LECLERC EN ACTION

Après une semaine marquée par la présentation en Allemagne de la dernière version du Leopard 2 et la publication d'une étude de l'IFRI, porteuse d'espoir et de défis, Blablachars a eu envie de finir la semaine en beauté. Pour cela, le blog complétement blindé a décidé de vous donner quelques nouvelles du Leclerc et de ses équipages en action. Cette petite compilation nous entraine des Émirats Arabes Unis à la Suisse en passant par Mourmelon sans oublier Saumur, maison mère de tous ces cavaliers. Ces clichés apportent une nouvelle preuve des qualités du char français et des équipages qui agissent avec détermination et professionnalisme sur tous les terrains et sous tous les latitudes, partout où l'armée de terre le décide. De belles images à découvrir ci-dessous. 

Le premier bond nous emmène aux Émirats Arabes Unis où le 5ème Régiment de Cuirassiers a fait parler la poudre au cours d'un exercice régimentaire mené dans le désert émirien. Régiment inter-armes stationné à Abu Dhabi, le Royal Pologne est un outil opérationnel essentiel du dispositif français dans la région et un acteur majeur de la coopération entre les deux pays. La localisation du Régiment lui permet de disposer des moyens et des infrastructures de l'armée émirienne pour mener à bien ses activités d'entrainement et de préparation opérationnelle. 

Tir peloton # 1 (Capture vidéo 5ème RC)

Tir peloton # 2 (Capture vidéo 5ème RC) 

Bien loin des sables de la Péninsule et des rayons du soleil, les équipages du 5ème Régiment de Dragons étaient aux côtés de leurs homologues suisses  pour parfaire leur entrainement et dévoiler un engin équipé d'une cope cage inédite dans un paysage et sous un climat très différents. Unique régiment interarmes stationné en France, le 5ème RD a récemment été déployé au sein de la Mission Aigle en Roumanie, où il a pu s'entrainer aux côtés des armées de l'OTAN et parfaire ses savoir-faire de manoeuvre, tir et de coopération interarmes et interalliée. 

XLR en cage en Suisse  (Photo Armée de Terre) 

Le même au tir (Photo Armée de Terre) 

C'est à Suippes que les futurs chefs de chars avaient rendez-vous pour une étape importante de leur formation au sein de la 3ème Division d'Instruction de l’École de Cavalerie. Loin de leur base habituelle, ces jeunes sous-officiers ont pu concrétiser les savoir-faire acquis et se préparer à leur futur métier de chef de char. L’École de Cavalerie (EC) installée à Saumur depuis deux cent ans, a accueilli au début des années 2010 l'EEM (École d'Etat-Major), l'ERAT (École du Renseignement de l'Armée de Terre) et le CIA-NRBC (Centre Inter Armées de défense Nucléaire Radiologique Biologique et Chimique) pour former les Écoles Militaires de Saumur. Au sein de cet ensemble, l'EC forme et perfectionne les cadres de la Cavalerie Blindée sur les matériels en service grâce à des outils de simulation et des formateurs dédiés. 

Le chargement, étape incontournable du tir (Photo Cavalerie blindée)
 
Feu ! (Photo Cavalerie blindée)

Si ces images illustrent la puissance de feu du char Leclerc, qu'il soit rénové, équipé d'une cope cage, elles montrent également que dans chaque char il y a trois hommes qui constituent un équipage. Qu'ils soient en régiment, dans le sable, sous la neige ou en formation, ces hommes se forment et s'entrainent pour acquérir ou maitriser les savoir-faire indispensables et témoigner de la plus belle des manières de l'esprit chars fait d'humilité, rigueur et concentration. 

Un futur chef de char en action (Photo Cavalerie blindée)

Rigueur et concentration sous les neiges helvètes (Photo Armée de Terre) 

Commentaires

  1. Ne serait-il pas pertinent de déplacer de manière permanente les Leclerc des EAU à la Roumanie ?

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    1. Mieux..chez nous , histoire dans avoir sous le coude ...le jour où.

