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mercredi 16 avril 2025

UN MARCHE QUI DECOLLE

Beaucoup doivent penser que le blog complétement blindé poursuit de vieilles lunes en défendant à longueur de post les forces blindés mécanisées et les engins chenillés. Pourtant cette quête serait loin d'être dépassée si l'on en croit les dernières estimations portant sur le marché des engins blindés dans la prochaine décennie. Au moment où la France semble prête à abandonner sa capacité industrielle au profit d'une fabrication sous licence, les perspectives offertes sur ce marché donnent à réfléchir quant au potentiel d'exportation de ces engins et à la place que notre BITD (Base Industrielle et Technologique de Défense) pourrait occuper sur un marché en pleine expansion.  

Parmi les huit catégories de véhicules militaires, les chars de combat et les Véhicules de Combat d'Infanterie sont les deux plateformes les plus demandées. Cette situation a pour origine le conflit ukrainien, le réarmement européen et la montée en puissance de la Chine comme super puissance militaire terrestre. Les chars et VCI représenteraient respectivement 30,9% et 27.1% des parts d'un marché évalué à 31.6 milliards de dollars et dont le taux de croissance annuel devrait être supérieur à 4% d'ici 2034 pour atteindre la valeur cumulée de 431.2 milliards de dollars. Sans surprise l'Europe occuperait la première place sur ce marché avec 43.2% devant l'Asie-Pacifique qui absorberait 20.6% des parts et l'Amérique du Nord avec 20.1%.

Les innovations technologiques ne sont pas absentes de ce marché, avec les systèmes de protection active, les blindages céramiques ou encore les tourelles téléopérées (incluant un chargement automatique 30 ans après son introduction sur le Leclerc). L'arrivée probable de l'intelligence artificielle, l'embarquement de micro drones et la multiplication des capteurs sont également déterminants pour le développement et l'acquisition des futurs engins. Les programmes de réarmement blindé lancés depuis trois ans par les armées occidentales permettent de remplacer des engins anciens, de moderniser les parcs en service et de revenir au combat interarmes de haute intensité, oublié pendant de longues années de contre-insurrection. En Asie, on observe une tendance à la recréation de formations blindées traditionnelles permettant aux états de disposer d'une capacité de défense conventionnelle face aux menaces régionales. 

Avec plus de 50% des parts de marchés, le développement et la production de chars et de VCI représente donc une opportunité unique pour les industriels et les pays concernés. Pour les seuls VCI, le marché mondial estimé à 9.7 milliards de dollars en 2025 passerait à 10.7 milliards de dollars l'année prochaine pour atteindre 15.2 milliards de dollars en 2034. Des programmes comme l'Ajax britannique avec 589 véhicules, le Lynx KF-41 italien avec plus de 1000 exemplaires envisagés ou encore le contrat  d'une valeur de 656 millions d'euros attribué à BAE Systems pour la production de Bradley M2A4 et de M7A4 BFIST (Bradley Fire Support Team) montrent la vitalité du secteur également illustrée par les commandes européennes. Pour les chars, la valeur du marché serait de 9.07 milliards de dollars en 2025, de 10.7 milliards de dollars en 2026 pour atteindre 13.3 milliards de dollars en 2034. Ici aussi plusieurs programmes soulignent cette tendance avec le Challenger 3 et ses 148 exemplaires, les commandes polonaises de K2 sud-coréens et de M1A2 américains, l'acquisition programmée par la Bundeswehr de 120 engins d'ici 2030 sans oublier les efforts chinois de développement du Type 99A qui pourrait rejoindre une flotte estimée à 1300 chars Type 99. Sans surprise, les Etats-Unis devraient occuper la première place de ce marché avec des dépenses de modernisation estimées à 10 milliards de dollars en 2034 contre 6.4 milliards de dollars aujourd'hui. La Russie figure également dans ce tableau avec des dépenses estimées à 5.5 milliards de dollars d'ici 2034 pour les seuls chars. 

Le retour de la guerre blindée en Europe, l'engagement blindé mécanisé israélien dans la bande Gaza ont ouvert de nouvelles perspectives à l'industrie de défense dans le domaine des chars et des VCI. Elle doit faire preuve d'initiative et de flexibilité pour convaincre de nouveaux acheteurs avec des programmes innovants axés sur la modularité, une survivabilité accrue et un maintien en condition adapté aux nouvelles exigences du combat. L'apparition probable de nouveaux acteurs devrait en outre bouleverser la physionomie d'un marché en pleine expansion et modifier les équilibres établis entre les fournisseurs traditionnels parmi lesquels la France doit figurer. 

