Un post publié aujourd'hui sur un réseau social professionnel a sorti Blablachars de sa torpeur estivale. Fruit de la réflexion d'un ancien officier de commando marine, ce post explique doctement pourquoi les équipages sont désormais inutiles à bord des chars, s'appuyant pour cela sur des arguments financiers, techniques et même tactiques. Les commentaires suscités par ce post, rédigés par des praticiens de la chose blindée(qu'ils soient remerciés de leur célérité et de la justesse de leur propos) ont démontré la vacuité de cette idée sur laquelle Blablachars souhaite revenir dans les lignes suivantes. Il ne s'agit pas de "griller" l'auteur du post mais de lui rappeler quelques notions, bien connues des utilisateurs de chars de tous niveaux, et de souligner qu'il est toujours délicat d'évoquer de tels sujets sans en avoir une connaissance minimale.
Sur le plan financier, l'auteur nous explique qu'un char habité qui vaut 10 millions d'euros doit survivre alors qu'un "robot de 20k€ avec une munition guidée n'a pas besoin de survivre". Sur le premier point, il est important de rappeler que le but d'un char et de son équipage n'est pas simplement de survivre mais de remplir une mission, tout comme un commando marine n'a pas pour but d'éviter la noyade mais de remplir sa mission. Le prix du robot avec une munition guidée (laquelle ?) est ici largement sous-estimé avec un missile Akeron valant à lui seul plus de 200000 euros. En outre, l'état actuel des technologies de guidage imposerait probablement des couts de développement importants, pour ne pas dire prohibitifs, pour arriver à produire en série un robot capable de mener les mêmes actions qu'un char habité, il n'est donc pas certain que le prix indiqué soit très réaliste.
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Le Drailer d'Arquus et son opérateur (Photo Arquus) |
Selon l'auteur du post, les technologies permettant "l’utilisation à distance et les tactiques de navigation autonome sont techniquement réalisables." Il serait intéressant de connaître avec précision ces technologies sur lesquelles plusieurs armées travaillent. Avec l'arrivée du Leclerc, tactique et technologie se sont retrouvées intimement mêlées notamment avec l'introduction du tir en marche ou de la navigation inertielle. Il est donc difficile quand on parle de blindés d'évoquer l'aspect technologique du sujet en le découplant de l'aspect tactique. La technologie évoquée dans le post devrait donc permettre de faire manœuvrer un engin blindé dans un milieu compartimenté (à la différence du milieu maritime et aérien) dans lequel le robot devra s'affranchir des obstacles, contourner des dispositifs ennemis, préciser le renseignement par le feu, voire s'emparer d'un point ou d'un zone et la contrôler. Autant de missions menées aujourd'hui par les unités de la Cavalerie Blindée grâce à ses engins blindés et leurs équipages. En outre, l'action blindée s'inscrit obligatoirement dans une manœuvre interarmes qui permet au chef tactique et à son état-major de réaliser son effet majeur, de remplir sa mission en identifiant les opportunités et les risques liés à cette mission. L'enchaînement des actions dans le temps et dans l'espace impose à chaque subordonné de comprendre la manœuvre de son supérieur, de concevoir la sienne et d'employer les moyens les plus adaptés pour remplir sa mission. Sur le terrain, les équipages doivent prendre les décisions tactiques permettant de traduire la manœuvre élaborée en actions de feu, de mouvement capables de surprendre et détruire l'ennemi. il n'est pas certain qu'un "robot de 20k€ avec une munition guidée" soit capable de mener un tel combat.
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Interarmes dans le désert émirien (Photo 5ème RC) |
Le blindage moderne serait un "handicap" en raison de la présence d'humains considérés ici comme des facteurs limitant à l'action du char en termes de durée, de possibilités et tout simplement d'activité. Avant d'envisager l'utilisation de chars robots en lieu et place de chars humains, il faut se rappeler que l'étape actuelle vise à doter les chars de tourelles téléopérées, permettant effectivement de réduire le poids, le volume, d'améliorer la protection de l'équipage et donc sa survie. La première tentative "moderne" est à mettre au crédit des Russes avec le T-14 dont le développement rencontre de très sérieux obstacles, que les Américains aimeraient bien franchir avec leur futur M1E3 en cours de développement. Sur le plan tactique, le positionnement de l'équipage en châssis impose une redéfinition de ses missions mais aussi de ses actions qui seront conduites par le biais d'une vision (observation) indirecte du terrain. L'emploi à distance d'engins téléopérés ou autonomes accentuerait encore cette problématique, avec une observation déportée de la zone d'action par un opérateur distant. Ne pas oublier non plus le dimensionnement des "tuyaux" nécessaires à la transmission des images et des ordres, nécessaires à l'action de ce cher robot. Autant dire que le passage spontané du char avec équipage au char robot n'est pas pour demain, n'en déplaise aux amateurs de science-fiction.
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L'Abrams-X démonstrateur technologique du futur M1E3 |
Enfin, s'il est un aspect que l'auteur du post ne peut ignorer, c'est bien celui d'équipage. Qui n'a jamais servi à bord d'un char ne peut percevoir l'intensité de la vie d'un équipage blindé ni la passion qui l'anime. Les technologies disponible sur les engins modernes (hunter-killer, tir en marche, observation tous temps et tous azimut) imposent une implication totale de chacun des membres d'équipage. Le tir en marche, de jour comme de nuit, d'un obus se déplaçant à 1800m/s sur une cible de 2mx2m évoluant à 4000 m n'est pas un sport de masse et à ce jour aucun robot de 20k€ n'en n'est capable. Ce tir est le résultat de nombreuses heures d'entrainement technique et de formation tactique pour qu'il soit efficace sur le plan technique mais aussi tactique.
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Equipage d'un char B1 bis |
Alors non, ce n'est pas "l’inertie institutionnelle" (notion assez vague) qui constitue le "principal goulot d'étranglement " à l'utilisation de robots agissant comme les drones américains qui, depuis le Colorado frappent des cibles aux quatre coins du monde. L’ère du robot de 20k€ n'a pas débuté, les chars ne sont pas obsolètes et les chars avec équipage ne le sont pas non plus, même si cela doit en décevoir certains, mais c'est un autre débat !
J'ai récemment eu l'opportunité d'étudier le sujet robots terrestres car cela m'intéresse.
RépondreSupprimerPour 20K, vous avez un châssis de la taille d'une palette, les moteurs électriques, les batteries pour 4h (10-20km), une caméra jour et un système de transmissions de données très simple, ou une fibre. Clairement, à ce prix il n'y a pas de capacité de manœuvre et certainement pas de charge utile (armement, drone, pose de mines...) en gros c'est un brancard téléguidé, ou porte rasquettes...
MMP cost 200K, leo2A8 25 million.
SupprimerToutefois, je suis persuadé de la pertinence des robots au regard de l'attrition observée sur les blindés, même lourds. A mon sens, les robots ont un rôle à jouer non pas en remplacement des blindés habités mais en les précédents, un peu comme des vagues de proxys à sacrifier.
SupprimerIls ne peuvent pas les remplacer à court terme car les robots sont encore loin de savoir manoeuvrer et de pouvoir remplir une mission comme l'explique blablachars.
En revanche, s'il faut foncer tout droit sur une position ennemie/ ligne défendue, ils ont leur rôle à jouer car capables de semer le désordre et suffisamment dangereux pour que l'ennemi consomme ses munitions pour les détruire.
