La chaine australienne ABC (Australian Broadcasting Corporation) a dévoilé sur son site les difficultés rencontrées par le Boxer en Australie. Si les difficultés rencontrées dans l'intégration du système de protection active sur la tourelle Lance 2.0 étaient déjà connues, les problèmes évoqués par le média australien sur d'autres fonctions de l'engin provoquent un sentiment de défiance vis à vis du programme et de son avenir.
La première source de problème serait liée au fonctionnement du canon MK30-2/ABM développé par la firme allemande. Cet armement trop lourd souffrirait en outre d'incidents de tir et ne serait en outre capable de ne tirer que des munitions allemandes fabriquées par Rheinmetall Waffe Munition Schweiz. La firme allemande a confirmé cette information en rappelant que la qualification d'autres munitions n'avait pas été demandé par les autorités australiennes. Le poids de l'arme serait à l'origine des problèmes d'intégration des différents équipements tels que le système de protection active et les missiles antichars. Selon les militaires australiens l'intégration sur la tourelle Lance des contremesures anti missiles et antidrones se révélerait beaucoup plus compliquée que prévue, en raison des problèmes que ces équipements provoqueraient en termes de masse et d'instabilité du système d'armes. Pour RDA (Rheinmetall Defense Australia) il n'existe pas de problème connu dans ces domaines sur les 12 tourelles Lance Block 1 déjà livrées. En outre, RDA souligne que la firme allemande n'a pas reçu de contrat pour l'intégration d'un système de protection active sur le Boxer CRV mais continue de travailler avec l'armée australienne pour identifier un système dont la maturité technique permettrait d'envisager une intégration future. Cependant des sources militaires ont confirmé au média australien l'augmentation des problèmes sur les tourelles Lance Block 2 qui doivent être équipées du missile antichar Spike 2 et du système de protection active Iron Fist d'Elbit Systems. Toujours selon ces sources, la tourelle Block2 est trop lourde pour supporter l'intégration de l'APS et du missile AC sans que cela n'entraine un surpoids général du véhicule. La localisation de certains fournisseurs d'équipements sensibles a également fait l'objet de plusieurs critiques en raison de la vulnérabilité des lignes d'approvisionnement et de la dépendance du Boxer à des composants fabriqués en Europe. Outre la production des munitions allemandes, la fabrication en France (cocorico) des pneumatiques Michelin (Cocorico !) a également été visée par les critiques australiennes auxquelles RDA a répondu qu'une telle situation était habituelle pour les marchés militaires.
Les problèmes du Boxer CRV selon la presse australienne
Selon une source gouvernementale, les difficultés rencontrées par le Boxer dans la Phase 2 du programme Phase Land 400 pourraient entrainer le classement de ce projet dans la liste des programmes à risques du ministère de la Défense. Dès Noël dernier, la firme allemande aurait été informé du risque de placement du projet Boxer CRV sur cette liste. Une réunion tenue en mars dernier aurait contribué à sortir le véhicule allemand de cette liste des projets à risques. Selon RDA, la société n'a reçu aucun avertissement des autorités australiennes et reste en ligne avec les différentes exigences contractuelles ainsi qu'avec le calendrier et les différents jalons du programme dont l'IOC (Initial Operational Capability) et la FOC (Final Operational Capability). Les premiers tirs effectués récemment ont confirmé les propos du Major General Coghlan qui a indiqué le 1er juin aux sénateurs australiens que les vérifications effectuées sur les 12 premières tourelles se déroulaient jusqu'à présent (le 1er juin) sans encombre. Pour remédier à une partie de ces difficultés, Rheinmetall souhaiterait installer son système StrikeShield sur les Boxer en dépit de la volonté de l'armée australienne d'équiper ses engins du système israélien Iron Fist. L'adoption du système allemand dont les composants sont principalement localisés sur le châssis permettrait de limiter l'augmentation de poids de la tourelle Lance et rendrait possible le montage du lanceur Spike 2.
Le ministère de la Défense n'a fait aucun commentaire officiel sur ces informations, certainement en raison de leur sensibilité pour un programme estimé à 5,6 milliards de dollars mais aussi de la présence de cette même tourelle Lance sur le Lynx KF41 engagé dans la phase 3 du programme Land 400.
L'Algerie a également acheté vers boxer. Rencontre t elle des difficultés ?
RépondreSupprimerRheinmetall est une société privé qui est la pour ce faire de l'argent, il est illusoire de croire que des pays peuvent commander ce genre de compagnie, Rheinmetall essayera de tirer un maximum d'argent de l'Australie qui à les poches pleines par ses richesses pétrolières et minières
RépondreSupprimermais quand ont est un petit pays et que l'on n'a pas sa propre industrie sous contrôle ont subit
c'est immorale mais c'est le capitalisme
faites vos choix
Ces australiens, ils démontrent une fois de plus, après le Tigre, le NH90, et d'autres, qu'ils restent peu sensibles aux influences des lobbyistes concernant leurs équipements militaires.
RépondreSupprimerCeci à l'inverse de la plupart des armées occidentales aujourd'hui. Ils osent encore poser des vraies questions.
Même leurs militaires peuvent se permettre de faire de vraies critiques :
Incroyable, chez nous, où chaque équipement est à chaque fois systématiquement le meilleur du monde, certains devraient en prendre de la graine.
Pour le reste, c'est simplement une fois de plus les limites des véhicules à roue.
Vouloir mettre une tourelle de plusieurs tonnes sur un véhicule haut sur pattes et dont la caisse culmine déjà à plus de 2,30 mètres, ça pose, évidemment, quelques problème, ne serait ce qu'au niveau du centre de gravité de l'engin (attention au moindre virage).
Sans parler de l'exposition maximum de ce genre de monstre dimensionnel (faut mieux en effet qu'il ait un système de défense, très actif, sachant que le moindre RPG7 des plus plus courant peut mettre le monstre au tapis !!! ? !).
Sans parler non plus de la mobilité, en "tout chemin", avec un engin qui dépasse désormais les 38 tonnes sur quatre essieux seulement (au départ c'était plutôt 25-28 tonnes, maximum, pour ce type de configuration.). Ou encore simplement pour traverser certains villages, du coup (faute de capacité tout terrain !!).
