BAE Systems a annoncé sur son site internet la signature d'un accord avec Rheinmetall pour la mise à niveau de l'artillerie du CV90120. Cet accord vise à permettre l'intégration du canon lisse Rh120 L44A1 LR (Low Recoil) sur le CV 90120. Le canon allemand à haute pression peut tirer l'ensemble des munitions OTAN y compris des obus programmables, explosifs et flèche. Cet accord permet à BAE Systems de proposer le CV 90120 doté de l'armement en service sur les Leopard 2 jusqu'au standard A5 à des clients qui pourraient être séduits par cette continuité en matière de puissance de feu. Avec cette intégration, le CV 90120 pourrait donc s'ouvrir de nouveaux marchés comme la Slovaquie, ajoutant des arguments de masse et de cout, l'emploi d'un armement connu et éprouvé.
Excellent char (Vraiment.) léger médian, ce CV90-120T, pour opérations particulières ou milieux spécifiques (Type montagne par exemple. Ou en Afrique : "Un olivier sur le sol irlandais ?") ; et excellent complément éventuel, des chars principaux de combat, dans certaines configurations. ;)
RépondreSupprimerDans une grande famille intégrée de 30 tonnes par exemple, complémentaire à la principale (De 50.), de "combat principal", encore plus.
Nous en revenons aux principes du 120 FER sur un PoLe qui peut être un 8x8 ou un chenillé.
RépondreSupprimerL'erreur serait de tomber dans les travers du Booker, sans bien anticiper son emploi et dans un contexte déterminé.
La résilience sur un champs de bataille observable devient difficile entre forces equivalentes. Les matériels ont une propension à s'alourdir naturellement par la suite et surtout par la force des choses.
Je reste dubitatif sur cette catégorie de matériel en haute intensité, d'autant que face au "combat statique de ligne" il faudra réinventer la manoeuvre et ses tactiques pour percer et exploiter.
Certes, c'est toujours mieux que rien pour soutenir l'infanterie ou protéger les flancs, sans pour autant le considérer comme un char de bataille employable.
Ce n'est pas exactement un équipement de haute intensité ou en tous cas de combat principal de haute intensité.
SupprimerCe genre d'équipement moyen (En fait.) peut servir néanmoins en cas de phase d'exploitation (S'il n'y a pas trop de réserve et de forces disposées derrière...), une fois la percée effectuée, ou sinon de flanc-garde (De garde des flancs, supposés non trop attaqués directement aussi.), ou encore dans des environnements ou des situations bien spécifiques, montagne, basse intensité, il peut cependant faire un bon matériel de reconnaissance éclairage (Là aussi dans certaines conditions. Dans ce dernier cas des véhicules sur roues peuvent même être d'un emploi plus adapté.) ; ou alors vraiment par défaut (En ignorant son principal atout, sa mobilité.) en défensif, ou destiné à être projeté rapidement pour créé un rideau défensif, où on retrouve globalement la situation de flanc garde, en attendant le déploiement et la mise en place de forces plus lourdes notamment, "de décision".
En tout cas, il ne peut exonérer de l'équipement de matériels plus lourds pour tout ce qui est combats directs de haute intensité. C'est un complétement ; très utile, mais pas forcément indispensable ou en tous cas prioritaire...
Important de bien définir les différents équipements et classes -catégories d'équipements, cela en définit, assez clairement même leur emploi. Cela évite les surprises désagréables sur le terrain et lorsque surgit concrètement un conflit ; et paradoxalement (Mais tant que cela, au contraire.) certains embourbements même...
De la politique stratégique d'équipement des forces...
Faut arrêter de penser que le combat de haute intensité se fait avec des véhicules particuliers (lourds, chenillés ou quoi que ce soit). Le combat de haute intensité peut se faire avec des moyens légers comme nous le voyons en Ukraine.
SupprimerOn peut voir dans ce conflit que le besoin pour de la haute intensité tend vers une orientation de moyens légers, les russes équipent leurs forces au contact de moyens de plus en plus légers et discrets et non d'engins lourds. Tout comme le besoin dans des conflits de basses intensité vont se porter sur des engins beaucoup plus lourds et protégés.
Vouloir s'enfermer dans l'idée que la haute intensité c'est du véhicule lourd et chenillé et que la basse intensité c'est du véhicule plus léger et à roues, on finit par se leurrer totalement.
Chaque conflit amène des besoins qui lui sont propres, que ce soit dans la haute ou la basse intensité.
Eh oui, à l'assaut des lignes fortifiées en mobylette, ou à dadas (Comme vu récemment sur un certain média : Attention l'abus peut nuire.)...
SupprimerIl manque plus que la baïonnette, et les pantalons rouges...
Sans véhicule de soutien dédié à la lutte anti-drones, l'emploi des chars, lourds, moyens ou légers, reste très compliqué.
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