Je pense donc qu'une unité de robots genre type X (canon, génie etc...) est tout à fait pertinente devant une unité mécanisée dans un contexte de bréchage.
Pour les coûts, je crois qu'à grosses mailles, un type X avec une tourelle de 30x173 pourrait tourner dans les 5-8M€ (sans m'engager). Si un char vaut plus de 20M€, je pense que ça s'étudie...
SupprimerDes drones terrestres, et même carrément des robots (A quel prix ; et avec quelle efficacité réelle, sur le terrain, "labouré" d'une guerre. Qui plus est avec quelques moyens offensifs quand même peut être ; pour tirer quelques coups, avant d'être abattus (Sinon quel intérêt de leur tirer dessus !) ?), tout ça pour simplement épuiser un peu les munitions adverses, avant l'assaut réel ? !
SupprimerLà aussi ça peut peut être fonctionner contre des adversaires avec des moyens très limités (// Investissement en matériel cependant aussi des ces cas là.) mais autrement contre un adversaire un peu convenablement équipés et organisé, et ravitaillé...
A quels couts pour nous encore une fois.
Si c'est pour dépenser beaucoup plus en moyens et en ressources pour n'en faire dépenser qu'un peu par l'adversaire...
C'est au contraire comme cela qu'on perd généralement toutes guerres.
(Même l'Afghanistan s'est ainsi terminé par le trop de moyens dépensés, pour le peu d'effets produits en définitive.
Le "nerf de la guerre" encore une fois ; entre technologisme exacerbé, et ressources comptés...).
A l'inverse il faut au contraire adapter en permanence les moyens mis en place (Même en basse intensité d'ailleurs...) pour contrer les moyens de l'adversaire et le pousser à dépenser et à perdre plus que nous. En général, c'est "plutôt" comme cela que l'on gagne in fine et sur le temps long. Par la "stratégie" d'équipement aussi...
Ok et du coup, dans un contexte de bréchage et à ressource RH constante, vous proposez quoi une fois le bombardement/l'attaque de drones passée ?
SupprimerUn assaut blindé mécanisé direct ? Le résultat sera juste un beau massacre. On parle du coût financier et humain d'un tel choix ?
Oh je préférais plutôt à titre personnel, une attaque d'artillerie renforcée par les lanceurs de roquettes multiples de saturation (C'est à dire, ce dont ils étaient destiner au tout départ. (A coté vos drones c'est du pipi de chat.)), suivie d'un assaut combiné chars-VCI-génie, très fortement blindés : Plus de 50T, pour éviter le massacre justement.). Et de l'antiaérien antidrones, "d'accompagnement", pas très loin, Puis feux roulants, etcetera. :
SupprimerDu très classique somme toute, et du très efficace, jusqu'à preuve du contraire... (Evidemment si vous y allez avec du blindé même moyen je ne garantie rien du tout...)
Et tout ça au juste prix, et donc aux justes niveaux techniques actuels, courants même, évidemment.
De la masse, et plus de protections surtout, pour palier à la fin des armées de masse et de conscription, les effectifs professionnels comptés, c'est un peu la conclusion générale actuelle, de presque tous les autres.
Bien dit !
RépondreSupprimerMerci. ;)
SupprimerAutant la suprématie du drone aérien sur le char, et pour beaucoup moins que 20k€, est prouvée par les retex Ukraine, autant je suis convaincu que le drone terrestre est très très loin d'être opérationnel, coûtera toujours beaucoup plus cher que le drone aérien, et sera beaucoup moins efficace (comme le dit Blablachar, le milieu terrestre est beaucoup plus complexe que l'aérien). En tout cas comme moyen offensif. En revanche équiper le génie de déminage avec des drones terrestre peut avoir du sens, mais probablement pas si c'est une adaptation des engins actuels, lourds et lents.
RépondreSupprimerPour que le char / VCI reprenne le dessus face au drone aérien, il va falloir l'équiper d'un système antidrone capable de dézinguer des essaims de dizaines de drones, ie. laser ou micro-ondes ... et ce n'est pas demain.
En revanche une fois que la défense, y compris en profondeur, aura été nettoyée par des essaims de drones, le véhicule mobile blindé (mais probablement pas le 50t + avec un gros canon de 130/140mm) retrouvera son utilité pour occuper le terrain et percer.
Plutôt d'accord avec vous.
SupprimerImpossible même des système DCA spécialisé n'arrivent pas et les drones évoluent aussi ...
SupprimerOù est ce que vos avez vu des retex (On a pas du lire les mêmes !!!) qui prouve "la suprématie du drone sur le char" ?
SupprimerA part sur certaine chaine médiatique qui dise un peu n'importe quoi et parfois même de très grosses bourdes, sans doute encore ? !
Ah, au fait, les retex, les vrais ceux là, fait par des militaires, disent plutôt que les attaques de drones ne font tout au plus plus, dans la plupart et la très très grande majorité des cas (Hors faits très exceptionnels, relayés sur les réseaux sociaux bien évidemment...), qu'endommager, un peu, les chars moyens russes, "à la surface" pourrait-on dire, les obligeant simplement à un retour à l'atelier de campagne et pour quelques heures seulement, voire à interrompre leur action dans les pires des cas. Pour votre information.
Et enfin, idem, vois ce qui se passe réellement, partout ailleurs...
@11h28 Je ne sais pas à quels retex vous faites allusion, mais vous ne pouvez pas nier qu'il n'y a aucune attaque en masse de chars / VCI depuis plusieurs mois déjà.
Supprimer@ 16:27
SupprimerEst ce que j'ai dit le contraire ?
Mais il y a en eu auparavant, même des contre attaques, ou défenses, locales. Eh si, il y a encore des chars en Ukraine ; les drones ne les ont pas tous détruits !!
Vu la prospective de progression de l'IA les véhicules de combats entièrement robotisés ne sont pas pour demain mais probablement pour un après-demain pas si lointain (si on part du principe que 20/30 ans est proche).
RépondreSupprimerL'humain restera essentielle pour tout un tas de raison, mais je pense comme Marsouin que la chair à canon terrestre de demain sera tout ou partie entièrement automatisée et qu'on pourra parler de ferraille à canons. (Et pour l'aérien et le maritime, il est quasi certain que tout va évoluer encore plus vite et qu'on est au balbutiement de changements qu'on imagine pas encore...).
Force est de constater une chose: Dans une guerre de haute intensité fourmillant de drones comme en ukraine, il n'y a aucune solution, qu'elle soit actuelle ou d'un futur très proche, pour contrer les nuées de drones qui s'abattent sur le premier char repéré qui devient la cible prioritaire à abattre. Ca viendra sans doute, mais pour le moment, il ne fait vraiment pas bon être tankiste :/
👍👍
SupprimerLes drones pilotes par IA sont déjà utilisé en Ukraine assez largement et tout ça a un prix dérisoire, plus les shaheds qui on monte en altitude pour être hors de porte des canons petit calibre sans parler du 12.7 etc
Supprimerles shaheds. Vous voulez dire ces trucs qui se font abattre à 90 % en Ukraine, et à 100 % en Israël, avant d'avoir pu d'atteindre le moindre objectif ? !!
SupprimerDécidemment, drones drones drones !!!
