Alors que KNDS France envisage de produire en Pologne jusqu'à 200 000 obus de 155mm dans le cadre d'un partenariat avec la firme polonaise PGZ, l'Allemand Rheinmetall a inauguré la plus grande usine européenne de production de ces munitions. Dans un rapport parlementaire sur l'avenir de l'artillerie, les députés Jean Louis Thièriot et Matthieu Bloch avaient indiqué que les cadences de production de KNDS France étaient passées de 30 000 à 45 000 obus entre 2022 et 2024, avec un objectif de production de 60 000 obus en 2025 et visant à produire 100 000 obus en 2027. Le document parlementaire indiquait en outre que le fabricant allemand s'était engagé à produire 700 000 obus en 2025, soit dix fois plus que le nombre produit avant le déclenchement du conflit en Ukraine. L'usine d'Unterluess en Basse-Saxe (plus grande usine de ce type en Europe) qui représente un investissement de 500 millions d'euros, construite en 15 mois devrait atteindre sa pleine capacité en 2027, date à laquelle elle devrait produire 350 000 obus de 155mm. Avant cela, le site d'une superficie de 30 000 m² produira 25000 munitions d'ici la fin de l'année avant de démarrer en 2026 la production de systèmes de propulsion pour les munitions de lance-roquettes. Avec une consommation quotidienne d'environ 5000 obus de 155mm (soit un peu plus de 2 millions de projectiles tirés annuellement), les capacités de la nouvelle usine qui s'ajouteront à celles de la firme espagnole Expal permettront de répondre aux demandes des forces armées européennes et ukrainiennes, désireuses d'acquérir des projectiles d'artillerie.
KNDS à augmenté ses capacités de production chez Mecar (Belgique) et Simbel (Italie) et en France, la Pologne à toujours eu des relations difficiles avec L'Allemagne La partie Française de KNDS qui est en charge des munitions a donc bien jouée ses cartes.
RépondreSupprimerbeaucoup de pays Européens relance la production de canons de tous les types, si il n'y a pas eu d'achat massif de chars, les capacités en artillerie ont elles bien évolués.
l'artillerie c'est la défensive, les chars c'est l'offensive; sauf en France ou les chars font de l'anti-char....
penandreff
60 000 obus : Super, l'armée de terre française pourrait tenir quinze jours à trois semaines en Ukraine.
RépondreSupprimerLes russes en consommeraient sept à huit millions par an pour donner une échelle.
Là aussi, "l'économie de guerre"... Pas vraiment au rendez vous (A part chez les allemands, fois dix quand même, et les polonais. Et quelques autres heureusement...).
Mais qui a dit que la France allait se précipiter, seule, sabre au clair pour attaquer bille en tête et bêtement nos "amis" russes de l'après 2027 ?
RépondreSupprimerPour ce faire, il faudrait l'autorisation de Trump ou sa momie, de la Commission Européenne, du Bundestag et, in fine, de poutine le jeune, dit : l'Éternel.
Non, il s'agirait éventuellement d'une action de bons offices de réassurance, l'ONU ne servant plus à rien et les Casques Bleus étant devenus obsolètes, pour ne pas dire inutiles.
Certes la production de munitions complètes (cette précision est utile dans la pratique) d'obus de 155 mm a augmenté pour nos propres besoins de stock du temps de paix incertain et pour ne pas en manquer pour l'export. Un point c'est tout...!
Pour l'Algérie, elle mériterait, mais personne n'a l'intention de traverser la Méditerranée : cela a déjà été fait. Le risque va plutôt être - sur - la Méditerranée, voire en France...
Quant à l'Afrique : on a déjà donné et le déménagement a été fait prestement. Les Chinois, les russes, les Turcs... (et les USA discrètement) fourniront le nécessaire avec un crédit longue durée et un accès libre sur les ressources. C'est le libre choix des peuples "souverains" d'Afrique.
Bon, il reste encore quelques coins avec Total et des forestiers, les FS feront le taf, en principe.
Quel(s) décalage(s) !! Et "à coté" (Du, des sujets ; de défense rappelons le quand même au passage.) même !...
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