: tenter de faire le buzz chez messieurs Google, Qwant, etc, amène parfois à des comportements étranges). Bref, calculer les bonnes dimensions, celles dites de corrélation brutes, fractales pures, mixtes, pour ensuite les utiliser comme Merlin et sa baguette magique, afin de trouver les bons échantillons remarquables d'opérations miscellenaesques ("ou quoi, ou quand, ou qu'est-que?", comme dirait l'autre), sans avoir à ne compter que sur le récit de chacun avec son bras bras levé (pas toujours dans la bonne direction, d'ailleurs), et y allant de sa petite interprétation pifométrique, ne laisse pas beaucoup de temps. Évidement, pour cela, il faut avoir des données, donc à minima un capteur sur chaque actif se mouvant (du biffin à l'A40M) dans toutes les univers identifiées ([2D..4D] et ce, pour chacune des dimensions utiles (attaque, défense), pour autant que je sache. Mais je crois que même ce seule début de scientifisation "en masse" du champ de bataille a été abandonné avec l'abandon complet et officiel de de Félin, pour autant que je sache (trop compliqué? trop de données?).

      Supprimer
    9. > Et oui: tenter de faire le buzz chez messieurs Google, Qwant, etc,
      > amène parfois à des comportements étranges

      ...étranges zé drôlesques!

      Supprimer
    10. > Eh oui, drones drones drones ...

      70% des destructions sont faites, dans la guerre en Ukraine, par des drônes. Cette mode a "leptokurticisé" d'une certaine façon la normalié de tous les chars, faisant que les drônes sont devenus la normalité du moment à leur place, pour détruire. Renault serait bien inspiré d'aller au bout de leur êspérance pour y usiner, i.e. pour remplacer en Ukraine les "petites mains Ukrainiennes" assemblant leurs composants "made in Ukraine" de leurs drônes composites et ce, par des robots au sein de l'écosystème de fournisseurs qui sont apparus là-bas: c'est un plan gagnant-gagnant. Après, il faudra toujours des chars à roues - à minima, en France - pour amener, piloter, maintenir, ramener, les dits drônes de çi et de là.

      Supprimer
    11. Tant que les chars dits d'assaut n'auront pas trouvé comment protéger, et leurs chenilles (les "geeks" arrivent à toucher spécifiquement celles-ci avec leur drône), et le canon-même (les "geeks" arrivent aussi à toucher le seul canon, brisant ce dernier), avec des grilles ad'hoc, l'efficience des chars d'assaut restera relativisée à la baisse vis-à-vis des drônes "outlier". Amho.

      Supprimer
    12. D'une certaine façon, les drônes ont revalorisé les canons courts dans la haute intensité de la mêlée.

      Supprimer
    13. Si l'on regarde les dynamiques, l'inertie lente est ringardisée par l'avènement de la dynamique des drônes et n'a guère d'autre choix, semble-t-il, que d'assumer devenir une tortue au sens premier du terme: ça n'est pas contradictoire avec ceux que certains appellent "boots on the roots": un donjon reste un donjon qui inquiète et énerve, fut-il devenu lent et seulement apte fixer des forces d'en face: sens plus, mais pas moins si elle souhaite rester active à court terme sans se faire détruire.

      Supprimer
    14. Pour ce qui est du thème de cet article, `mélanger des anciens matériels avec des nouveaux "ultra-tech."`, cela tombe sous le sens, si des équivalents de décôte des derniers matériels par rapport aux nouveaux matériels sont correctement appliqués, et si un protata des dits anciens est réfectionné pour les reconvertir vers les nouvelles menaces (épée pro-drônes et bouclier anti-frônes) auxquels ils sont tout aussi vulnérables: à périmètre égal, ils peuvent évidemment faire la même chose mais une fois intégrés dans un plus grand nombre (là, c'est plutôt une assertion) et dans un temps plus long de la manoeuvre (mais c'est une manoeuvre possible *de plus*) et dans une adaptation de la 4D (tablettes tactiles) et dans une maintenance parallèle (plutôt dans un marché secondaire de l'occasion) et dans une intelligence plus ancienne (réseau social *d'anciens*): d'une certaine façon, ils sont plus orientés "appui" des nouveaux matériels qu'autre chose. Le gros problème, c'est le juste calcul et avec son erreur minimisée, des tables d'équivalences \ des tables de convertions de variance (avec le choix des tolérances maximales êspérées) entre les effets \ capacités des nouveaux et anciens actifs. Amho.

      Supprimer
    15. Tiens je croyais que vous deviez arrêter ? !!
      Toujours aussi délirant ceci dit, de bout en bout !

      Supprimer
    16. Si vous voulez faire cohabiter des matériels de la génération n-1 voire n-2 avec la génération n, celui qui comprend où est l'_êspérance totale_ et où la _variance totale_ à des niveaux divers des actifs composite faisant "la masse", est un homme sage donc averti, le contraire d'un aventurier: https://www.wikiwand.com/fr/articles/Th%C3%A9or%C3%A8me_de_la_variance_totale .

      Supprimer
    17. Vous multipliez surtout les parcs différents à entretenir.
      Déjà qu'on en a pas assez pour les, quelques, actuels ...
      Bref encore "une très bonne idée" !!!

      Supprimer
    18. Il faut bien tuiler les générations et compléter les trous nombreux dans la raquette. Le truc unique, général et "mid" est une utopie pour répondre à l'emploi. Toutefois la notion de famille peut y aider, sans espérer une génération spontanée et accessible en claquant des doigts. Là, avec le programme VBM ont peut parler de sables mouvants et de puit sans fond économique avec la famille Leclerc. Heureusement qu'il y a eu le VBL de la cavalerie lourde pour appuyer les "Paras, Colos et légionnaires" en Afrique. ^^
      Changement de "paradigme" et inversement des rôles aujourd'hui, peut-être, mais sans certitude ?

      Supprimer
    19. Il ne s'agit pas de "tuiler" comme vous dites, mais de faire cohabiter deux systèmes différents, extrêmes même, avec tout ce que cela entrainerait (Doublement de tout, chaines d'approvisionnement, de formation, etcetera etcetera.).

      Le "mid" n'est pas une utopie, c'est ce que font les sud coréens ou les israéliens, et ce que vont probablement se remettre plus ou moins à faire beaucoup.
      Et ça marche (Voir ne serait ce les marchés qu'ils conquièrent.).

      Par contre, votre "si cher" high tech en est bien une, d'utopie, qui mène, et nous a d'ailleurs déjà mené, là ou nous en sommes aujourd'hui.
      C'est à dire, dans une impasse (Et on continue d'accélérer, avec l'augmentation de nos budget actuels, de plus en plus gaspillés même : A fond, dans l'impasse...).

      Et effectivement cela ne se fera pas simplement en claquant des doigts, ou même "en attendant".
      On sera même obligé de le faire un jour ou l'autre, devant la pression des évènements ; espérons qu'il ne sera pas trop tard, à force d'attendre et à force de dénis et de larges aveuglements encore, à l'heure actuelle (Il n'y a quasiment que nos "responsables" (Réduits à devoir nous pondre ce genre d'usine à gaz encore.), en Europe et dans le monde qui ne ne sont pas encore réveillés !!!! ??? !).

      Supprimer
    20. Le "puit sans fond économique", c'est votre high tech déconnecté et hors réalités. Combien de temps encore, gaspillé et perdu, faudra t'il encore pour que vous (Et "quelques" autres...) finissiez enfin par le reconnaitre ?

      Supprimer
  11. "Il est intéressant de noter que le conflit ukrainien et le retour des blindés dans la guerre a permis à de nombreux spécialistes de l'intervention de devenir de fervents avocats de la mécanisation et de la blindaille et plus généralement du théâtre centre Europe !".
    A part qu'on les voient se faire casser la gueule par des drones, "le retour des blindés dans la guerre" ne montre rien d'autre.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tiens un droniste perdu, décalé et aveuglé, éblouis même, "mais vous n'avez rien compris" !
      Par contre, vous, cela ne vous a pas du tout ouverte les yeux, au contraire cela vous les a encore plus refermés ! 😲 :😆

      Supprimer
    2. Sans vouloir contrarier et avec aucune opposition de principe :

      Il s'agit d'un certain type de conflit qui n'est pas forcément représentatif de ce qui nous attend. D'où la difficulté d'anticiper les moyens à obtenir et mettre en oeuvre.

      Il y a quand même une certaine constante dans les engagements classiques récents. Tous les matériels concernés par la mobilité terrestre ont un point commun : la protection "volumétrique" avec une prédilection pour les toitures. Cela va du MBT jusqu'au 4x4 léger, en passant par la cabine du Tringlot. Le non-blindé va rester très distant des combats physiques, par la force des choses et sans avoir la certitude de ne pas être ciblé. La peur du ciel qui vous tombe sur la tête n'est pas qu'une légende, même pour ceux qui portent une croix rouge.

      Bon il y a quelques exceptions qui confirment la règle comme les "planches à roulettes électriques" ou les motos, mais je ne vais pas chipoter, sauf qu'il est sérieusement envisagé de développer des boucliers portables pour l'infanterie à pieds !

      Pas bô la guerre terrestre...

      Supprimer
    3. " La peur du ciel qui vous tombe sur la tête n'est pas qu'une légende" :
      Eh oui cela ne nous rajeunie pas, ma bonne dame !!

      Ou rien de fondamentalement nouveau sous le soleil...

      Ah au fait, l'aviation, les bombardements, les missiles, et autres obus ou boulets, cela fait plus d'un siècle, voire de plusieurs, que cela existe (Avant il y avait les archers et toutes sortes d'engins, catapultes et autres Montgolfières : "Game changers"...).

