Les efforts de modernisation de l'Armée Populaire de Libération que Blablachars a évoqué à plusieurs reprises se traduisent depuis plusieurs années par le développement et la mise en service de nouveaux équipements et véhicules. A côté de ces nouveautés et en attendant le futur char de nouvelle génération, l'APL a également modernisé sa composante antichar avec la mise en service d'armements modernes, qui peuvent être montés sur des véhicules ou servis par des fantassins débarqués. Les armements décrits ci-dessous possèdent tous une capacité d'attaque par le haut ainsi qu'une capacité tire et oublie,
Très similaire au Spike NLOS (Non Light Of Sight) israélien, le premier de ces engins est le HJ-10 (Hongjian) est un missile antichar lourd, entré au service au début des années 2000 et décliné en deux versions. Le HJ-10A est un missile de 1775 mm de longueur, de 170mm de diamètre et d'un poids de 47 kilos. Doté d'une charge creuse en tandem, le HJ-10A peut atteindre un objectif situé à une distance maximale de 10km grâce à un système de guidage par fibre optique doublée d'une caméra CCD (Charge Coupled Device). On a peu d'informations sur le HJ-10B, qui serait une possible version modernisée du HJ-10A dotée d'une charge militaire différente et d'un nouveau système de guidage qui pourrait être basé sur l'utilisation d'un radar. Le montage le plus connu de missiles HJ-10 est l'AFT-10 en service depuis 2014 au sein de l'APL. Basé sur un châssis de ZBD-08, ce véhicule antichar peut emporter jusqu'à huit missiles prêts au tir. L'AFT-10 est accompagné d'un véhicule de rechargement 8x8 doté d'une grue hydraulique grâce à laquelle le rechargement des huit missiles est effectué en une vingtaine de minutes.
Missile HJ-10 tiré depuis un véhicule AFT-10
Le second missile dont la nomenclature exacte n'est pas encore connue, serait un missile de type LOBL (Lock-On Before Launch) équiperait le nouveau VCI à roues chinois, le Type 19 avec quatre missiles prêts au tir. La portée maximale serait comprise entre 5 et 6 km selon les estimations, tandis que le guidage de cet engin serait assuré par un système électro-optique complété par une transmission de données HITL (Human In The Loop). Cette combinaison qui est similaire à celle que l'on trouve sur l'AEROSPIKE développé par Rafael. Ce système permet au missile d'être guidé avec une précision maximale, de changer d'objectif en cours de vol, d'obtenir des informations sur l'état de l'objectif grâce à la capacité BDI (Battle Damage Indicator) ainsi que la possibilité d'annuler la mission du projectile durant la première moitié de cette dernière (mid-mission abort).
Emplacement des missiles antichars sur le Type 19
Le dernier engin antichar qui est aussi le plus récent, (il a été dévoilé lors de la dernière édition du Zuhaï Air Show) est un missile portatif. Baptisé Tieshui-1, il serait capable d'attaquer par le haut son objectif jusqu'à une distance de 2500 m sans intervention du tireur. Très proche du Javelin américain le TS-01 se compose de deux éléments principaux, un boitier de contrôle et de commande du tir et un conteneur de stockage / lancement contenant le missile. Selon certaines sources, le Tieshui-1 serait doté de capacités de détection et d'identification d'une portée supérieure à 3000m. Le missile est équipé d'un traqueur infra-rouge couplé à un système de navigation lui conférant une précision métrique. Ce nouveau missile pourrait compléter ou remplacer le HJ-12, présenté en 2014 au cours du salon Eurosatory.
Cette trame antichar dont la totalité des composants sont développés et produits par NORINCO combine un missile à longue portée plus ancien avec des armements encore peu connus et de nouvelle génération. Ces équipements pourraient être en service au sein des brigades interarmes ainsi qu'au sein d'unités élémentaires, voire de sections pour le TS-01 dont la mise en service n'a pas encore été officiellement confirmée par les autorités chinoises. En Chine, comme dans de nombreuses armées, le combat antichar reste une priorité qui se traduit par l'utilisation de moyens variés (munitions rôdeuses, missiles et bien sur chars) dont l'objectif reste la destruction des chars adverses.
