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jeudi 6 mai 2021

NOUVELLE MESURE APRES LE NAUFRAGE DE JUILLET

C'est le San Diego Union Tribune qui a annoncé la suspension de l'inspecteur général du Corps des Marines dans  le cadre de l'enquête sur le naufrage d'un AAV 7 qui avait couté la vie à neuf soldats américains en juillet dernier. Après le commandant de bataillon et celui de la Marine Expeditionary Unit (MEU), le Major Général Castellvi est le troisième officier et le plus gradé à être l'objet de sanctions disciplinaires déclenchées par les multiples investigations qui ont suivi le drame. La mesure a été annoncée par le commandant en second du Corps de Marines au cours d'une audition devant le sous comité des Forces Armées de la Chambre des Représentants. La responsabilité du Général Castellvi a été évoquée au cours d'une des multiples investigations, puisqu'au moment des faits, le général Castellvi commandait la 1ère Division de Marines stationnée à Camp Peddleton (Californie). La suspension a été décidée par le Général Berger commandant le Corps des Marines, dans l'attente des conclusions de l'enquête en cours. Le Général Castellvi qui n' a pas été réaffecté, a été remplacé à son poste d'inspecteur général par un personnel civil de la défense. 

Dix mois après les faits, les conséquences du drame de juillet continuent de secouer les différents niveaux de la hiérarchie du Corps des Marines, sans que l'on sache exactement quel niveau cette onde de choc pourrait-elle encore impacter avec des sanctions prises en cascade. Le commandant du bataillon a été sanctionné par le Commandant la MEU, qui a été lui même sanctionné quelques semaines plus tard par le Général commandant les Marines du Pacifique. On peut se demander si ce dernier ne sera pas le prochain sur la liste, puisqu'il était le supérieur du Général Castellvi au moment du naufrage. Ces décisions ne devraient pas permettre au Corps des Marines d'attendre avec sérénité les résultats des différentes enquêtes en cours, tant les premières conclusions sont accablantes pour différents responsables. Le général Berger, déjà très controversé en interne en raison de son projet de réorganisation du Corps des Marines (Force Design 2030) pourrait lui aussi être ébranlé par les suites de ce drame.

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