SupprimerC'est incroyable cette propension à pointer du doigt un système d'arme dès lors qu'il subit de lourdes pertes dans un conflit... Jusqu'à preuve du contraire, dans toutes les guerres modernes, et comme d'habitude du reste, ce sont les fantassins qui paient le plus lourd tribut et personne n'a jamais remis en cause l'infanterie!
RépondreSupprimerLe cout d’un fantassin Russe, N Coréen, Chinois est quasi nul par rapport au prix exorbitant d’un char et de son équipage. L’investisseur ne prend pas les mêmes risques.
SupprimerChez nous où la denrée est rare, le résultat du calcul est différent. Néanmoins le cout d’un équipage de tankistes et d’un char protégé (ied, combat urbain, protection active, lutte anti drone…) y est prohibitif ce qui fera quand même réfléchir l’investisseur a deux fois.
L’installation d’un système AD efficace sur un char reste aussi éloigné que l’apparition du robot mentionné dans l’article.
Le jour où cela arrivera, ce char ultime coutera 30-40 millions (+?) et il faudra toujours l’accompagner avec des fantassins et un système LAA mobile. (cf le porte-avion…la seule différence c’est qu’on en possède qu’un, là on parle de centaines).
Je ne sais pas si le char et son équipage sont encore utiles ou pas. Mais investir des dizaines de milliards pendant 20 ans pour développer un potentiel éléphant blanc me semble à hauts risques.
L’investisseur déteste l’incertitude.
Je ne suis pas certain que de devoir payer des centaines de milliers de pensions d'invalidité sur plusieurs décennies soit meilleur marché! Mais vrai c'est que le char coûte cher et qu'au jour d'aujourd'hui le rapport coût / efficacité ne lui est pas très favorable!
Supprimer@Frede63 août 2025 à 07:39
SupprimerPour l'occident le rapport et le même 20m- 30m un char dernier version et le coût quasi nul des fantassins à-côté ...
Factuellement le cout d’un fantassin français n’est pas si different d’un russe ou chinois. Mais la denrée est presqu’aussi rare que le char de bataille donc même s’il est probablement moins risqué d’investir dans l’infanterie que dans la cavalerie, on a un sérieux problème de ressource.
SupprimerOn redécouvre l’artillerie, on découvre les drones et les frappes à longue portée, est ce là qu’il faut mettre notre argent ???
Je me souviens il y a plus de 25 ans, que, lors d'une manip avec un commando marine,(je ne sais plus lequel, peut être Penfentenyo), en Corse ou en Italie, ces derniers avaient été très surpris d’être détectés à plusieurs kilomètres par la Castor du chef de peloton, à l'époque seul les engins CDP en étaient équipés...CQFD...
RépondreSupprimerDans leur ensemble, les chars, qu'ils soient à chenilles ou à roues, avec de gros canons ou de petits canons, évoluent\bifurquent vers trois espèces distinctes de métal, dirait Darwin:
RépondreSupprimer❶ l'espèce qui s'apparente à des crapauds, vivant dans une Dimension=1,5..2 (si D=2 pour un [4×4] de loisirs évoluant en mouvements browniens); ces derniers ont le dos encore plus épais sur leur dessus; les Russes utilisent leurs T90s comme cela, c'est-à-dire qu'ils ont copié ce mode opératoire sur le Ukrainiens; ce genre de char est opportuniste: il tire sur ce qui lui arrive dessus; il reste tapi juste derrière la 1ʳᵉ ligne et ne s'extirpent de leurs trous de combat que pour la soutenir si les drones défensifs ont été saturés; déjà dit par certains ici: les Russes faisant, maintenant, des offensives plus véloces en binômes à moto-cross: l'un conduisant pendant que l'autre tire pour tenter de faire baisser la tête des défenseurs à la façon des Dragons légers de l'Empire;
❷ l'espèce qui s'apparente à des porcs-épics, vivant dans une Dimension=2..2,5; ce sont des mutants recouverts d'une structure en métal\aluminium, grillagée, et dont on intuite que l'équipage a fait une sérieuse corvée de bois au nom de Poutine pour embrancher tout le contour du véhicule desdits branchages constituant les épines repoussoirs des drones FPVs; je sais que des chars porcs-épics résistent maintenant à 60 passes de drones FPVs avant d'être neutralisés!
❸ les autres, qui chargent nus, tout nus, dans les plaines d'Ukraine semblent être perdus, ou destinés à saturer l'adversaire pour le compte d'un autre; ils n'ont aucune grosse êspérance de survie (ils tomberont à la première passe des drones FPVs); ils sont inconscients de leur environnement, dans le cas où ils eussent eu la possibilité de préalablement muter dans une des deux espèces précédemment listées;
Parmi les deux premières espèces citées, certaines semblent parfois avoir eu la possibilté d'avoir fait jouer un piston leur permettant d'avoir un rouleau anti-mines ou des dents de bréchage anti-mines devant eux; j'ajoute que dans ces conditions, un combo composé d'une cisaille à bois\cisaille à fer\visserie\dé-visserie\disqueuse est un jeu d'outils semblant être devenu hautement utiles à tout équipage souhaitant survivre face aux Russes;
Pour reste, la miniaturisation efficiente de la mécanique, électronique, électricité, informatique (somme toutes, beaucoup de mots en "ique" finalement) permettant de se passer de l'humain à leur jonction\interface, font que les droïdes arrivent: les Ukrainiens ont ainsi réussi le premier assaut combinant, coordonnant un ensemble de drones volants et des droïdes terrestres, sans combattant humain en tir direct 2D, ensemble auquel se sont rendus des Russes avec leurs armes. "On n'arrête pas le progrès"s, dirais-je poliment. Amho.
> s.o.
En préambule, merci à Blablachars de remettre les choses à leur place et les pendules un peu à l'heure une fois de plus.
RépondreSupprimerGrand merci même en ces temps particulièrement troublés, où chacun complément désaguerri est amené à dire son fait ou son point de vue complètement hors sol et hors réalité le plus souvent.
(Comme ce commando marine, toutes choses égales par ailleurs, qui se permet de sortir complétement de son domaine de compétence manifestement. (Il aurait mieux fait de s'abstenir, ou de mieux s'informer, ou de rester dans ce qu'il maitrisait.))
1) Eh oui un char, qui survit (C'est son but principal en même temps. D'être résilient...) et qui n'est pas un système à un coup (Qui plus est interceptable avec les bons moyens... Autre vaste sujet.) ((Akeron : 250 000 € selon un rapport du sénat de 2015. C'est à dire plus de 300 000 aujourd'hui (600 000 le lanceur de base.). Et très facilement intercepté en l'occurrence, vu sa lenteur : 160 m/s seulement.))
Durée de vie en effet (Combien de secondes.) de votre 20 k € ? Même pas le temps d'atteindre sa cible supposée !!
Soit 20 000 euros complément gaspillés, pour rien, même pas le cout de la rafale qui l'aura descendu !!!
2) En effet un autre de complétement impensé : le cout de leur robot suffisamment “intelligent” (Programmé...) pour survivre sur un champs de bataille (Pas en laboratoire, mas dans la vraie vie et dans une vraie guerre surtout.) et ne pas être très rapidement être neutralisé par diverses manières par le créativité et l'adaptabilité humaine de l'adversaire (Y compris jusqu'à aller à sa prise de contrôle par exemple ; comme on l'a déjà vu pour des drones, par des forces en face très sommaire : De la prolifération et de la vulgarisation des techniques actuelles, partout dans le monde, aussi. Autre vaste sujet, réel de fond... Auquel on ne peut répondre que par plus de masse, plus de puissance, et de protection...)