Ou de l'effet de mode de ce genre d'engin, alors que les allemands produisent par ailleurs Lynx et Puma, autrement plus blindés y compris largement à poids égal.
L'acquisition du Boxer répond à des logiques culturelles : les Australiens avaient des véhicules de reconnaissance à roue qu'ils remplacent par d'autres véhicules à roues, sans chercher à réfléchir davantage.
SupprimerUn véhicule type Vextra/VBM (ce qu'on aurait du avoir à la place de notre VBCI a un réel avantage, mais un machin de 40t je vois pas l'intérêt..;
La logique géostratégique adaptée à l'Australie initialement c'était plutôt cela :
SupprimerVéhicule blindé Bushmaster — Wikipédia
Le, bien nommé, "busch master", un véhicule parfaitement conçu pour les longues étendues semi-désertiques de l'Australie, léger, suffisamment protégé (pour évoluer en terrain ouvert), et d'un prix parfaitement maitrisé (moins de 500 000 euros), ou pour l'Afrique (!!!!!) (en déjà nettement mieux blindé que le VAB, il y a vingt ans !!!!) ; et qui plus est construit par une entreprise d'origine française (!).
Rien, ou très peu, à voir (à part les roues) avec ça en effet :
Boxer (véhicule) — Wikipédia
Par contre le VBCI est directement issu du VBM. On lui a juste rajouté une "mono" tourelle qui trainait par là, de 25 mm (alors qu'à l'époque tous les nouveaux véhicules s'équipaient déjà de 30 mm !!!!).
Par contre encore, certes le Vextra avec une tourelle et un canon de 105, possiblement 120 mm, aurait au moins ressemblé à quelque chose d'un peu efficace, et utile [et non à un truc, encore "inventé" je ne sais où et par quelque "cerveau" fumeux déconnecté de toutes nécessités modernes d'aujourd'hui du terrain, avec leur canon de 40 mm "télescopé" (mais où ont-ils été encore pécher ce machin ??? !)].
Le 40mm téléscopé c'était le max qu'ils pouvaient mettre sur un châssis de moins de 25t pour assurer du tir en mouvement (une demande des cavaliers) il me semble
Supprimer"Tir en mouvement" (A quelle vitesse ? A 15 km/heure, comme ce qui est annoncé en tout terrain pour le Jaguar (on croirait être revenu plus d'un siècle en arrière, quelle modernité !!) ?) ?
SupprimerDécidemment en tous cas il promet, d'être réellement hors de prix, ce ""télescopé".
Un 30 mm, classique, aurait mieux fait l'affaire, même puissance avec des munitions modernes que le 40 mm télescopé, et en plus grand nombre (= plus d'autonomie).
Le 30 mm est aujourd'hui suffisant pour traiter tous les véhicules les plus courant d'une trentaine de tonnes, et notamment tous les véhicules sur roue.
Au delà, pour les blindés (chenillés) de 40 tonnes et plus, il faut à minima du 50 mm, voire plutôt du 60 ou du 75 mm (pour les blindés de 50 tonnes).
Le 40 mm n’apporte aujourd’hui en réalité rien de plus en terme de capacités, à part moins d’emport de munitions et donc moins d’autonomie, pour un coût multiplié par trois, quatre, ? fois celui d'un canon, et de ses munitions également, classiques.
Même la portée, vu le manque de puissance occasionné par le "télescopage" de ces munitions très particulières, est similaire au 30 mm.
Encore une fois pour ce type d'engin de plus de 25 tonnes, il aurait mieux fallu un canon de 105 ou même possiblement de 120 mm, ne serait ce en terme de puissance ou de portée effective.
Voire même avec une version sous tourelle de 75 mm, comme engin de reconnaissance (les précédents avec leur 120 mm étant alors plus un complément dédiés à la lutte antichars lourds.). Le 75 moderne actuel, étant capable d'intercepter tout véhicule de 40 à 50 tonnes, et y compris surtout, tous les chars moyens d'ancienne génération (jusqu'à du T72 de première génération), très largement courant dans nombre de pays (ce sont même encore aujourd'hui presque les plus nombreux.).
D'autres versions avec un canon de 30 mm pourraient, normalement, correspondre à des véhicules de reconnaissance légère (type sahel) beaucoup plus légers, de quinze et même de tonnes, avec le même niveau de blindage, et en beaucoup plus "furtif" !!!!
"... beaucoup plus légers, de quinze et même de" DIX "tonnes, avec le même niveau de blindage "(au niveau technique général actuel, c'est à dire niveau IV OTAN. Une évolution actualisée de cela :
SupprimerPanhard présente le CRAB, nouveau blindé de reconnaissance//www.lepoint.fr
, par exemple.)", et en beaucoup plus "furtif" !!!!" ; et "utilisable" surtout !
Ou ici :
Supprimerhttps://www.lepoint.fr/editos-du-point/jean-guisnel/panhard-propose-a-l-armee-de-terre-un-blinde-revolutionnaire-04-07-2011-1349196_53.php
ou encore là :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Combat_Reconnaissance_Armoured_Buggy
Aujourd'hui le niveau IV est parfaitement atteignable pour un engin de ce type de moins de dix tonnes ; avec un canon de 30 mm polyvalent sur tourelle, voire accompagné d'un lance-missile basique, ou tout autre armement ; et pour moins d'un million d'euros, le MCO et l'empreinte logistique allant de pair.
Pour remplacer une partie de nos VBL sous blindées, par exemple.
Après on peut s’interroger sur la pertinence d’armer des VCI avec des canons de plus de 50mm. Les obus programmables de 30mm qui explosent avant impact peuvent déjà ruiner un char en bousillant ses optiques. Pour plus lourd on peut ajouter des missiles ou des munitions de canon sans recul type Carl Gustav.
SupprimerAutant acheter davantage de MBT (avec canon de 120mm ou plus) plutôt que multiplier les calibres et réduire les capacités de saturation des VCI.
En effet, une autre grande tendance future, très proche, au vu de l'augmentation nécessaire des calibres "anti-blindés" VCI lourds, étant la distinction à faire entre VCI à proprement parlé et véhicule d'accompagnement.
SupprimerL'augmentation du blindage allant évidemment de paire avec celui de leur armement, les prochains – actuels – VCI seront équipés de canons déjà annoncé de 50 mm, ou de 57 mm chez les russes, et les chinois, et tous leurs futurs acheteurs.