31 commentaires:

  1. Il faut faire la différence entre un renouvellement classique des moyens anciens avec ce qu'on présente comme un regain d’intérêt.
    Car un programme de renouvellement , qu'on en vante ou pas les caractéristiques ne va pas augmenter les volumes ici ou là. Par contre un regain d’intérêt amène une hausse quantitative de véhicules.
    Sans débattre longuement, qu'on me donne un graphique sur l’évolution quantitative du nombre de chars dans le monde depuis 30 ans. Un autre graphique sur le nombre de VCI et tant qu'on y est un autre sur la proportion de chenillés par rapport à la roue.
    Tout le monde sait que la courbe de ces graphiques seront descendantes et ceux qui me diront le contraire je leur invite à me donner ces graphiques. Dire cela ne veut pas dire que les blindés ne servent à rien ou qu'ils n’apportent rien, on fait la guerre comme on l’a appris avec les moyens qu'on a à disposition. Si en Ukraine on va voir une masse de chars, ce n’est pas que c'est ce qu'il faut ou que c’est adapté, c’est juste que c’est ce qu'ils ont en inventaire.
    Que partout dans le monde on fait de nouveaux blindés pour en remplacer d’anciens ou qu'on cherche à en améliorer les qualités ne doit pas bloquer une réflexion nouvelle sur les réalités de notre temps. Il y a tout un processus tactique et d’engagement à adapter, notamment face à la menace drone. Ce n’est pas parce que vous allez mettre des chenilles à la place des roues ou un canon de 35mm à la place du 25mm, puis mis une grille que vous vous serez adapté. Qu'on cherche à comprendre et non à reproduire le pourquoi du comment en Ukraine malgré tous les chars, les VCI chenillés ou non, les offensives blindés ne fonctionnent pas, qu’on est loin d'une guerre de mouvement ou on va faire des percées ou je ne sais quoi. Va falloir comprendre que sans doute, 20 ans en arrière beaucoup de ces raids blindés auraient fonctionné. Le monde change et il faut s’adapter, je constate qu'il est complexe de faire changer les habitudes ou les passions.
    Le blindé garde sa place dans une armée, mais on entre dans une période où il faut de plus en plus éclipser la confrontation entre blindés. Il ne faut pas un char pour détruire un char adverse et c’est pareil pour les autres blindés. Hors on constate que les comparaisons de puissance entre chars et entre blindés poussent encore certains à déterminer qui est le plus fort et qui gagnera le combat.
    On est dans une période où il faut trouver une nouvelle façon de faire la guerre moderne et il serait peut-être plus utile de chercher un véhicule qui fera un bon brouillage qu'un char qui fera un gros trou pour caricaturer. Ne nous trompons pas des priorités, elles ne sont pas celles d’il y a même 10 ans. Le pays qui trouvera le bon process, les bons moyens, les bonnes tactiques aura un réel avantage. Faut donc arrêter de gravité autour du char et du VCI comme si ça serait l’alpha et l’oméga de tout.

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    1. On va faire simple : merci

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    2. "Faut donc arrêter de graviter autour du char et du VCI comme si ça serait l’alpha et l’oméga de tout."
      Ce n'est pas l'alpha et l'oméga de tout, ça c'est sûr. Par contre c'est l'objet de ce blog donc il est tout à fait normal que les discussions d'ici tournent autour de barbotins et de tubes...

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    3. Ca par contre, c'est vraiment difficile à accepter, pour certains.

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    4. L'alpha et l'omega n'existe pas, mais pour avoir passé quelques années à être dans le VBCI, et à côté, également dessus et même en dessous, et pour trouver cette machine géniale, j'aurais tout de même été un poil emmerdé d'être déployé dans une région pleine de terrains humides et/ou merdiques avec ce seul engin dispo... Et mon avis fait l'unanimité je pense, pour tout ceux qui ont pu servir avec ;)

      Un VCI chenillé ça change tout, absolument tout, parfois.

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    5. Bonjour à vous, ami VBCiste ! 😃💪

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    6. @anonyme 16 avril 21h20 : ce qui serait intéressant ce sont les graphiques que vous demandez, mais depuis février 2022. Si vous regardez sur 30 ans de paix relative, ça ne servira pas à grand chose... En revanche, depuis 2022, on aura le contexte actuel avec les impacts des nouvelles technos.

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    7. Par contre la courbe des engins sur roue est plutôt stagnante, voire proportionnellement en léger recul, depuis deux ou trois ans.
      La fin d'une époque que certains refuse de voir tournée.

