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jeudi 4 septembre 2025

DES NOUVELLES DU MOYEN ORIENT

Selon des sources militaires, l’Égypte a déployé des troupes dans le nord du Sinaï en lien avec l'opération "Chariots de Gédéon" menée par l'armée israélienne dans la Bande de Gaza, qui pourrait entrainer un exode massif des palestiniens vers la partie septentrionale du Sinaï. Plusieurs médias ont indiqué que l'armée égyptienne était "dans l'état d'alerte le plus élevé que nous ayons vu depuis plusieurs années." Le nombre de troupes déployées qui avoisinerait les 40 000 hommes représente le double du volume autorisé (22 000) autorisé par le traité de Paix signé entre l’Égypte et Israël en 1979. Parmi les troupes déployées on a pu noter la présence de nombreux véhicules blindés comme des M113 et des chars M60 déployés dans les villes de Rafah et de Cheikh Juveid. 

En outre, des images montrant des M1 embarquant sur des porte-chars ont également été diffusées sans que l'on connaisse la destination exacte de ces engins dont l'armée égyptienne, avec plus de 1100 exemplaires reste le deuxième utilisateur mondial derrière les Etats-Unis. Ce déploiement de force constitue le volet militaire de la réponse égyptienne au possible transfert de Palestiniens vers le Sinaï, option qui ne saurait "jamais être tolérée ou autorisée" selon les mots du Président Abdel Fattah Al Sissi et qui représente pour l’Égypte une ligne rouge. 

L'opération israélienne débutée en mai dernier serait, selon un document interne de Tsahal, n'aurait pas atteint ses principales cibles. Le média israélien qui a eu accès au document, indique l'opération militaire n'aurait atteint aucun de ses objectifs, à savoir le renversement militaire du mouvement terroriste Hamas et la libération des otages. En dépit de la satisfaction officielle affichée par le chef d'état-major israélien, le Général Eyal'amir, le document interne affirme clairement qu'"Israël a commis toutes les erreurs possibles" dans la conduite de cette opération. L'armée israélienne aurait agi contrairement à sa propre doctrine, n'imposant à l'ennemi aucune pression en matière de temps, gérant mal ses ressources pour finalement épuiser ses propres forces et éroder le soutien international. Le document estime cependant que le Hamas a bénéficié de toutes les conditions nécessaires à sa survie, et qu'il peut se présenter comme le vainqueur de cette opération, en ayant su extraire les ressources nécessaires à ses actions pour s'affirmer comme le garant de la sécurisation du territoire grâce à une méthode de combat appropriée. Dans ce domaine, Tsahal se voit reprocher une succession de manœuvres dans une même zone, conduites à un rythme lent en vue de limiter ses pertes auxquelles le document ajoute la pression subie dans le domaine des RH et une mauvaise préparation des unités engagées à la guérilla menée par le Hamas. Ce document estime en outre que la recherche du cessez le feu et de l'éviction du Hamas, en lieu et place de celle de la "victoire décisive" combinée à l'incompétence des organismes en charge d'acheminement et de la distribution de l'aide alimentaire, ont fourni au mouvement terroriste les conditions idéales pour lancer avec succès une "fausse campagne de famine."

Au-delà des aspects purement tactiques de cette opération, les résultats obtenus par Tsahal dans la bande de Gaza doivent être observés avec beaucoup d'attention par toutes les armées susceptibles de s'engager demain dans des zones urbanisées dans lesquelles elles pourraient rencontrer une population aux sentiments partagés, essayant de survivre et le plus souvent prise en otage par un des belligérants. 

9 commentaires:

  1. un bouquin sur la guerre en ville : l'ultime champ de bataille de Frédéric Chamaud et Pierre Santoni
    penandreff

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  2. En effet, à force de vouloir prendre trop de précautions pour éviter tant que faire se peut, les pertes civiles, on finit par aboutir au résultat inverse.
    Tant ici comme ailleurs des opérations menées sur un train rapide (Généralement appelées manouvres opératives.) restent le meilleur gage pour éviter les pertes tant civiles ou militaires ; d'où le fait d'avoir un corps blindé mécanisé et une force de manœuvre comme on disait "autrefois", bien adapté, même en urbain (Voir plus encore...), c'est à dire à la fois puissant, précis, et bien protégé surtout (Gage de mobilité et de précision dans l'action. C'est à dire sous le feu.).
    Les éternels "fondamentaux", qui reviennent ici comme ailleurs, directement ou indirectement par leur manque de prise en considération.