L'emport de cet armement plus important limitant toujours plus la place laissée au transport des fantassins, déjà réduit à seulement six combattants débarqués sur le Puma allemand.
L'idée de séparer les fonctions transport et appui d'un véhicule d'infanterie ne date pas d'aujourd'hui, car, depuis longtemps la plupart des tacticiens, sérieux (ou tout simplement les personnes réellement au contact du réel de toute opération militaire d'intensité moyenne), se sont aperçu que les positions de dépose des fantassins et celles d'appuis optimale pouvaient la plupart du temps diverger, voire même être en grande partie être complètement incompatibles.
Ainsi même dans l'armée française -au temps où les considérations tactiques avaient encore une réelle importance ou plus précisément faisaient encore réellement l'objet d'une réelle prise en compte et même d'une réelle attention (quelle pertes de savoir-faire quad même : véritablement incroyable et en si peu de temps !!)- c'est à dire dans les années 80 et dés la mise en place des premiers -et malheureusement seuls depuis- véhicules de combat d'infanterie AMX-10P, on s'était, très largement, aperçu de ce fait, assez évident par ailleurs, pour tous praticiens de terrain ayant encore quelque expérience (hors safari africain.).
Partant de l'idée d'un châssis unique commun, décliné en autant de versions spécialisées que nécessaire, ceux ci seraient en premier lieu séparé en deux versions basiques :
- Une -avec une caisse un peu plus haute- de transport de fantassins, faiblement armée d'équipements d'auto-défense rapprochée (canon mitrailleur de faible calibre, avec une conduite de tir basique, ou lance grenade automatique, éventuellement complété par un système anti-char d'autodéfense.
- Une seconde version, bénéficiant d'une caisse plus basse et qui serait armée de canon mitrailleur de calibre suffisant pour faire face à la plupart des menaces courantes du champs de bataille, au rang desquels en premier lieu les autres, en général nombreux, véhicules blindés divers et variés, et d'autre part, pour neutraliser les principales armes collectives et point d'appuis adverses.
Le premier, de transport d'infanterie, étant le véhicule blindé le plus nombreux, aurait ainsi un coût très largement diminué : le prix d'un système d’armement des VCI actuel, non différencié, arrivant aujourd'hui à quasiment égaler le reste du véhicule. Un VCI “Namer” surblindé de 60 tonnes par exemple revenant à 3 millions de dollars pièce, contre 7 pour le char Merkava-4 basé sur le même châssis lourd.
En conséquence ces véhicules de transport et de dépose d'infanterie, fortement blindés et protégés, de 40 à 50 tonnes, auraient un coût grandement diminué, de presque moitié, par rapport à la norme industrielle actuelle.
Cependant tout autant blindés et protégés, ces nouveaux VCI-NG bénéficieraient, en plus, de bien meilleurs appuis des véhicules (d'appui) spécialisés, qui auraient ainsi tout le temps de trouver des positions (d'appuis) optimisées, et pourraient également pleinement se concentrer sur ce rôle, au lieu de se disperser entre deux fonctions relativement incompatibles.
A raison de quatre VCI NG pour un VCA, cela reviendrait beaucoup moins cher :
SupprimerQuatre fois 3 millions plus 6 millions (du VCA, équipé d'un canon moyen de calibre supérieur de 60 ou 75-76 mm, beaucoup plus polyvalent), soit 18 millions ;
contre cinq fois 6 millions pour chaque VCI “classique”, équipés de 30, 35, ou même 40 mm, qui plus est incapable de neutraliser les futurs VCI de 40 tonnes, soit 30 millions d'euros.
Ces également nouveaux Véhicules de Combat d'Accompagnement, ou "d'Appuis", accompagnant tout autant nos chars lourds de combat dans une proportion similaire, d'un pour trois chars environ. Ces derniers étant destinés à accompagner les chars au plus près, et en permanence en les protégeant des divers menaces courantes des autres véhicules blindés d'une part, et des troupes d'infanterie retranchées adverses, d'autre part.
Mais, il faudrait d'abord pour cela, avant de revenir à cette actualité d'aujourd'hui et de demain, que dans nos armées tout particulièrement on revienne déjà aux choses un peu sérieuses, et qu'on arrête le grand n'importe quoi déconnecté actuel.
Autant dire qu'il y a du boulot : A commencer par retrouver une vraie Politique d'équipement cohérente et pragmatique dans notre armée de terre tout particulièrement.
@ Nao, je suis également d'accord bien évidemment sur le fait d'éviter de démultiplier, inutilement le nombre de calibres (25 et 40 mm, par exemple.).
Supprimer6,5 ; 12,7 ; 30 ; 75 (ou 76) ; 120 ; 155 mm, seraient par exemple des calibres différenciés, réellement utiles, chacun dans leur rôle (entre le 30 et le 120 mm, il y a bien une nécessité d'un calibre intermédiaire indispensable même dans certains domaines.), largement suffisants.
Le VBCI a été la meilleure surprise en terme de véhicule pour l’armée de terre française depuis longtemps : un bon véhicule, avec des utilisateurs très contents et pour le coup fier d’être son équipage.
Supprimerhttps://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/vbci-est-il-adapte-mali-suite-144620
Une surprise, car quasiment toutes les acquisitions de matériel français ces vingt dernières années ont oscillé entre le « décevant » et le « désastreux ».
Pas seulement pour les véhicules terrestres même si on retiendra le mauvais PVP (surnommé Petit Véhicule Pourri).
Au rayon des hélicoptères, le NH-90 est un désastre total (en terme de disponibilité, de coût, il rouille à la mer), le Tigre est à peu près aussi mauvais (cher, peu disponible).
Le VBCI aussi est cher donc pas généralisé pour être une plateforme commune, ce qui aurait été rationnel militairement et industriellement :
https://blablachars.blogspot.com/2020/05/et-pourquoi-pas-le-vbci.html
Comme tout ce qui est réel, ce véhicule blindé à roues a des limites :
http://www.opex360.com/2018/02/28/otan-moment-vbci-groupement-tactique-francais-deploye-lituanie-ont-ete-mis-hangar/
Mais comme le VAB avant lui, le VBCI est considéré comme bon pour tout même pour ce qu’il fait moyennement, donc il est utilisé comme un Véhicule de Combat Infanterie (VCI) et c’est comme cela qu’il est employé, faute de mieux dans l’ordre de bataille français.
https://blablachars.blogspot.com/2021/07/les-meilleurs-vci-du-moment.html
https://blablachars.blogspot.com/2020/08/un-concentre-de-technologies.html
En revanche, dire du bien des choix australiens en ce moment, cela va devenir compliqué!