Le matériel Chinois n'a jamais rien d'exceptionnel et "s'inspire" avec pragmatisme des modèles russes et occidentaux, pour le mieux et le pire... :)
RépondreSupprimerLe HJ-10A de 170 mm de diamètre et 10 km de portée (!) ressemble dans le concept et la forme au projet Polypheme avec ses dérivés "européen" et US. L'avènement des drones a changé la donne. Les autres missiles AC chinois restent dans le modèle actuel.
https://www.thinkdefence.co.uk/2023/05/fibre-optic-guided-missiles-efog-m-polyphem-and-others/
Qui sait, la fibre optique peut revenir en force (non brouillable et homme dans la boucle) avec une portée conséquente et un coût relativement modéré ?
La profondeur du champs de bataille augmente et certains matériels ou cibles d'importance ne se trouvent pas au plus près de la ligne de contact. L'attaque par le haut (trajectoire plongeante quasi-verticale) vont être, aussi, privilégiées avec les APS et autres moyens de protection.
Les 4 000 m, portés à 8 000 m dans le cadre du MGCS, risquent de ne plus être suffisants avec la connaissance tactique du champs de bataille. De même, la trame "antichar" devient polyvalente avec des cibles différentes et prioritaires avec des charges différentes ou polyvalentes comme celle du MMP Akeron.
Faire du "N-LOS" demande une certaine connectivité à boucle courte.
Cette nouvelle approche se complète avec l'ensemble des MTO et l'artillerie réactive "de précision".
Décidemment, "ça bouge"...
RépondreSupprimerIci en l'occurrence avec une trame antichar assez complète, et moderne (D'attaque par le toit, relativement de façon autonome, et à différentes portées et pour différentes utilisations et utilisateurs (Hélicoptères, véhicules, fantassins.)).
On a vraiment du soucis à se faire, sachant qu'en plus plus tout cela va se vendre, pas très cher en plus, et se rependre assez rapidement à de très nombreux acheteurs de part le monde...
missile antichar lourd: ce type de missile s'il est guidé par une fibre optique est "inbrouiable" et du fait de sa forte charge militaire doit rendre inefficace les systèmes de protection actives ;
RépondreSupprimerLa Russie possède aussi des missiles antichars a guidage radar permettant leurs utilisations par mauvaise visibilité.
mais le principal risque est le drone à guidage autonome, l'armée Française a fait un essai avec 100 drones pour l'instant guidés.
la DGA a fait un essai d'un drone transportant une bouée de sauvetage, le drone décolle et trouve par reconnaissance de formes d'une personne en train de se noyer et lui lance la fameuse bouée de sauvetage...
le gros problème est qu'il n'y a plus de liaison de donnés, le drone peut être indépendant.
Si c'est nous qui rendons les drones autonomes, le problème devient une solution... Il faut juste espérer que nous ne perdrons pas 20 ans comme pour les drones armés...
Supprimer"L'homme sera toujours dans la boucle" est une phrase à bannir car c'est nier l'évidence.
SupprimerDeux remarques :
SupprimerIl n'y a pas seulement le brouillage, mais il y a aussi, voire surtout, l'interception pure et simple.
Si on fait la même chose que lorsque qu'on a littéralement torpillé notre filière drone à la fin des années 80, on a en effet du souci à se faire. Surtout qu'ils ont déjà essayé de sortir un "eurodrone" certes MALE, à plus dix milliards d'euros pour quarante drone (C'était déjà tellement parti en "live" et en explosion de coût, qu'ils ont même du arrêter !!).
"Homme dans la boucle" est à comprendre à partir du tir jusqu'à la cible, à la différence du "Tir et oublie". Sinon ce serait un "système autonome" avec IA... ou une simple mine à partir de sa pose... :)
SupprimerIndépendamment de la vitesse de l'effecteur et la visibilité de la cible (N-LOS), la première solution permet un temps d'observation, de changer de cible, de trajectoire ou d'en interdire les effets et de connaître le résultat du tir.
Par exemple, le MMP a les deux modes...
Un drone peut avoir les deux modes aussi, en complexifiant les systèmes.
SupprimerÀ voir, par exempe, avec ce programme en vulgarisant... :
https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/defense/ce-que-l-on-sait-de-colibri-et-larinae-les-futurs-drones-kamikazes-francais_AN-202303240250.html
Et pas dans vingt ans !