      Supprimer
    4. En parlant montgolfière et autres pseudo-satellites, ils pourraient bien être de retour pour suppléer à moindre coût les satellites.
      Effectivement, le glaive et le bouclier demeurent, avec de temps en temps des ruptures techniques et tactiques...

      Supprimer
    5. Pas faux (Les ballons dirigeables, de par leur permanence dans le ciel et à différentes altitudes, et leurs très faibles couts d'acquisition comme d'emploi, peuvent avoir des utilisations modernes nouvelles intéressantes.).
      Mais d'ici que cela arrive jusqu'à chez nous : "Pas assez cher" justement...
      De la vraie modernité en matière militaire, et de ses ersatz clinquants (Genre miroirs aux "alouettes"...).

      Supprimer
    6. Il ne faut pas croire au low-cost en la matière. Ces Aérostats ont leurs sujétions et technicités

      Supprimer
    7. Ah bon, c'est pas comme les drones, cette fois ci ? !!! ...
      Par contre attention surtout au "hight cost" systématique inutile en l'occurrence.

      Supprimer
    8. Même la famille nombreuse des drones a son high-cost et low-cost en fonction des missions et de l'emploi qu'ils auront à effectuer. Bien sûr, pour faire dans la masse, la dispersion et les essains : il ne faudra pas tomber dans la courbe de Augustine. Là une certaine délocalisation et des méthodes industrielles seront nécessaires. Cela vaut aussi pour les blindés...

      Supprimer
    9. Eh oui, les essaims, et les obus ruches...

      On y est au contraire en plein dans la courbe d'Augustine : C'est justement ce que certains ont commencés à comprendre (Mais d'ici que cela arrive jusqu'à chez nous...).

      Eh oui, délocalisons, continuons à délocaliser... Vous avez décidemment tout compris !!

      Supprimer
  12. Ceci est vrai, mais le conflit ukrainien se caractérise en autre par la quasi absence d'appui au sol par la composante aérienne, de nature entre autre à nettoyer les lanceurs de drones. Le conflit irano israélien le rappelle, la domination aérienne, principe US, donne un avantage considérable à celui qui l'exerce. A ce titre , en particulier, le conflit ukrainien donne des indications fortes, mais ne peut être érigé en modèle de la guerre contemporaine.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Cela est du au fait, qu'à l'est, et dans beaucoup d'autres endroits sur la planète, la défense antiaérienne est restée un domaine majeure de la défense (Autre phénomène majeur d'ailleurs rebaptisé en "déni d'accès", pour faire moderne.) ; cela d'autant plus qu'à l'ouest, en occident, ces dernières décennies ont surtout été celles de la seule obnubilation de la supériorité aérienne dans certains pays (En allant jusqu'à presque abandonné la DCA en Europe. Les américains en ont gardé cependant (Les malins.).), concomitante d'ailleurs avec la croyance de la toute puissance de la technologie de cette époque (Remise aussi un peu en question elle aussi : voir sujet ici. A tel point que certains veuillent partir dans le total opposé !!).
      Là aussi on a assisté au retour du réel, du terrain, et des vraies réalités...

      La domination aérienne, quand il n'y a pas de défense antiaérienne ; autres que de pauvres fameux drones iraniens...

      Le conflit en Ukraine reste cependant assez atypique (Avec son retour à la guerre de tranchées notamment.), avec ses équipements, moyens, datant presque tous de la période de la guerre froide ; confrontés à quelques équipements "nouveaux" (Dits nouveaux.), trapanelles dignes de la première (Guerre mondiale) en caractéristiques, certes en nombre mais avec quelle efficacité (Voir les taux d'interception encore une fois.).
      Les prochains conflits, que ce soit de haute intensité moderne majeure ou de techno guérillas en milieu urbains (Sans doute ce qui nous pend au nez avec la plus grande chance d'occurrence.) seront sans doute encore différents, que prévus ; de la même manière que l'aviation n'a pas du tout jouer le rôle prévu par certains depuis maintenant des décennies en Ukraine (Peut être le seul vrai game changers de ce conflit : La terrible remise en cause du fait aérien face à un adversaire équipé et averti !!!).

      Supprimer
    2. Au sujet des trapanelles à moteur de tondeuse à gazon, on peut même dire que c'est leur caractère archaïque qui a, tant, surpris-enthousiasmé certains, puisque que même les mesures élémentaires d'interception ou nouvelles de neutralisation, avaient été largement retirées (A partir du moment où on a la supériorité aérienne...), ou pas encore (re) mises en place...
      Bref une belle erreur d'évaluation encore, face à l'adaptabilité et l'inventivité humaine...

      Supprimer
    3. Sans un minimum de maîtrise de la 3D, y compris l'espace et ce qui s'y balade, le combat en surface devient problématique en sus des dénis d'accès habituels.
      Cela se confirme dans les conflits récents en plus des petits moyens qui ont de gros effets sur la durée.

      Supprimer
    4. Vous voulez dire sans antiaériens d'accompagnement et autres sérieux ? On est d'accord.
      C'est d'ailleurs exactement ce qu'on dit ci dessus ;)

      Supprimer
    5. Le premier REX date de la première GM... ^^

      Aujourd'hui les effecteurs ont changé avec l'autonomie, la discrétion, la saturation et une évolution rapide. Maintenant ce ne sont pas que les avions, les hélicoptères, les MTO/FPV/OWA, la missilerie classique... Il y a, aussi, les hypersoniques, les furtifs, les OWE et autres UCAV/RC...
      La DA terrestre devra évoluer en parallèle avec les moyens les plus divers et disponibles en nombre.
      Avoir une suprématie aérienne aide beaucoup et permet d'apporter librement le feu chez l'ennemi, y compris pour faire de la SEAD au préalable.

      La difficulté est de garantir une défense terrestre multicouche 3D qui peut s'avérer mobile, sur de grands territoires et de fortes élongations.
      Cela réclame des investissements conséquents avec des moyens matériels divers et humains.
      Pas si simple que ça dans la période. :(

      Supprimer
    6. "Pas si simples" (Simplistes ? !!!), en tous cas très, excessivement, contradictoires vos propos.

      "Avoir une suprématie aérienne aide beaucoup et permet d'apporter librement le feu chez l'ennemi, y compris pour faire de la SEAD au préalable."
      La défense antiaérienne aussi a, énormément, évoluée, elle aussi (Là aussi il faut éviter de se concentrer à voir que dans un seul coté et dans un seul sens. Celui de la fameuse supériorité aérienne, de ces vingt ou trente dernières années...).
      Voir, comme fait nouveau, réel, l'interdiction aérienne du ciel ukrainien pour tout ce qui concerne la supériorité aérienne classique (Et les échecs récurrents à 90 % de tous les raids de drones.) et pour les deux camps ; devrait au moins nous interroger...

      (Si vous parlez de l'Iran, en effet avec des équipements rafistolés plus que quinquagénaires et en faible nombre en plus pour l'essentiel, vous ne faite pas de miracles (Quid des pertes israéliennes cependant ? Israéliens qui évitent de s'enfoncer trop à l'intérieur du territoire quand même apparemment ??).
      Mais en effet, le gap technologique, après quarante ans d'embargos, finit par compter, dans ce genre de cas assez extrême.
      Cas, très particulier, à ne pas généraliser et prendre comme référence pour nous (Dés-)équiper ou non équiper cependant, en équipements antiaériens (Voire même anti missiles !).)

      PS : Des SEAD, à condition d'en avoir encore : Nous cela fait plus de 25 ans que l'on a complètement abandonné cette capacité, elle aussi (Trop de confiance sans doute encore dans la seule "supériorité aérienne", plus besoin de SEAD même... : "Pour quoi faire" !!).

      Supprimer
    7. Et en général, à niveau technique égal (Voir supérieur...), l'antiaérien coûte moins cher que l'aérien. ...
      D'où les proliférations actuelles des systèmes de "dénis d'accès", même voire surtout chez les plus modestes, un peu partout (Sauf embargo.)...

      Supprimer
    8. Tous concepts et systèmes ont leurs faiblesses. Le juste niveau ne suffit pas toujours pour vaincre ou convaincre. Même avec un bon niveau de dénis d'accès, le fait aérien est incontournable.

      Supprimer
    9. Et toujours les mêmes enfonçages de portes, ouvertes... !!!

      Avec un bon niveau de dénis d'accès, ou simplement suffisant, il n'y a plus de fait aérien.
      Voyez un peu, au lieu de votre propre déni, et aveuglements, ce qui se passe en Ukraine depuis trois ans (Le réel, pas vos théories.).
      Dans le contexte, l'Iran, sans systèmes de déni d'accès et avec seulement quelques systèmes antiaériens largement obsolètes (Vieux de plus d'un demi siècle.), en est presque la parfaite exception, qui confirme la règle ; et la parfaite démonstration inversée au contraire.

      Par contre quand cesserez vous votre propres dénis et vos aveuglements sélectifs, c'est une autre question. Le technologisme, à outrance, qui passait largement par la croyance de la seule supériorité (Technique.) aérienne notamment ou en particulier (Frappes "chirurgicales", bombardements aériens inefficients (Surtout à budgets comptés.) avec larges pertes "collatérales" de civils, etc.), est en train d'être remis à sa juste place au contraire, fin de la parenthèse enchantée, des "dividendes faciles "de la paix"", et retour du réel (Ukraine etcetera.) fin de la récréation.