A ma connaissance, le Bushmaster, construit ,certes par Thalès Australia, a été conçu à l 'origine par une entreprise irlandaise, Timoney technology. L'acquisition de quelques exemplaires a été envisage un temps par l'AT pour ses OPEX, compte tenu de son excellent comportement en Afgha notamment sa résistance aux IED.
RépondreSupprimer@Ronin. Voire le Rooikat sud af armé d'un 76 mm Denel dérivé du 76 Otomelara italien, concu en fonction du Retex angolais. Après, je souscris à l'une de vos précedentes analyses sur l'utilite marginale pour l'AT d'un blindé a roues médian, hors nos aventures africaines, dont la pertinence est discutable.
RépondreSupprimerTout à fait, un 75-76 mm (les nombreuses déclinaisons de 76 mm ayant déjà fait l'objet de R&D approfondis, c'est autant d'économisé (malheureusement pour "nos" constructeurs !!)) pourrait également (voir ci dessus) parfaitement équiper un véhicule de reconnaissance médiane (inspiré de ceci par exemple :
Supprimerhttp://www.strategic-bureau.com/sphinx-reconnaissance-france/
D'une quinzaine de tonnes avec un blindage de niveau IV (le niveau V n'arrête que du 25 mm (la tendance généralisée basique actuelle est le 30 mm (où l'on retrouve alors nos blindés, de quarante tonnes (chenillés).))), et équipé en effet d'un canon bien que cependant moyen, très polyvalent, notamment en antichar contre la plupart des chars moyens d'ancienne génération très répandus dans les pays en voie de développement, où le "médian" pourrait encore avoir sa place (cela reviendrait même beaucoup moins cher que nos MMP, à 1,3 millions d'euros le seul poste de tirs et ses quatre missiles sur-sophistiqué.).
Le tout compété par des véhicules de reconnaissance légère (cf 14 août 2021 à 14:52 ci dessus), au même niveau de blindage, et équipés plus légèrement de 30 mm...
http://www.strategic-bureau.com/sphinx-reconnaissance-france/
RépondreSupprimer: imaginez la même chose, 50 % plus haute (3,60 m // 2,40 m), et plus longue (7,10 m / 5,50 m), et deux fois plus lourde (25 tonnes (-27-28 tonnes : avec déjà les blindages à lattes !!! voir photo.) // 17 t dans le cas présent), et donc plus "imposante", en cependant le comble, moins blindée (niveau III+ // V), en très poussif et beaucoup moins rapide (80 km/h max - la moyenne sera plutôt de 60 km/h, sur route ; et 15 en tout chemin) // 120 (à 40 CH/tonne, évidemment !)), et sans doute avec moins d'autonomie également, et surtout beaucoup, beaucoup, beaucoup plus cher (pas seulement à l'achat, mais également en MCO, transport, et empreinte logistique) (7-8 millions d'euros, avec le canon télescopé (de 40 !!), et les MMP, plus environ 3 millions de R&D rapportée à chaque véhicule // 1 à 2 millions d'euros, suivant la conduite de tir choisie.), et vous obtiendrez ...
ça :
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/01/02/101629668.jpg
!!
Quelles pertes de savoir-faire quand même : véritablement incroyable et en si peu de temps.
Mauvaise et trop rapide évaluation : plutôt 1,5 millions d'euros (avec un canon de 75, ou 76, mm, classique) et avec une conduite de tir basique, cependant moderne actuelle (pour du médian, somme toute ...), à plus de 3 millions d'euros suivant que vous voulez y mettre une conduite de tir plus élaborée, plus stabilisée par exemple, ou de systèmes de tirs plus évolués, et globalement plus d'électronique (scorpion par exemple) (Ce ne sont cependant pas non plus des engins destinés au combat direct surtout en haute ou moyenne intensité.), si vous tenez absolument à y rajouter des MMP par exemple, vous atteindrez assez facilement même les 5 millions d'euros l'exemplaire.
SupprimerLe tout étant de savoir pour quoi faire, pour quelle utilisation concrète ? !
Surtout sur des blindés devant restés relativement légers, "médians", et peu couteux d'utilisation pratique (enfin en principe !!!), pour faire de la contre insurrection, de la reconnaissance en terrain ouvert (la vitesse étant cependant également, comme la compactivité et la discrétion en général, un avantage précieux de survivabilité globale (!!)), ou de la très basse intensité essentiellement, voire même simplement de la présence (où là on aura même plus du blindé léger de moins de 10 tonnes, type "CRAB" par exemple ; au sahel par exemple.).
l’utilité d’un blindé à roues, médian, est en effet la première question à se poser (pourquoi faire ? Définir l’emploi avant l’outil)
RépondreSupprimerPour ma part j’envisagerais bien l’étagement de nos véhicules blindés de la façon suivante :
- Un char lourd de 50T et toutes ses déclinaisons (VCI-VAD*, VTT, automoteur de 155…) qui formerait, au sein de brigades blindées, la colonne vertébrale du dispositif de l’AT ;
- Il serait accompagné par un VBAE à chenilles de la classe des 9T (1/12,7mm+ 2 roquettes laser pour le combat AC d’opportunité + un drone de proximité) dont la base servirait également, selon diverses déclinaisons (tourelle de 25/3 mm par ex) comme blindé des troupes de Marine et des troupes de montagne ;
- Le cas échéant (à discuter compte tenu d’un emploi marginal), une version à roues, style CRAB (mêmes motorisation hybride et équipements), pour équiper nos troupes de cavalerie, dans la perspective d’engagements en milieux désertiques ;
- Un blindé chenilles médian, aérotransportable (27T), qui servirait au sein d'un brigade de cavalerie légère et surtout organiquement au sein des régiments d’infanterie (voir nouveau modèle US) armé par un 76 ou 105 mm, capable de faire de l’appui feu indirect, en accompagnement des VTT (cf la distinction de Ronin entre VTT et VCI). Le 76 présente l’avantage d’un capacité AA.