L'effecteur magique unique, qui ressoudrait par lui même toutes les situations tactiques imaginables évidemment encore !!!
3) Le blindage et la protection, un handicap (...).
Là on voit que l'on est bien en France (Sans aller jusqu'à rappeler les charges à la baïonnettes, contre des nids de mitrailleuses : Autre temps, même dogmatisme fermé, même obnubilation aveugle, même déni...).
Partout ailleurs la protection, ne serait ce avec des armées professionnalisées en nombre particulièrement compté, et ne serait ce par rapport à la couverture médiatique de la moindre opération aujourd'hui, est devenu LE fait stratégique majeur actuel, partout ailleurs évidemment.
Où l'on retrouve notre particulier décalage, décrochage, actuels !!!
On croit rêver, ou cauchemarder, pour nos soldats, d'un tel décrochage et complet hors sol actuel ; qui plus est venant d'un opérationnel (Même si pas du tout spécialiste des opérations terrestres classiques manifestement. Ce qui n'excuse pas tout. D'où de l'abstention encore. Il devrait même rester dans son champs de compétences, et de connaissance, encore une fois.).
4) Même les chars téléopérés, tel le Goliath allemand de la seconde guerre mondiale n'ont jamais fait flores, pour de très bonnes et assez nombreuses raisons...
RépondreSupprimerNi été repris, jusqu'à il y a peu (Avec les "désaguerrissements" avancés de certains. C'est fou ce qu'on a pu voir de "spécialistes autoproclamés de l'armement ces derniers temps, spécialistes des drones et autres armements magiques de précision évidemment ! ...)
Bref la croyance, aveugle, dans la toute puissance de la technologie comme seul effecteur majeur de nos futures guerres, a encore frappée, chez nous en France...
L'inertie actuelle, de pensée autonome et de réflexion, le conformisme “moderne” actuel, le retard intellectuel et conceptuel en matière d'équipement militaires modernes adaptés, n'est décidemment pas forcément là où on l'entendrait le plus.
On est pas prêt de sortir du sable en tous cas chez nous (Voir ce qui se passe en Pologne, Italie, Allemagne, Pays-bas, Espagne, etcetera... Ou même aux USA...) avec de telles "pensées" !
Heureusement d'autres commencent très timidement encore, vu la pression conservatrice actuelle, à reparler de masse, de production, de protection et même d'effectifs (Ou de chenilles !!!!), même chez nous ; où il faudra sans doute malgré tout attendre quelques années encore (En témoigne la réflexion de notre amis commando marin.) avant de réagir, après tous les autres encore malheureusement (Notre presque éternel train de retard...).
Maintenant 60 drones FPVs = 300 000€ environ, alors qu'1 char Léo = 30 000 000 €. Le rapport coûts/bénéfices entre ces 2 armes se ressert mais reste toutefois, encore de 100/1 en faveur des mistiques-FPVs (et je ne compte pas, ni la corvée de bois, ni le prix des sterres de branchages nécessaires, et ni les heures de rélexion pour maintenir l'articulation du canon et l'articulation des ouvertures fonctionnelles, sous cette peau mutante vers une néo-bête sortie des bois).
RépondreSupprimer> s.o.
on peut effectivement s'intéresser sur la question du coût pharaonique de la protection du combattant dans les opérations de haute intensité. c'est essentiellement une problématique occidentale où la vie n'a pas de prix. mais cela occulte la finalité de la guerre et l'acceptation politique de l'engagement armé, avec le risque de subir des pertes (et d'en causer chez l'adversaire, ne pas l'oublier). peut-être faudrait-il simplement admettre qu'à la guerre , on peut mourir et que la protection maximale (qui s'expliquait dans des opérations expéditionnaires toujours difficiles à expliquer à l'opinion) a des limites. ce n'est pas le concept du char habité qui pose problème , c'est le problème du char hyper lourd/techno, long à concevoir et construire , qui pose le problème. alors un char connecté, puissamment armé (mais pas trop : le 120mm a encore de beaux jours devant lui, avec des munitions plus variées) , versatile, agile (40t et 1200 cv) mais avec un blindage moins contraignant (prise de risque) n'est il pas la piste à étudier ?
RépondreSupprimeril me semble que le post de notre camarade commando occulte bien le tropisme technologique tiré notamment des enseignements de la guerre en Ukraine. la suprématie du drone n'est pas encore celle du robot terrestre. la suprématie du drone tient beaucoup au caractère statique des opérations, où les percées sont réalisées à la vitesse du combattant débarqué. la suprématie du drone tien au fait que la rupture du lien radio entre l'opérateur le drone, si elle est recherchée, est conduite au niveau tactique , par la guerre électronique, ce qui explique l'émergence du drone avec de la fibre optique. mais qu'en serait-il si la neutralisation générale des faisceaux satellites était réalisée par un des bélligérants (pour le coup une véritable escalade)?
revenant au robot, on peut être séduit par le couple blindé habité/robot. on ne parle pas encore de masse de blindés robotisés capables de conduire des opérations dans la profondeur tactique (0-100km), en d'autres termes, réaliser une percée (je n'occulte pas la question de la concentration préalable des forces). quid de la capactié d'appréciation, d'adaptation quasi instantanée, qui se construit beaucoup sur les dimensions cognitives liées au combat. je vois mal 50 opérateurs de robots installés dans des containers être capables de saisir cette opportunité. pour finir, la vérité sortira d'un juste milieu, avec un partage dans le temps et dans l'espace, avec la combinaison des capacités.
Encore de la propagande
SupprimerTout à fait exact (Où y a t'il de la propagande là dedans ?!), sauf qu'il n'y a aucune suprématie du drone en Ukraine.
SupprimerC'est juste le seul moyen, des drones qui tiennent plus du jouet que l'on peut acheter en grande surface bricolé, qu'on trouvé les ukrainiens à leur portée, pour faire parler d'eux en amusant certains commentateurs médiatiques incultes
Aucune reconquête de terrain avec ça, aucune efficacité réelle notable contre des lignes fortifiées ; ou contre des chars d'ailleurs.
Par contre c'est votre char connecté qui coute de plus en plus horriblement cher, pas son poids. Un char ne s'achète pas au kilo (Un Tigre de 60T de la seconde guerre mondiale couterait aujourd'hui quelques centaine de milliers d'euros si vous voulez une autre image.).
Anonyme4 août 2025 à 09:48
SupprimerPas de suprématie des drones en Ukraine ? 80% des destruction tout se font par les drones depuis un an déjà, 40km filo guide pas besoin d'artillerie , chars et même l'aviation et remis en question , missile lourdes pour les cibles stratégique s drones pour le reste... La kill zone est 20km côté ukrainien et 10-15 côté russe de que vous rentrez le compte a rebours demare, en plus regrouper des troupes pour rompre la défense dans une zone précise devient impossible le fameux "brouillard de guerre" a disparue grâce à l'omnipresence des drones
Mais oui, ressortez nous encore votre petite musique.
Supprimer75 % des pertes, matérielles et humaines, en Ukraine sont dues à l'artillerie, lanceurs de roquettes (Rappelez vous les himars, par exemple.), missiles, et aviation, 20 % par les armes à tir direct et aux petits calibres notamment (Simples fusil d'assaut, qui servent encore un peu... Et autres grenades.), les 5 % qui restent se sont les mines, et les drones très occasionnellement.
