Les premiers exemplaires du blindé à roues 8x8 Eitan livrés en mai dernier aux forces israéliennes commencent à équiper l'unité de reconnaissance Saveret Nahal, appartenant à la 933ème Brigade d'infanterie Nahal. Les premières formations sur le nouvel engin devraient débuter au mois d’octobre, suivies par l'équipement des bataillons de la Brigade. La 35ème brigade parachutiste Tanzanim devrait être la prochaine unité à recevoir les nouveaux engins, qui comme ceux de la brigade Nahal seront livrés en version APC (Armored Personnel Carrier), armés d'une mitrailleuse de 12.7mm et dépourvu du système de protection active, qui devrait être l'Iron Fist Light Decoupled. Concernant la version VCI (Véhicule de Combat d'Infanterie), le 8x8 israélien devrait être équipée d'une tourelle téléopérée développée pour le Namer et l'Eitan par le Ministère israélien de la Défense. Cette équipement recevra un canon de 30mm Bushmaster, un système de protection qui pourrait être le Trophy ainsi que deux missiles antichars Spike mis en œuvre depuis un lanceur rétractable situé à l'arrière de la tourelle. L'adoption de cette capacité antichar n'a pas été confirmée pour l'Eitan, à la différence du Namer qui en sera doté. La mise en service de l'Eitan (dont la caisse est assemblée aux États-Unis par Oshkosh Defense) au sein de l'armée israélienne s'inscrit dans un processus de modernisation de la composante blindée mécanisée dont certaines unités (1ère Brigade d'infanterie Golani et la brigade Givati) devraient être équipées du VCI (Véhicule de Combat d'Infanterie) chenillé Namer. Comme de nombreuses armées, les forces de défense israéliennes ont choisi un engin à roues pour équiper certaines de leur unités d'infanterie mais elles ont également choisi de conserver une capacité blindée mécanisée chenillée avec le Namer.
Ce concept se généralise, y compris en Israël. Quand la manoeuvre demande d'aller vite, loin et en étant proportionné à une menace, ce moyen de mobilité est préféré, d'autant qu'il demande un support plus légers et en cohérence.
RépondreSupprimerCe n'est pas une antithèse mais une complémentarité adaptive.
Oui, c'est moi... :)
SupprimerParfait pour de l'infanterie motorisée !
RépondreSupprimerPourtant, certains seraient les premiers dans d'autres circonstances, à nous dire, s'il s'agissait de tout autre matériel évidemment, que vu le "conteste géostratégique" et le très peu de profondeur stratégique de ce pays, cet équipement est relativement inadapté.
RépondreSupprimerMai là aussi, il faut les deux, et une armée efficace, se caractérise surtout par la cohérence et la totalité de ces différents systèmes de combat. Surtout et plus encore quand il s'agit de ceux de combat direct (Si vous voyez ce que je veux dire ?)..
PS : Tiens encore un concurrent de plus au VBCI (Et très probablement encore, moins cher, vu l'armement téléopéré proposé.) !
Incroyable, Israël remplace des chenillés par des véhicules à roues.
RépondreSupprimerIsraël remplace également son artillerie chenillé par une artillerie sur roues.
Israël combien de chars il y a 40 ans? Combien il y a 20 ans? Combien aujourd'hui? Combien dans 20 ans?
Mais rassurons nous, "certains" vont continuer à ne pas voir que plus le temps passe, plus on constate qu'il y a de moins en moins de chenillés à travers le monde. Vous connaissez un seul pays qui après avoir passé d'un chenillé à un engin sur roues est revenu en arrière sur sa décision?
Je veux bien qu'on dise "qu'il faut les deux", mais arrêtons de faire de la chenille une obsession maladive, ça devient pathologique pour certains qui en font le combat de leur vie
douuucement , il y a 40 ans , combien de chars il y a 40 ans ? si c est pour compter les amx13 comme chars il faut quand meme relativiser , patton m47 et sho't - centurion ok mais pas le reste... dans ce cas... il y en plus maintenant..
RépondreSupprimerIndépendamment de la complémentarité nécessaire, Israël a besoin d'avoir dans ses forces les moyens qu'elle veut exporter. Elle fait d'excellents véhicules et dans ses perspectives techniques le "super-lourd" n'est pas le seul axe de recherche.
RépondreSupprimerDe plus, et à l'avenir, avoir un moyen "léger" et à mobilité rapide sous protection n'est pas incompatible avec ses engagements futurs. Même et surtout les Israéliens peuvent changer d'avis... :)
Pourtant vous êtes un des premiers à dire que cela l'est chez nous, incompatible ; vous qui répétez presque en permanence qu'"on n'a plus les moyens"...
