LEONARDO SORT L'ARTILLERIE LOURDE

Leonardo a dévoilé hier le démonstrateur de sa nouvelle tourelle téléopérée destinée aux plateformes chenillées et à roues et plus particulièrement sur le VBM NG. Cette nouvelle tourelle baptisée HITFIRE répond aux besoins de l'armée italienne pour un obusier de 155mm / 52 calibres. C'est hier, après un développement de 18 mois que la HITFIRE a été présenté à la presse italienne et à de nombreux officiers de l'armée italienne qui ont pu assister à quelques tirs. Côté performances, la HITFIRE affiche un poids de 13 tonnes, qui la rend compatible avec le châssis du Centauro et du VBM, cette dernière combinaison affichant un poids total de 35 tonnes, légérement supérieur aux 32 tonnes du Caesar en version 8x8. La HITFIRE embarque 30 coups de 155mm et 180 charges modulaires lui permettant les 30 coups embarqués à la charge maximum 6A). Le système de chargement automatique entièrement nouveau est compatible avec les munitions VULCANO déclinée en 155mm et permet d'atteindre une cadence de tir maximale de 10 coups par minute, y compris en mouvement. Les magasins contenant les munitions et les charges sont prévus pour être recomplétés automatiquement par un véhicule logistique dédié. Côté électronique, la HITFIRE est conçue autour d'une architecture numérique ouverte NGVA (Next Generation Vehicles Architecture) commune aux futurs engins du programme A2CS/AICS et peut être armée d'un tourelleau téléopéré pouvant recevoir une mitrailleuse de 12,7mm ou un canon de 30x113mm BLAZE développé par Leonardo. L'objectif de Leonardo est de créer un premier prototype du système d'ici la mi-2026 et de terminer les qualifications industrielles d'ici la fin de 2026/début 2027. 

Commentaires

  1. Voici un vecteur d'artillerie 155 mm supplémentaire qui mise sur du blindage et un chargement automatique pour éviter d'exposer les artilleurs et durcir le véhicule porteur . Et tout cela est mené rapidement.

    Les français, eux, continuent à vénérer aveuglément leur CAESAR dans sa formule actuelle, dont la version NG sera finalement très similaire. En ce sens que les artilleurs n'y seront mieux protégés que durant les déplacements, pas durant les tirs. Car, à ce moment, tout le mode doit être dehors pour le service de pièce .

    Le moteur du CAESAR MK2 sera plus puissant, formidable. Mais ce sera là qu'une simple compensation du poids supérieur donné au vecteur 6 x 6. . Le ratio poids puissance ne sera pas très différent. Surtout, la pression au sol sera bien sûr accrue, autant d'ailleurs que la probabilité de s'embourber dans une prairie détrempée ou dans un bois.

    On l'a déjà dit, le CAESAR 6 x 6 garde son intérêt pour en faciliter la projection rapide à longue distance. Mais à côté de lui, pour la haute intensité en Europe, on verrait bien un effecteur d'avantage automatisé. Monté sur 8 x 8 ou 10 x 10 ou bien, évidemment , chenillé (comme le très répandu K9). Visiblement, certains continuent à ne voir leurs moyens que s'ils étaient destinés à des théâtres d'opérations tels que le Sahel, l'Irak ou l'Afrique centrale.

    Sauf que ces pages-là ont été tournées. La France fut pourtant à l'avant garde de l'artillerie blindée automatisée. Avec sont l'AUF1 de 155 mm montée sur chassis AMX 30.

    L'argument-phare des inconditionnels du CAESAR , c'est que ce système peut être en mouvement et parti de sa position de tir , très peu de temps après avoir tiré quelques obus. C'était encore vrai il y a peu (en tout cas par temps sec et sol dur) . Mais on entend maintenant des combattant dire que , dans un ciel désormais hyper-saturé d'engins hostiles (même au dessus des seconde et troisièmes lignes) , se déplacer est devenu la meilleure façon de se faire repérer et détruire.

    Ce qui se fait désormais avec plus de succès, c'est de se camoufler avec grand soin, de sortir de sa cachette pour tirer , et de revenir très rapidement se recamoufler à relativement peu de distance de la zone choisie pour tirer.

    Dans ce scénario, l'automatisme , la protection permanente des artilleurs et une haute mobilité en tous terrains, deviennent des facteurs essentiels...de survie ! . Il faudrait aussi organiser la discrétion thermique du canon qui vient de tirer. Par exemple avec un manchon isolant spécial .

    Ces possibilités ne seront pas disponibles, même avec sur CAESAR NG. Pourquoi ne pas chercher à corriger ce problème ?

