Rheinmetall a confirmé cette semaine le lancement au cours du premier trimestre 2022 de la production en série du système de protection active StrikeShield destiné à l'équipement des lynx hongrois. La Hongrie a signé en mai dernier un contrat d'une valeur de 140 millions d'euros pour l'équipement de 209 engins avec une version hybride du système développé par la firme allemande, intégrant des éléments de blindage passif et actif. Dans sa configuration standard, telle que communiquée par Rheinmetall, le système de protection active StrikeShield se compose de 15 capteurs radars, 35 senseurs électro-optiques et de 33 effecteurs, auxquels se rajoutent deux modules situés à l'arrière du châssis et destinés à la protection contre les munitions attaquant par le haut. On ignore la configuration exacte du système retenu par la Hongrie pour ses engins. Pour Rheinmetall, cette opération permet d'intégrer le StrikeShield sur le Lynx avant sa mise en place sur la version américaine du VCI allemand engagée dans le programme OMFV, qui accorde une importance essentielle à la protection du remplaçant du Bradley.
Un peu moins de 700 k € par véhicule, ça parait assez abordable vu la multiplication des senseurs, en particulier avec des coûts made in Germany.
RépondreSupprimerEst-on sûr que les 140 M € sont pour l'ensemble ou pour une seule tranche ?
C'est l'ordre de prix, le "Trophy" coute dans les 500 000 euros. Un demi million d'euros le système, quand même.
SupprimerRheinmetall parle de système hybride, les modules APS sont intégré dans le blindage additionnel qui entourne le véhicule et sa tourelle, Rheinmetall reprend l'idée du blindage réactif mais en écartant l'explosion du véhicule de environ 1m (selon les vidéos)
RépondreSupprimerpar contre après utilisation il faudra changer la plaque de blindage passive / active