Dans ce schéma on se retrouverait avec trois familles de blindés différentes, dans des créneaux peu exploités par les productions étrangères.
*Le VAD (véhicule d’appui direct) accompagnerait à raison de deux unités les 4 chars de combat d’un peloton. Ils seraient dédiés à la lutte AA-Anti drones et au nettoyage des fantassins embusqués avec missiles ou roquettes AC, au moyen d’un calibre intermédiaire (40 CTA ou 76 mm dans un premier temps et canon laser ensuite) et de moyens de détections propres (radars et optronique)
Bien entendu, s’ajouterait à cet étagement les véhicules blindés à roues destinés à équiper les régiments d’infanterie non incorporés organiquement aux brigades blindées (qui seraient, elles, équipées de VCI-VTT lourds à chenilles). Ce créneau est équipé au sein de l’AT du futur par le GRIFFON et le SERVAL. Une double question se pose à cet égard :
Supprimer- celui de leur cout, qui est problématique, si les informations rapportées par Ronin au sujet du GRIFFON sont exactes. Je rappellerai pour l’occasion que NEXTER semble pour sa part , avoir réussi avec le TITUS, à maintenir des couts d’acquisition raisonnables ( inférieurs au million d’euros – sans tourelle téléopérée)
- celui de l’articulation et donc du rapport cout/avantage entre le SERVAL de 17 T et le GRIFFON de 24 T. Si le SERVAL suffit pour un emploi qui consiste essentiellement en du transport de troupes au contact, en non pas du combat d’infanterie (distinction entre VTT et VCI) la question de l’intérêt du GRIFFON se pose, notamment au regard de son cout et de la proximité de ses caractéristiques avec le VBCI. Le SERVAL semble, sous réserve de la vérification de ses performances et de la maitrise de son cout, le véritable successeur du VAB. La disproportion des prévisions d’acquisition entre le SERVAL et le GRIFFON interroge.
Le Titus, qui préfigurait déjà avec ses 23 tonnes et ses dimensions le Griffon, ne coute qu'un million d'euros, car il s'agit du prix du véhicule, seul.
SupprimerC'est à dire sans son électronique, pardon sans sa "vétronique", c'est à dire encore tout son “fameux” système scorpion et sans notamment ses systèmes de détection d’alerte laser ou de départ de missile ou de tir, qui pourraient être discuté, mais étant donné que l'on a rien, même pas le blindage, pour contrer en quoi que ce soit ces diverses menaces (la belle "affaire" encore.)...
Le tout faisant doubler le prix de base de ce véhicule, aux environs des 2 millions d'euros l'exemplaire.
Vous pouvez même y rajoutez environs 300 000 euros (le coût d'un VAB au conditions actuelles) de répartition de la R&D qui a été nécessaire pour intégrer tout ça.
Ce qui porte le coût total d'un exemplaire à plus de 2,3 millions d'euros.
Rappelons que le MCO et tout le reste étant quasi proportionnel...
Pour le Serval, apparemment prévu pour être équipé de la même façon (scorpion et autres.), comptez à priori seulement quelques centaines de milliers d'euros de différence. C'est à dire, dans les environs 2 millions d'euros l'exemplaire " tout compris" (sauf le MCO et le reste, encore !).
En effet, cher ULYSSE, on avait déjà un “Griffon” qui était un VBCI bis, mais sans sa tourelle, et avec une mobilité (3 essieux / 4) et une motorisation moindre :
"Capacité de transport de fantassins : 9 et 8, vitesse maximale sur route : environ 90 km/h et 80 km/h, masse au combat : 28 tonnes, avec la tourelle (environ 2,5 tonnes) et 25 tonnes, puissance moteur : 550 et 400 CH (cherchez l'erreur !!), autonomie : environ 800 kms et à priori (= ? : On évoque plutôt les 600 km, en vraie réalité finale.), puissance massique : 19,6 et 16 tonnes, niveau de protection selon les normes standard OTAN à peu prés égal (? A voir et à confirmer surtout, tant rien ne sort plus à ce sujet depuis un moment.)".
Certes à 2 millions (+ 0,3, si on atteint réellement les 3000 exemplaires prévus cependant également !!!) pour le Griffon et 4 millions d'euros (+ 1,5 de R&D répartie, sur seulement 600 VBCI !).
Construire des VBCI sans sa tourelle en réaménageant simplement l'intérieur des VBCI-VPC sans leur système de communication spécifique, nous aurait même couté bien moins cher : probablement moins de 2 millions d'euros tout compris, pour un véhicule VTT (et autres) avec de bien meilleures caractéristiques (voir ci dessus), et que l'on aurait pu avoir depuis un moment déjà !!!!
Mais on aura également deux véhicules encore très proches, entre le Griffon de 25 tonnes (sans son blindage à lattes !!) et le Serval et ses 17-18-?? tonnes, mais sur deux essieux seulement (là aussi = mobilité réelle, sur le terrain ???).
Tout cela ressemblant furieusement à une “bien belle” gamme commerciale de véhicule, le gros et le, un peu, plus petit. mais tout autant inventable, dans un marché des véhicules à roue déjà et de plus en plus saturé, de véhicules presque systématiquement moins chers ; c'est à dire presque définitivement moins qu'à une réponse pragmatique et adaptée aux besoins réels, de nos armées.
Sinon pour remplacer, réellement, le VAB, on avait par exemple, cela :
Supprimerhttp://www.military-today.com/apc/vab_mk2.htm
Un VAB-2 ou VAB NG, Nouvelle Génération véritablement, avec un blindage de niveau IV, pour 16 tonnes en ordre de marche, entièrement reconstruit aux normes d'aujourd'hui, pas celles d'y il a un demi siècle presque (dans pas longtemps = record battu, pulvérisé même pour ce type de véhicule ; le temps qu'on nous livre encore tous ces si "chers" remplaçants !), et par exemple complètement remotorisé : voir caractéristiques du lien.