      Supprimer
    10. Vous feriez un bon groom de la cause du "beau et du lourd" nostalgique. Il faudra mettre de l'huile, vous grincez un tantinet. :(

      Supprimer
    11. Et toujours la petite pirouette abusée, quand on ne sait plus rien répondre...

      On vous parle d'ici, partout en Europe et ailleurs, et de maintenant, "encore une fois ... ... ...

      Supprimer
    12. Et pas de vos théories fumeuses, déconnectées et hors sol.

      Supprimer
  13. Ces conflits récents soulignent notamment l'importance des bombardements stratégiques ( avions, missiles balistiques ou de croisière, drones à très longue portée) pour détruire en amont les capacités militaires de l'adversaire ( industrie de defense, centres de commandement et de communication, centrales énergétiques...)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Les bombardements dits stratégiques dans toute l'histoire n'ont jamais eu d'effets très "déterminants".

      Par contre, ils ont très souvent eu des effets stratégiques contre-productifs, de mobilisation ou de remobilisation des peuples et des opinions publiques des pays bombardés, même voir surtout quand leur régime politique était affaibli (!) (Le fameux "effet drapeau", de re mobilisation au contraire...).
      Des effets, qui ont également souvent des conséquences, néfastes donc, et des implications considérables sur le moyen, le long terme, voire le très long terme (Image par rapport au reste du monde, et de la plupart des pays en développement, hors occident... Le "sud global" comme disent certains. Surtout quand on se permet encore des "guerres préventives" en dehors de tout le droit international dont on fait si régulièrement la leçon, aux autres... Et pour des raisons avant tout de politique interne sans doute encore ?).

      Là aussi, détruire en amont les capacités militaires de l'adversaire, c'est bien beau, sur le papier, en théorie, mais en réalité, on a au contraire beaucoup d'exemples contraires dans l'histoire, cela fonctionne même assez peu ; surtout une fois des contre-mesure mises en place (Mais ça reste dans une certaine mythologie, d'une doctrine de supériorité arienne et de ses effets supposés amplifiés en particulier...).
      Sans "boost on the ground", on ne fait souvent que faire perdurer, voir envenimer sans résolution réelle (Voir Libye etcetera.), et qu'exacerber au contraire les conflits, plus qu'on ne les résout sur le fond.

      Supprimer
    2. Les bombardements stratégiques de la ww2 furent absolument déterminant pour détruire l'outil de production allemand.

      Supprimer
    3. Faux, complètement faux même (Légende urbaine encore, et réécriture de l'histoire...).
      La seule chose qui a réellement ralenti la machine de guerre allemande à la fin de la seconde guerre mondiale c'est la perte de leurs approvisionnements en pétrole et notamment la perte des champs pétrolifères de l'époque à Ploiesti en Roumanie.
      Quand ils furent pris par les armées soviétiques, les bombardements aériens précédents là aussi avaient seulement réussit à, un peu, ralentir la production, qui continuait cependant assez allégrement malgré ceux ci comme dans tous les autres cas production militaire allemande en général.
      Cette production militaire n'a même jamais été aussi importante qu'en 1944 et même tous débuts 1945 en plein et au summum des bombardements "stratégiques" alliés. ils ont surtout disent la plupart des historiens réussit à resouder un peu plus la population autours de ces dirigeants ; comme à l'époque en Grande-Bretagne, et partout ailleurs ; et sans doute encore aujourd'hui...

      Par contre, vous auriez pu citer, les bombardements aériens en Serbie en 1999, les seuls qui eurent un effet quelconque, politique surtout, sur l'évolution d'un conflit, de toute l'histoire ; le reste se sont des histoires, des promoteurs et tenants de l'aviation...

      Supprimer
    4. Et en Iran c'est quoi, de l'appui au sol ?
      Il est sage de relativiser les choses et sans vouloir réécrire l'Histoire ou l'interpréter avec des propos excessifs.
      Une victoire n'est pas garantie dans le temps par des bombardiers ou des chenilles d'ailleurs. La paix durable relève d'un autre processus.

      Supprimer
    5. Idem encore !!
      Ce ne sont que des bombardements, politiques, qui n'auront pas plus d'effets que tous les autres bombardements stratégiques dans l'histoire : "il est sage de relativiser les choses", en effet (Et les discours médiatiques enflammés et emballés, là aussi.)...

      Par contre, si, en général, et même systématiquement, une victoire militaire est justement établie par l'occupation au sol du terrain.
      Là aussi vous devriez arrêter de négligez et d'écarter ainsi, d'un revers de main dédaigneux, les leçons de l'histoire ; si vous ne voulez pas refaire éternellement les mêmes exactes erreurs...

      Supprimer
    6. "Légende urbaine", "réécriture de l'histoire" immédiatement les grands mots d'autorité comme souvent... Ouvrez quelques livres d'histoire je ne sais pas quoi vous dire... Vous y constaterez que le bombardement et la destruction méthodique des usines de carburant synthétiques du reich fut planifiée avec la plus grande rigueur durant toute la guerre, mobilisa de nombreuses ressources et fut un succès relativement à l'objectif recherché.

      Et je ne cite que ce fait, entre autre chose, concernant les campagnes de bombardement des alliés.

      Mais vous pouvez aussi rester dans vos croyances, pérorer que vous savez tout et crier au révisionnisme, trois qualités qui devraient vous emmener loin sur twitter ;)

      Supprimer
    7. Même si les frappes sur les usines de production de carburant synthétique, qui assuraient une petite partie complémentaires des approvisionnements des allemands, ont eu quelque succès, ils n'en n'ont guère eu plus que sur les autres productions, bien que ciblés (Comme les autres usines de production d'armements.) : Encore une fois les allemands n'ont jamais autant produit qu'en 1944 débuts 45, malgré les bombardements "stratégiques" très lourds cependant, ils ont sans doute plus coutés en ressources aux alliés qu'il n'en ont rapporter en effets réels. Pas complétement absent cependant, mais très "relatifs".
      Le mythe entretenu, des effets réels, amplifiés et magnifiés, des bombardements stratégiques, tout simplement.
      Aucunement déterminants pour revenir sur votre "information" affirmée fort péremptoirement initiale (Encore une fois l'hôpital qui se moque de la charité ; ou le provocateur qui en rajoute encore et encore...)

      Supprimer
    8. @ "Anonyme18 juin 2025 à 12:24",
      Pour le reste, c'est juste que j'ai lu quelques ouvrages de spécialistes, historiens, de la seconde guerre mondiale, qui ont travaillés en profondeur sur le sujet ; contrairement à vous et à vos on dit glanés sur Wikipédia sans doute encore, à moins que ce ne soit sur quelques réseaux "sociaux"...

      Supprimer
    9. Houlà, les "historiens" en remettent une couche stratégique. Mais ouiii il faut de l'infanterie et ses appuis pour conquérir et occuper le terrain avec des FOB... ^^

      Pour autant, les Américains, Chinois et russes (sur le papier) ont pu auront des bombardiers "furtifs" avec des drones d'accompagnement (?) pour frapper loin et lourd ! L'Australie pourrait acquérir des B-21 et Israël y réfléchir pour élargir son influence....
      Est-ce une action stratégique, ou une action tactique puissante dans l'usage, ceux qui seront dessous ne feront pas la différence, mais subiront dans la durée des effets. Le reste est une affaire d'intention et de résilience.
      Il faut s'éloigner des concepts de la deuxième GM avec les villes et industries attenantes. Les objectifs ont évolué et la technique avec.

      Prochain sujet pour les devoirs de vacances : Est-ce que le char est un objet et un moyen dans l'emploi stratégique ? :)

      Supprimer
    10. Eh oui, les fameux bombardiers "furtifs" !!
      Autre tarte à la crémé scientiste : Comme en Ukraine, comme en ex Yougoslavie (Avec des F117 sensés être complément indétectable, abattus par de vieux systèmes antiaériens serbes...), ou plus généralement une prétendue furtivité, très très, extrêmement couteuse (Où passent les budgets...), qui a toujours un (Ou deux) train de retard sur les moyens de détection, radars notamment. ...

      Bombardier B2 : 3,5 milliards par appareil (Prévoyez quand même un sacré budget (Où passent nos milliards encore !), et un certains temps de livraison, avant d'en commander, au père Noël...
      Qui seront très surement abattus par la première défense antiaérienne ("Déni d'accès".) moderne actuelle sérieuse : ou du mauvais emplois de ressources, limitées, encore ...

      (Mais tant que cela fait marcher er profite au lobbies, "militaro-industriel".
      Réflexion, ou "devoir", "de vacance" : On ferait mieux de se questionner à ce que sont devenus ou sont en train de devenir nos systèmes de défense, occidentaux en particulier.)

      Supprimer
    11. > Est-ce que le char est un objet et un moyen dans l'emploi stratégique ?

      _Pifométriquement_, dans le dimension [char] seule, attendue que l’allonge du parc de chars homogènes considérés marque le 1, alors le char a son propre triptyque [opérationnel + tactique + stratégique] qui s'étendent respectivement à [1 allonge, 5 allonges, 25 allonges]. Ça n'est pas à proprement parler du "mystique". Ça a trait avec des considérations psychiatriques dues au "gravage" de caractéristiques laissées par cet univers (nos planètes) dans notre cerveau reptilien qui aime la chasse (c'est la même chose pour un chat sachant chasser nos chaussettes, fut-elles sèches voire archi sèches). Le ratio utilisé est proche du nombre critique de Feignebaum, dont l'arrondi conjonctionne (plus on est de fous, plus c'est la fête) lui-même avec la suite de bienaimé "Fibô c'est bô et c'est pas que du que du pipô") Le vrai problème est que le choix [1 allonge] comme unité: c'est bien pour initialiser la compréhension mais cette discrétionnarité de la marque à choisir qui est laissée à l'analyste est trop simple dès lors que l'on a un historique des données pratiquées par un parc de chars sur le terrain, si possible contre un autre parc de chars homogène, évidemment.