C'est ce qui arrive quand on laisse faire les "opérationnels", ici les pilotes de chasse, leur "expérience" et leur "bon sens"
Supprimer@anonyme de 12h04. Une des prochaines étapes dans la robotisation du champ de bataille sera vraisemblablement l'utilisation de drones aériens anti drones. On peut envisager deux types de drones en la matière, le premier serait un drone a forte endurance patrouillant au-dessus du champ de bataille dans l'attente de la détection d'une cible aérienne par ses propres moyens ou des moyens déportés ; le second pourrait consister en un drone intercepteur, lance par les troupes au contact une fois le drone adverse détecté.
SupprimerLe premier serait assez rapidement abattu dans une ambiance de haute - moyenne intensité, par la défense antiaérienne (Comme en Ukraine d'ailleurs.). Quid cependant également des drones rapides, type successeur du Cl-289 par exemple ?
SupprimerLe second : Itou, intercepté par missile, brouillage ; ou simple moyen cinétique classique.
@Anonyme3 février 2024 à 13:14,
C'est surtout ce qui arrive quand on laisse des industriels faire leur loi et imposer leur choix : Il ne fallait absolument faire aucune ombre possible au Rafale. Aujourd'hui les mêmes courent après les MALE et autres HALE, à défaut de pouvoir remplacer les "Reaper"... Cela nous a couté notre filière drone, qui était à l'égal de celle des israéliens dans les années 90...
Les aviateurs (Plus exactement les pilotes.) ont été trop content de suivre, mais ils n'ont fait que suivre. Et aujourd'hui ils partent dans l'espaaace...
Pas aussi simple que ça. Un drone Male est inatteignable par des Manpad. L'utilisation de missiles AA longue portée pose le problème du déséquilibre des coûts, entre missiles AA et drones, que la Russie tente de mettre a profit en Ukraine.
SupprimerUn drone MALE, à xx millions, sera traité par un missile de moyenne portée, type Aster par exemple.
SupprimerN'importe quoi, Airbus avait le Talarion, Dassault le nEUron, c'est encore une fois les armées qui pensaient mieux savoir que tout le monde. Il n'y a jamais eu de filière drone en France, et certainement pas au niveau des Israéliens.
SupprimerAu sujet des drones intercepteur, voire l'interceptor-MR de Marss. Comme quoi certains industriels ont un raisonnement similaire au mien.
SupprimerEn 1993, certains drones israéliens avaient des blocs optiques français.
Supprimerhttps://www.athena-vostok.com/contribution-a-lhistoire-du-renseignement-militaire-et-de-son-evolution-apres-la-chute-du-mur-suite-3-les-yeux-et-les-oreilles-de-tsahal
Vous êtes certainement trop jeune pour le savoir.
https://www.youtube.com/watch?v=U-4U2G9wxj0
RépondreSupprimerOui, petits moyens et grands effets...
SupprimerCes bricolages géniaux restent à la portée du plus grand nombre. Les points faibles sont la liaison de données et quelques protections simples comme les filets et cope cage.
la filière des petits drones fonctionne bien en France , Parot entreprise Française est un leader du secteur, Parot aurait ou serait en train de préparer un drone spécifique pour l'Ukraine et son environnement (brouillage GPS et des liaisons de données).
RépondreSupprimerDelair a reçu une commande de 150 drones DT46 d'observation pour l'Ukraine.
les technologies évoluent très vite, entre le moment ou les opérationnels font une demande par rapport à leurs retex et l'arrivée de l'équipement l'équipement est caduc, il faut donc financer des petites structures privées extrêmement réactives, la notion de stock va même à l'envers de l'efficacité pour ce genre d'équipements.
C'est une vision qui se lit et des mentalités à bouger. De là à donner une certaine autonomie aux unités, il va y avoir quelques viscosités... à la DGA et STAT, sauf pour les FS qui ont certaines libertés. :)
SupprimerDéjà avec les deux programmes précités qui serviront aussi de test, il y a un progrès. Il y en a d'autres en cours.
Un drone militaire qui saffranchit du GNSS et des liaisons de données n'est pas un objet "grand public".
Au plus simple, à partir d'un tronc commun de drones, une production additive et des charges homologuées pour la sécurité, tout est possible.
En essai dans la période, un drone "Skycarrier" plutôt polyvalent, essaye plusieurs formules issues des REX de l'Ukraine.