    Pourquoi continuer à croire que se trompent les si nombreux pays européens (et autres) qui ont choisi et choisissent plus que jamais qu'une partie de leur artillerie soit dotée d'une bonne mobilité tactique, d'une forte automaticité du chargement et d'une protection blindée permanente de ses artilleurs ?


    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Si tu dois te camoufler, il est important d'être petit et de reduire le flash.

      Bref, un trf1++ avec une minipelle pour mettre tout le monde au fond d'un trou avec un suppresseur et surement pas une cabine blindé.

      Supprimer
    2. Inutile de taper sur un concept pour en mettre un autre en avant. Le Caesar correspond à un type d'engagement (et la guerre des drones que représente l'Ukraine ne l'a pas enterré), et un 155 chenillé sous casemate correspond à un autre engagement.
      Ensuite, il faut regarder l'ensemble du panel des effecteurs : mortier, obusiers, lance-roquettes et lance-missiles et définir une doctrine. La France a fait le choix du Caesar pour remplacer initialement son TRF1, et n'a toujours pas remplacé ses AUF1.
      Le drone devient un hybride obus/missile/roquette, les cerveaux de la prospective doivent fumer à Balard et à Draguignan.

      Supprimer
    3. @Anonyme28 novembre 2025 à 00:33
      En effet, alors même qu'il y a une déclinaison en 8 x 8 avec système automatisé, et opérable sous blindage, on a encore choisi la solution du pauvre !!!

      En effet, excellente analyse argumentée (Des "innovations", pour dire qu'on a innové, faussement, qui n'apporte rien ou pas grand chose au final.), où on s'acharne uniquement à refaire nos opérations africaines subaériennes... Comme en 1870...

      Même les événements d'Ukraine ne suffissent pas à les faire bouger !!!! Nos "souples, félins et manœuvriers", à poil. Quel dogmatisme, pire qu'en 14 !!

      On va décidemment être bien "préparés" à la prochaine, pire qu'en 40.
      (Y a intérêt à être prêt à perdre nos "enfants" par contre, dans ces circonstances et avec une telle impréparation, presque inédite de toute notre histoire, tellement décalée, il ont même réussit l'exploit qu'elle le soit encore bien plus que précédemment !) ...

      Et sans doute du coup, après le VBCI, le Caesar ??? ! ...

      Il est très très loin le temps où nous avions le meilleur automoteur blindé du monde avec l'innovant AUF1 en effet. (Encore beaucoup rapide à entrer et à sortir de batterie cependant. Là aussi le dogme, aveuglé... !!!
      Surtout avec ses servants, à poil dehors, à la merci totale du moindre drone qui traine en effet, quelle modernité ?? Difficile à dissimuler aussi tout ça. Sur leurs itinéraires carrossables limités en plus. Là aussi, quels aveuglements, mortels !!).

      Eh oui, ce sont les seuls au monde, à avoir la science infuse, en matière d'artillerie, que de blindés médians...

      @Louis Servales,
      Le Caesar est juste un TRF1 monté sur camion en effet. Rien de plus, dans sa forme actuelle non automatisée...

      Supprimer
    4. subsaharienne...

      Supprimer
    5. @Anonyme28 novembre 2025 à 07:53,
      Vous vouliez certainement dire, au fond du trou ?
      Avec tous les moyens de localisation et de frappe de précision actuels, pas raisonnable du tout tout ça.
      De la disparition de l'artillerie tractée, obsolète aujourd'hui aussi. Même pour refaire 14-18.

      Supprimer
    6. L'automatisation n'est pas du tout un facteur de survie, en Ukraine les canons automatisés ont une disponibilité opérationnelle qui est deux fois moindre par rapport aux canons non automatisés. Ils mettent plus de temps à se réapprovisionner en munitions (par ex EVA-M2 a une alvéole de réapprovisionnement, c'est un obus à la fois) , et comme dans ce cas sont souvent tributaires d'un véhicule spécialisé. Deux véhicules pendant 10, 20, 30 mn sous l'observation posdible de drones c'est très long. Cette tourelle est très peu blindée, 30 obus et charges, c'est un objectif imparable pour des MTO. Il ne peut pas se déplacer sans ses munitions, contrairement au Caesar qui peut tirer des muns pré déposées au sol sur la future posn de tir. C'est ce qui explique que la proportion de Caesar détruits est parmi les plus faibles (des canons qui ont une forte dispo ops). Bref, KNDS DEU avait une exvuse d'avoir développé le RCH, mais Leonardo n'en a aucune après 3 ans de guerre. Ils développent un système totalement anachronique, une bombe roulante peu blindée mais ils s'en fichent car ce canon sera beaucoup plus cher que nécessaire et c'est l'objectif premier d'un industriel.