      Supprimer
    12. Le dernier bombardier stratégique (stratégique, donc interdit à l’export par le G. de Gaulle) français a été le Mirage IV (un Mirage avec le double de réacteurs que le chasseur du même nom). Maintenant, créer une soute sous le ventre d'un A400M ne doit pas être très compliqué pour ceux qui savent le faire voler (restera à fabriquer une bombe jusqu'à 37 tonnes pour ne pas déplacer que de l'air). Amho.

      Supprimer
    13. Pouvoir larguer des bombes de ce calibre et donc de cette quantité de mouvement , des A3SM en quelque sorte, au plus haut et proche possible de la stratosphère, bombes "kitées d'ailettes" pour augmenter leur allonge, cela permettrait probablement d'avoir la capacité de briser les résistances les plus solides du moment et ainsi de permettre de faire un voire des (?) "swings" (passage d'une résistance à la résistance suivante, "swing" contemplé du haut de son char le nez au vent sur la tourelle. Le bonheur! Attention cependant, à ne pas y prendre un mauvais courant d'air, et se méfier d'une "mania" jubilatoire faisant oublier la logistique de la maintenance du "touteam" si la résistance suivante est 10 000 Km plus loin. Amho.

      Supprimer
    14. Le bonheur, c'est parfois simple comme une bombinette de 37 tonnes.

      Supprimer
    15. Et voilà: les Américains ont fait ce qu'il fallait. Merci messieurs les Américains. Vous savez qui vous êtes et avez les capaciés de l'assumer: ça fait rêver.

      > s.o.

      Supprimer
  14. Le bombardement stratégique est une méthode comme celle des frappes décapitantes... Tout raser "sans s'excuser" a ses effets immédiats et plus lointains (?).
    Pour les étudiants patients, c'est à lire :
    https://theses.fr/2008EPHE4003

    La guerre est multiforme et ne repose pas sur un seul dogme immuable, il y a du Clausewitz là dessous. ^^
    Tout dépend des belligérants, de la géographie, du recul stratégique, du rapport de force, de la méthode, de l'intention guerrière et de la résilience des peuples.

    Depuis 1945, avec ou sans bombardement stratégique, on ne peut pas dire que "l'Occident" a brillé par ses victoires totales et ses conséquences positives dans la durée...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Eh oui, les fameuses frappes aériennes "chirurgicales" ((Comme à Gaza ceci dit !!))...
      Où comme une resucée, sur beaucoup d'aspects (Guerre préventive, négation du droit international, unilatéralité de l'intervenant, armes de destruction massive (Cela fait trente ans qu'on entend dire que l'Iran est "au seuil du nucléaire militaire, et de la bombe" ; à 60 % d'enrichissement, contre 90 % nécessaires disent les experts.), urgence et inéluctabilité à agir (On ferait mieux de se demander pourquoi précisément maintenant et à cet instant même !?), etc.), de 2003.

      Supprimer
    2. En attendant, personne a voulu y aller avec ses chars... sauf à Gaza ou la finalité était connue d'avance.
      Les B2 risquent d'être de sortie. ;)

      Supprimer
    3. Idem.
      Et personne n'ira probablement ; et on se contentera de quelques bombardements (De diversion ?), qui ne contribueront sans doute qu'à ressouder la population et renforcer un régime alors en difficulté in fine. Bien au contraire de l'effet supposé souhaité, là encore...
      Ou sinon comme en Lybie ?...

      Supprimer
    4. Vous n'en savez rien! Et vous omettez sciemment le fait le but: faire que le temps fasse son chemin et dilue les compétences concernant la construction de la bombe atomique. Écoutez-vous: vous criez à l'oubli de compétences parce qu'une entreprise n'a pas construit une chenille composée de deux pièces et ce, depuis 40 ans. Par contre, le dilution du temps sachant faire la GROSSE bombe compliquée, là, et bien lui, il est moins important appliqué ainsi? Connaissez-vous l'image du chat de Schrôdinger, non? Alors, on vous dit, chaque soir, "ce soir, vous allez dormir dans une pièce où un serpent mortel est présent à 25%", puis "ce soir, vous allez dormir dans une pièce où un serpent mortel est présent à 35%", puis "ce soir, vous allez dormir dans une pièce où un serpent mortel est présent à 45%", etc? Vous feriez quoi entre deux nuits: entasser toujours plus de chars dans votre lit quand d'autres y mettent gros Nounours?

      Supprimer
    5. Décidemment ce "chat gpt" !!

      Supprimer
  15. Après lecture du rapport, j'ai plus l'impression gênante que la proposition serait de recréer quelque chose qui ressemblerait aux "brigades de défenses de zone" des années 1980. Celles-ci se composaient de trois régiments de mêlée (deux d'infanterie, un blindé) et deux compagnies de génie, tous dérivés de régiments d'active. Les équipements étaient "rustiques", en fait ils étaient surtout dépassés (mortiers de 81mm, canons sans recul de 106), et bien sûr aucun véhicule blindé hormis les AML-60 et 90. Si ces unités pouvaient à la rigueur garder des points clés, ils ne valait mieux pas les employer sur un front, elles se seraient fait laminer. On est donc loin du renforcement des unités blindées que ce blog défend avec justesse depuis longtemps.
    Aussi, en l'état, je reste sceptique. Je doute que par matériel "rustique" on entende autre chose que les tape-culs de GBC 180 et TRM 2000, et d'autres équipements délaissés par les forces d'active. Il est beaucoup plus probable que l'on souhaite multiplier les unités comme le 24e RI, certes presque totalement formé de réservistes, mais dépourvu de blindés même légers, et sous-doté en moyens d'appuis et en armes collectives. Autant dire, plus des réservistes de Gendarmerie (qui a aussi la charge de la DOT) que des soldats aptes à renforcer rapidement leurs camarades d'active en cas de besoin.
    Plus problématique, cela signifierait aussi de jouer encore de différenciation, alors que nos armées sont déjà décrits comme des bonzaïs. Avec un tel patchwork d'unités (FS, paras, alpins, TDM, blindés-mécanisés...) le risque est de perdre en cohérence stratégique sans réel gain tactique. Si à la rigueur les matériels et les tableaux d'effectifs étaient identiques, mais je doute que ce sera le cas. Reste à voir ce qui en ressortira, sachant qu'en l'état actuel tout abandon de capacité (dont celles mentionnées dans le rapport comme "non essentielles") se paiera plus tard, à un prix qui sera forcément très élevé.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci de recentrer le débat. Il s'agissait en effet des unités dite de la défense opérationnelle du territoire (DOT), surtout chargées d'intervenir contre une éventuelle intervention aéroportée ennemie (On en parlait surtout beaucoup autour du plateau d'Albion ; ou autres grands ports.) et de tenir protéger les points sensibles principaux (Centrale électriques, ponts ou autres points de passage obligés, centres de communications, industries sensibles, etc.).
      Avec des équipements en effet dépassés et complètement inutiles pour tout autre emploi, mais suffisants pour celui ci.

      Mais il y aurait vraiment besoin d'une véritable réserve opérationnelle (De volontaires mobiles et légèrement armés, type gendarmerie mobile.) formés et entrainés régulièrement, et donc mobilisables pour les évènements exceptionnels, naturels ou autres tentatives de déstabilisation, et en nombre suffisants un peu significatif (Sur le mode garde nationale ou territorial army.) aujourd'hui dans ce pays. Ca c'est sur.

      Ce qui n'impacterait nullement l'armée régulière professionnalisée, en coûtant très très peu en terme de budget (300 millions d'euros selon certaines études pour jusqu'à 300 000 volontaires formés mobilisables, répartis sur tous les territoires français. Et équipés de matériels remplacés en temps et en heure, et mis "en réserve" précisément.).

      Vaste débat là également, que notre réserve opérationnelle ou de son absence plus exactement aussi ; guère évoqué, malgré les événements actuels...
      (On préfère par exemple nous ressortir en permanence même, la tarte à la crème du service militaire universel : 10 milliards d'euros de fonctionnement annuel, et 50 à 60 milliards d'investissements de reconstructions de casernes partout en France, dans un délais de dix ans... !...)

      Par contre, recentrer également nos armées d'intervention et de projection professionnalisées sur leur cœur de métier, c'est à dire les combats "éventuels", quels qu'ils soient et y compris dans le haut du spectre inévitable, de la haute ou de "moyenne" intensité.
      (Sauf si on veut garder une armée de troisième zone, de gendarmage d'Etat faillis africains, comme actuellement devenue malheureusement.)

      PS : La cohérence stratégique (Perte ou sous équipement majeur en capacités.) on l'a déjà perdue actuellement.
      Il serait au contraire temps de chercher réellement à la retrouver (Et c'est pas avec ce genre de "mesure" ou d'usine à gaz encore, qu'on risque d'y arriver en tous cas !) !!!

      Supprimer
    2. O tempora, o mores... Il y a bien quelques similitudes aujourdhui, mais avec un contexte bien différent.

      Les "professionnels" devront bien se protéger, tout en acceptant l'attrition en cas de combats difficiles. La relève de l'Active et des Rėservistes devra être conséquente tout en étant aussi professionalisée. Il y a encore un long chemin à parcourir !