Qu'ils contribuent à l'observation, pour l'artillerie (...), c'est une chose, qu'ils détruisent effectivement des équipements (Et ne les endommage pas juste un peu. Voir qu'ils tuent même directement quelques personnes.) en est une autre.
Faites gaffes, l'abus de réseaux sociaux, ou de médias mal informés ("Les drones qui tuent et détruisent tout ce qui bouge en Ukraine" !!!!!), nuit gravement, à l'intelligence.
Intéressez vous plutôt à ce qui s'y passe réellement.
pour illustrer mon propos, observons un instant l'armée israelienne qui n'a pas l'intention d'abandonner ses Merkava. Israel accepte l'éventualité des pertes.
RépondreSupprimerEn effet.
SupprimerPar contre de quelles pertes parlez vous ? !
A part un ou deux chars capturés et incendiés au tout début lors de l'attaque surprise du hamas (Copieusement retransmisses sur les réseaux sociaux évidemment, comme les quelques vidéos d'attaque de drones...) ?
L'information est la première victime d'un conflit (Même chez nous.).
On pourrait rajouter la réflexion aussi, chez certains "journalistes"
J'essaie juste de faire des constats des dynamiques sous-jacents. Au début de la guerre en Ukraine, les chars lourds de combats étaient donnés vainqueurs à 1000/1 sur quiconque n'en avait pas, dans la tête des Russes: ils ont été brûlés par l'avènement des drones qui sont alors déclarés vainqueurs à 1000/1 contre lesdits chars lourds et provoquent leur retraite en Biélorussie (je ne parle que de la dimension [€], sans plus, n'étant pas omniscient; c'est probablement un bon proxy, car il est liquide, donc interchangeable en tout actif; mais, bon, je n'ai rien de mieux comme données). Les Russes ont ramené ce ratio à 100/1, en transformant leurs chars en "monstro-chars", équipés d'une seconde peau à l'épreuve des piqûres de drones; Dame Nature nous assure qu'un combat devient équilibré et hautement normal, donc plutôt stochastique quant à son issue, à partir d'un ratio à 10/1, compte tenu des erreurs d'appréciation, du contexte pouvant être incontrôlable, etc; je gagerais que si les "monstro-chars" russes se mettent à pouvoir faire des attaques coordonnées avec leur propre LAD terrestre (ce que je n'espère pas; cependant, on trouve dans l'open-source du net, qu'ils testent actuellement des LADs Lasers chinois, entre autres choses), alors la situation serait actualisée par ce qui faisait la différence au début de la guerre, avant l'avènement des drones, c'est-à-dire retour à la case départ; mais, en tenant compte du principe de précaution, je dirais qu'un char lourd ou léger de combat ayant la chance dans un groupe composé d'un actif LAD qui sait collaborer avec eux, l'OPTION DÉGUISEMENT FAÇON DÉGUISEMENT "MONSTRO-CHAR" VAUT LA PEINE D'ÊTRE PRISE DANS L'ASSURANCE-VIE DU VÉHICULE, pour autant que je sache. Amho.
RépondreSupprimer> s.o.
Le commando marine s'est gouré : le problème du char c'est le FPV à 5k€, pas un robot terrestre à 20k€ qui n'existe pas.
RépondreSupprimerD'ailleurs à la 7eme BB, ils ont créé un escadron experimental de drones d'attaques FPV à partir d'un ex-escadron de 10RC.
Il est indéniable que la guerre en Ukraine consacre l’émergence de drones comme facteur majeur de la guerre moderne. Peut-on pour autant en tirer la conclusion que l’utilisation des drones condamne les autres armes et notamment le char de combat ?
RépondreSupprimerSans doute pas , tant la guerre en Ukraine présente des caractéristiques propres qui limitent la portée des enseignements qui peuvent en être tirés.
Un précédent post le rappelle, la guerre en Ukraine est une guerre statique, or le char trouve son principal intérêt dans la guerre de mouvement, où le tryptique mobilité, protection, puissance de feu qu’il forme, semble pour l’instant irremplaçable.
Le cadre dans lequel les chars doivent être employé s’est certainement réduit. Ils n’en demeurent néanmoins indispensables dans certaines cinrconstances d'une guerre dynamique multidomaines. Cela pose en revanche la question du rapport entre le périmètre de leur emploi, leur cout et leur nombre. L'équilibre est à trouver. Le parallèle peut être fait avec la coexistence dan le domaine aérien, entre avions de combat (de plus en plus couteux), drones et missiles.
Les ukrainiens ,comme les russes n’ont pas été en mesure de déployer leurs chars au sein de l’environnement complet que leur emploi requiert. L’émergence des drones nécessite notamment leur accompagnement par des moyens LAAD au plus près, cad dotés des mêmes caractéristiques de mobilité et de protection. C’est sans doute la deuxième leçon majeure à tirer. La composition des formations de chars doit être revue en urgence, avec une composante LAAD significative . Les US s'y emploient, l'AT non.
Le drone est plus un paravent (A destination des médias occidentaux encore une fois.) en Ukraine, si ce n'est un cache misère. (Quelques canons mitrailleurs modestes adaptés ou brouilleurs élémentaires mis en place en nombre suffisant, et on n'en parlera plus.)
SupprimerPar contre c'est la stratégie des russes qui est assez atypique : Aucune attaque d'envergure, cherchant à faire "bouger les lignes" (Pas seulement les lignes.), alors qu'ils semblent en avoir les moyens, et accélérer ainsi la fin de la guerre. Ils préfèrent continuer l'attrition lente et inexorable des moyens de l'armée ukrainienne, et de l'Ukraine dans son ensemble, sur un temps long !
L'équilibre est déjà, tout trouvé : K2 : 8 millions d'euros, Merkava4 : 7 millions d'euros, Namer : 3,5 millions d'euros (Simple, efficace, sans fioritures inutiles, mais aux niveaux techniques nécessaires actuels (Tout simplement.), "employable", et constructible donc en nombre suffisant, capables d'effets suffisants ...).
Mais certains ne veulent surtout pas le voir, refusent même de le voir (Trop de bénéfices, d'affaires de gros sous, et de dividendes, encore...). Mais il faudra bien un jour revenir là aussi un peu à la raison, et au "raisonnable", comme les sud coréens ou les israéliens, si on ne veut pas continuer à perdre toutes nos guerres actuelles ...
Vous ne voulez pas comprendre que la France n'est pas la Corée ou la Pologne: intégrez sa dette abyssale au lieu de pleurnicher comme un enfant! Les chars lourds de combat LeClercs sont devenus des "précieux" au sens premier du terme, c'est-à-dire qu'il faut les faire durer, les réfectionner encore et encore (à noter, que c'est du travail, aussi): mais, il n'y aura rien d'autres avant probablement 25 ans (une génération, le temps minimum pour "éponger" dignement la dette publique). La seule attitude constructive, pragmatique, ici en France, est de faire évoluer les chaînes de production actuelles: donc comment faire évoluer le Jaguar qui est un délire clairement créé pour des fantasmes néo-néo-néo-(snip)-néo-néo-colonialistes. Et le faire évoluer vers quoi? Je dirais, "pifométriquement" parlant, vers des évolutions pour qu'il soit plus à son aise sur des théâtres d'opérations où il pourrait suppléer les Armées frontières de l'Europe. Ça, c'est un sujet plus perspicace, Amho.
