General Dynamics Land Systems (GDLS) s'est vu attribuer un contrat d'une valeur de 510 millions de dollars pour le développement et la livraison des briques technologiques nécessaires au futur M1E3. La date d’exécution de ce contrat a été fixée au 30 juin 2027, son financement étant assuré par le fond de recherche, développement, test et évaluation de l'armée américaine. Lancé en 2023, le programme M1E3 doit permettre de développer un char de nouvelle génération pour une mise en service prévue d'ici 2040. Selon les militaires américains, le M1E3 reprendra les meilleures caractéristiques du (feu) M1A2 SEP V4 autour d'une architecture modulaire ouverte permettant de faciliter l'intégration de futurs équipements. Selon sa description initiale, le M1E3 doit permettre à l'armée américaine de disposer d'un char plus léger et à la survivabilité améliorée, par rapport aux chars actuels comme le M1A2 SEPV3 dont la production sera maintenue à une cadence réduite pour permettre le "tuilage" avec le futur engin, dont l'IOC (Initial Operational Capability) est attendue au début de la décennie prochaine. L'ambition du programme est de remplacer les 2400 M1A1 et M1A2 détenus par l'armée américaine depuis le début des années 1980, date de la mise en service des premiers chars. Parmi les solutions envisagées pour le M1E3, figurent le recours à une tourelle téléopérée armée du canon de 120mm M256, dérivé du Rh-120 de Rheinmetall, une propulsion hybride ainsi que des systèmes de protection active et passive. Reste à savoir quel sera le poids final du M1E3 annoncé par ses concepteurs à moins de 50 tonnes, soit légérement supérieur à celui du M10 Booker de 40 tonnes abandonné en mai dernier !
tous les projets de nouveaux chars sont programmés vers 2040 comme si l'industrie n'avait rien à proposer de neuf, la question derrière cela ne serait pas comment concevoir un char pas chère mais efficace? , il est claire que cette approche n'est pas celle des industriels qui veulent gagner de l'argent et donc de produire des équipements compliqués et donc chères....
RépondreSupprimerpenandreff
Plus compliqué que ça.
SupprimerLes industriels veulent ded contrats, si on demande un mouton a 5 pattes, c'est cher.
Le pas cher c'est accepter de payer pour developper quelque chose de moins bien. Ce n'est pas populaire mais c'est ça qui marche.
Le F16 était un avion pas cher parceque l'armée de l'air US n'en voulait pas :-).
LA réponse intelligente et applicable à cette interrogation légitime mérite une entrée directe au Ministère des Finances et des Armées en France, sans passer par la case nomination.
SupprimerPar contre, chez un industriel occidental cela vaut un blâme... :(
M1 : 1980
RépondreSupprimerM1A1 : 1986
M1 A2 : 1994
M1 A2 sep v2 : 2008
M1 A2 sep v3 :2018
M1 A2 sep v4 : ?
M1 A3 : 2040
Des évoluions du char, main ground combat systém comme ils disent chez là bas, qui n'est pas du tout pris à la légère, chez eux.
50 tonnes, c'est parfaitement possible avec des blindages modernes et un char lourds modernes prochains (Les actuels K2 et autres font 55 tonnes ; tout en ayant un niveau de blindage et de protection équivalent aux chars ancien rétrofités de 65 tonnes et plus, avec blindages supplémentaires rapportés.).
Cela existe cependant, des chars modernes pas chers (Sans fioritures largement inutiles.) mais (Tout autant) efficaces : Merkava4 : 7 millions d'euros ; K2 : 8 millions d'euros.
Les fioritures c'est ce qui fait la différence avec son voisin...
SupprimerNon c'est ce qui coute des millions supplémentaires, inutiles (Qui ne payent pas la différence de performances (Puisqu'on parle de ça évidemment.) par rapport leur surcout en tous cas. 5 % de performance en plus = 25 à 30 % de couts supplémentaires, y compris MCO.)
SupprimerUn "M1 A3Fr" à tourelle et/ou canon Ascalon + PASEO/SCORPION, je le sens bien pour la motorisation et dans le contexte actuel (Humour ?).
RépondreSupprimerLe prix est en relation avec la série à produire et avec ce qu'on y met dedans. Penser 1400 pour en arriver à 400, voire 200 sur le long terme, tout en exportant à perte, engendre des "sujétions" dans les coûts unitaires, la rentabilité du programme et in fine le MCO. Là, rien de nouveau.
Par contre les coûts de production évoluent en fonction des États et de leurs sociétés, c'est bien pour cela que Renault produit ses voitures à l'extérieur de nos frontières (même en russie...) en fonction du marché et du coût de la main main-d'oeuvre. "Reindustrialiser" en France demanderait des investissements et un grand effort de robotisation. Ce sont des choix... plus ou moins accessibles. Le curseur est à positionner en fonction de ce que l'on veut en faire.
Le concept évolutif, comme le Rafale, permet de prolonger efficacement le matériel avec des standards adaptés. C'est une méthode pour obtenir des moyens en cohérence avec nos ambitions souveraines et nos moyens financiers.... Toutefois le cumul des standards sur un même appareils, en intégrant sa durée de vie, est-il plus rentable qu'une succession de génération consommable ? De même, le grand saut de "génération" est conséquent sur les développements. Nous le voyons bien sur le MGCS, SCAF et me laisse dubitatif sur le futur K3. Les Chinois sont à surveiller, ils ne vont pas tarder à nous sortir un "dragon vigoureux éructant furtif" (龙偷偷打嗝 dans le texte)... ^^
Les évolutions techniques permettent des avancées opérationnelles sur la mobilité, le feu, la protection et maintenant la connectivité. Y a-t-il un effet direct sur sur le bilan de poids et de coût ? Pas forcément, si l'on observe les réalisations de ces dernières décennies. Ce sont plus les concepts, les techniques, l'architecture et l'emploi, qui peuvent permettre un allègement notable. L'exception à cette affirmation est la famille Merkava/Namer, quant aux successeurs, nous pouvons rester interrogatifs sur les limites de poids.
Bien sûr la tentation est grande de faire du consommable-jetable-décapsulable, voire recyclable pour faire "masse" et/ou illusion. Là, la chair à canon et à blindage volonraire est une condition très importante en fonction de l'emploi dans les divers conflits.
Effectivement, passer du char "léger" Booker de 40 T à un char "moyen" natif de 50 T va demander beaucoup de rigueur dans le concept et la réalisation technique, sans pour autant créer une dérive des coûts. Un sacré challenge et dans la durée opérationnel, surtout pour les USA !
Avoir des MBT de 50 T et des VCI/VCC de 40+ T, en progression, devrait inspirer les concepts pour une protection équivalente. Après qui du MBT ou du VCI/VCC naîtra la formule, je penche plutôt pour le MBT.
Voilà, voilà..., yaka ! :)
" "Reindustrialiser" en France demanderait des investissements et un grand effort de robotisation. Ce sont des choix..." et du coup, on ne fait rien ?
SupprimerAh heureusement qu'on ne vous a pas attendu vous et les gens comme vous pour fabriquer le Rafale, ou notre dissuasion nucléaire et bien d'autres choses encore dans le passé ! Tout ce qui fait que nous sommes encore ce que nous sommes aujourd'hui !! ...