Cout : dans les 500 000 euros, le véhicule, rajoutez une mitrailleuse téléopérée, ou un lance-grenade automatique (de préférence), couplé à une mitrailleuse moyenne, voire un lance missile basique, et vous auriez un véhicule cohérent, parfait remplaçant du VAB, en beaucoup mieux, sur tout les points, sans extravagances (un remplaçant véritable du VAB quoi.), pour 800 000 euros environ (soit prés de trois moins que votre Griffon, prétendument déjà remplaçant du VAB !!!? Et largement deux fois moins couteux également que le “Serval” aussi ! Sans scorpion et tous les systèmes largement superfétatoires sur ce genre de véhicules : "remplaçant du VAB" ? !!!!).
Ou encore cela :
http://www.army-guide.com/eng/product4386.html
par exemple, où vous retrouvez la démonstration d'un véhicule correspond à la catégorie légère à roue, de blindage de niveau III et de moins de 10 tonnes, évoquée ci dessous.
Comme quoi, il y en avait, et il y en a des solutions, pour équiper enfin à nouveau convenablement, et en nombre suffisant, nos armées et notre armée de terre, si malmenée ces derniers temps !
Je dirais plutôt, pour en revenir à la vraie modernité actuelle et en particulier aux grandes familles modulables de blindés, la chose de la façon suivante :
RépondreSupprimer- Une grande famille principale de véhicules blindés, complètement modulable, déclinée en une version à roue et évidemment une version sur chenilles, souples évidemment encore.
Des blindés de 17 à 28 tonnes pour la version 8 x 8 (le 6 x 6 n'apportant pas grand chose de plus, autant limiter les modèles inutilement différents.), et de 15 à 30 tonnes pour la version chenillée.
Ce qui permettrait de couvrir le spectre à la fois du (vrai) médian et à la fois de la moyenne intensité courante. Ceci en partant du principe, de cette modernité qui décidemment nous échappe de plus en plus, des blindages modulaires rapportables, et conçus dés le départ pour être facilement installables (comme sur le Puma), avec des véhicules blindés au niveau IV basiquement pouvant être renforcés par des blindages additionnels.
Ce faible poids étant rendu possible grâce à l'hybridation de la motorisation et en faisant appel à une conception à deux moteurs thermiques installés de chaque coté de ces blindés nouvelle génération, libérant ainsi tout le volume central (d'où moins d'encombrement, moins de poids, plus de blindage, avec des véhicules plus compacts (meilleur survie), et à volume intérieur égal.). Concept inspiré de cela : https://www.diva-portal.org/smash/get/diva2:1031583/FULLTEXT01.pdf
Avec à la fois avec un châssis commun et deux motorisations principales, 8 x 8 et chenillé, mais aussi en deux hauteurs de caisse de base, haute, 1,90-2,00 mètres, pour les versions infanterie, commandement, transmissions, et autres, et basse, 1,40-1,50 mètres, permettant d'accueillir une tourelle habitée, et autant de modules que nécessaires dans ces deux configurations de base.
Cette principale famille polyvalente de blindés représentant plus de 50 % de notre parc blindé d'intervention terrestre : réparti en 15 % de chenillés et 35 % environ de 8 x 8 sur roue (comme quoi on ne les oublie vraiment pas.). Ces derniers pourraient assurer en particulier, outre des versions de combat de tous types similaires à celle du modèle chenillé, grâce à sa capacité d'emport importante, de plus de 10 tonnes, la logistique générale de proximité de nos forces au sol (aujourd'hui où les menaces peuvent survenir de partout et à tous moment, il devient de plus en plus inconcevable d'employer encore des véhicules non blindés y compris pour des taches qui peuvent aussi risquée que celles du transport logistique notamment°.
L'autre version du même véhicule de base, chenillée, de combat principal à proprement parlé, car étant fortement protégée, en étant renforcée par des blindages supplémentaires amovibles en particulier, cela jusqu'à des niveaux équivalent aux anciens chars moyens de la précédente génération, et destinée à être très fortement armée (avec jusqu'à une quinzaine de tonnes de capacité de port) avec diverses tourelles et armements.
Cette famille principale, à deux types de propulsion, étant complétée au niveau blindés de combat :
RépondreSupprimer- Une famille type de blindés lourds, évidemment chenillés (on dépasse là, largement, les limites des véhicule sur roues), très fortement protégés -bien que relativement allégée par une motorisation hybride qui deviendrait ainsi commune à tous nos types de blindés- entre 45-50 tonnes (pour les versions VCI lourds) à 50-55 tonnes (pour les versions chars de combat).
A l'autre extrémité du spectre deux nouvelles familles intégrées de véhicules blindés de combat verraient le jour :
- Une famille de blindés légers sur roue, 4 x 4, idem avec blindage modulaire, de niveau II basique pour les opérations de type gendarmerie également, pouvant être facilement complété par un blindage additionnel les portant au niveau III voire IV du standard 4569 de l'OTAN, de 6 à 10 tonnes, déclinée en deux versions, châssis court (où l'on retrouverait notamment le type “CRAB” par exemple) ou long (transport d'infanterie ou autre) (< 2,50 mètres de large et 4,00-5,00 mètres de longueur sur le même principe “hybride” que ci dessus.), et dans un volume approximatif de 25 % environ.
- Enfin, une dernière et tout nouvelle (pour l'armée française en tous cas), et une toute nouvelle capacité opérationnelle et stratégique, de blindés chenillés légers de combat, de moins de 5 tonnes, facilement aérotransportable, en nombre, mais également héliportable et très possiblement vraiment parachutable, viendrait équiper nos forces à la fois aéroportées, amphibies, et de montagne (remplaçant également le VHM actuel.). Ceci pour un volume de l'ordre d'un peu plus de 15 % de l'ensemble de tous nos véhicules blindés.
Soit au final, une grande famille principale polyvalente, déclinée en deux motorisations, complétée par deux autres spécialisée de combat, une très lourde, de très haute intensité, et une très légère, plus une autre encore, plus généraliste, légère à roue. Le tout représentant de quoi équiper raisonnablement, très raisonnablement, tout un corps d'armée expéditionnaire projetable de véhicule diversifiés : Somme toute désormais un minimum pour une grande armée d'une sixième puissance mondiale telle que la France.
C'est à dire, quatre catégories principales de véhicules blindés, chacune répondant, réellement, à un besoin opérationnel et à des capacités propres distinctes.
