La Suède a annoncé hier son intention de livrer à l'Ukraine 18 nouveaux obusiers automoteurs de 155mm Archer. Le gouvernement suédois a également indiqué qu'il souhaitait créer une coalition de pays volontaires visant à favoriser l'acquisition par l'Ukraine d'Archer supplémentaires. Les 18 exemplaires évoqués s'ajouteront aux 8 pièces déjà livrées à Kiev et à une première livraison de 18 obusiers. Les nouveaux obusiers font partie du vingtième paquet d'aide militaire suédoise à Kiev, soutien qui avoisine la somme de 1 milliard d'euros. L'Archer, qui comme le Caesar dispose d'une bonne mobilité tactique offre en outre une protection accrue à ses servants grâce à l'automatisation de la séquence de tir et du chargement qui lui permet de tirer quatre obus en moins d'un minute et d'échapper aux tirs de contre-batterie russes.
La protection accrue n'a pas été efficace en Ukraine. Le taux de pertes n'est pas inférieur au Caesar et la disponibilité technique sensiblement inférieur. Quant au prix...
RépondreSupprimerIl faudrait reconcevoir ces engins (capteurs extérieurs, discrétion , disponiblité, temps de rechargement en munition et carburant, prix).
Pour le caesar, il faudrait plutôt faire un focus sur le développement d'un chargement auto sans alourdir l'ensemble (quitte à réduire la taille de l'habitacle et diminuer le blindage), fiable et à prix contenu.
Dans tous les cas il faudrait une LAD qui tienne la route (qui pourrait être déporté du porteur et commun au niveau de la batterie).
LS
Source sur les taux de pertes SVP ?
SupprimerTout dépend de l'émetteur de l'information et de ses intérêts...
SupprimerToutefois Services étatiques et privés ont des sources multiples pour corroborer et analyser avec moult moyens la situation :
https://www.clemi.fr/ressources/ressources-pedagogiques/couvrir-la-guerre-avec-losint
Bien sûr, à moins d'être au coeur du sérail militaire et des sachants éclairés, les sources journalistiques spécialisées et sérieuses, il y en a, avec les analyses de certaines ONG spécialisées sont les seules qui s'ouvrent au plus grand nombre. En fouillant un peu sur internet des tableaux référencés sont disponibles.
Après, avec la propagande, les illusions, le déni, les choix et prétextes partisans ou idéologiques ; ont peut arriver à la conclusion que la terre est plate.
Qui peut-on croire, ma bonne dame, sans le voir concrètement de ses yeux ?... ^^
Source sur les taux de pertes SVP ?
SupprimerC'est bien beau de balancer des choses en l'air, mais encore faudrait-il un minimum d'éléments pour les appuyer.
Sinon c'est de la pure propagande en effet ";)" ^^
Il est sûr qu'agir à partir d'une cabine blindée réduit les pertes quoi qu'il en soit (Il ne faut "pas être sorti de Saint-Cyr" pour l'admettre, simple logique très basique. Simple bon sens même, à une époque.), tant face à la contrebatterie adverse (Heureusement qu'il ont un peu plus d'allonge que les pièces russes encore, pour l'instant...) que face aux drones (Si cela n'endommage pas forcément systématiquement le système d'arme par contre ses servants sans absolument aucune protection à coté...).
RépondreSupprimerPeut être un système conçu en d'autres et pour d'autres temps, pour des opérations de maintien de la paix et complétement asymétriques, où il suffisait de tirer quelques obus, sans contrebatterie et sans drones ?!
PS :; Une bonne mobilité opérative ; et pas forcément tactique.
Tout fait usage en Ukraine, même si l'Archer est lourd et compliqué à entretenir en opération (RETEX). L'envoi d'une arme de ce type a besoin d'une logistique globale et suffisante. La Suède et BAE systems devront pérenniser l'effort...
RépondreSupprimerL'avenir le "l'artillerie canon" va passer, semble-t-il, par une tourelle "autonome" sur un porteur chenillé ou à roue 8x8 - 10×10... Cela n'empêche pas une présence humaine pour son usage, son service (entretien, chargement, garde...) et ses temps hors tirs (repos, mobilité opérationnelle, dissimulation, chargement munitions, carburant, MCO...). La chaîne logistique fait partie inhérente de la fonction feu, comme dans les autres Armes.