      Supprimer
    7. Peut être, que les Caesar sont moins détruits, par ce que moins utilisés aussi (S'ils compte sur l'approvisionnement en munitions français en plus... A raison de l'équivalent de 2 munitions par jour environ par Caesar livré...). A tirer quelques coups de temps en temps seulement. (Il faudrait surtout voir par exemple le taux d'obus délivré avant destruction.)

      Mais manifestement pas les mêmes lectures de retex (... Voir sujet suivant, quand on passe son temps à les ignorer, et à regarder ailleurs...), que font les italiens ici, les allemands, les britanniques, les polonais, etcetera, les américains, russes, chinois (Eux aussi, tout ces gens gens ont "les deux par ailleurs, roues et chenilles, complémentaires, et différents...).
      Eh oui, être totalement à découvert, des frappes de contre batterie, comme de celle des drones, c'est tellement mieux dans une guerre de haute intensité. ...

      PS : Le taux de réapprovisionnement d'un Caesar est assez identique à un automoteur blindé (Même quand on a déposer ses munitions par terre...) ; sauf à avoir un véhicule de réapprovisionnement dédié automatisé, comme le K10 par exemple (Ah le pragmatisme...)...
      PS 2 : Le k9 est beaucoup moins cher qu'un Caesar (Et pourtant il tire plus, et aussi loin.). (Cout de l'obus tiré à ce rythme là, avec tout un engin et tout un équipage mobilisé, pour tirer si peu (Mais tout autant précisément ceci dit, et aussi loin. Mais en étant protégé de la mitraille ambiante (Utile en cas de tir de contre batterie proche, et de tirs d'armes individuelles éventuelles, et de drones à bas cout désormais! : Ca commence à faire !!) : 18 coups seulement emportés qui nécessite autant de réapprovisionnements en plus, et d'exposition éventuelle en effet aussi(En général on se retire au delà de la portée courante des systèmes adverse pour ça...) (Deux fois plus qu'un automoteur qui en emporte 36 ...!!) et de temps perdu (En effet encore en étant moins présent, on est moins ciblé et touché aussi... Moins de tirs de contre batterie, et autres, aussi...)

      Décidemment pour peu certains seraient même capables de nous dire que l'artillerie tractée c'est formidable !!! (Voir du lance pierres et de la catapulte demain...)
      Très très bonne analyse de Anonyme28 novembre 2025 à 00:33.

      Supprimer
    8. Qu'est-ce que vous ne comprenez pas quand on vous dit que les Ukrainiens préfèrent déplacer les Caesar sans munitions ni charges afin d'éviter une explosion catastrophique en cas de frappe par un Lancet ou FPV ? Sur de nombreux autoportés ce n'est pas possible d'où leur taux de destruction plus élevé. Il est faux de dire que le Caesar tire moins, c'est une façon de voulour ignorer la réalité. C'est ce que disent les Polonais quand on leur fait remarquer que plus de la moitié des Krab sont détruits, mais les Ukrainiens ne disent pas ça. Visiblement vous ignorez qu'il n'y a pas de K9 en Ukraine. De plus vous semblez croire que le Caesar ne tire que des munitions françaises, je vous apprendrai donc que les Ukrainiens l'appellent "the omnivorous gun" précisément parce qu'il est capable de tirer de nombreuses munitions non produites par KNDS, en grande partie parce qu'il n'est pas automatisé. Le K10 ? Outre le fait qu'il n'y en a pas en Ukraine, c'est tellement parfait que ni les Polonais ni les Finlandais ni les Estoniens n'en ont acheté. Les Ukrainiens comme les Russes ne mettent pas plus de 20 obus dans les véhicules de ravitaillement en munitions afin d'éviter de perdre trop de munitions au cas où, donc le K10 ne serait pas utilisé, d'autant plus qu'il est évident qu'il s'agit d'un véhicule RAVMUN. Par ailleurs le K10 met plus de 34mn à ravitailler un K9 qui n'a plus de muns, c'est un peu long si il y a des drones. A la main il faut près d'une heure ! Un K9 ou un K10 mettent 15mn à se ravitailler en carburant, un peu long aussi à côté d'une citerne. Les utilisateurs du K9 le mettent sur un porte chars dès qu'ils doivent faire plymus de 60km, à cause de la maintenance à faire. Et....savez-vous que les Estoniens ont donné comme surnom au K9 " le canon à 2000 euros le km" ? Alors quand vous dites qu'il est moins cher que le Caesar je vous réponds que vous ne savez pas de quoi vous parlez visiblement.

      Supprimer
    9. Mais arrêtez de réinterpréter maladivement, tout ce que j'écris, ou apprenez à lire, je n'ai jamais dit ci dessus qu'il y avait des K9 en Ukraine. (Ni que nos propres Caesar étaient alimenté par nos propres munitions, heureusement (Je dis précisément le contraire. si vous appreniez à lire...).)
      Et bien sur il faut mieux une artillerie à découvert pour revenir au point majeur soulevé par Anonyme28 novembre 2025 à 00:33 que sous blindage...