Autant dire qu'aujourd'hui nous sommes à mille lieux de ce modèle complet polyvalent, et que nous y allons nullement, c'est le cas de le dire, enferré dans notre obsession du médian(-lourd), que nous sommes actuellement.
Il est temps de changer véritablement tout cela. Quitte à rééquiper efficacement notre armée de terre, presque entièrement aujourd'hui, autant faire un peu d'innovation, réelle.
Pour faire suite à la question des armements et des calibres à sélectionner, cela pourrait donc se résumer à :
RépondreSupprimer- 155 mm, pour l'artillerie, et à la fois pour un automoteur lourd à grande capacité et cadence de tirs, et à la fois pour d'éventuels automoteurs moyens, type Donar ( http://www.military-today.com/artillery/donar ) chenillé, ou léger sur roue type Caesar.
- 120 mm, qui reste, pour instant, l'arme antichars, lourds, la plus efficace, et la seule réellement efficace en fait. Idem sur char lourd, de 50-55 tonnes, mais aussi sur châssis moyen, chenillé, le fameux char léger “employable” de certains, et, sur roue (8 x8 type Centauro II.).
- 76 mm, pour équiper les nouveaux VCA, ou VAD, en lourd, moyen chenillé et à roue.
Mais aussi pour équiper dans une version spécialisé des chars d'accompagnement antiaériens, type Draco : http://www.military-today.com/artillery/draco.htm
Là aussi en version lourde ou moyenne, chenillée ou à roue ; ici la tourelle pouvant rester et restant la même, comme possiblement sur le principe pour d'autres type d'armement.
- 30 mm : pour les CVI, “NG”, tels que décrit ci dessus, en version téléopérée, basique, avec une conduite de tir basique normale, d'appui et d'autodéfense avant tout, le reste se reporter au “VCA”.
Mais aussi en version sur tourelle habitée en version reconnaissance légère pour les catégories médianes et légères, à roue (type CRAB notamment) et chenillée ultra légère.
Mais aussi encore en version antiaérienne de très basse couche, plus particulièrement en système C-RAM (Counter rocket, artillery, and mortar – Wikipedia), avec deux canons, de 30 mm, à tirs ultra rapides, pour contrer tout ce qui est tirs de saturation, anti roquettes, artilleries, et mortiers, comme son nom l'indique (et y compris drones par exemple, ou missiles “antichar”.) ; le système de type Draco assurant un bulle de protection antiaérienne, hélicoptères, drones encore, missiles, dit de "courte portée", ou basse couche (/ très basse couche) de huit kilomètres de diamètre (et outre autres possibilités d'appuis plus classiques à minima par défaut.).
- 12,7 mm : calibre, très répandu, des mitrailleuses lourdes, ou des tireurs "anti-matériel" à longue portée.
- 6,5 mm : calibre remplaçant pour les armes légères à la fois le trop peu puissant 5,56 x 45, et à la fois le trop puissant (pour tirer précisément en rafale avec un fusil d'assaut en particulier.) et trop lourd (moins d'emport de coups, et plus lourd!) 7.56 x 51 mm. C'est d'ailleurs déjà en cours dans les armées américaines, et d'autres, il ne faudrait pas que l'on prenne encore ce train en retard.
Les lance grenades automatique seraient également un système à généraliser avantageusement (plus efficace qu'une mitrailleuse lourde) sur tout ce qui est armement de base des véhicules légers de combat.
Au niveau mortiers, les classiques 120 mm et 81 mm :
120 mm en version type “AMOS” (http://www.military-today.com/artillery/amos.htm) (permet également de faire de la saturation à courte protée comme de l'antichar ciblé, ou autre, à "longue portée" jusqu'à plus de 13 km.) pour les catégories lourde, moyenne, et médiane, et en version “Nemo” (le même avec un seul canon) pour les versions plus légères (y compris de ce type : http://www.military-today.com/artillery/wiesel_2_mortar.htm (existe aussi en version missiles antiaériens complète, entre autre.).
Le 81 mm, sur véhicule évidemment, avec un canon mortier automatisé tirant par la culasse pourrait être le deuxième véhicule d'appuis rapproché, à tirs courbe (ou direct d'ailleurs) complétant parfaitement le VCA au niveau compagnie (avec deux ou trois systèmes par compagnie par exemple.). Idem très possiblement en toutes catégories, évoquées ci dessus.
Au niveau roquettes (réclamé par certain) :
RépondreSupprimer- 160 mm type “LARS” (https://en.wikipedia.org/wiki/LAR-160) tirant des roquettes de 15 à 45 kms pour des tirs de saturation, jusqu'à plus d'une trentaine sur véhicule de moins de 30 tonnes (chenillé ou à roue !!), ou une quinzaine sur véhicule de 15 tonnes (CQFD !!).
- 227 mm : classiques, de tirs de précision, jusqu'à 70-80, 100 km demain, de portée.
Quelques missiles tactiques longue portée, jusqu'à 300-500 km seraient également un apport plus qu'intéressant (beaucoup moins cher, et beaucoup plus réactif sur des cibles d'opportunité, ou ponctuelles, que l'aviation, ou même des drones.). On pourrait même envisager un système de caissons interchangeables et adaptables en cas de besoins spécifiques.
Là aussi un châssis de moins d'une trentaine de tonnes, chenillé ou à roue (!!!) (mais néanmoins protégé et blindé.) suffit, amplement, pour ce type de système d'arme : Cependant, là aussi, et encore, deux ou trois régiments, équipés d'au moins une cinquantaine de systèmes porteurs ne seraient définitivement pas de trop !!!!
On pourrait encore évoquer les versions du génie, de combat, généralisées et adaptée à chaque catégorie*, ou de pont automoteurs et autres, pour les versions lourdes et moyennes. Les versions "médianes" et légères, étant naturellement amphibies.
* Avec par exemple des EBG NG, pour les versions lourde et moyenne, équipés d'un 155 mm court, "lance bombe de démolition", pouvant également éventuellement faire de l'antichar à court portée, en cas de rencontre inopportune, en zone urbaine par exemple, pour rester dans les mêmes calibres unifiés et donc plus rationalisés, pour la chaine logistique, et moins couteux, à tous niveaux.
Idem pour la logistique, et tout le reste !!