      Un symptôme :

      https://defence-blog.com/kremlin-demands-destruction-of-western-arms-in-ukraine/

      Au-delà de l'incantation, la protection supplémentaire des M1 Ukrainiens, témoigne de l'âpreté de ces combats. Mais effectivement, il peut y en avoir d'autres ailleurs et sous bien d'autres formes...
      La DOT ne pourra pas reposer sur le seul Ministère de la Défense en cas de conflit généralisé.

      Supprimer
    3. Là aussi, encore, vous mélangez un peu tout. Pour dire quoi au juste (Où l'on retrouve votre coté un peu "brumeux".) ?

      Supprimer
    4. Et encore une fois, on vous parle au contraire et très exactement de maintenant, d'aujourd'hui, ou de ce qui devrait déjà être, depuis 39 ans (...), et d'une force de défense, opérationnelle (Type américaine ou britannique, organisée et constituée.), du territoire ; et nous prévenir et anticiper au moins un peu toutes sortes d'éventualités, exceptionnelles, non "prévues", ici et maintenant (Pas d'une force de relève, non plus.).

      Mais si vous pensez que tout cela est inutile encore (Surtout ne rien changer...), évidemment...

      Supprimer
    5. ... depuis "29" ans (1996).

      Supprimer
    6. Si on envisage un modèle "hybride" (le terme à la mode), alors on pourrait penser aux forces sud africaines des années 80 en Angola : une force assez légère, très mobile et secondée par une excellente guérilla en Angola. Ou plus récemment le Hezbollah, derechef une formation légère mais implanté sur une base solidement fortifiée. Mais il ne faut pas oublier alors que ces forces disposaient d'appuis (artillerie et génie) très puissant. Et dans le cas sud africain, des tanks étaient aussi de la partie. Et bien sûr tous les soldats étaient des combattants pas forcément professionnels mais aguerris. Une force low cost ne doit pas être une petite milice mais un outil adapté à son milieu.

      Supprimer
    7. Pour quoi faire ? S'il s'agit de faire de la guérilla ou de l'anti guérilla en effet, mais des forces légères bien équipées suffissent pour cela généralement.

      (Quoique pour l'Afrique du sud on est cependant "un peu" au delà : Des forces assez complètes, sans manque d'appuis et même avec des appuis adaptés, simplement normalement équipées : 250 chars lourds, autant de "Roiikat" (A canon de 76 mm), plus d'un millier de "Ratel", 2000 "Gaspir" et de nombreux autres encore, jusqu'à 150 automoteurs d'artillerie G6 "Rhino" de 155 mm, et une centaine de lanceurs de roquettes multiples, idem en équipement du génie ou antiaériens, etcetera... Presque tous de conception nationale locale en plus (!!)), et une fois encore...)

      PS : S'il faut prendre le Hezbollah pour modèle maintenant... Jusqu'ou va t-on tomber ? !!

      Quid d'une réserve "garde nationale" de défense opérationnelle du territoire, équipée pour cela, en entendant.
      Et quid d'une armée professionnalisée capable de haute ou de moyenne (Et pas seulement très basse) intensité aussi, à nouveau et surtout (Et pas simplement échantiollonnaire, de démonstration commerciale, de luxe. Justement c'est tout le débat.) !!!!

      Supprimer
    8. Généralement, pour faire quelque chose que l'on souhaite faire marcher, on commence par regarder ce qui marche ailleurs et on l'applique ici: ainsi, en Suisse, le service militaire suisse s'étale sur des années, comprenant différentes phases: 18 semaines, qui marque le début de la formation militaire, et des périodes de rappel (3 semaines de temps à autre) où des cours de répétition \ formation sont dispensés pour l'entretien du biffin (allant de conduire un vélo-mule de matériel, à l'entretien \ planification d'un F35). Ce faisant, ils font leur service militaire "pendant toute leur vie", par période de 3 semaines environ. Globalement, ils "crapahutent" comme de lapins quand ils sont jeunes, et ils gèrent quand ils sont vieux. Bien sûr, comme ça marche et comme la Suisse est nulle (c'est d'ailleurs pour cela qu'Hitler ne l'a pas envahie: "trop nulle pour lui!" d'après les Français. Sauf que les Allemands l’appellent "le petit hérisson"). De par ici, la "loose", pardon la Frââânce, qui se doit de créer un citoyen 2.0 pour justifier tous ses massacres ici zé là-bas va évidemment chercher autre chose (genre le "service universel", pas moins). CQFD.

      Supprimer
    9. Alors, chez les militaires Suisses et Allemands, ils disent souvent: "modeste comme un Français". Est-ce que quelqu'un sait pourquoi?

      Supprimer
    10. Exactement (Pour la première parte du propos. Après ça part encore en life malheureusement !!), ce qui pourrait servir de modèle pour une force de défense territoriale, légère, équipée, et formée spécifiquement pour cela, de quelques dizaines de milliers de volontaires cependant (D'où le cout de 300 millions d'euros seulement, tout compris.), tous les ans.

      PS : La formation intaille est de 15 ou 17 semaines (Trois mois et demi, de la mise en conditions initiale, spécialisations individuelles, jusqu'aux exercices en formation jusqu'au niveau compagnie. Pour les hommes du rang, plus pour les sous officiers et officiers également formés par ce système.), suivie d'une période de rappel réentrainement mise à jour de deux semaines tous les deux ans, le tout sur une quinzaine d'années (Jusqu'à 35 ans environ (Où on est quand même pas complètement cuits...).).

      Supprimer
    11. Au Canada, ils ont des classes de réservistes pour ce qui concerne les modalités d'activation (hors formation \ remise à niveau, gratuite contre une durée de contrat de 3, 5, etc, ans). Ainsi, la Classe A (la plus à temps partielle pour un réserviste) concerne "un emploi à temps partiel dans l'armée, où l'entraînement est d'une soirée par semaine et d'un week-end par mois". L'âge limite y est de 57 ans (par ex., les informaticiens n'ont pas besoin de devoir courir 10 Km en Rangers pour savoir ce qui se passe derrière la colline). Ceci étant dit, il doit bien y avoir un attestation médicale à fournir de temps à autre.

      Supprimer
    12. En fait, le modèle sud-africain est plutôt bien vu, dans les années 80 ils ont affronté les forces du MPLA en Angola. Et là ce n'étaient pas des milices sur pickup, mais des brigades blindées encadrées par des soldats cubains ou soviétiques. Donc oui, une vraie haute intensité avec manœuvre, ruses, etc. La vraie différence, c'était surtout la motivation et la très grande qualité des sous officiers.

      Supprimer
    13. L'angola, c'était pas vraiment de la haute intensité façon Ukraine, ce qui est le vrai sujet.

      Sinon, pour la toute petite histoire, vous devez parler de la qualité des officiers dont ceux de la CIA puisqu'ils étaient les officiers "suprêmes", qui étaient déjà présents là-bas au moment de la décolonialisation portugaise originelle). Toute une époque: la dépose de carte façon "As de pique". La CIA tirait toutes les ficelles depuis le haut: d'abord les ficelles des anciens colos portugais qui avaient eu l'orde émanant de Porto de laisser leurs armes là-bas avant de rentrer (histoire de ne pas rejouer leurs aventures au Portugal), les ficelles qui ont orienté la dite remise d'armes portugaise à des locaux pro-Ouest, les ficelles qui ont orienté les manoeuvres des Sud-Africains encadrant les locaux sus nommés contre des renseignements US). Que faut-il retenir de tout cela pour la situation des chars en Ukraine? Juste passer "coup de torchon" sur l'applicabilité de ces "barbouzeries" en Europe, Amho.

      Supprimer
    14. En effet le modèle sud africains est plutôt un modèle de forces médian, destiné à affronter les armées africaines qui l'entourait, c'est à dire, au mieux équipées d'anciens matériels, moyens, soviétiques (D'où les 250 chars, 150 Rhinos de 155, lanceurs de roquettes multiples, , etcetera, d'il y a cinquante ans (Quid, même simplement contre les nouveaux chars et autres blindés systèmes chinois, qui sont en train de commencer à arriver sur ce continent, aussi ?).

      Supprimer
  16. Sinon, on peut regarder à l'est sur le modèle de défense territoriale de la Pologne armée par des réservistes (volontaires). Il faudrait juste ne pas se tromper : si on veut affronter des chars, il nous faut des armes antichars. Et la Pologne dispose à côté de forces blindées capable d'appuyer ces unités. Deux visions bien complémentaires.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Le char est la meilleure, et la plus sure, arme anti chars qu'on est jamais trouvé (D'où l'équipement de la Pologne, et de tous les autres... ...Partout dans le monde (Ou presque évidemment...) malgré les conclusions très hâtives, et tronquées (Aveuglées.), de certains...).

      Supprimer
  17. Bah, en France le politique perlin pinpin et la populasse commenceront à y réfléchir quand ils entendront des bruits de chenilles dans la plaine d'Alsace. L'action se passera pendant leurs vacances écourtées par une banqueroute et, in fine, la capture très attendue du Président(e) de la République à Sedan. Fatiguer son monde a des répercussions... (boutade).

    La conscription universelle et obligatoire, en France, c'est très bien pour la "Restauration", l'ôrdre et la disciplineu, mais surtout pour ne pas faire la guerre avec sa chevalerie lourde et sa piétaille: "mon fils, mon fils !..." (Synthèse imagée d'une époque).

    Je sais, c'est aussi "brumeux" qu'un char "M1-Mad Max" Ukrainien dans son contexte avec les affres du Kremlin.

    https://defence-blog.com/kremlin-demands-destruction-of-western-arms-in-ukraine/

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Méfiez vous vous faites de plus en plus penser à chat gpt amho !!