Supprimer> s.o.
Tiens >s.o. en pleins délires encore (Est ce que vous croyez que l'on peut encore vous prendre au sérieux ? !!) :
SupprimerEh oui, la France n'a pas les moyens de la Corée du sud, ou de la Pologne (Est ce que vous avez seulement conscience de ce que vous écrivez ?)
Eh oui aussi, "on a plus les moyens pour produire des équipements militaires de défense moins chers", plus employables (Cherchez l'erreur.).
Ps : Les dettes cela se paye et se rembourse en produisant et en investissant, sur le futur ; pas avec toujours plus d'austérité (Heureusement qu'on a pas eu des rigolos comme vous autres au sortir de la seconde guerres mondiale (300 % de dettes.))
"Au lieu de pleurnicher comme un enfant!", comme vous dites...
Supprimer---> Quelques canons mitrailleurs modestes adaptés ou brouilleurs élémentaires mis en place en nombre suffisant, et on n'en parlera plus.
SupprimerSoit c'est une blague, soit vous n'avez aucune connaissance du conflit ukrainien, ni des drones, ni du brouillage, ni de la LAAD soit tout à la fois ;)
> Ps : Les dettes cela se paye et se rembourse en produisant et en investissant, sur le futur
SupprimerQuand vous êtes endetté, vous travaillez pour rembourser le compte des autres si la revente des "bijoux de famille" n'a pas pu le faire. Vous "n'investissez pas", comme vous dites, puisque vous devez rembourser: c'est le propre des obligations, à la différence des actions. Une obligation oblige à vendre pour rembourser d'abord l'obligataire de façon impérative avant de faire toute autre chose, car l'obligataire est prioritaire sur l'actionnaire. Quel bazar économique dans votre tête.
> s.o.
"Quel bazar économique dans votre tête", en effet, et quel bazar tout court même !
SupprimerIl faut investir et produire, pour rembourser, qu'est ce que vous ne comprenez pas ou voulez pas comprendre la dedans ?!
Vous devez rembourser l'année prochaine ce que vous empruntez cette année ou alors on ne vous prête plus. Pas dans vingt ans! Plus personne ne vous prêtera de l'argent pour fabriquer des chars lourds maintenant en partant de rien, pour peut-être commencer à rembourser dans vingt ans, puisqu'on attend déjà que vous remboursiez l'an dernier. Et les USA ne vous feront pas un plan Marshall sur mesure. Actualisez-vous un peu: c'est facile, c'est un jeu à somme an+1 au maximum au nominateur et an^-1 au dénominateur: "si moi pas rembourser cette année l'an prochain, moi vendre bijoux l'an prochain"! L'objectif est de rembourser sans vendre les quelques générateurs de richesse qui existent ici. Il n'y a pas d'autre degré de liberté, sauf dans votre tête.
Supprimer> s.o.
@Martial4 août 2025 à 12:09
Supprimer---> Quelques canons mitrailleurs modestes adaptés ou brouilleurs élémentaires mis en place en nombre suffisant, et on n'en parlera plus.
C'était un raccourcis un peu rapide, et un peu provocateur (Pour équilibrer aussi ce que l'entend par ailleurs.) ; mais mais mais, comme dirait l'autre.
Tant tout ce qui se passe en Ukraine, ou ce qui ne s'y passe pas (Manque d'équipements anti drones spécifiques notamment. On parle même de simples 12,7 un peu spécialisées pour faire de la LAD basique par exemple.), et tout ce qui ce qui dit assez "rapidement" également, n'est peut être pas à généraliser et à prendre comme argent contant aussi.
@Anonyme4 août 2025 à 12:46
Supprimerdécidemment vous démontrez une fois de plus qu'il ne sert à rien d'essayer de vous répondre "Vous ne voulez pas comprendre que la France n'est pas la Corée ou la Pologne" !!!
On vous parle ici de nous rééquiper de matériels moins chers et de comment nous réindustrialiser et de la seule façon réaliste de rembourser nos dettes, sur le long terme, et vous ne savez que répondre d'emprunter (L'impôt ça sert à quoi, à part le mal employer ?), encore plus, ou de vendre nos bijoux de famille, c'est à dire en vendant les moyens de production qui nous restent encore puisqu'il n'y a que cela qui est de la valeur réelle. Pour payer ses dettes encore faut-il travailler, et produire, créer des richesses nouvelles (c'est pas en procédant à de nouveaux emprunts, ou en vendant les bijoux de famille au mont de piété...)...
Décidément pour reprendre votre propre formule il faudrait sacrément mettre de l'ordre, et plus encore un peu de bon sens "dans votre tête" (Même au niveau de vos pseudos théories économiques pour les nuls sans doute. Les mêmes qu'on entend depuis plus de quarante ans ceci dit : "Appauvrissons nous toujours plus (Toujours plus d'austérité.), pour payer nos dettes"...)...
Et payer plus d'impôts JUSTE pour boucler l'an prochain, va dégager MAGIQUEMENT des capitaux pour investir dans des productions qui ne commenceront à apparaître que dans 20 ans dans le meilleur des cas? En expliquant, en plus, que c'est pour reconstruire quelque chose qui avait été déjà créé, avec de la dette à l'époque (et oui!), mais que ça a été jeté aux orties avec son générateur, car cela n'intéressait pas l'AdT => "mdr", comme disent les jeunes. Me concernant, je l'ai déjà dit, le LeClerc est "la paume à prendre" de l'AdT pour s'être allé se la raconter chez les autres hier, maintenant qu'elle n'a plus plus rien à raconter ici. Je n'ai pas de don d'ubiquité, moi! Amho.
Supprimer> s.o.
"Qui apparaitrons dans vingt ans" : On vous dit l'inverse, là aussi... ... !!!
SupprimerVous savez créer un char de combat lourd en un an, en partant de rien??! Je n'y crois pas plus que la marmotte qui met le chocolat Suisse dans le papier an Aluminium. Par contre, il existe des chars déjà créés ici, mais qui, malheureusement, n'inspirent pas la confiance chez les autres qui en recherche maintenant ou dans 5 ans si cette mania n'est pas retombée: là, c'est du concret, là il existe une diagonale de passage qui peut être travaillée et qui a le mérite d'exister (ouf!). Amho.
Supprimer> s.o.
On ne vous parle pas de construire un char en un an ou un super char dans vingt ans.
SupprimerMais entre les deux (En cinq ans, et avec un peu de savoir faire anciens, c'est parfaitement possible.)
Et arrêtez de détourner et de caricaturer systématiquement mon propos, SVP.
PS : Par contre, la "mania" des chars comme vous dites, vous risquez de la subir bien longtemps encore ; très longtemps même.
Tiens encore un anti char sur Blablachars... Décidemment on croirait vraiment lire du Kamelot par moment mais en total lâcher prise cette fois ci !!
> Mais entre les deux (En cinq ans, et avec un peu de savoir faire anciens, c'est parfaitement possible.)