      Eh oui les Krab sont détruit, à plus de 50 %, mais les Caesar sont, invulnérables... (Les ukrainiens ne vont pas critiquer le matériel qu'on leur donne, le peu de matériels qu'on leur donnent, dans la situation où ils sont les pauvres.)

      Pour votre information un K9 vaut 3 millions d'euros, fabriqué en grande série et avec plus de la moitié des marchés de ventes actuels (Quel mauvais automoteur cela doit être, pour se vendre autant !!...), et un Caesar, 4,5 millions d'euros.

      Décidément l'aigreur et la haine maladive, pavlovienne !!

      Supprimer
    10. On croirait relire certains de vos échanges, très controversés, sur opex360 !! 😂

      Supprimer
    11. C'est sans doute aussi pour ça qu'ils en ont re commandé par trois fois les estoniens, des K9 : 12 en 2019, 18 en 2021, 24 en 2022, et désormais 36, en 2026 (Ils n'entendent 2035 ou les calendes grecques non plus...) ! ...
      Tiens ils ont également commandé 12 Caesar : "Etonnant", non... Eh oui, les deux, là aussi, même pour un aussi petit pays (: 80 CV90 - 260 6 x 6 (En diverses versions.), etcetera, etcetera.)
      48 pièces d'artillerie majeures ; des Himars ont déjà été livrés, avec leurs munitions (Une commande très conséquente même !!... Sérieux quoi...), et d'autres K239 sont déjà prévus.).
      (Beaucoup d'antichars aussi : "Mais pour quoi faire"...)

      En plus vous faites bien d'attirer notre attention là dessus : En proportions... Pour un petit pays d'à peine plus d'un million d'habitants, et avec seulement 1 milliard d'euros annuel de budget militaire (On en fait quand même des choses !!)...
      (Au moins des gens qui prennent leur défense, et la défense de l'Europe, au sérieux, et ne se contente pas de discours et plus encore de grands effets d'annonce seulement...)

      (("le canon à 2000 euros le km" !! Où est ce que vous êtes encore aller chercher, ou inventer, ça encore ??!))

      Supprimer
    12. Les Ukrainiens disent que le TRF1 fait bien le travail demandé (vu dans une vidéo), avec ses assertions qui l'accompagnent (ils ont un cerveau, ce qui va en surprendre certains ici (hé, hé, hé!)). Ils les camouflent très bien sous des filets (pas juste vaguement un seul filet nonchalamment posé) et en sous-bois. Là-bas, ceux qui s'intéressent à leur métier obligé du moment se sont tous achetés des fusils de chasse ou à pompes avec des petits plombs contre ces volatils. Redite mais ça ne me dérange pas: les Kalachnikov (excellent fusil) échouent souvent contre les petits drones FPV, et ce, même en sélecteur boule de feu. Du coup, quand je vois des vidéos de militaires de l'OTAN en manœuvre, tous groupés comme tels une grappe de chauvesouris à l'arrière d'un char les devançant, dirais-je, avec leur beau fusil neuf, certes, mais visiblement sans munition spécialisée (à priori, mais ? En tout cas, les chargeurs sont tous étaguetés du jaune signifiant "à blanc" paraît-il, tous groupés (je redis: c'est une opportunité pour un drone s'ils n'ont pas de munitions spécifiques contre eux), pensant être protégés derrière ledit char comme pendant les assauts de la seconde www2, je me pose vraiment des questions sur la lucidité quant au réalisme de leur entraînement. S'ils ne peuvent pas se distinguer entre ceux pour savoir qui les assurent contre les drones de la 3D et qui les assurent contre des ennemis directs de la 2D d'en face, ils vont donc au carton groupé des dronistes de l'ailleurs. Pour en revenir au TRF1 (mais c'est valable pour le Caesar aussi), globalement, la chose qu'ils leur reprochent est de ne pas être mieux protégé concernant les minimums de tolérance les plus criantes là-bas: gel des vérins et de tous les systèmes hydrauliques en tout genre, manque de carters de protection pour la motricité (ils craignent la boue gelée). Donc, ils les adaptent en protégeant toutes les articulations qui gèlent et deviennent cassantes (durites, plastique, etc). > s.o.

      Supprimer
  2. Quel est le niveau de protection de toutes ces tourelles blindée ? Est-ce supérieur à 1 ? Est-ce qu'elles sont protègées face à la menace drone ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Raisonnablement, une casemate se doit d'être Niv II STANAG 4569, quitte à mettre la masse et la protection, le niveau II est un minimum.
      Le drone FPV a pour objectif d'empêcher l'utilisation du système, il va donc taper soit la mobilité, soit les organes d'observation, de positionnement, etc.