      Supprimer
  18. N'empêche, j'ai un gros doute sur un point peu discuté : si on recrée un service militaire volontaire avec des réservistes et tout ça, combien de temps d'entraînement sera accordé ? Je suis inquiet qu'on ne parle que de quelques mois voire quelques semaines. Il en faut pour avoir un entraînement correct et surtout une vraie cohésion (le truc jamais inscrit dans un bilan comptable). Pas étonnant que les anciens disaient qu'il fallait un an complet.Je ne parle même pas du temps de formation pour conduire des blindés, se servir d'un lance missile, et surtout driller assez pour que ça vienne tout seul. À moins, on aura juste de la chair fraîche pour le broyeur à viande.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Trois mois et demi :
      Un premier mois de mise en condition et de formation militaire basique, suivi d'un deuxième de formation spécialisation individuelle (les deux mois de “classes” d'autrefois en somme.) ciblée (Adapté aux besoins.), suivis d'un mois et demi (voire deux ?) de formation militaire collective au niveau section, compagnie (Niveau d'emploi maximum le plus probable.), voire bataillon (Plusieurs compagnies.).
      Nos anciens conscrits, hormis leurs trois quatre premiers mois de formation, n'en faisaient pas vraiment plus (Les entrainements et les grandes manœuvres de l'époque en plus ; ou à part quelques stages de spécialisation supplémentaire.). D'autant qu'ici l s'agisse de se former au maniement d'armes relativement simples.
      Il ne s'agit pas d'aller faire de la haute intensité non plus.
      Le tout “suivi”, comme chez les suisses, de périodes régulières de mise à jour et de rappel de deux semaines tous les deux ans.

      Surtout quand on compare avec les seules deux semaines au mieux "de formation" de notre soi-disant réserve d'aujourd'hui...
      Et encore une fois c'est ce que font les suisses, et il ne semble pas que leur modèle de formation et d'armée soit si mauvais ou si déficient que cela.

      Supprimer
    2. Ça peut marcher, en effet. Mais le but des réservistes, c'est bien maintenant de faire de la haute intensité. C'était le but du service militaire (affronter l'Allemagne puis l'URSS). Et c'est ce qu'ont fait les territoriaux ukrainiens. Le but, encore et toujours, c'est d'avoir de la masse quel que soit l'intensité : si la nation est en danger, tout citoyen se doit à sa défense.

      Supprimer
    3. Non, la haute intensité, et la projection, c'était (Ce n'est plus.) pour cela que l'on a professionnalisé nos forces (A la suite de la projection de notre division Daguet de 15 000 hommes en 1991 ; jugée insuffisante à l'époque... (Cherchez l'erreur.)).
      On parlait ici de recréer enfin une force de défense opérationnelle du territoire, faite de forces légères comme évoquée par certains, "de réserves", mobilisables et de volontaires ; pour pouvoir "gérer" tout événement imprévu, sur le territoire national.

      PS : Pour avoir, de la masse, il faut surtout avoir du poids ; et un niveau technologique suffisant, aussi (Mais pas superfétatoire inutilement...), et des forces suffisamment bien équipée globalement. Il ne sert à rien d'envoyer uniquement des forces trop légères ou sous équipées et protégées...
      Le reste se fera soit en coalition (La France, combien de divisions, projetables, et bien, suffisamment, équipées ?), soit en autonomie, si on le peut encore ou à nouveau...

      Supprimer
    4. Dans ce cas, quel intérêt de constituer des forces? Le but des réservistes, c'est justement d'assurer la protection du territoire. Et si on a constitué des forces 100% professionnelles, c'était justement parce qu'il n'y avait plus de menaces immédiates. Si c'est la protection des citoyens qu'on recherche, autant ne pas disperser ses efforts et confier ces missions à la Gendarmerie et la Sécurité civile. Ces deux institutions ont besoin de réservistes, justement. Mais pas de militaire, sauf prêt de main forte, ce serait un gâchis de moyens. Au mieux on aura une gendarmerie bis.

      Supprimer
    5. C'est très généralement le but et l'intérêt d'une garde nationale, de réserve, servir de complément, en étant à la fois à cheval entre les forces de défense armées courantes, de haute intensité, et les forces de sécurité publique.
      Ceci, en pouvant venir en complément et par leur volume (On parle ici de plusieurs centaine de milliers de volontaires mobilisables, et entrainés régulièrement, sur une quinzaine d'années d'engagement. (Pas simplement de remplaçants du dimanche ou de gestion d'absence de congés et autres...)), en renforts, réels ((Et pas de petits bouche trous encore une fois.)), et en cas d'événements exceptionnels, à ces dernières.

      Il y a bien au contraire un grand intérêt à ce que cette force soit militarisée (D'autant qu'elle est armée par définition. C'est pas de la sécurité civile stricto sensu non plus.).

      PS : En cas par exemple (Pourquoi faire une défense des territoires ?!!!), et afin que la France soit capable de pouvoir intervenir massivement (Trois à quatre cent mille volontaires, répartis sur tout le territoire) et rapidement, en cas d'incidents eux aussi exceptionnels : Menaces terroristes majeures bien évidemment (Surveillance et garde des principaux points vitaux du territoire (Centrales, centres de communication, infrastructures majeures, etc.).), mais aussi catastrophes, naturelles (Tempêtes, inondations, tremblement de terre, pandémie, etc.) ou non naturelles (Nucléaire, liés aux précédents, ou non, industrielles (type Seveso).), ou autres encore de déstabilisation de la société, ou encore en cas de forte détérioration du climat international, sur le territoire national ; car répartis justement sur l'ensemble de ce territoire ; et spécifiquement formés pour ces missions.
      Pas simplement, et pas tout simplement, une gendarmerie bis (Autrement spécialisée et formée dans les taches de police justement. Il ne s'agit pas de former des gendarmes bis.).

      Et pas non plus, d'une force professionnelle destinée à être projetée, pour défendre nos intérêts partout dans le monde, de haute intensité.
      C'est là tout son intérêt justement aussi, les conflits et es guerres, de quelques intensités soient-il !...
      Et là il y a vraiment du boulot aujourd'hui, à presque tout reconstruire... : Garde nationale de défense opérationnelle du territoire et forces de projection capables de haute intensité 'notamment" = Leur raison d'être ultime.

      Tout un schéma, de défense, interne et externe, à rebâtir aujourd'hui et à construire, bien au delà de ces histoires fausses solutions bâtardes encore de low tech et high tech, et de lose in fine.
      La question qui reste suspends actuellement étant quand est ce qu'on commence à s'y mettre et à le faire, sérieusement ? !

      Supprimer
  19. > L'action se passera pendant leurs vacances écourtées par une banqueroute et,
    > in fine, la capture très attendue du Président(e) de la République à Sedan

    D'accord, comme d'habitude. Mais que faire ensuite, une fois la "Restauration" effectuée après que les tenants de la Новороссия \ Novorossia aient guillotiné le Président en représaille aux pires "vacances" jamais organisées à leur représentant (je cite: avec vue bouchonnée via un bateau de guerre français), Restauration incarnée par un réseau de neurones "Roy H2G2 1er" (mettons), concluant de ses données à ses députés pères qui auront tranché sur leur périmètre décisionnaire et bien, "que oui: l'ôrdre, la disciplineu et s'occuper surtout de mélanger ses propres tribus restantes façon otages les unes des autres au cas où, chez soi et ce, à une fréquence minimum, évidemment, plutôt qu'êspérer tout en entretenant les guerres tribales et coutûmes d'ailleurs au nom de l'Univers qui se fiche d'ici, est précisémént ce qui manque, comme en Suisse", et de rajouter qu'il ne ça s'appelle "un service militaire au sein d'une armée"?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est bien, vous vous annoncé avec vos > d'emblée en introduction, on sait que la suite ne sera qu'un amas difforme de grand n'importe quoi.
      Ce qui nous évite de perdre du temps à le lire !

      Supprimer
    2. Pour constituer une armée, qu'est-ce que vous ne comprenez pas dans le fait de proposer des classes composants des services militaires (avec des temps, des fréquences d'astreintes hebdomadaires, mensuelles, annuelles différentes) qui vont s'agréger dans l'armée composite finale?

      Supprimer
  20. Un dernier point: le jargon "high low mix" est joli. Cependant, il veut littéralement dire "créer un chaos". Sans désigner des propriétés communes, des multiples canoniques (que j'appelle des quantas, à la façon de la constante de Planck) dirais-je, dans des dimensions communes, communes au high et au low ("ze problem!"), la mixture autodétruira toute seule une fois mise en marche: dame Nature attend cela comme un Troll espère en un Hobbit pour dîner. C'est couru d'avance.

    Maintenant, pour faire du "mixing", il faut que la composante information du "low" qui "lague" remonte ses quantas communs de modification au "high", pour que le "high" sache ses degrés de libertés restant avant de poursuivre son pas de manœuvre suivants, puisque le "high" "leade" "off course".

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Maintenant , je vais donner une clé. Si, si, si, bien que j'entende déjà les cris qui se lève, du genre: "Ouah, l'aitre, le mytho. Comme il se la raconte!".

      Dans le bazar qu'est un champ de bataille en Europe de l'Est, comprendre les tenant et aboutissants des flux du volume pourraient immobiliser des cohortes de "scientist doctors" au compte fr l'armée française sans qu'ils ne puissent donner une seule conclusion, à la fin.