Supprimerhttps://www.asafrance.fr/item/equipement-le-skycarrier-drone-bombardier-de-l-armee-de-terre.html
Indépendamment des MTO, un drone équivalent pourrait être utile en interarmées.
Un drone "logistique" est aussi évoqué pour la livraison de petits matériels ou munitions...
Les Israéliens ont pour projet ( utilisent déjà ?) Un drone ADAV pour les EVASAN.
SupprimerIl me semble que le sujet était sur l'antichar, et sa trame. Ca dévie, ça dévie..
Supprimer... Carrément dans le drone tactique !
Bonjour Kamelot,
RépondreSupprimer"Un drone "logistique" est aussi évoqué pour la livraison de petits matériels ou munitions..."
Ou des Cabri G2/G4 ?
Les Anglais essaient un truc intéressant :
"The British are experimenting with the evacuation of the wounded using the Malloy T400 drone"
https://www.youtube.com/watch?v=yXPg-GW5EnU
Qui sait, peut-être qu'on pourrait faire pareil avec ça :
"Jetson ONE"
https://www.youtube.com/watch?v=FzhREYOK0oo
En version pilotée, ce serait funky !
^^
Merci pour ces infos, l'univers des drones est grand ouvert. Mais, nous allons nous faire gronder, ce n'est pas le sujet...
SupprimerBon, on recentre... :)
RépondreSupprimerhttps://www.opex360.com/2024/01/31/mbda-et-saab-nouent-une-cooperation-sur-les-missiles-antichars-et-la-defense-aerienne/
https://www.asafrance.fr/item/partenariat-france-et-suede-cooperent-dans-la-lutte-antichar.html
https://www.asafrance.fr/item/equipement-dga-des-roquettes-at4-de-nouvelle-generation.html
Avec une autre façon d'appréhender le sujet, du plus bas niveau et jusque dans la profondeur en interarmes.
https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/defense/drones-nexter-eos-et-traak-ont-desormais-18-mois-pour-creer-larinea-la-munition-rodeuse_AN-202306190613.html
https://www.forcesoperations.com/colibri-et-larinae-prennent-leur-envol/
https://www.opex360.com/2023/07/08/la-france-va-pouvoir-commander-un-important-lot-de-missiles-antichars-americains-agm-114r2-hellfire-ii/
Et, prochainement (?) une arme de milieu de trame, utilisable en grand nombre et particulièrement en urbain. Une coopération possible avec SAAB qui a une bonne expérience avec le NLAW et les charges CGN.
Par contre, rien de nouveau sur les mines, les munitions guidées ou à guidage terminal 155, 120 mm... et autres LRM NG.
Le milieu de trame existe chez MBDA Deutschland, c'est le missile Enforcer, qui possède de surcroît des capacités contre les aéronefs lents.
RépondreSupprimerCe missile a des caractéristiques intéressantes, tout en étant limité en anti-char. Sa technique est maîtrisable par MBDA France. Il a un défaut principal : être Allemand... :)
SupprimerÀ ce jour, le besoin français est actuel, dans un premier temps un achat sur étagère est évoqué.
À ma connaissance, la "Fiche programme" n'a pas été publiée (portée, masse, effets, guidage et coût).
Il faut payer pour voir...
Supprimerhttps://www.forcesoperations.com/une-troisieme-voie-pour-completer-la-trame-antichar-de-larmee-de-terre/
On ne peut pas tout avoir ( ou tout faire) décider c'est faire des choix. Et en l'espèce la guerre en Ukraine démontré,si c'était nécessaire, qu'un char peut être rendu inutilisable sans être détruit.
RépondreSupprimerTout à fait, d'autant que le char a de nombreuses fragilités intrinsèques et connexes.
Supprimer"Tout faire" est ce vers quoi il faut tendre, à un niveau raisonnable économiquement, pour garder une liberté de choix et maintenir une BITD solide. L'Allemagne en fait une politique, y compris extérieure.
Il y a le national, l'européen et les grandes sociétés multinationales avec leurs intérêts propres. Le choix est politique, économique, industriel et militaire pour l'usage.
La mondialisation et ses échanges, à la mode dans la période, ne peut pas être unilatérale, au risque d'appauvrir un acheteur qui ne pourrait plus faire fonctionner son économie.
Oui, il faut revenir à des objectifs plus "terre-à-terre" un peu moins inutilement ambitieux et sophistiqués (Cas typique du MMP, par exemple.), et "employables" en nombre suffisant...