      Supprimer
    2. Il sert surtout à protéger en grande partie (Plus qu'avec des servants à découvert, ça c'est sur.) son équipage des tirs de contrebatterie.

      Une nouvelle utilisation notable intéressante cependant aujourd'hui : Contre tous les drones à deux balles... (Complété par de l'APS light de série, peu cher, "anti drones", à deux balles, aussi.)

      Supprimer
    3. Et des embuscades.

      Supprimer
    4. Oui, des embuscades avec des drones...

      Supprimer
    5. Surtout des drones, ils sont tellement omniprésents dans la tête de certains...

      Supprimer
  3. +1 pour l'idée du manchon de discrétion thermique. Si le problème du concept Caesar devient les drones (dangereux volatils de 250gr) s'en rapprochant avec leur allonge, alors j'intuite que résoudre son problème avec une LAD (tirer de la mitraille composée plombs de chasse) est plus combinatoire avec d'autres problèmes du même genre apparaissant ailleurs concomitamment. LAD posée en vigie ou accompagnatrice. LAD humaine ou automatisée. LAD qui informe Scorpion de la bulle qu'elle couvre de sa responsabilité (l'AdT française n'est pas aussi en première ligne que celle polonaise, par exemple), information pour la bonne compréhension de toutes zé tous dans une optique Plan-Do-Check à la W. Edwards Deming\Shewhart (pour la qualité des Retex). Amho. > s.o.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. En fait, j'intuite en me basant sur le second principe de la thermodynamique de la modification versus ses apports comparatifs (bref, la vie appliquée à dans tous les domaines appliqués qui sont soumis à la gravité terrestre, y compris dans des activités d'intello., comme le trading (Cf. Wickoff)), principe appliqué à l'existant (l'AdT française et sa mobilité médiane). Je fais là une comparaison pifométrique, entre les efforts consistant à poser des tonnes de blindage à devoir ensuite dynamiser à l'identique de ce qui était d'une part versus l'effort pour amener un accompagnement LAD d'autre part, et ce, pour un résultat identique qui est la neutralisation de 250gr de maléfisme volant à 75 Km.h^-1. Quoi qu'il en soit, le résultat d'un échec constructif de ces deux axes de travail possibles, serait un bon _contexte_ de la Retex de l'échec grâce à Scorpion. > s.o.

      Supprimer
    2. Eh oui "l'AdT française n'est pas aussi en première ligne que celle polonaise" : Il va falloir une sacrée portée pour tirer jusque là bas.

      Supprimer
    3. Créer de la mobilité LAD versus blinder, telle est la question. La mobilité LAD crée des choses insoupçonnées le moment venue, telles que permettre à d'autres de s'y réfugiée (pour s'arrêter chez le boulanger du coin, permettre à d'autres de faire le plein de jerricanes, bricoler le pot d'échappement, ..., là où elle couvre). Blinder crée des siestes plus sereines pour ceux qui sont du bon côté. Pour ce que j'entrevois… > s.o.

      Supprimer
    4. Mieux dit: avec de la couverture LAD, il y a un potentiel de sociabilisation plus grand qu'avec le blindage, il me semble. Connexement, il est plus simple de se faire des amis en venant avec une LAD mobile couvrant un air commun que derrière son sur-blindage à titre perso. (à moins de venir en autobus sur-blindé, évidemment), Amho. De plus, l'art de savoir bien encager suffit contre les drones, Amho itou. > s.o.

      Supprimer
    5. Bref, cela permet de l'aide aux civils et de l'aide à la protection civile (civils traversant la rue pour aller acheter leur journal afin de savoir si les nouvelles qui viennent sont moins mauvaises d'où elles viennent, sauveteurs traversant la rue, pompiers accrochés tout nus à leur grande échelle, etc), comme l'AdT l'a fait (sous mandat de l'ONU, ou sur invitation croisée d'une gouvernance démocratiquement élue), à Sarajevo sous les ordres de Général Morillon. Les snipers désorganisant l'arrière sont maintenant les drones, Amho. > s.o.

      Supprimer
  4. Ce que j'écrivais en commentaire d'un autre post se précise. LEONARDO va se positionner en seul industriel européen intégré omnipotent.

    RépondreSupprimer
  5. Après le nouveau char et le nouveau VCI modernes italiens (Ce qui ne les empêchent pas de rénover réellement leur Ariete au format C2, eux...), une nouvelle tourelle d'automoteur d'artillerie italienne (Pendant que d'autres s'endorment sur leurs, derniers, lauriers, aussi ...), plus que logique même.