      Mais, moi, j'affirme haut et fort: "plus le volume est là, plus l'énergie dépensée à créer des leurres est hautement utile": et c'est une piste de recyclage du "low" dans un "mix".

      Supprimer
    2. En fait, en "trading au carnet" (activité aussi appelée "tape reading", c'est à dire la lecture du ruban papier qui décrit les volumes d'actifs déplacés et la variation de territoire\prix effectuée), lorsque le carnet (le champ de bataille analogique) reçoit du volume intense et erratique, ceux qui savent créer un prorata réussi de manipulation des dits volumes d'actifs financiers sont ceux qui gagent, avec ceux qui savent repérer ces dits volumes manipulés (les leurres). Les autres sont ceux qui seront les plumés de l'opération des premiers sus cités. Dit autrement, dans volume intense et erratique, seuls ceux qui TRAVAILLENT les leurres concomitamment sont ceux qui s'en sortent.

      Ça, c'est la bonne nouvelle de cette analogie.

      La mauvaise nouvelle, c'est que cela implique l'attrition du volume manipulant en ATTAQUE (c'est à dire lorsque le volume est sciemment lâché pour aller frapper \ "hiter" le camp d'en face.

      Supprimer
    3. > (c'est à dire lorsque le volume est sciemment lâché pour aller frapper \ "hiter" le camp d'en face

      ...c'est à dire lorsque le volume manipulant (le leurre, donc) est sciemment lâché pour aller frapper \ "hiter" le camp d'en face, plus précisément.

      Supprimer
    4. Mais pas toujours, c'est dommage.

      Supprimer
    5. > Mais pas toujours, c'est dommage.

      Je vois que j'ai affaire à un érudit des volumes énergisants ou énergisés (selon où l'on est). La contre argumentation s'avère laborieuse, mais tant pis, je tente: de façon ergodique, dans un volume intense et erratique, seuls ceux qui TRAVAILLENT les leurres concomitamment à leur "war as usual" du militaire sont ceux qui s'en sortent _sur une plus grande durée_, car, ils sont conscients - eux - qu'ils n'ont pas la visibilité du changement de régime du quand ils sont dans la rupture de leur quantité de travail versus du quand ils sont manipulés. Par TRAVAIL nécessaire, j'entends ses propres leurres et aussi identifier ceux d'en face. Et d'ajouter que ça doit même être le _gestalt_ en "haute intensité": seuls les leurres identifiés portent un sens holistique dans le "bazar", quand on est "minos" dans le chaos voulu par un grand "Stratéguerre". Cela s'appelle le travail des cartes, à réaliser en amont. Et plus l'intensité devient haute, dynamique, plus ils faut avoir des méthodes pour réiférer encore plus de leurres automatiquement ou pour les identifier automatiquement encore plus vite.

      Bref, au sein des volumes énergiques, son leurre et le repérage du leurre ennemi, sont des amis loyaux, fidèles et constants (ce qui est rare donc précieux, dans ce contexte sus décrit).

      >s.o.

      Supprimer
    6. Vous devriez arrêter, on ne lit même plus vos pavés d'inepties.

      Supprimer
    7. Meuh si! → Il vous suffit de faire la séquence de touches [CTRL+F5] pour me lire immédiatement sans plus attendre que le cache de votre navigateur soit échu.

      Pour en revenir aux faux Volumes, j’ajoute que les leurres (de _faux_ ordres d'achat ou de ventes "créables" en temps réel à la volée dans un carnet d'ordres par les teneurs de marché) sont classables en deux catégories.
      • ↯Ceux qui sont affichés, à partir des niveaux 4 et 5 et plus: ils sont employés pour la plupart des teneurs de carnets qui n'ont pas de gros moyens personnels et qui ne veulent pas entrer dans des réelles logiques de "delta δ neutres" au réel. Néanmoins, pour ces derniers, le but de pouvoir faire apparaître ces faux volumes qu'ils ne veulent donc pas voir "hiter" \ atteindre (je parle donc d'ordres qu'ils posent en compte propre au niveau 4, 5, etc du prix en formation, ce "privilège" de création leur est surtout utile pour faire de la confusion tactique;
      • ↯ Ceux qui sont affichés par flash au niveau 2;
      • (↯ Ceux sont affichés au niveau 1 pour être réellement comptés sur le compte d'actif/passif du teneur de marché sont hors sujet ici, évidemment);

      Pourquoi?
      - pour faire peur et de décourager la tendance inverse avec de gros faux volumes, en niveau 4, 5: étude de la psychologie inverse.
      - pour tester l'aisance et la profondeur du volume d'en face avec de gros faux volume, en niveau 4, 5: étude de la souplesse de la logistique inverse.
      - pour sur-fatiguer ceux d'en face (avec quelques petits ordres en niveau 2 qui s'alternent comme des lucioles, toujours de façon persistantes mais alternativement, conjoncturellement au moment des réelles opérations). Cette variabilité doit engendrer peu ou prou de la dépenses d'énergie en face, donc, le but étant de faire croire à des possibilités d'allers-retours toujours venues depuis le niveau 2 jusqu'au niveau 1 avec de petits faux pas d'allers-retours, toujours, alors que la vraie atteinte est faite depuis le niveau 1 par des "vrais ordres flash `au marché`". Mais ce faisant, un doute nait en face, laissant penser qu'ils ont affaire à des actifs plus décidés et plus mobiles qu'eux "ceretis paribus" depuis le niveau 2 adverse.

      Je laisse de côté d'autres "connaissances" \ subtilités (?) (ex.: "wash", bouilloires interdites, "minos flooding", etc): qui seraient des hyper-intellectualisations à appliquer. Je n'ai mentionné que là, que des applications où les faux volumes sont par définition "décorés" comme de vrais volumes au niveau 4, 5 (pas atteignables: ce sont de vrais fantômes très loin des échanges courant pour jouer avec la pression tactique, un peu comme au jeu de Go prisé des Asiatiques) ou alors "pulled" (retirés) aussitôt après qu'ils se soient bien fait voir en niveau 2 pour faire diversion du niveau 1 ami opérant e.g. un "flash de diversion".

      Supprimer
    8. Bon, pour faire une "bouilloire" (officiellement interdite sur les marchés d'actifs financiers), il faut des troupes aéro-portées larguées dans le dos de l'adversaire (carnet d'ordres opposé) pour prendre depuis l'opposé de la ligne de front l'adversaire, pour prendre en tenaille le côté adverse avant de se retourner avec les autres ordres dans le sens de la stratégie.

      >s.o.

      Supprimer
  21. Et donc, on voit que celui qui amène le [Volume] sur la table, sans plus, n'est pas forcément l'alpha et l'oméga du "beans".

    Car on peut inférer la question suivante: le volume est-il, finalement, important? Et bien, ça dépend du contexte. En Afrique saharienne & subsaharienne, la réponse est "non", évidemment: le "low" peut y être là-bas superfétatoire voire carrément contre-productif d'après les constatations possibles. En Europe de l'Est, par contre, la réponse est évidemment "oui, car tôt ou tard (!!!)", n'en déplaise au "high" bien pensant.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Vous avez vraiment du temps à perdre, pour rien (Et vraiment n'importe quoi : "le "low" superfétatoire en Afrique, mais pas en Europe de l'Est". Vraiment n'importe quoi !!!) !

      Supprimer
  22. Faudrait surtout faire attention à ce que cette unité nouvelle ne soit pas un supplétif de la police. Je note d'ailleurs que le rapport propose de terminer l'opération Sentinelle. Le maintien de l'ordre a peu à voir avec un affrontement face à une troupe régulière. Et c'est la meilleure façon de ne pas se préparer aux combats (le but premier d'une armée).

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Vous avez entièrement d'accord sur ce point. Mais d'ici qu'ils le fassent, là aussi...

      C'est même une façon, dangereuse, de perdre ses reflexes et comportements acquis (Ou inversement d'ailleurs.).

      Supprimer
    2. "Vous avez entièrement" raison ...

      Supprimer
    3. Je plussois. Il serait temps que quelqu'un se rappelle que la Gendarmerie est aussi une force militaire dédiée aux missions de protection du territoire. Il est dommage que tout ait dégénéré dans une guéguerre avec la police alors que les deux sont plus complémentaires qu'opposés. La vraie DOT doit rester dans le cadre légal, sinon ce serait juste une guerre d'un gang contre d'autres. Le but final, c'est de faire prévaloir les mêmes lois pour tous (y compris les copains de machin ou chose).

      Supprimer
    4. En l'occurrence vous mélangez là, la DOT, défense opérationnelle du territoire, et missions de police.

      Supprimer
  23. Sinon, y aurait il quelqu'un pour relire "Techno guérilla et guerre hybride", de J. Henrotin? Rayon forces légères résistant à un envahisseur lourdement armé, ce pourrait être une bonne source d'inspiration. Et là encore sans se ruiner.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est tout l'objet, un des principaux objets, d'une force de défense du territoire, mobilisable, de réserve, en effet aussi.

      Supprimer
  24. Bravo! Un homme instuit en vaut deux. Et le titre à l'air très actuel à appliquer.

    Pour ma partie, je ne connais que le livre "L'art de la guerre" de Sun Tzu qui est une référence stratégique très *abstraite*, car il est complètement désuet aujourd'hui dans ses exemples appliqués. Néanmoins, c'est un "must" lu par de nombreux teneurs de marché privés, qu'ils mettent en oeuvre dans le(s) carnet(s) d'ordre(s) dont ils "managent" l'optimisation d'un côté pour leur client, appliquant l'analyse des faiblesses, de la ruse, de la psychologie et ce, afin d'optimiser la stratégie à appliquer (territoriale, ou financière, ou etc). Ceci dit, ce livre était une référence chez les Mongoles et il est connu des Russes qui ont tendance à se référer souvent à ses derniers.