SupprimerTout un programme et un changement complet de paradigme en l'occurrence à l'heure actuelle, une révolution même dans nos affaires militaires.
"Tout à fait, d'autant que le char a de nombreuses fragilités intrinsèques et connexes."
SupprimerDécidemment, vous ne l'aimez pas celui là !!!
L'Ukraine a signé au contraire son grand retour (Pour certains !!).
Le grand retour de ce véritable "game changers" !! ...
C'est son manque de livraison en nombre suffissent qui fait justement grandement défaut (Pas celui des drones ou que sais je encore.).
Effectivement, pour le moment c'est brillant et décisif, faute de moyens supplémentaires ça va finir à coups de lance-pierres.
SupprimerPour le game-changer, on ne sait plus trop de quel côté il se trouve.
Et en l'espèce la destruction des cibles fortement protégées en confiée au MMP.
RépondreSupprimerOui et c'est un fait marquant dans la LPM. Pour autant c'est effecteur coûteux, donc précieux,
SupprimerTrès, trop couteux, donc...
Supprimer(Édition "intempestive" ci-dessus...!?)
Supprimer..., avec un usage polyvalent. Le MMP a une charge militaire puissante (140 mm) et particulière avec un usage qui l'est tout autant.
Neutralisation ne veut pas dire destruction, y compris de l'équipage et neutralisation ne veut pas dire réparable dans tous les cas.
Au sujet des équipages, il y a peu d'informations sur les conséquences physiques et psychiques de ceux qui sont atteints par les coups.
https://www.mbda-systems.com/2024/02/02/commande-par-la-direction-generale-de-larmement-de-1-300-missiles-akeron-mp-mmp-et-329-missiles-mistral-3-a-mbda/
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/AKERON_MP
Ne pas oublier dans la trame antichars le char lui-même. Le 120 mm avec une munition OFL comme la Shard avec une portée de 4 000 m peut produire de gros effets, en attendant un éventuel 140 mm Ascalon !
https://www.edrmagazine.eu/120-shard-the-new-generation-of-anti-tank-ammunition
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/ASCALON_(canon)
"Trop coûteux"... Tout dépend du contexte dans lequel il est produit et utilisé.
SupprimerConsidérant le coût du Javelin, par exemple, l'Akeron vaut largement le prix de ses performances demandées par l'AdT, tout en faisant fonctionner notre BITD et notre économie...
Bien sûr pour le même prix nous pourrions nous doter de Milan numérisé ou moult RPG 19-21, de ceintures explosives et drones low-cost... :)
Dépendre d'une arme israélienne produite en Allemagne ou d'une autre aux USA est un choix dans bien des domaines. Cela nous arrive parfois, sans exclusive.
Mais, même la possibilité d'avoir le choix à un coût financier et politique.
Armer une "Masse" est aussi un choix en fonction de ses moyens financiers, matériels et humains. Là, c'est un autre débat qui est fort intéressant au demeurant.
Pour ne pas être trop partisan, cet article me semble dès plus intéressant sur plusieurs sujets. Il y a matière à débattre :
https://www.forcesoperations.com/stabilite-export-et-char-leger-au-menu-du-rachat-potentiel-darquus-par-john-cokerill/
Définitivement trop couteux, pour nos budgets... :
Supprimer250 000 euros le missile, "antichar" (Uniquement avec une attaque par le toit. sur un char lourd moderne actuel.).
500 000 € le poste de tir.
Alors que l'on peut, pardon que l'on pourrait faire la même chose pour bien moins cher.
Obus "Bonus" par exemple, dix fois moins cher, beaucoup plus difficile à intercepter, et avec une portée, six fois plus longue... Ou d'autres moyens, également beaucoup moins couteux, pour les autres cas : Certains ont même parler de "missiles polyvalents", pour ce genre de missile extrêmement couteux qui ne devrait à minima être réservé qu'à des cas extrêmement précis.
Le problème, un de nos autres problèmes, c'est justement qu'au niveau "trame", antichar, pour revenir spécifiquement sur le sujet, c'est que l'on a de moins en moins à coté pour tous les "autres cas" (Genre Milan modernisé (Dix fois moins cher encore (= Dix fois plus à budget contraint !!!)), pour les cas ne réclamant pas l'usage du MMP.).