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    2. https://www.youtube.com/watch?v=3Jeweeaa2Zs
      quand au CEMA il ne souhaite pas plus de chars juste des munitions
      penandreff

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    3. Le Lecerc et sa néo cage anti-dones (enfin). C'est bien. Ceci étant dit, je constate aussi qu'il existe maintenant des canons à tirs rapides qui vont recevoir des munitions anti-drones et qu'il existe des paniers polymorphes de roquettes (dont certaines anti-drones) mis au point pour une ou plusieurs armées française (Terre, Air, Mer). Mais il existe une énorme différence entre tirer depuis 30..70 mètres au-dessus de l'eau plate (sauf vague scélérate (mais par définition, on n'arrive pas encore à les normaliser)) d'une part, et tirer depuis le sol (en situation piégée au bas d'une colline ou d'un immeuble ennemi, piégée à l'intérieur d'une forêt bombardée depuis l'en-face car repérée, etc) d'autre part. Tout ça pour dire que, si Scorpion permet (enfin) la guerre collaborative en restructurant façon "up-bottom" (avec des graphiques ou le stratégique, le tactique, et l'opérationnel peuvent être illustrés), collaboration qui restructure façon "bottom-up" la base de la manoeuvrabilité (amenant (à terme) chaque char lourd dans un groupe d'actifs guerriers plus agiles) (légende: up = tête, bottom = pieds) (la coalescence (qui est une manoeuvre) de plusieurs mini-groupes en un plus gros groupe (pouvant continuer à s'appeler une "colonne"), la coalescence interopérable (mot qui signifie partager des données utiles entre chaque composante du groupe composite) de plusieurs chars voire de fantassins (c'est d'ailleurs un sujet de travail: quid de l'interopérabilité en Scorpion et Félin?) pour assurer l'autonomie devant la diversité en haute intensité ou pour créer sa propre diversité, en permettant aux anciennes "colonnes" de chars mono-effets de ne plus être détruites du fait d'un manque de diversité d'effets en attaque et en défense), il manque, Amho, un mécanisme qui permettait d'élever un panier d'effecteurs (pour de la communication par sémaphores, pour reprendre le point haut sans l'aviation, pour créer une bulles de défense Air-Terre via des roquettes contre des essaims de drones, etc). L'autre point qui m'intrigue, serait de savoir si Scorpion sait "matérialiser" numériquement sur un écran des bulles de couvertures avec leur type (une bulle terre-air pour un canon LAD, une bulle air-terre pour un panier suspendu (mettons), etc, au moyen de couleur voire d'effets de... pinceau (et oui!)), pour que chaque char d'un groupe de chasse et donc son commandant, sachent tous où ils en sont de façon complémentaires et ce, dans leur bêta de défense et\ou dans leur génèse d'un alpha d'attaque (voire même des vues encapsulante: opérationnel dans tactique dans stratégique, dans l'espace dévolu au dit groupe))? Tout cela est du déjà dit, certes, mais ça ne me dérange pas de radoter, moi non plus. De toutes les façons, en actualisant le nombre de drones créés versus le nombre de chars créés, investir encore et toujours, en ce moment, dans l'IHM de Scorpion pour mieux comprendre ce que font plusieurs chars ensembles d'une part, et d'autre part en encageant (anti-drones) encore plus universellement _tous_ les types de chars (Srvl, Griffon, ravitaillement d'essence, etc), investir dans ces deux axes disais-je, est une option qui a une très, très grande probabilité d'être exercée\mise à l'épreuve, le moment venu. Amho. > s.o.

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    4. Avoir des Leclerc dans les sables chauds répond à un Accord de Défense et permet des entraînements réalistes sur ce type de terrain.

      Qui a dit que le Leclerc est une daube et ses équipages des incapables névrosés... !!!!
      Quant à son usage tactique et stratégique, il est légitimeet necessaire de se poser des questions pour envisager le renouvellement des moyens blindés mécanisés et l'emploi ad hoc.

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    5. Le char Leclerc est un taxi mal conçu, inabouti. Qui se rappelle des bouteilles mini de plongée des équipages AMX30 qu'il fallait brancher en lieu et place des compresseurs pour les verrous de site. Qui se rappelle avoir eu ces remontées d'alerte : " surchauffe motorisation tourelle, alimenter ou attendre" des bugs encore et toujours... Qui se rappelle être rester des heures, des jours entiers sur P02 à SUIPPES avec tout un escadron pour tirer quelques 120 et quelques 12,7... Et je ne parlerais pas de l'instruction des équipages qui ne savent pas utiliser le matériel ou résoudre de pannes simples. Des anecdotes et des exemples j'en ai plein les tiroirs. Et pourtant dieu sait si j'aime les tanks, mais pas le Leclerc.

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  2. Des dernières années récentes qui auront été marquées par un retour en force sans précédent du char de combat partout dans le monde en effet.

    On ne peut que le constater que ce soit chez nos voisins directs, "de l'autre coté du Rhin", des Alpes, des Pyrénées, et même de la Manche (Quel isolement dogmatique, toujours présent, et actif malheureusement, quand même ! : On se croirait presque de retour dans les années 1920 1930 à vouloir refaire des guerres qui n'existent plus, d'il y a vingt ans, de maintien de la paix en l'occurrence.) et partout ailleurs dans le monde, sur tous les continents que ce soit à nouveau en Europe, occidentale ET orientale, en Amérique du nord évidemment ("Pas de frontières" pourtant, comme diraient certains.) que latine désormais, qu'en Asie (CF Chine, Japon, Inde Corée, etcetera etcetera.), que même désormais en Afrique subsaharienne.