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    8. Le VBCI est une des rares bonnes surprises de l'inventaire de l'ordre de bataille français.

      Mais en plein exercice OTAN en Lituanie en 2018, ils sont restés dans les hangars:
      https://www.opex360.com/2018/02/28/otan-moment-vbci-groupement-tactique-francais-deploye-lituanie-ont-ete-mis-hangar/

      Du coup, en catastrophe, des VAC des troupes de montagne ont été envoyés en catastrophe pour éviter le ridicule.

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    9. Je ne sais pas si ça c'est fait "en catastrophe" et pour éviter le "ridicule", mais il faut avouer que le VBCI en terrains complexes est un poil limite surtout aux mains de pilotes peu expérimentés.

      On oublie les pilotes, mais on gère pas la bête de la même manière en sortant de Canjuers qu'après 4 ans de pratique...

      Et même avec de l'expérience, certains s'en sortent mieux que d'autres, c'est comme ça. J'ai la qualif VBL, mais faut pas trop m'en demander, alors qu'il y a de vrais pilotes de rally dans l'adt, qui passent partout ;)

      Avec des chenilles, ça gomme un peu cet aspect pour les passages compliqués.

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  2. Très bonne analyse encore (Evidemment.).
    Des "vieilles lunes" en effet dépassées en France, où certains sont vraiment partis dans l'espace et dans quelque guerre des étoiles complètement hors sol aujourd'hui en regard de l'actualité mondiale réelle.
    On en voit même régulièrement certains représentants ici même (On en a encore la parfaite démonstration juste ci dessus.), c'est dire que l'endoctrinement a fonctionné depuis vingt ans ; entre ceux parmi les plus qualifiés même qui viennent nous parler de leur "tank à pneus" la maladie est profondément et gravement implantée chez nous.

    Et en effet il s'agit bien de chez nous, et de nul part ailleurs.
    Où partout dans le monde on voit aujourd'hui le moindre pays qu'il soit d'Amérique du sud ou d'Afrique, ou évidemment d'Asie, s'équiper non seulement de chars, mais de chars lourds, souvent les plus modernes, et même plus moderne que "chez nous".
    Curieuses lubies quand même depuis vingt-cinq ans maintenant !

    Avec sa sœur jumelle : La désindustrialisation ! Qui continue, malgré tous les grands discours grandiloquents là aussi !!
    Même les marchés en pleine expansion ne les intéressent plus ; et pour cause dés qu'il s'agit des chars, et des matériels de défense terrestre plus généralement hors "médians" (Qui a atteints jusqu'à nos seuls derniers canons restant.), et tout roue (Jusqu'aux engins du génie !) évidemment encore.

    Chars ET VCI, presque à égalité, protection, nouveau blindages, armements téléopérés et automatisés, chenilles composites : Tout autant de domaines, stratégiques strictement indispensables à toute armée de terre normalement constituées, complétement ignorés, voir rejetés méprisés avec force, chez nous...

    Ce qui se démontre particulièrement dans le marché des VCI, lourds, protégés de plus en plus essentiellement, manifestement en plein boom (Depuis la guerre d'Ukraine ? Ou de l'importance des vrais retex de terrain...) : + 55 % à venir ; dépassant même la marché des chars.
    Avec des guerres de plus en plus urbaines qui se profilent selon la plupart des experts, sans doute le blindé, réinventé avec un niveau de protection comparable à celui des chars, qu'il accompagne, du 21e siècle, avec ces derniers évidemment cependant, qui continueront à exister.
    Plus de 25 % des marchés terrestres à lui seul, autant pour le char...

    Quels décalages avec ce qui se passe (Pas) chez nous en tous cas !
    Quelle inertie, arcboutée d'autant plus et de plus en plus complètement refermée (Enfermée.) sur ses vieux dogmes d'il y a vingt ans et sur ses vieilles lunes justement (Avec notre scorpion, et autres lubies déconnectées du terrain, "infovalorisation" sans moyens...)
    Tout simplement de plus en plus in croyable.
    Quel immobilisme.

    Il serait vraiment de commencer à se réveiller réellement, et de se bouger.

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    1. Curieusement la solution d'équiper nos troupes légères de 105mm tarde à voir le jour...
      https://meta-defense.fr/2024/12/19/caesar-105-mm-retex-ukrainiens/

      Pourtant là aussi, le marché mondial du 105 mm ouvre des perspectives alléchantes pour ceux qui sauront proposer le bon produit !!!
      https://meta-defense.fr/2024/08/14/obusier-de-105-mm-caesar-4x4-105-knds/

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    2. Il y a des gens qui font de drôles "d'analyses" quand même (C'est pas de l'élongation des feux dont on parle au contraire régulièrement en Ukraine ?!) !