@Ronin. Vous n évoquez pas les munitions rodeuses, qui vont vraisemblablement concurrencer/compléter l artillerie d appui, que ce soit en version légère ( versus mortiers) ou lourdes ( versus 155 mm). L' emploi de artillerie traditionnelle risque de se limiter au tir de saturation. la réflexion est ouverte mais les munitions rodeuses sont sans équivoque une rupture tactique ( game changer). Voire les produits de U Vision d'origine israélienne qui illustrent bien l étendue des possibilités en la matière.
RépondreSupprimerAttendons de voir le prix de ces munitions "rodeuses", donc consommées à chaque utilisation.
SupprimerDes munitions rodeuses, tout autant interceptables avec des systèmes comme le Drago ou C-RAM, que ce doivent d'avoir toute armée moderne sérieuse d'aujourd'hui.
Drone MALE et roquettes de précision, type LRU, ou missiles tactiques, font aussi bien, voire mieux, plus de charge, pour beaucoup moins cher encore une fois (nos budgets ne sont extensibles à l'infini. surtout si on veut encore avoir un modèle d'armée réellement complet.). En plus vous allez piquer le pain de la bouche de notre aviation traditionnelle.
Au sujet des roquettes vous avez a plusieurs reprises évoquer le prix exorbitant du MMP. Les roquettes a guidage laser dérivées des roquettes air sol apparaissent comme un substitut low cost pertinent pour des emplois anti véhicules, voire anti chars, communs. Ici encore, comme pour les munitions rodeuses, nous sommes absents.
RépondreSupprimerLes roquettes à guidage laser ou avec simplement un système de guidage terminal sont en effet tout à fait un armement innovant, en juste suffisance technique, mais modifiant réellement la donne, ne serait ce par exemple pour équiper nos hélicoptères et leur permettant de tirer complètement à distance de sécurité (jusqu'à une dizaine de kms, et pour seulement quelques milliers d'euros, moins de 10 000 € (contre un pick-up par exemple.), soit vingt fois moins qu'un MMP, et deux fois plus loin.).
SupprimerDe même sinon vous avez possiblement cela également
https://en.wikipedia.org/wiki/Strix_mortar_round
pour détruire même les chars lourds, par leur point faible, par le toit, jusqu'à 8 km, voire plus, si vous n'avez de défense antiaérienne C-RAM par exemple. Un peu plus cher, dans les un peu moins de 20 000 euros je dirais.
Ou encore cela :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Obus_BONUS
Idem, mais dans un rayon de plus d'une trentaine de km. Aujourd'hui cela doit couter dans les 50 000 euros, pour deux charges antichars lourds, ou autre, guidées. A condition que l'adversaire ne soit pas suffisamment doté de systèmes C-RAM (là aussi un véritable "changeur du jeu" en l'occurrence ; surtout pour ceux qui sont en dessous.) bien évidemment.
Ou encore dans le registre supérieur, les roquettes de précision (une roquette de LRU à précision métrique, c'est environ 50 000 euros également (quatre fois moins qu'un MMP, plus encore si l'on compte le prix du lanceur.)), mais ça va jusqu'à 100 km de portée, et c'est beaucoup, beaucoup plus puissant (pour le même prix.) ou les missiles tactiques à longue portée (> 500 km) (là par contre c'est plutôt plusieurs centaines de milliers d'euros( je dirais dans les environ 300 à 500 000 €), entre celui d'une bombe AASM (sans le prix de l'avion) et celui d'un missile de croisière), pour les objectifs à plus haute valeur stratégique, même très bien protégés.
Les roquettes de l'hélicoptère Tigre peuvent bien entendu être montées sur les véhicules blindés terrestres, elles ont des avantages par rapport à leurs conseurs:
Supprimerhttps://theatrum-belli.com/departs-intempestifs-de-roquettes-comment-eviter-ce-genre-daccident/
Bonjour,
RépondreSupprimerD'accord pour le principe d'une roquette guidée LASER pour armer des véhicules même légers. En tant qu'alternative partielle et économique (pour traiter la plupart des cibles) au très couteux et sophistiqués MMP.
A noter que, dernièrement, j'ai proposé au fabriquant des roquettes guidées Laser de 70 mm, d'en faire une version ATK au calibre de 140 mm. Qui est le calibre de la charge en tandem du MMP . Et celui du projet français de canon pour char de bataille.
Ce fabriquant de roquettes est en réalité belge (Forges de Zeebruge, Herstal), mais est lui aussi tombé dans l'escarcelle du groupe français THALES). Donc une décision éventuelle dépendra du grand groupe. Et il est peu probable qu'on me répondra. Ce qui ne veut pas dire que rien ne se fera dans ce sens.
La formule d'utiliser sur véhicules, des canons sans recul éprouvés et répandus (CGustav 84 mm)est aussi digne d'intérêt. Dans le passé, il y eu des blindés US à 6 tubes SR de 105 mm.
Encore un mot : les canons de 105 mm et 120 mm présentent l'avantage de pouvoir tirer des obus-missiles. C'est peu fréquent en Occident, sauf à remonter au missile US MGM-51 SHILLELAGH. Mais c'est une formule intéressante et économique. Et est disponible immédiatement pour l'Occident. Il suffit de demander aux producteurs ukrainiens. Qui voudraient être nos amis et ne demandent pas mieux de nous les fournir. Le tout, bien sûr est de savoir si l'essentiel est de s'équiper en fonction des besoins militaires ou bien en fonction des souhaits de l'industrie. La meilleure réponse se situe sans doute au milieu du gué.
Grizzly
On verra bien après le résultat du référendum sur l'indépendance en Nouvelle Calédonie en decembre 2021, où nous sn seront avec l'Australie.
RépondreSupprimerhttp://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2021/09/10/l-australie-et-la-france-marchent-en-cadence-22407.html
https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/08/23/en-nouvelle-caledonie-ultime-campagne-pour-l-independance_6092103_823448.html
Le French bashing s'y porte bien, parfois avec des arrières-pensées:
https://www.challenges.fr/entreprise/naval-group-tempete-sur-le-contrat-du-siecle-australien_780004
Pour Naval Group, c'est un coup de pied de l'âne:
Supprimerhttp://www.opex360.com/2021/09/15/laustralie-torpille-le-francais-naval-group-en-optant-finalement-pour-des-sous-marins-a-propulsion-nucleaire/