    Sans doute assez facilement adaptable sur châssis chenillé, aussi, sur le châssis du Lynx italien notamment.

    Par contre 10 coups minute, cela ne va pas être donner encore.
    On sera loin des raisonnables, et sans doute très raisonnés, 6 coups par minute du K9,, et de son prix très très raisonnable également, employable...

    Il ne va bientôt plus y avoir que le VBCI, comme 8 x 8 non développé en une gamme plus ou moins complète : Tous le font aujourd'hui (Que l'on aura abandonné même en fait.) !

    RépondreSupprimer
  6. leonardo concurrence rheinmetall dans l'artillerie tout en travaillant avec rheinmetall sur les projets des nouveaux blindés chenillés Italiens!
    quand au futur de l'artillerie Française il semble que la DGA attend les premiers essais des thundarts roquettes de 150km de portée produite par MBDA et Safran
    la munition de 155mm Katana à guidage GPS / inertiel développé par KNDS va âtre produite en Inde , notre armée ne semble pas intéressé, préférant des roquettes avec une plus grande allonge?
    penandreff

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Avec des munitions à plus de 100 000 euros pièce chacune, il ne faudra pas se tromper de cible !! ...

      Quoique construites en Inde (Moins cher, à très courts termes...). Délocalisons, délocalisons (Même nos productions les plus techniques maintenant !!) ; il ne doit rien rester, tout, doit disparaitre...

      Supprimer
    2. Si j'étais artilleur en Ukraine, je préfèrerai de très loin servir sur un Caesar que sur n'importe quel automoteur blindé, et pouvoir dégager à pince en cas d'urgence extrême plutôt qu'être enfermé dans un blindage en position statique, qui ne protège que des éclats de contre batterie mais certainement pas d'une attaque de drones.

      Avoir une chance de s'en sortir, c'est mieux que de n'en avoir aucune.

      Pour le reste des effecteurs puissants capables de réaliser un direct hit ou presque sur de l'artillerie, blindage ou pas le résultat est le même, donc...

      Supprimer
  7. Mais il y a aussi un concurrent avec une tourelle automatisée AGM 155 mm/L52 [Artillerie-Geschütz-Modul], fournie par KNDS Deutschland DONAR ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui pas nouveau non plus, c'est la tourelle, blindée (Mais pour quoi faire, dirait l'autre.) "Donar", adaptée au Boxer, pour en faire le RCH155.
      Déjà fait en fait, la concurrence...

      (Tourelle dont semble beaucoup s'inspirer celle ci dessus à première vue.
      Par contre on pourrait également noter qu'ils ne s'inspirent pas (Plus ?) d'un système du type Caesar. Peut être même que son heure est en train de passer, malgré tout ce qu'on nous raconte, de ce coté du Rhin : "Ah pensez vous, pas besoin de protection", à poil, qu'on vous dit... "Sortez les baïonnettes".)

      Supprimer
  8. Toujours la rengaine avec les dogmes du XX siècle et le air land battle..., sur la base d'une supériorité supposée. Bien sûr, sur d'autres théâtres d'opérations l'emploi peut s'avérer différent avec des automoteurs toutes portes ouvertes, les munitions stockées à poximité pour, in fine, tirer à la ficelle depuis une position préparée, comme à Gaza ou du côté de la Syrie...
    Les REX de l'Ukraine devraient interpeller un minimum. Les kill zones s'élargissent de plus en plus avec l'autonomie des drones et l'augmentation des portées de l'Artillerie roquette/missiles dans la profondeur.
    Le blindage léger de la tourelle et de la plateforme protège contre la petite ferraille et ses éclats du champs de bataille et c'est tout. Les charges creuses, cinétiques ou être encadré par du 155 mm, c'est autre chose. Bien sûr il y des monstres comme le PzH 2000 avec ses sujétions techniques et financières, dont la toiture est à surprotéger. La meilleure protection pour les automoteurs restant les "trous" sous filets de camouflage, voire de pêcheurs et les rings avec des position de tir. Les carcasses des automoteurs et super-canons tractés dans les champs, sur les routes et milieux ouverts en témoignent.
    La mobilité est à choisir en fonction du terrain, de son état saisonnier et des distances à parcourir pour aboutir à un usage tactique "au milieu d'un champs et au contact"... (!?). La mobilité opérative et stratégique est à intégrer avec les élongations et moyens de transport disponible.
    La problématique de la logistique doit être évaluée avec ses flux, son élongation, les ruptures de charges et les fameuses embuscades de partisans, troupes sur les arrières ou inbrications tactico-stratégiques de la non bataille...(?). Dans la période, les "embuscades" on été réalisées par la 3D ou les mines/IED et des matériels ont été récupérés suite à des pannes, manque de carburant et repli tactique.