    PS : Plus d'un millier de chars lourds Abrams en Egypte quand même ! (Et autant de M60. 2000 M113 "modernisés" et plus de 500 automoteurs d'artillerie M109 et M110 : Bien "américanisés" eux aussi !)

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    1. "En effet, à force de vouloir prendre trop de précautions pour éviter tant que faire se peut, les pertes civiles, on finit par aboutir au résultat inverse.
      Tant ici comme ailleurs [...]"
      De quoi est-ce que vous parlez ?! Les Israéliens ont RASÉ la bande de Gaza et opprimé l'ensemble de la population durant près de deux ans !

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    2. 100% d'accord avec Félix Garcia....
      quand au document israélien parlant de "fausse campagne de famine."....c'est demander au criminel de se juger lui même...

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  3. La censure a sévit….il n’en reste pas moins vrai que les israéliens sont les véritables terroristes

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    1. Les arabes Gazaouïs iront probablement vivre en région Arabique ou dans la Cisjordanie à l'Est du Jourdain ou dans d'autres pays tels que les Émirats arabes unis où leurs représentants se plaisent. L'administration Trump semble préparer leur transfert contre des moyens pour aller vivre ailleurs. La bande de Gaza n'est pas viable en tant qu'État. Seuls quelques pays ayant des représentants du moment qui aiment à faire le buzz en bloquant tout, soutiennent encore l'idée d'un État Gazaouï. Dans les faits, il est probable que des terroristes du Hamas passeront entre les mailles du filet lorsque le déport de la population aura commencé. Cela risque même de faire partie du "dit-le" avec un échange de territoires façon bande de Gaza contre colonies en Cisjordanie.

      > s.o.

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    2. Je suis tout à fait de votre avis. Israël et les USA veulent vider Gaza de sa population. L'Égypte n'est pas contre se débarrasser de ce môle d'instabilité, mais pas pour se faire infiltrer par le Hamas non plus, d'où cette réaction d'envergure. Ce ne serait pas plus mal pour le projet palestinien, car aucun état sans continuité territoriale n'a jamais fonctionné. Il faudra qu'Israël fasse de la place pour cette population en libérant des colonies en Cisjordanie. C'est pas gagné...

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    3. Sans pression des pays occidentaux, aucune chance qu'ils abandonne...on leur dit c'est pas bien et certains commandent des armes, d'autres leur en vendent et personne ne sanctionne...pourquoi s'arrêter et risquer une crise politique interne de la part de leur gouvernement extrémiste...

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    4. 90 % des pays occidentaux sont, peu ou prou, derrière Israël. La France (mais sans aucune influence, ni même sans plus de temps pour soi, c'est dire l'importance de ce que fait cette France) cherche à se faire remarquer comme elle peut, façon "tapotez 36-15 j'existe même si l'Univers s'en fiche". Quelques autres pays disent aussi, que peut-être, une nation Gazaouïte pourrait être envisagée, si et seulement si avant tout, tous les otages restants sont libérés et si les terroristes palestiniens sont livrés. Ça n'arriva jamais. Donc, trouver une autre solution que ce qui a été tenté jusqu'à présent est une moindre chimère. De plus, l'U.E. ne (re)versera pas\plus d'argent pour la n-ième "(re)construction". Et quand bien même, Israël y regarderait à deux fois si ce n'est s'y opposerait: l'argent précédent a été détourné vers le Hamas qui terrorise sa propre population, et il a été utilisé pour créer des tunnels ubuesques genre superstructures façon « Viêt Minh », d'où l'attaque contre Israël a été lancée. La bande de Gaza n'est plus, factuellement, ni un territoire autonome crédible, ni même un territoire salubre tout court, pour autant que l'on observe la tendance que prend cette lande de terre. Changement de logiciel.

      > s.o.

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