SupprimerC'est ce dont je parle. Il existe un char créé et en fabrication sur des chaînes de production grâce au numérique (`autocad` de la mécanique, `spice` de l'électronique, `SVN\Git` de l'informatique-Scorpion-SCIL, etc): le Jaguar. Il existe feu la production du LeClerc qui doit être numérisée quelque part (`autocad` du mécanique; l'électronique et l'informatique embarqué sont surtout sous une énorme assertion de fils, sans guère plus), enfin j'imagine - même la tour Eiffel est numérisée - pour ce que j'en devine sans plus d'information. Si ce constat n'est pas "débile" voire s'il n'y a pas mieux, en repartant de la source-début à savoir le Jaguar, en affectant comme targette-cible le LeClerc, il doit être il possible, avec un peu de savoir faire anciens, de transformer le Jaguar par paliers\jalons de libération de versions, pour l'amener vers une\des versions qui intègre(nt) progressivement de l'ADN du LeClerc dans des versions dérivées, via une DIAGONALISATION DE PASSAGE de tous les vecteurs composites de la mécanique tankiste du Jaguar (je répète: je laisse de côté tout ce qui est électronique, informatique, optique) vers ceux déjà échus et connus dans leurs qualités\défauts du LeClerc, sous assertion des corrélations internes dans chaque incrément d'évolution du Jaguar. Dit autrement, IL EST PLUS SIMPLE D'ÊTRE SOUS ASSERTION DU VERS QUOI ON VEUT FAIRE PASSER QUELQUE CHOSE QUI A LE MÉRITE DE DÉJÀ EXISTER ( VERS LE QUOI QUI Y A DÉJÀ ÉTÉ PASSÉ ET SE VOIT MÉTRIQUEMENT\SCIENTIFIQUEMENT PARLANT SI LA MODÉLISATION VIRTUELLEMENT EXISTE, PERMETTANT DE COMPARER LES DATA\LEUR RÉPARTITION\etc ENTRE LE DÉPART ET L'ARRIVÉE ÉCHUE). D'AUTANT AVEC UNE ARRIVÉE QUI RESTE ENCORE (pour combien de temps?) UNE BONNE RÉFÉRENCE POUR AUTANT QUE JE SACHE: CECI PEUT ÊTRE UNE AIDE PRÉCIEUSE AU DÉVELOPPEMENT À ÉVOLUER\RÉFECTIONNER UN EXISTANT EN ÉTANT PLUS ANCRÉ DANS LE CONCRET, CAR AVEC DES CHOIX DÉJÀ FAITS, DONC DU TEMPS DE RÉFLEXION\COGITATION EN MOINS, ET LE TEMPS C'EST DE L'ARGENT SONNANT ET TRÉBUCHANT DE PAR ICI DEPUIS LE DÉBUT DE CETTE ANNÉE! Mes deux centimes (probablement, mais pas sûr). Amho.
> s.o.
Le problème c'est que la défense contre les drones / munitions rôdeuses, employés en masse, et les futurs essaims de drones, n'existe pas encore.
RépondreSupprimerJe ne parle pas d'un duel entre un FPV unique ou même en binôme, contre un char / VCI, mais bien d'une attaque saturante de dizaines de drones/ FPV/munitions rôdeuses, valant quelques k€, contre un escadron / GTIA mécanisé.
Or c'est ce qui nous attend dès demain, et pas après-demain. Les quelques démonstrations de grenades 40mm ne sont pas probantes. Idem pour le 30mm (*113 ou *173mm). Le laser n'est pas encore opérationnel. Le canon à micro-ondes testé par les anglais a un domaine d'emploi très limité. Et ce dont on a besoin, c'est un système d'autodéfense de chaque char /VCI, pas simplement de 1 à 2 engins spécialisés au niveau de l'escadron, qui sera(seront) vite saturé(s).
Vous avez tout à fait raison. Pour déverrouiller cette situation, il faut doter chaque blindé d'un système de lutte contre les drones, ce qui suppose que ce système de protection soit peu coûteux (on ne pourra pas installer un laser de puissance coûtant plus cher que l'engin qu'il protège), résilient face aux attaques multiples/en essaim, relativement autonome pour limiter la charge cognitive de l'équipage, capable de détecter et de détruire des drones même en dehors de la vue directe (cible cachée derrière un immeuble ou un masque de terrain), inutilisables en pratique dans un environnement urbain et au milieu de forces amies) : la quadrature du cercle.
SupprimerEn pratique et à court terme, une seule solution peut cocher l'ensemble des cases : un système de défense par de petits drones FPV, monté sur chaque véhicule à défendre.
Le système reposerait sur des capteurs optiques et acoustiques montés sur un mât (déjà installé sur la plupart des blindés récents) dont le rôle serait de donner l'alerte et d'indiquer la direction de la menace. A l'arrière ou sur le toit du véhicule, une boîte/container serait fixée, contenant un grand nombre de drones FPV. Cette boîte servirait à abriter et à recharger par induction les drones, pour qu'ils restent opérationnels.
Dès l'alerte donnée par les capteurs (ou sur déclenchement manuel), plusieurs drones prendraient automatiquement leur envol. Ils se dirigent dans la direction indiquée, détectent la ou les cibles en utilisant leurs propres capteurs optiques, et viennent l'intercepter en explosant une fois à proximité. Cette interception est réalisée en mode totalement automatique, donc utilisable même en cas de brouillage adverse. Les drones utilisent une petite IA pour se guider et identifier leur cible. Un marquage optique leur permet de se reconnaître entre eux, et d'éviter de se prendre mutuellement pour cible. Au bout de quelques minutes, si aucune cible n'a été détectée, les drones qui n'ont pas explosé reviennent au véhicule et atterrissent dans la "boîte", rechargeant leurs batteries pour une prochaine intervention. En situation d'alerte maximale, les drones peuvent être déployés manuellement et préventivement par l'équipage, pour se placer en formation défensive autour du véhicule (cercles concentriques). Ils se relaient alors en vol pour recharger chacun leur tour leurs batteries, un nouveau drone prenant automatiquement la place dans la formation.
Ce système " de base" serait relativement peu coûteux, répondant ainsi à un prérequis. Un mât optique/acoustique, un container pour le stockage et le rechargement des drones, un terminal de contrôle à l'intérieur du véhicule, et les drones eux-même d'une valeur unitaire de quelques centaines ou milliers d'euros. L'ensemble ne devrait pas dépasser 100 à 150k€ par véhicule équipé. L'installation est relativement simple et rapide à réaliser, en rétrofit sur les véhicules déjà existants.
Le système "de base" pourrait bien sûr être amélioré par la suite : interconnexion avec Scorpion, liaison de données entre les drones et le blindé, et entre les drones eux mêmes, drones plus performants et dotés de capteurs plus perfectionnés et complémentaires, pour augmenter la probabilité d'interception, etc...
Mais même dans sa version "de base", un tel système viendrait répondre à l'enjeu prioritaire évoqué ci-dessus, qui consiste tout simplement à redonner à nos blindés une certaine liberté d'action.
Les drones intercepteurs, sous différentes formes, seront vraisemblablement une des réponses a la menace des essaims de drones. Ils peuvent armée les chars de combat ou des chars d'accompagnement.
Supprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=KPolkrfZjkk
Supprimer(Ah les gens sérieux !!)
https://www.youtube.com/watch?v=pb5_F4_Eod8
(Oh le bel essaim !)
https://www.youtube.com/watch?v=EaQIxdii8tY
(Ou en général. (D'autres gens sérieux : Les suisses.))
https://www.youtube.com/watch?v=w0WfcpklKe0
(Généralité, et modernité, encore.)
Et c'est pas les vidéos qui manquent pourtant ; même avec de simples 12,7 ; même avec de simples fusils brouilleurs, ou équivalents montés de série sur véhicule, à peine quelques milliers d'euros pièce (Réellement, pas avec de savants montages très largement sous estimés en couts réel...), et donc assez facilement diffusable sur la plupart de nos véhicules même...