    Alors que chez nous tant sont encore en plein déni (Drones, drones, et autres fadaises de "diversion" !!!!!) ! Quel immobilisme dans nos hautes sphères (Au lieu de faire peur aux simples pékins, pour des raisons de très basse politique politicienne interne (On y envoie même les CEMA maintenant, en service commandé !!!... ...) ils feraient mieux de commencer à nous rééquiper, en matériels, très concrètement.) !

    Dommage qu'on est même pas ou même plus d'image de VCI (Chenillés.) à fournir (Quel décalage, sur toutes les autres armées du monde encore une fois !...), et pour accompagner tout ça et indispensablement ces chars : Au lieu, comme en 40, 1940, de les envoyer encore à la prochaine en petits paquets (Et enfin ce qui restera en 2040 ???) isolés (Bataillons à l'époque.), un par un à l'abattoir, malgré toute la valeur que pourraient avoir leurs équipages (Comme à l'époque.)...

    Grand retour au passage et même arrivée du VCI lourd, qui est en train rattraper même son retard historique initial sur le char en terme de protection.
    Quelles révolutions ! Qui sont en train de nous passer complètement sous le nez !! IN-CROYA-BLE.
    Au lieu de faire des discours terrorisants la population...

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    1. > Alors que chez nous tant sont encore en plein déni (Drones, drones, et autres fadaises de "diversion" !!!!!) !

      Au fait, puisque vous m'y faites penser, est-ce que quelqu'un sait où en est l'usine Renault qui "devrait" permettre prochainement d'industrialiser (avec du volume, donc) des drones en se basant sur le savoir-faire des Ukrainiens, pour autant que je sache? > s.o.

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    2. "Alors que chez nous tant sont encore en plein déni (Drones, drones, et autres fadaises de "diversion" !!!!!) !"
      Tiens, tiens, lui aussi serait-il en plein déni et diversion ?
      https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/defense/on-a-tire-un-trait-sur-un-siecle-de-guerre-mecanisee-plus-de-chars-des-unites-minuscules-de-2-soldats-des-millions-de-drones-le-chef-d-etat-major-russe-livre-la-nouvelle-doctrine-de-guerre-de-moscou_AN-202511200644.html
      Bien à vous. Tanuki

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    3. Bé oui. C'est bien ce qu'on vous dit "les drones vont même remplacer la dissuasion nucléaire" (Plus besoin de discussion nucléaire ni de chars, ni d'artillerie. (Comme en Ukraine, 80 % des pertes, tant humaine que matérielles.))...
      Compte là dessus et bois de l'eau, allez y concentrez vous sur vos drones, drones, drones.
      De "diversion"...
      Et si vous n'êtes pas gentils on va vous faire de méchantes attaques cyber. Bouh.

      Eh oui, la désinformation marche à fond (Y en a même qui court.) aussi.
      (A moins qu'ils aient leurs charlots eux aussi. Ce qui n'est pas forcément à exclure, vu leurs résultats au bout de quatre années de guerre malgré une supériorité écrasante à plus de 10 contre un ?! Ah notre nouveau modèle de modernité, l'armée russe, et la guerre de tranchés en Ukraine qui nous renvoie aux boucheries d'il y a plus d'un siècle en arrière (Quelle modernité !!!) de manière plus générale !!! Drones, dromes, drones, qu'on vous dit, les game changers, modernes...)
      Bien à vous aussi.

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    4. Décidemment dés qu'on évoque ne serait ce du bouts des lèvres les drones cela fait systématiquement frémir certains, qui courent même et s'emballent à la moindre petite évocation !!
      En même temps vu le battage médiatique de nos spécialistes de plateaux, tv, ce n'est guère étonnant non plus. "Plus besoin de chars, ni de dissuasion nucléaire même, les drones sont là" !!

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    5. "Compte là dessus et bois de l'eau"
      Je vous en prie, restez courtois.
      On ne fait que discuter, sans dogmatisme aucun : -)
      Tanuki

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    6. Ce n'est qu'une expression, qui ne vous était pas spécialement destinée en plus.
      Décidemment quelle susceptibilité !