De tels engins, à la masse élevée et au fonctionnement délicat en terrestre sur la durée, ne devront pas compter uniquement sur leurs protections intrinsèques pour survivre (re-RETEX). Cela suppose des moyens associés supplémentaires et des tactiques "discrètes".
À noter l'évolution des armes avec les OWE rustiques qui emporteraient des obus de 155 mm comme charge (!). Il ne s'agit pas d'une concurrence mais d'un moyen qui se superpose.
Le champs de bataille d'aujourd'hui est observable et très rugueux en haute intensité. Il impose des contraintes nouvelles, un emploi adapté et résilient. De même, la mobilité opérative et la projection, peu ou prou lointaine, réclament des moyens importants ad hoc.
En l'État, le Caesar et son emploi restent pertinent pour nos besoins, mais insuffisant en nombre. Il a fait largement la démonstration de son concept en Ukraine.
Toutefois, cela implique, quand même, une veille technique et une ouverture d'esprit face aux évolutions en tenant compte l'expérience pour envisager les matériels futurs de remplacement, de complément et de supplément (!). Entre les programmes FLP-T et ELSA pour la "dissuasion classique", l'Artillerie devra trouver les moyens techniques et les lignes budgétaires nécessaires dans une période "délétère" qui risque de perdurer.
Et vous faite quoi avec la contre batterie adverse une fois qu'elle aura rattrapée son retard au niveau calibre et portée, et des drones ???!
SupprimerEh oui, une, véritable, ouverture d'esprit (Pas uniquement technico centrée.) "face aux évolutions en tenant compte l'expérience pour envisager les matériels futurs" !!! Vaste programme...
Pour rattraper "son retard" (?) la contre-batterie doit s'appuyer sur la détection, le repérage, l'analyse et le meilleur moyen pour produire les effets destructeurs rapidement, dans un premier temps.
SupprimerDans votre schéma de pensée, me semble-t-il, il y a trois choses :
- La supériorité technique et son emploi supposé, comme un radar de trajectographie directement apposé sur la tourelle d'un automoteur (supputations d'un matériel russe ?). Ainsi qu'une portée pratique améliorée pour augmenter le retrait.
- La réactivité avec la chaîne du feu, c'est le cas avec le concept Caesar que vous ne semblez toujours pas comprendre avec la temporalité des trajectoires et effets.
- L'usage des drones pour la l'observation, l'acquisition et la destruction dans la permanence. Là, cette menance est effective et constatée en statique protégé, après ET avant tir pendant les mouvements, d'où l'objet de ma réflexion qui n'a pas la prétention d'offrir une solution partaite à la yaka. Autrement dit, je m'interroge plus que j'affirme péremptoirement.
Cabine "blindée" ou pas en fonction du niveau de protection, les charges militaires des drones offensifs ou d'autres effecteurs peuvent parfaitement s'affranchir des blindages et des hommes qui s'y trouvent dessous. Il en découle les embossements et cheminements sous filets des deux types, les cages et autres blindés monstrueux... et l'acceptation d'une attrition "naturelle".
Au minimum, un engin avec tourelle automatisée peut être neutralisé sans atteindre l'équipage, ce qui est le but.
Bien sûr, dans un tel contexte du "beau et du lourd occidental" devrait faire merveille, en principe (?), avec une employabilité et des coûts accessibles ; ce n'est pas le cas du Pzh 2000 qui n'a pas franchement convaincu, y compris les Allemands. Il en est de même des automoteurs, ou pas, "classiques" des deux côtés du confit qui ont ramassés de la ferraille, de la lumière et du feu.
Une autre "solution" est la suprématie totale et concrète de la 3D sur le champs de bataille et l'ensemble de ses arrières. Là, je vous l'accorde bien volontier, c'est un vaste programme dans le cadre du glaive et du bouclier, comme toujours... ^^
Merci encore monsieur de la palisse "la contre-batterie doit s'appuyer sur la détection"... !!...