SupprimerPS : Il n'y a jamais autant de chenillés et de chars, lourds, à nouveau, dans le monde, depuis quelques années.
Il faut les deux (Les israéliens, comme tous les autres d'ailleurs, l'ont très bien compris.), mais un certain obsédé du roue-roue décidemment indécrottable (Concernant un "commentaire" précédent.) ne veut toujours pas l'accepter.
La France n'est pas Israël...
SupprimerCe sont le "dogme" et l'emploi de NOS forces qui déterminent les moyens compatibles avec la demande opérationnelle.
Les lignes budgétaires autorisent les programmes et les acquisitions en compatibilité avec la politique en cours.
Il ne faut pas tout confondre.
Une fois pour toute, le principe du tout-roue est aussi inepte que celui du tout-chenille.
Cet "antagonisme", qui se voulait ludique et permettre des débats contradictoires et intéressants ne relève pas d'une pensée unique ou universelle.
C'est la technique qui, elle, en évoluant, propose des solutions de mobilité en fonction des besoins et demandes. Bien entendu, la masse et l'emploi des engins dans un contexte défini, sont des facteurs déterminants pour le choix.
Rassurez-vous, personne mettra vos chars de 70 T sur des roues, sauf sur un porte-char, dans un avenir prévisible.
De là a en avoir en nombre suffisant, au juste niveau technique, en cohérence avec l'ensemble de nos forces mécanisés et les menaces prévisibles, voire imprévisibles pour ne pas être en retard de deux guerres, est un autre sujet qui n'est pas des plus simple, aussi.
Nous aurons l'occasion d'en reparler... :)
Oui, nous, "on est trop petit", et en plus "on n'a plus de sous" !!!
SupprimerPS : Je n'est jamais parler de char de 70 tonnes, mais au contraire de chars modernes actuels, avec des blindages conséquents modernes actuels, d'une cinquantaine de tonne, arrêtez de tout dénaturer en permanence.
PS 2 : Mettre des chars de 70 tonnes sur des roues les feraient passer directement à plus de 80 tonnes ; avec une cinquantaine de centimètres de haut en plus (Survivabilité exposition.) ; et je ne vous parle même pas de leur mobilité.
"le principe du tout-roue est aussi inepte que celui du tout-chenille."
SupprimerHeureux de vous l'entendre dire.
D'autant que personne n'a jamais parler de tout chenillé, au contraire de certains.
D'ailleurs certains (Voir commentaire du 15 août 2023 à 13:41 (Tout en mesure encore : On le reconnait bien là ...)) n'en sont manifestement toujours pas sorti, du tout roue.
Malheureusement encore, quand on voit que pour notre seul avenir on ne voit en France que dans des projets comme "titan", où même les véhicules du génie (A l'instar de nos dix ridicules et complètement inopérationnels Sprat ; de soixante tonnes !!! .... : Ils l'ont fait !) sont prévus pour passer à la roue (Le supplice évidemment.) et part quelques MGCS, de plus en plus hypothétiques, on se dit que l'on en est pas sorti, de l'ornière.
Tout à fait, le sucesseur du VBCI serait, à priori à roues, par contre les futurs engins pilotés du MGCS utiliseraient la chenille...
SupprimerLes 70 T du SPRAT, qui ne gêne en rien la mobilité du système, sont relativement légers par rapport à des engins (MZKT-79921, par ex ) approchant ou dépassant les 100 T en charge.
Mon préféré... (Humour) .
https://www.opex360.com/2022/03/16/coree-du-nord-lessai-dun-missile-balistique-presume-intercontinental-sest-solde-par-un-echec/
Et quand nécessité fait loi...
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Engin_de_transport_crawler
Bon là, le moyen est "diférent"...
https://www.google.com/url?q=https://academiedecherbourg.files.wordpress.com/2011/09/les-marcheurs-de-cherbourg2.doc&sa=U&ved=2ahUKEwio4fSnj_qAAxU5YKQEHSIoDvgQFnoECAEQAg&usg=AOvVaw0fuSQ1SEq-Y-7R3qSRH25n
Encore une fois, c'est l'emploi et les possibilités techniques qui définissent les moyens.
L'emploi des forces en France est a dominante Infanterie. Cela ne justifie pas le rejet de la chenille comme solution technique de mobilité (elle n'est pas la seule), en fonction de la masse de l'engin.