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  3. Un article très intéressant d'un haut gradé russe https://globalaffairs.ru/articles/czifrovaya-vojna-baluevskij-puhov/.
    Cela prend 1" à faire traduire par Gemini. En substance, si je comprends bien, Rusklan Pukhov acte la fin du tank (le tir direct est remplacé par le tir indirect via drone - et la plate forme est devenue trop sophistiquée et chère), et de l'artillerie traditionnelle (des masses de canons trop peu précis avec une logistique lourde trop vulnérable).
    L'iFV reste intéressant pour transporter les troupes avec un minimum de protection - s'il peut être produit en masse et pas cher. Je n'ai pas compris si cet IFV devenait un simple taxi avec éventuellement du 12,7/grenade 40mm, ou conservait une capacité d'assaut avec tir direct 25-50mm - ce qui semble contradictoire avec le constat de la fin du tir direct (et ajoute du coût).
    Le focus au niveau du génie est sur le bréchage /déminage : il me semble que plutôt que les moyens traditionnels qu'il préconise (engins très lourds très protégés) il faudrait creuser la piste des robots / engins téléopérés légers et "consommables", employés en essaims, pour détecter / faire exploser les mines.
    J'ai quand même un peu de mal pour les groupes d'infanterie de 4 hommes qui doivent s'infiltrer sur des dizaines de km2 de "kill zone" type "planète hurlante".
    Néanmoins ce qui est décrit c'est l'assault d'une zone fortifiée cf. situation actuelle Ukraine. Lorsque la zone n'est pas fortifiée, eg. front est Europe, est-ce qu'il n'y a pas encore des possibilités pour une belle chevauchée de panzers à tir direct - pour un état "agresseur" eg. Russie. En revanche, pour des états "défenseur" eg. Allemagne, France, cela n'a pas vraiment d'intérêt.

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    1. Eh oui, c'est la fin du tank, et même de l'artillerie (Comme en Ukraine...) ; et même de la discussion nucléaire.
      Plus besoin d'IFV non plus, pour quoi faire, pour s'offrir en sacrifice aux exterminateurs droniques (Ou dronesques en l'occurrence.) ?... 🙃
      Décidemment !! A croire que dés que ça parle de drones, même les russes deviennent crédibles, pour certains. (A moins qu'on est à faire à de petits télégraphistes ? !!)

      Elle est-y pas belle, ma diversion : "Ne fabriquer plus de chars, ni d'artillerie, cela ne sert plus à rien"... Arrêtez de vous réarmer même. Ou plus c'est gros ... (Et pourtant ça marche en partie le pire !)

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    2. L'ukraine a changer le paradygme de perception en ce sens que les cahrs d'assaut y sont, là-bas, submergés par le combo [rapidité + 3D multiple + 1 tonne de TNT équivalent délivrée précisément]. Personne ne dit que c'est la fin du char, mais tous les gens sensés constatent que les chars d'assaut ne peuvent plus faire la décision et qu'il sont relégués à faire du contre-assaut par 3D ou 2D en dernier ressort, voire du tir d'opportunité contre des fanfarons\inconscients\leurres pour constater (qui peuvent être humains chez les Russes). > s.o.

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  4. Très belles photos, de chars ("Mais pour quoi faire"...) en tous cas, pour en revenir au sujet...

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    1. Être ou ne pas être, telle est la question, etc... ^^

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  5. La transparence du champ de bataille, sa numérisation et la diffusion des munitions de précision consacrent le dyptique dispersion/concentration, à moins d'être en mesure , comme les US seuls dans cette catégorie, d'être capable de former une bulle porc -epic . Cette dynamique dispersion/ concentration conduit à une uberisation des forces, une forme contemporaine des cellules prônées par le capitaine Brossolette dans son essai sur le non bataille, étendue à la dimension offensive de la guerre. Dans cette configuration le char , selon un mode d'emploi différent continue à occuper une place, fort de sa capacité unique de réunir les capacités de puissance, mobilité, protection.

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    1. Non, cela abouti seulement à la guerre de tranchées, et de position, actuelle.
      Cela par manque de chars lourds d'un coté comme de l'autre, et d'une volonté manifestement de guerre d'usure lente d'un coté plus que de manœuvrer.
      Encore une fois voir pourquoi tous les autres pays, y compris en Europe et y compris au plus prés, Pologne par exemple, s'équipent et se rééquipent massivement de moyens lourds ?!

      De la même façon que le dytique dispersion/concentration n'a absolument rien de nouveau, c'est le fondement même de toute tactique militaire depuis l'antiquité même.
      La tactique de Brossolette (La bombe et quelques forces de guérilla dispersées.) abouti ou aurait abouti au même résultat actuel qu'en Ukraine : Une guerre de position (Retour à 14-18 : Décidemment certains y tiennent vraiment à refaire "la grande guerre" !), si elle n'avait été complétement submergée et balayée, tel un fétu de paille, par les hordes de chars soviétiques à l'époque.