    RépondreSupprimer
  25. Franchement, ce rapport c'est vraiment la "division de la lose". Il y est clairement écrit que cette nouvelle division serait seulement équipée de 4x4 civils (je cite le texte, p.80) et semblerait dépourvue de tout appui-feu où génie. Le pire est que même des armées africains modernes réclament des blindés face à des petits mouvements de guérilla. À moins de penser que nous devrions affronter l'armée de Khadafi en 1987, aucun intérêt. Et puis, c'est surtout la marque d'une ignorance crasse: un véhicule blindé comme les actuels VAB Mk3 ou le Bastion/PATSAS de Arquus sont finalement bien plus rustiques que tous les engins civils actuels bourrés d'électronique. Si nos rapporteurs ont prouvé quelque chose, c'est qu'ils sont nuls en mécanique.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est ce qu'on disait ci dessus, en plus direct : C'est vraiment du très grand n'importe quoi, encore !!
      Bien dans la ligne directe cependant de ces vint dernières années...

      PS : Très bonnes références (VAB Mk3 ou Bastion.) (Très peu cher, 500 000 €, et très bien faits, jusqu'au niveau 4 en protection par exemple...). Mais il faudra se contenter de nos "griffons" et autres "serval", hors de prix déjà (Trois, quatre fois plus chers... La lose quoi...), pour nos forces légères.
      Toute notre problématique, principale, actuelle ; de nos forces principales d'intervention et de projection professionnalisées !!! ...

      Supprimer
  26. Ne pas oublier aussi la suggestion, dans ce rapport, de recourir à des véhicules militaires anciens. Les auteurs semblent oublier que ces véhicules sont soit complètement rincés, soit ne sont plus disponibles car on s'est dépéché de s'en séparer (procédures RECAMP).

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Eh oui, la lose, jusqu'au bout du bout...
      il nous feront vraiment boire le calice jusqu'à la lie !!!!

      Et personne, plus personne, pour venir les conseiller et les réinformer correctement, nos sénateurs !!
      Et c'est peut être bien cela le pire et plus dramatique, et impactant, aujourd'hui.

      Supprimer
    2. Un très bon résumé et constat fait également par Anonyme22 juin 2025 à 01:04.

      Supprimer
    3. C'est le problème qu'on a avec de prétendus sachants, qui ne font que répéter les poncifs à la mode du moment.

      Supprimer
  27. À quel moment les génies qui ont écrit ce rapport comprendront que ce qui coûte cher avec le programme SCORPION ce n'est pas les nouveaux véhicules mais bien la surdose d'électronique et de capteurs embarqués ? S'ils veulent du rustique, un vrai véhicule blindé (même à chenilles) coûtera toujours moins qu'un supercalculateur sur roues.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Un supercalculateur, et sa "connectivite", qui se fera dessouder au premier canon mitrailleur ou au premier RPG7 venu ; les milliards pour fabriquer tout ça avec.
      En effet à ce demander finalement si tout cela n'est pas devenu une grosse bande de branquignols aujourd'hui ? En témoigne ce rapport, de nos "représentants" informés encore !

      Supprimer
    2. Et qui se feront neutralisés par le premier système, omniprésent chez nos adversaires potentiels, de guerre électronique venu, si tout ce qui est au dessus du 25 mm et du moindre anti blindés de base ne suffisaient pas... Oû passent nos budgets, la lose, jusqu'au bout...

      Supprimer
  28. On prend un risque avec de telles idées : on se retrouve avec des forces très hétérogènes en équipement comme en entraînement. Ce n'est pas forcément une bonne idée : la différenciation avait été tenté deux fois par l'Allemagne, et si les unités d'élite ont eu de bons résultats, le reste ne pouvait pas suivre, jusqu'à l'effondrement. À quoi bon avoir une pointe de diamant si le reste ne suit pas? Je ne parle même pas du casse tête de la maintenance avec un parc de matériel aussi varié. A minima il faudrait des équipements déjà disponibles au sein des forces. C'est déjà un problème avec les forces d'active, si en plus on a des réserves...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. En effet et en définitive, quelle idée tordue et biscornue encore !
      (Il n'y a que nos députés actuels pour être capables, et oser (!!) nous pondre de telles inepties.).

      (Mêmes les unités d'élites allemandes avaient les mêmes équipements que les autres, divisons blindées en particulier, elles étaient juste prioritaires, pour les modèles les plus récents et pour le recomplétement des pertes surtout.)

      PS : Des forces de réserve, de défense opérationnelle du territoire, complémentaires, qui pourraient en partie être équipées des équipements "employables", c'est à dire aux niveaux techniques courants actuels (Moins couteux, pour rien ou pas grand chose !!!) des forces d'active, mis normalement en réserve au bout d'une vingtaine d'années, tout simplement, si tout fonctionnait un peu normalement, et efficacement...
      (Au lieu de chercher à nous pondre des usines à gaz systèmes bipolaires encore, inapplicables, dans le monde réel...).

      Supprimer
    2. "Mêmes les unités d'élites allemandes avaient les mêmes équipements que les autres, divisons blindées en particulier, elles étaient juste prioritaires, pour les modèles les plus récents et pour le recomplétement des pertes surtout",
      le vrai probléme durant la seconde guerre mondiale en particulier était le trop grand nombre de modèle et le manque de standardisation (Et les trop petites séries souvent (Genre 300 exemplaires...)), contrairement aux armées américaine et soviétique qui ont gagné cette guerre ; malgré le fait que les allemands avaient des équipements et des chars notamment de meilleure qualité, "ultime" supérieure. ...
      Un peu comme on veut faire une armée à deux vitesses, quand on a déjà une armée sur-technologisée, inutilement ; au milieu de vieilleries, déjà d'ailleurs (C'est déjà fait les gars !!!!)...

      Supprimer
    3. La dernière vidéo concernant les RETEXs "open source" des VABs en Ukraine concernant cette dernière année glissante (juin..juin) écoulée: https://www.youtube.com/watch?v=dpyejTU5rMg .

      Pour résumer, ce sont les drônes et les mines qui les détruisent. Les coups au but par l'artillerie "graveliniène" ou des RPGs sont rares. Les Russes ont adopté le grand nombre, le dynamisme, l'agilité et le bas coût des drônes. Les Ukrainiens le savent: tous leurs VABs ont chacun leur propre cage anti-drônes. Chaque cage est créée différemment (grilles, filets, etc): aucune inférence holiste pour générer une cage harmonisée ne semble avoir émergé. Les Ukrainiens sont toujours dans l'adaptation ("to cope" en anglais), la créativité, l'inventivité de chacun pour parer au plus presser contre les circonstances qui s'imposent, j'imagine. Quant aux drônistes russes, on intuite qu'ils ont parfois un malin temps pour avoir le loisir de repérer où frapper parmi le{s} trou{s} de la "cope cage" du VAB ciblé.

      PS: un commentaire intéressant y est fait concernant la technologie des pneus de ces véhicules blindés français.

      > s.o.

      Supprimer
    4. Il faut dire ce qui est: il doit y avoir de très bons traders potentiels dans l'encadrement militaire russe, car ils comprennent le problème des mises qui est un point crucial pour gagner. Du côté des Ukrainiens, ils ont fait des émules puisque le surgissement du drone en tant que nouvelle mobilité fractale qui est à mettre à leur crédit (je dis fractale, car les Ukrainiens utilisent des drones de toutes les tailles: pour faire des ré-approvisionnements ou des évacuations avec des drones de taille XL en sus de toutes les images de drones tueurs dits FPV - First Person View - de taille S).

      Ils en sont même à les câbler pour résister au brouillage et ils travaillent en coordination d'essaims qui "surjectionnent" de façon saturante. Au delà de ces derniers, c'est une nouvelle industrie de la mobilité électrique qui émerge: Renault est ou a été bien inspiré en allant apprendre comment fabriquer en grand volumes ces drones chez l'écosystème Ukrainien qui survit grâce à ces derniers. Je remarque que cet intérêt par Renault est concomitant avec les "charrettes" de licenciements annoncés par le secteur des constructeurs automobiles français OFFICIELLEMENT dues aux remplacements à venir des moteurs thermiques à pétrole par des moteurs électriques (sans balai à charbons dans ce néo secteur de la mobilité électrique qui s'tend donc sur terre et dans les airs). L'industrie émergente des drones électriques peut être, en partie, un relai de croissance à l'industrie des moteurs thermiques à pétrole finissant.

      La vision de l'évolution telle que vue par Jean-Baptiste Lamarck ou vue par Darwin lorsque l'on regarde cette guerre, impose un choix mentale clivant au "low" entre deux extrêmes bifurqués: SOIT embarquer les essaims de drones FPV et leurs pilotes de volatils meurtriers en restant loin du front eu égard à l'allonge et de la rapidité relative de ces volatils, SOIT être empaqueté derrière des perches d'extension dans un filet en nylon (façon anti-volatiles mais comme un apiculteur: les drones-frelons s’immiscent de partout; je note que c'est un problème universel pour les véhicule de transport de troupes) descendant jusqu'en bas de la caisse avec ouverture rapide par bande flexible aimantée pour ce qui de l'accès dedans<=>dehors et armé d'un fusil à petits plombs de chasse pour descendre ces sales volatiles une fois à l'extérieur du filet. Amho.

      > s.o.

      Supprimer
    5. Et toujours l'autre fou !

      Supprimer