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mercredi 16 juillet 2025

UNE NOUVELLE ETAPE POUR LE M1E3 ET GDLS.

General Dynamics Land Systems (GDLS) s'est vu attribuer un contrat d'une valeur de 510 millions de dollars pour le développement et la livraison des briques technologiques nécessaires au futur M1E3. La date d’exécution de ce contrat a été fixée au 30 juin 2027, son financement étant assuré par le fond de recherche, développement, test et évaluation de l'armée américaine. Lancé en 2023, le programme M1E3 doit permettre de développer un char de nouvelle génération pour une mise en service prévue d'ici 2040. Selon les militaires américains, le M1E3 reprendra les meilleures caractéristiques du (feu) M1A2 SEP V4 autour d'une architecture modulaire ouverte permettant de faciliter l'intégration de futurs équipements. Selon sa description initiale, le M1E3 doit permettre à l'armée américaine de disposer d'un char plus léger et à la survivabilité améliorée, par rapport aux chars actuels comme le M1A2 SEPV3 dont la production sera maintenue à une cadence réduite pour permettre le "tuilage" avec le futur engin, dont l'IOC (Initial Operational Capability) est attendue au début de la décennie prochaine. L'ambition du programme est de remplacer les 2400 M1A1 et M1A2 détenus par l'armée américaine depuis le début des années 1980, date de la mise en service des premiers chars. Parmi les solutions envisagées pour le M1E3, figurent le recours à une tourelle téléopérée armée du canon de 120mm M256, dérivé du Rh-120 de Rheinmetall, une propulsion hybride ainsi que des systèmes de protection active et passive. Reste à savoir quel sera le poids final du M1E3 annoncé par ses concepteurs à moins de 50 tonnes, soit légérement supérieur à celui du M10 Booker de 40 tonnes abandonné en mai dernier !

2 commentaires:

  1. tous les projets de nouveaux chars sont programmés vers 2040 comme si l'industrie n'avait rien à proposer de neuf, la question derrière cela ne serait pas comment concevoir un char pas chère mais efficace? , il est claire que cette approche n'est pas celle des industriels qui veulent gagner de l'argent et donc de produire des équipements compliqués et donc chères....
    penandreff

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    1. Plus compliqué que ça.
      Les industriels veulent ded contrats, si on demande un mouton a 5 pattes, c'est cher.

      Le pas cher c'est accepter de payer pour developper quelque chose de moins bien. Ce n'est pas populaire mais c'est ça qui marche.

      Le F16 était un avion pas cher parceque l'armée de l'air US n'en voulait pas :-).

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