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  3. Merci pour l'analyse, et oui le char à une longue vie devant lui, je n'aime pas le terme vielle lune, l'artillerie aussi est une vielle lune et elle est toujours bien présente, les engins chenillés MBT-VCI-VTT seront là pour longtemps, cert ils ne seront plus le nouveau jouet, mais toujours là, la subtilité des engins lourds est dans leurs conceptions, leurs armes, et leurs articulations avec les autres moyens, avant de commander des chars et des VCI quel format avons-nous besoin ?

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  4. bonsoir il faudrait aussi repenser la composition des unités, on a en France d'un coté les unités d'infanterie d'un autre les blindes plus loin l'artillerie a gauche la défense antiaérienne a droite le génie.... il serait intéressant de tout regrouper dans une seule entité de façon permanente pas un régiment dans le sud un autre dans le nord que l on doit regrouper pour agir, ce qui constituait une bulle de protection. le besoin aussi de modifier les systèmes, remettre au gout du jour les canons antiaériens plus efficaces et moins couteux contre les drones. pour les chars ok des chars lourds très évolués (mais couteux) et des chars moyens moins chère a produire je pense que vu les conflits récent il serait nécessaire de vraiment étudier la solution la plus rentable et la plus performante pour notre armée ce ne sont que des réflexions d'un amateur mais il y a peut être des choses a garder

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    1. Hors ou autre sujet, mais pas faux, avec nos brigades soit disant opérationnelles souvent dispersées aux quatre coins de la France.

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    2. Si les GTIA peuvent s'apparenter à votre proposition de régiments interarmes, de telles unités permanentes sont à exclure : l'instruction serait trop difficile à mener car trop disparate ou diversifiée. Le BOI devrait être composé d'officiers issus de toutes les Armes de mêlée et d'appui.
      Si le GTIA est pertinent pour des opérations à effectifs réduits, la guerre de masse nécessite des effectifs considérables et donc des formations volumineuses.

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    3. Si on n'est plus capable aujourd'hui de mettre en œuvre une seule brigade interarmes en effet.
      Est qu'il faut s'y résigner, c'est surtout ça la question que tentait de poser Anonyme17 avril 2025 à 20:05.
      Regrouper les régiments, d'une même brigade, normalement opérationnelle (Un tant soit peu normalement !!), autours d'un grand camp d'entrainement, ou d'une grande base aéroportuaire par exemple.
      ... Et non éloignés de plusieurs centaines de km (ça n'aide pas vraiment !!) et éparpillés presque sur tout l'hexagone parfois (Là aussi est ce que tout cela a t-il jamais été pensé sérieusement depuis 1996 ? !).

      Comme la 2e "BB" par exemple, pour prendre une des premières et des plus significatives, "de décision" comme ils disent, dispersée presque aux quatre coins de la France, sur plus de 500 et 600 km, des pays de la Loire à l'Alsace, et de la Champagne à l'Auvergne et à la Franche-Comté (Les autres brigades ne sont guère ou à peine mieux loties.).
      Une "unité", qui n'a donc avec une telle dispersion, de brigade que le nom.
      Alors, qu'au contraire, ces unités appartenant à une même unité -brigade- "constituée" (Pas pour rien pu juste pour faire "joli".) étant sensées s'entrainer (!) et être habituées à manœuvrer ensemble : C'est là tout l'intérêt de former de telles brigades et ce qui fait tout l'intérêt de ces unités de niveau supérieur.

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    4. En plus si vous ne voulez plus engager que des GTIA, fait de bric et de broc depuis plusieurs années malheureusement déjà (Compagnies venant de régiments différents, n'ayant aucune expérience de manœuvre coordonnée ensemble ; quand ce n'est pas de simples sections même parfois.), ça va vite faire très léger (Nous n'aurons pas toujours que des bandes de vanupied déguenillés à traiter, les vraies armées, ça existent encore.).
      Décidemment cette "logique" des opérations de maintien de la paix...

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  5. Ce qui est intéressant avec la doctrine Scorpion c'est qu'elle est élaborée par des operationnels, notamment par un ancien chef de corps du 40eme RA, régiment qui a pourtant théorisé l'emploi des AUF1 au contact en Cenzub.
    Or à l'issue de tout cela on voit que l'AdT envisage plus de commander davantage de MEPAC et de GRIFFON VOA que de renforcer sa dotation en char Leclerc.
    Probablement que l'émergence des MTO d'une part et de la munition guidee Mortier (MGM) d'autre part apparaît être une mesure préférable à celle d'envoyer des MBT au contact pour servir de victimes expiatoires aux souvenirs de la charge "sabre au clair".