    Reste l'usage et l'emploi sur un champs de bataille observable où les matériels les plus sophistiqués devront faire preuve de résilience technique et humaine.
    L'intérêt de la formule "tourelle téléopérée" réside dans sa cabine déportée, fermée et relativement protégée, la cadence de tir et la possibilité du tir en mouvement sur une plateforme appropriée. La mécanisation/automatisation et la programmation des fusées devront être maîtrisées. De même, quid de l'utilusation en mode dégradé?
    Là c'est l'artillerie qui manoeuvre sur l'arrière à défaut des chars au contact. La présence de vérins et de socles procèdent du tir à l'arrêt.
    Vouloir faire avec l'Artillerie du mimétisme avec les "chars de bataille" est absurde, à moins de développer un "canon d'assault" (avec cope cage ou turtle-machin) pour un emploi similaire, peu probant apparemment... tout au plus certains MBT peuvent servir d'artillerie de complément sur l'arrière, avec une élévation du canon adhoc.

    Bref, yaka évaluer les tourelles inhabitées pour faire du tir en mouvement et déterminer la solution qui nous convient. ^^

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. oui, peut être une évolution serait un césar automatiser ?

      Supprimer
    2. Les automoteurs d'artillerie sont assez peu concernés par les tirs de charges creuses, ou cinétiques, normalement.
      (C'est pour cela que, bêtement (...), on a jugé peu utile de les blinder comme des chars d'assaut... ...
      Aucun mimétisme rassurez vous, mais peut être que certains, réellement "aguerris" (Sans doute moins intelligents que nous aujourd'hui, avec toute leur expérience, vécue.).), ont jugé utile d'y mettre un minimum de protection, et de mobilité (: "Mais pour quoi faire dans nos guerres de non mouvement" (Comme vous dites.) d'aujourd'hui.))

      La mobilité, reste la meilleure protection de ce type de pièce d'artillerie avec une entrée en batterie et une sortie de batterie surtout, presque réduite à zéro sur un automoteur automatisé (Une minute, ou même trente secondes, cela peut être très long, dans une guerre moderne actuelle.)

      Par contre, qu'apporterait des tourelles (Blindées ?) inhabitées ; à part plus de contraire et de suggestions logistiques ? !! ^^
      (Encore plus complètement inutilement dans ce cas là : Ah chacun ses petites marottes... Et en beaucoup plus cher encore (Toujours plus... ...cher...) ; du coup plus de budgets pour les munitions, d'autant que tout autant hors de prix, tout ça... Peut être même qu'on est en train de se diriger vers une inefficacité de plus en plus grande et de moins en moins de rentabilité effective, sur le terrain... )

      Du rustique, et du moderne, d'aujourd'hui (Pas de "demain"...), employable, comme dirait l'autre.

      Supprimer
    3. Idem, "Les REX de l'Ukraine devraient interpeller un minimum. Les kill zones s'élargissent de plus en plus avec l'autonomie des drones et l'augmentation des portées de l'Artillerie roquette/missiles dans la profondeur."
      Encore faut-il encore avoir les moyens et les budgets pour, et ne pas avoir fait inconsidérablement n'importe quoi avec... !!
      De l'économie de guerre "comme dirait l'autre", et des matériels employables, en nombres suffisants...

      (Drones qui ne sont pas invincibles encore une fois, non plus...)

      Supprimer
    4. "Drones qui ne sont pas invincibles encore une fois", d'ailleurs face à l'efficacité actuelle de l'artillerie moderne à longue ou à moins longue portée, face aux possibilités des roquettes multiples, et autres missiles autrement plus durs à intercepter, c'est même le maillon faible, à cibler : Plus de vison, plus de tirs.

      Supprimer
    5. D'où les 500 ou 600 skyranger allemands par exemple.

      Supprimer
  9. J'ai été le premier à proposer un commentaire suite à l'article de base émanant de blablachars. (28 Nov 0033) et je serai peut-être le dernier à revenir sur ce thème très intéressant et même crucial pour l'efficacité de l'artillerie.

    D'abord, je crains que certains intervenants confondent les systèmes vraiment automatisés et les systèmes sous casemate (style M 109 ), à l'intérieur desquels il y a une équipe de pièce assez étoffée.

    Dans ce dernier cas, c'est vrai qu'un impact de drones , d'artillerie ou de munition kamikaze sur la casemate, peut avoir des effets dévastateurs. Et que, à ce niveau, on peut comprendre ceux qui préfèrent "travailler à l'air libre", comme dans le cas du CAESAR.

    Mais lorsque je préconise qu'une partie de l'artillerie soit automatisée , à haute mobilité et correctement blindée, je pense aux systèmes qui ne demandent AUCUNE présence dans la tourelle. Et c'est vrai que le blindage de cette dernière ne la rend pas invulnérable.