Et autres encore à plus courte portée.
Mais comme le MMP a bouffé l'essentiel des budgets de ce poste... :
"On n'a plus les moyens" comme dirait l'autre...
Ou autres encore (Mortier, roquettes, etc.) pour compléter et diversifier un peu, notre "trame".
Mais comme on a encore mis tous nos œufs dans le même panier, et sur le super armement magique, hors de prix évidemment (Dividendes obligent !!).
Le plus cocasse dans tous ça, c'est que l'on a abandonné complètement l'antichar pendant vingt ans ("Pour quoi faire, ya plus de chars, ça ne sert à rien, c'est dépassé"...).
"L'ironie" suprême, "mortelle" même, c'est que l'on a du MMP, mais plus aucun blindé capable d'arrêter ce genre de missile (Même le Leclerc, trentenaire vieillissant, en serait difficilement capable ; et rien d'autre à coté "évidemment".).
SupprimerComparer un missile anti-char avec un obus d'artillerie, on aura tout vu
SupprimerLà vous vous multipliez pour faire nombre. C'est un Miracle !
SupprimerJe ne sais pas d'où vous sortez vos chiffres mais il y a une inflation. Les Suédois ne vont pas apprécier.
Mis à part la propulsion, un obus guidé relève de la technique du missile avec des contraintes supplémentaires. Mais je vous laisse avec des comparaisons qui n'en sont pas, la complémentarité est une notion qui vous échappe.
Certes, pour éliminer un Leclerc, il y a plus simple et moins coûteux avec un petit drone adapté.
Oui, 200 000 euros, c'était en 2015 (La date de sortie du rapport du sénat que vous avez vous même mis en lien.). On parle des prix d'aujourd'hui, du MMP, dont on parlait ci dessus. Suivez un peu.
SupprimerLe Spike ("Les suédois" ??) est en effet deux fois moins cher, car moins inutilement sophistiqué, pour rien.
Si c'est des obus de précision, 90 000 euros c'est actuellement (!!), le prix d'un missile type "Excalibur".
70 000 € le prix d'une roquette LRU (C'est même moins cher donc. Voir ci dessus pour les comparaisons.), et c'est également à peu prés le prix d'un obus "Bonus", à deux charges antichars d'attaque par le haut.
Et 3 -4 000 euros, suivant une fabrication en série plus ou moins importante, le prix d'un obus de 155 mm classique normal actuel (En occident.).
Le prix d'un "obus" type "Excalibur".
SupprimerLe troll qui n'y comprend rien va encore me gronder (Pas vous, ne le prenez pas encore automatiquement pour vous !! Celui du 7 février 2024 à 13:30. Eh oui, on parle de trame antichar...).
PS : Oui oui, je sais, il y a beaucoup de chose qui m'échappe, mais beaucoup moins qu'à vous manifestement. 🙄
SupprimerAucun rapport tactique entre un obus d'artillerie à longue portée, qui nécessite un temps de mise en oeuvre important, plusieurs servants, une boucle reconnaissance/frappe réactive et redondante, de la déconfliction 3D etc. et un missile qui nécessite deux hommes à transporter et peut-être tiré immédiatement au delà de la vue directe. Vraiment aucun, si ce n'est leur rôle antichar. Mais vous irez expliquer aux biffins dans leur tranchée qui vous supplient de balancer du bonus sur les chars qui les attaquent que leur sacrifice vaut bien quelques économies...
SupprimerOu comment confondre une arme d'interdiction à longue portée avec une arme de contact... c'est dire le niveau
SupprimerBravo pour ce monologue qui relève des incohérences par extractions ponctuelles de faits hors contextes.
SupprimerLe coût d'une munition ou d'un moyen ne s'apprécie que par ses effets dans un contexte donné, sur une cible donnée.
Comparer des petits pois avec des salades, même dans un même panier ou trame, relève de la manipulation intellectuelle ou une incompréhension du sujet.
Décevant...
Pour l'emploi du Caesar, vous n'avez toujours pas compris, ce n'est pas une pièce d'artillerie classique et fixe, même s'il peut s'utiliser ainsi à l'entraînement ou hors risque de contre-batterie
Il reçoit les coordonnées de la cible et détermine en autonomie sa solution de tir en roulant. Sa position fixe ne sert que pour le tir, in n'y a pas de temps d'attente.