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    1. Avec l'épisode du "Collimateur" sur SCORPION, on comprend mieux pourquoi on nous l'a vendu... même avec dix ans de retard sur la signature du contrat !
      https://soundcloud.com/le-collimateur/douvea-au-scorpion-entretien-avec-le-general-destremau-directeur-de-lihedn

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    2. Eh oui, Anonyme18 avril 2025 à 17:39, des chars pour quoi faire, la même doctrine qui court depuis plus de vingt ans chez et qui a atteins nos plus hautes instances, et sévis encore aujourd'hui manifestement. Tout l'objet de ce blog.
      (Cela sert notamment, les chars, et les armées, a produire des offensives, et à ne pas subir et simplement attendre les attaques adverses, avec la perte totale et néfaste de toute initiative, rien que cela...)

      Ce qui abouti en effet à des mortiers en casemate ("Dignes" de la seconde mondiale"... En matière de doctrine...) et sur griffons, au lieu de mortiers modernes actuels amos ou nemo sous tourelle blindée et sur VCI blindé...
      Tout un environnement et tout un état d'esprit en effet (Assez semblable à celui qui devait sévir également pendant les années 1930 somme toute. Comme quoi même à très haut niveau on peut parfois complètement se tromper, et s'aveugler.).

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  6. Il faut dire que l'espérance ne suffit pas, il faut également la volonté politique...
    https://meta-defense.fr/2025/04/14/industrie-de-defense-francaise-know-how/

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    1. En effet, c'est le préalable, la volonté politique, indispensable...
      Autant dire qu'avec l'idiologie "européiste" outrancière qui souffle actuellement chez nous, qui va jusqu'à envisager d'acheter des Léopard2 aux allemands maintenant, c'est pas gagné, pour l'instant (Probablement que toute autre alternance politique dans deux ans amènera à revenir ne serait ce qu'un minimum à un peu plus de raison, et de simple bon sens sur tous ces sujets cruciaux à longs termes : L'industrie, "notre" propre industrie, la défense, tout ça...).

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  7. Ideologie europeidte outranciere....faut un sacre abruti pour ecrire cela

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    1. Restez poli SVP ; à défaut d'être capable dénoncer le moindre argument.

      Décidemment les insultes commencent à fuser, avec le retour de certain intervenants...

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  8. Décidément c'est toujours la même "ambiance constructive", chacun se recroquevillant sur une argumentation datée ou des certitudes excessives...
    L'évolution des moyens et armes n'est pas compatible avec l'oubli et le dogmatisme figé. Le "blindé mécanisé" peut revêtir bien des aspects et usages en fonction de sa "masse", contexte, terrain et progrès techniques, face à un ennemi défini et quantifié. Le "char" intrinsèquement ne défini pas l'emploi et encore moins les conséquences d'une politique. Tout au plus, il faut avoir conscience de sa valeur et ses faiblesses.
    De même, il ne se suffit pas à lui même pour se mettre en place efficacement et en sécurité sur son lieu d'action. La projection de temps de paix prévu en Roumanie en témoigne.

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    1. "L'évolution des moyens et armes n'est pas compatible avec l'oubli et le dogmatisme figé", eh oui, comme la religion du technologisme à outrance

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  9. Il faut regarder devant...
    https://www.opex360.com/2025/04/22/char-du-futur-dirige-par-le-francais-thales-le-projet-europeen-fmbtech-a-ete-officiellement-lance/

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    1. Re : Un fois de plus on vous parle de maintenant ; pas de ce qu'il y aura (Ou pas !! ? Après x milliards en grande partie de gaspillés encore... !) en 2050.
      Il paraitrait qu'il y a aurait même une certaine urgence à réarmer l'Europe occidentale (Avec "du lourd", évidemment.) "?".

      Mais là aussi pas partout manifestement (Nous on reste "légers", comme à notre mauvaise habitude depuis plus de vingt ans maintenant : Rien ne change comme dirait l'autre : "Surtout il est urgent d'"attendre, et de ne rien faire" ^^. Sauf des grands plans sur la comète de 2050 évidemment (D'ici là, l'Ukraine, l'Europe (En réalité ...), et tout le reste ??? ... ("C'est pas notre probléme", comme dirait encore notre amis.)).)

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    2. "Il faut regarder devant...", mais pas "trop" loin quand même... Sinon vous risquer de trébucher et de vous affaler de tout votre corps, au premier petit caillou juste devant vous, venu...

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