SupprimerDécidemment à force d'enfoncer des portes ouvertes faites gaffe à ne pas vous faire mal à l'épaule quand même. ^^
"les charges militaires des drones offensifs ou d'autres effecteurs peuvent parfaitement s'affranchir des blindages" : Mais c'est bien sur... Mais pas des filets de protection et des "blindages" cage... Cherchez l'erreur... ^^
Voir retex, les vrais, sur les effets, réels, des attaques de drones sur des blindés ( : Qui se résume à quelques heures de réparation, au pire, et e général.)
"Une autre solution" serait au automoteur blindé de type K9, car pragmatique et raisonnablement (52 calibres, tiens vous ne m'avez pas du tout, surtout pas (!!), répondu sur la différence de portée, malgré ce relativement long laïus encore !! ^^ A l'art de l'évitement, de répondre à coté, et de faire prendre des vessies pour des lanternes en même temps !!! On "meuble" quoi, en évitant soigneusement de répondre...) technique et adapté = Couts de maintenant restant maitrisés, et protégés. 48 Coups d'emports, 50 tonnes, etcetera.)
Eh oui, à vouloir toujours choisir, et privilégier (Comme vos amis...) la solution traditionnelle ("A la grosse Bertha".) de vos, autres, amis allemands, en s'évertuant à tuer d'autres surtout malheureusement... Sacrée politique !!!
tirer, déguerpir et se cacher voici la seule solution, a ce jeu du chat et de la souris la chenille n'est pas surement la meilleur solution, surtout quand en Europe de l'est vue la portée de canons le besoin de faire du hors piste / route n'est plus nécessaire du fait de la multitude de routes et chemins
RépondreSupprimerconcernant les archers l'alimentation automatique permet de réduire le personnel mais à un moment il faut recharger la pièce avec du personnel???
penandreff
Sur un reportage au front côté ukrainien, ils avaient une pièce de 155 au fond d'un tunnel avec un grand filet au dessus et une trappe en dur.
SupprimerL'officier expliquait que dans le trou, une pièce légère et pas trop grande (un tracté) était pratique.
Je pense qu'il y a moins à creuser et que dans ce cas le porteur devient alors une gêne.
Un petit chenillé (agricole) pour se mettre en batterie façon TRF1, ça peut être utile. Parce que la pente du dit tunnel était raide ;-) et boueuse.
Il y avaig un côté Iwo Jima à tout ça.
"a ce jeu du chat et de la souris la chenille n'est pas surement la meilleur solution"
SupprimerBé si justement. Renseignez vous mieux, ou alors de l'"Archer" complétement automatisé (Encore que le temps de sortir les supports de bêchage et de remettre en place la pièce de tir ?) ; mais il sera obligé de rester sur les itinéraires tracés, carrossables... : Pas forcément plus à l'abri de salves d'artillerie ou des repérages comme dirait l'autre, qu'un autre qui aurait la capacité de disperser en tous terrains et en toutes directions...
Plus besoin de faire du hors piste / route : Bé si peut être, même pour l'artillerie. Y compris à longue distance si on vous avez l'équivalent en portée en face...
@Anonyme30 septembre 2025 à 22:22,
Eh oui, réhabilitons même les pièces tractées, pendant qu'on y est...
Pour tenter de connaître la menace de "l'autre côté" :
RépondreSupprimerhttps://redsamovar.com/2017/06/02/dossier-le-2s35-koalitsiya-sv/
Et la présence éventuelle d'un dispoditif radar sur le 2S35 et son usage pour un emploi supputé.
https://cf2r.org/wp-content/uploads/2024/01/RTA-73-2S35.pdf
Depuis, rien de neuf ou de démonstratif depuis le front Ukrainien (?).
L'usage d'un radar de correction de tir ou pour le réglage de la fusée Spacido n'a rien d'extraordinaire. Il existe aussi les radars d'observation des tirs sur les VAO, celui de définition des trajectoires pour la contre-batterie (Cobra) et l'incontournable radar météo mour l'aérologie.
Avec l'évolution des techniques (AESA) les radars d'observation terrestre deviennent polyvalents et peuvent contribuer aussi à la DAL.
https://artillerie.asso.fr/basart/article.php3?id_article=1112
https://artillerie.asso.fr/basart/article.php3?id_article=1341
Sans oublier les munitions ("C'est ballot" ^^) non plus. 🙄
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