Mais quand on ne veut pas voir !!!
(Et qu'on est si obnubilé par ses nouveaux joujoux comme dirait l'autre.)
Mais sans doute pas des drones (Encore !!...) qui courent après d'autres drones, en essayant de les rattraper...
(Là aussi à quelques prix réels ?!!
Et qui se feront descendre tout aussi facilement que sur les vidéos ci dessus, par n'importe quels canons mitrailleurs ou missiles basiques à l'occasion.
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué encore une fois !!)
(Surtout aussi si c'est saturé de drones bons marché comme nous disent certains !)
Réflexion générale pour conclure : Curieux comme cela finit presque toujours par dériver vers les drones (A force d'intoxication médiatique en même temps...) !!! Alors que cela n'en est pas spécialement le sujet ici (Et seulement un des aspects : Nécessité d'un équipage embarqué (Comme rappeler très sensément et de façon très appropriée par Blablachars.) / Emploi du char et des blindés en général, protection, etc.)
Encore une fois, allez dont voir ce qui ce passe ailleurs, actuellement, Allemagne (Cf ci dessus (Vidéos.)), USA, Pologne, Israël, Italie, Espagne, Pays-bas, Corée du sud ; au lieu regarder ce qui passe uniquement en Ukraine, ou en Iran, faute de moyens (Aériens notamment.)...
L'Allemagne qui va encore rafler de beaux marchés, en matière de lutte anti drone (sérieuse...) aussi !!!
SupprimerExact. Les solutions existent et elles vont évoluer en même temps que la menace. Ce qui est consternant est le manque d'anticipation et de réactivité de nos élites. L'État major a compris avec beaucoup de retard l'intérêt des drones, mais il est encore remarquablement absent en matière de défense anti drones, a l'exception de quelques bricolages ou de projets trop lointains et peu ambitieux. Rheinmetall va en effet rafler la mise
SupprimerPour le moment, le seul emploi valable de robots terrestres sur un champ de bataille est pour le déminage, en raison des dangers. Mais je doute qu'un IA puisse avant longtemps s'affranchir de toutes les contraintes de friction à terre. Et puis, on fait quoi si un système informatique plante en pleine bataille ? Où se met à "halluciner", selon le terme consacré ?
RépondreSupprimerAlors pour le char, je ne sais pas (l'auteur n'est pas le premier à remettre en cause) mais des grosses caisses blindées, il va encore en falloir pour les prochains combats.
Exact.
SupprimerMais il faut laisser certains à leurs doux rêves manifestement
Plus dur sera le réveil néanmoins...
Bonjour, en fait si vous lisez le post initial, de quelques lignes, il se termine par "Tanks aren't obsolete. But manned tanks might be" ce qui en bon français signifie "Les chars ne sont pas obsolètes. Mais les chars habités pourraient l'être". Il ne s'agit donc nullement comme vous l'écrivez d'expliquez " doctement pourquoi les équipages sont désormais inutiles à bord des chars". Il s'agit donc nullement d'un argumentaire complet mais d'un simple post dont nombre d'arguments sont de bon sens. En fait il parle d'innovation car c'est bien ce que démontre les ukrainiens en matière de drone dont nombre de ceux qu'ils utilisent n'atteignent pas le prix d'un akeron. Au fait si on détruit un croiseur avec un jet ski amélioré, on pourra certainement détruire un blindé avec queklquechose de bien pensé. Dans votre réponse je ne sais pas qui s'exprime de manière "docte"
RépondreSupprimerDe bon sens en effet...
Supprimer"Détruit un croiseur avec un jet ski amélioré" (!!! Bien sur, bien sur. Avec une centaine de jet-ski "améliorés" vous voulez sans doute dire ; s'ils arrivent à l'attendre.), en tous cas c'est pas vous le marin non plus.
PS : C'est justement du fait d'avoir des équipages ou pas, dont on parle principalement (Entre deux drones.) ici. Et autres "détails", le blindage et la protection handicap par exemple (Autre aspect très secondaire sans doute aussi ; vu comment il est relevé même ici !!!).
Eh oui, "les tanks ne sont pas obsolètes, mais mais mais mais" : On connait la chanson ; même ici certains nous l'a fredonnent fréquemment.
Pourquoi tenez-vous à garder un humain dans la boucle de décision ? Si c'est pour éviter les pertes civiles, elles sont chez certains acceptées, voire recherchées. Et pour qui divise le prix par cent, neuf erreur de ciblage sur dix ne sont pas un problème. Rien de nouveau ou d'anti-occidental, c'est au contraire l'adage d'Hiroshima : l'ampleur des dégât compense l'absence de sélectivité.
RépondreSupprimerSi on ne veut pas participer à ça, la solution sera de gaspiller de la ressource pour que les nôtres, d'IA, soient discriminantes. Mais la guerre par nuage de criquets pèlerin, c'est en cours.
Eh oui, que des robots, pas chers en plus.
SupprimerQuant à réduire, pour ne pas dire "éviter", les pertes civiles, avec des systèmes facilement manipulables, dirigeables, voire leurrés, avec des moyens parfois extrêmement élémentaires (Comme un simple feu parfois.), ...
Les chars ailiers pilotés par un char mère sont vraisemblablement dans les cartons. Une fois encore ce qui se passe dans le domaine aérien préfigure ce qui se passera, avec plus de complexité et donc plus tardivement, dans le secteur terrestre. L'artillerie est sans aucun doute le premier domaine qui accueillera des vecteurs autonomes, en mix avec les acteurs pilotés. Le RCH 155 est la préfiguration d'une phénomène voué à l'extension.
RépondreSupprimerDéjà essayé, les chars téléguidés (Il y a plus de quatre-vingt ans.).
SupprimerD'ailleurs, petit rappel historique, de fondamentaux, à cette époque ce qui a (Une partie.) fait le succès des chars allemands c'est qu'ils conservaient un équipage de cinq hommes, ceci dans tous leurs chars, répartissant ainsi la charge de travail (Et les capacités de réactions détections etcetera.).
Dispositif adopté par tous les autres ensuite (T34 qui est passé d'initialement 4 à 5 hommes par exemple, ou Sherman américain.).
Aujourd'hui certains s'interrogent, ou se réinterrogent sur le fait qu'un équipage de char à seulement trois hommes n'est peut être pas le plus optimum, même avec tous les systèmes d'automatisation, i-a, actuels ou sans doute futurs.
Pendant que d'autres (Pas forcément terrestre et pas forcément tankiste du tout même ; pour revenir au cœur du cœur du sujet.), pensent à les supprimer totalement.
Le char ailier ...et le char d'avant garde qui précèdera le char principal de combat, pour nettoyer les axes de progression.
RépondreSupprimerSoit deux chars : Un pour attaquer, et un ? ... Pour suivre, et piloter et tout le reste ? Ou deux armements identiques (?), x membres d'équipages (Dans un même engin : attention en cas de frappe !!) ; et deux fois plus fois le prix, pour un ? Et deux cibles au lieu d'une, à protéger en tous cas (Ou pas ?), avec tous ses drones qui trainent en même temps...
SupprimerIl faut mieux encore avoir deux chars normaux pour le même prix, qui attaquent ensemble et en synergie, et avec un équipage immédiatement réactif...