    Mais l'avantage de la formule "automatisation", c'est que le système d'armes n'a besoin que deux personnes pour remplir la mission (dont un conducteur d'engin). Même si un troisième homme est bien utile pour contribuer à la protection et/ou pour prendre le relais en cas d'opérations prolongée. Voire pour participer aux ravitaillements.

    Pour un engin de ce genre, on peut admettre un blindage léger pour l'arme et ses munitions (les protéger contre les explosions , comme pour les chars ) . Et un blindage nettement plus lourd (et adapté aux nouvelles menaces) peut être prévu spécifiquement pour la cellule de survie dévolue à l'équipage réduit. Et qui donc, n'a pas à s'exposer ou à perdre du temps de débarquement lors des séquences de tir. Un exemple emblématique et que j'aime beaucoup, c'est l'ARCHER suédois.

    Concernant le ravitaillement en Mun, il serait facile de concevoir un système de munitions palettisées, permettant un réapro rapide et lui aussi automatisé. Un peu comme pour les MRLS.

    Enfin, dernier commentaire concernant le "taux de survie" réel des différents types de pièces exposées sur les fronts ukrainiens, c'est vrai que la seule donnée valable, c'est d'avoir le ratio entre le nombre de coups tirés avant éventuelle mise hors de combat du système. Car c'est vrai qu'un canon sera moins vite touché s'il tire seulement quelques obus par jours...

    Je le redis, le CAESAR est un bon système dans les rôle et pour les zones d'action auxquelles il était principalement prévu. C'était surtout une belle amélioration du TRF1 tracté. Mais pour la haute intensité, il faut probablement compléter l'offre. Vu l'urgence et faute de mieux puisque le temps et les finances manquent , n'est-il pas possible de revisiter des tourelles de AuF1, de bien les moderniser ( j'espère qu'elles n'ont pas toutes été ferraillées) . Et de la poser ensuite sur une plate-forme à haute mobilité tactique .
    Soit des chassis de chars LECLERC récupérés quelque part, soit sur une plate-forme à au moins 8 roues. Certaines sont apparemment produites en France pour acheminer des ponts mobiles de nouvelle génération. J'imagine qu'elles seraient également utilisables pour porter une tourelle d'artillerie 155 mm ! P.R.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il y a en effet une certaine confusion, par facilité de langage (Volontaire.) et raccourci ci dessus entre automoteurs d'artillerie, blindés, et ce que l'on pourrait dénommé de façon plus appropriée "canons ou artillerie sur camion" en ce qui concerne les pièces comme le Caesar.
      Le RCH155 avec sa tourelle introduisant même presque une autre sous catégorie. Plus proche de l'automoteur ceci dit avec sa tourelle 'Donar" adaptée sur le Boxer, mais sur roues ; aussi bien que sur chenilles d'ailleurs. On pourrait l'adapter sur une caisse de VCI chenillé de seulement une trentaine de tonnes, plus légère, et plus mobile stratégiquement. Une déclinaison de plus dans des gammes de blindés moyens ou lourds.)

      ""travailler à l'air libre", en cas d'attaque de drone... Ne pensez vous pas que "l'impact" sera encore plus dramatique, même par rapport à un blindage léger (Qui met à l'abri des drones les moins chers, les plus courants. Outre un APS light (peu couteux) c'est à dire anti drones de ce type, monté en grande série.)

      On est d'accord sur le Caesar.
      Dommage que ce dernier se soit fait il y a vingt ans, ou que l'on est pris prétexte plus exactement de celui ci, pour abandonner le projet de modernisation de l'AUF2, qui était même assez avancé à l'époque ; comme des autres versions prévues d'accompagnement du Leclerc, et autres achats de CV90 à l'époque concomitamment du même tonneau et du même délire du tout roue, qui a commencé à cette période. Et dont on est toujours pas sorti malheureusement.

      Supprimer
    2. " comme des autres versions prévues d'accompagnement du Leclerc" :
      On aurait pu en faire une série très rallongée de différents châssis (Des versions génie, poseur de pont d'assaut ou EBG étaient notamment prévues.), facilement doublée ou même triplée (900 à 1300 caisses différentes : Artillerie, VOA, commandement, guerre électronique ,reconnaissance, etcetera, antiaériens.) qui aurait grandement amorti le cout de ce programme.
      Mais déjà les fous du tout roue (Les mêmes qu'aujourd'hui malheureusement.) avaient déjà frappé, et tout cela est tomber à l'eau et a été complètement sabordé même (Comme aujourd'hui ils continuent à saborder toute amélioration modernisation réelle de ce même Leclerc.).

      Supprimer

Enregistrer un commentaire