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    2. @Mr ULYSSE: le capitaine Brossolette avait perçu le concept de polymorphie des groupes opérationnels. Groupes cohérents\complémentaires dans une tactique et une tactique manœuvrant de façon cohérente lesdits groupes, tous adaptés au contexte qui change sans cesse pour que le "système" puisse pouvoir mieux se "démer**" intelligemment. C'était avant le mot "Scorpion". "Scorpion" existe maintenant et permet à son concept de commencer à prendre forme depuis. Fusionner plusieurs groupes bêta en un seul coalescent pour percer de l'alpha dans le bêta adverse, puis les ré-exploser en plusieurs groupes pour consolider la prise, etc, devient possible. Cela demande un prérequis: que l'enchainement\la possibilité de la confluence entrevue dans toutes les dimensions (dont celles encapsulées, que sont le temps stratégique\tactique\opérationnel puissent s'enchaîner de manière réaliste (le commandement comprend ce qu'exécute sa base d'une part, et la base comprend son rôle à exécuter dans l'holisme de son commandement d'autre part, l'encapsulation\fractalité des temps définissant les qualitatifs: stratégique|tactique|opérationnel, voire d'autres néologismes s'articulant avec les précédents sus nommés), car un outil pour modéliser la communication\compréhension existe (ça n'est pas rien: toutes les Armées n'ont pas un tel outil).

      @Mr l'Anonymous parmi la cohorte des autres Anonymous (au passage: il n'y a pas de honte à se faire dénombrer), du 24 novembre 2025 à 10:34: ce que vous écrivez est bête sauf mon respect comme dirait l'autre, mais c'est une absurdité utile: vous impliquez un raisonnement qui serait que la France devrait fabriquer 10 à 30 fois plus de chars que la Russie pour prouver vos dires (puisque que vous semblez défendre les couleurs de la France). Et que les Russes n'auraient pas fabriqué assez de chars pour avoir pu percer les Ukrainiens pour corroborer vos propos??! C'est un double non sens absolu. Et de toute façon, le nombre de chars lourds français est acté et c'est une assertion (politique, mais surtout financière en fait): 250 (les Anglais "rétrofitent"\conservent 175 Challengers, cela paraît, à la vue de la géographie respective des deux pays (il manque des axes de transport logistiques pour les chars lourds au travers de l'UE, pour commencer), être le résultat des mêmes constats). > s.o.

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    3. Décidemment les trolls sont vraiment bien là.

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    4. Nous sommes tous les "trolls" de quelqu'un d'autre quand nous pensons autrement et surtout en dehors du dogme habituel, comme Brossolette en son temps...

      "Môônsieur" Ulysse a bien raison de s'exprimer et de donner son avis comme il l'entend. Nul a la faculté d'être omniscient, fût-elle blindée...^^

      La "non manoeuvre", qui n'est pas la "non bataille" même s'il y a quelques similitudes, n'est pas un choix, sauf en posture défensive le dos au mur en attendant mieux. Les temps changent, les contexes et la technique avec.

      Pour sachoir un peu plus :

      https://www.areion24.news/2025/11/18/isserson-et-les-operations-dans-la-profondeur-lobsession-de-la-rupture-du-front/

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    5. Lien intéressant, merci. L'idée d'Isersson que seul les soviets sont capables de maîtriser l'art opératif parce qu'ils peuvent puiser dans le marérialisme historique relève de l'idéologie. D'autre part, contrairement à ce que l'auteur prétend, il me semble qu'à la fin de la 1ère GM, le commandement français était en mesure de coordonner des opérations sur l'entièreté du front (ouest).

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    6. Ouais, ben l'important, ça n'est pas la rose, comme dirait l'autre: l'important, c'est de ne pas être le gros bêta pondéré de l'autre d'en face, quelque part et d'une certaine façon. Z'auriez appris ça à L. "Fafa", seriez moins dans la m**** à devoir mettre les bouchées double en ayant deux fois moins d'argent. Arf, arf, arf (rire subliminal)! > s.o.

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    7. La théorie d"Isersson , telle qu'elle est résumée dans le court lien dAerion news , mériterait d'être confrontée au déroulement de la 2eme GM. Pas sûr qu'elle y résisterait. Elle semble, effectivement entachée d'un biais idéologique.

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    8. La différence entre la Russie actuelle et l'ex-URSS, ce sont les gens (Cf. Harry Dent, démographe qui répète encore et encore que la tendance lourde de toute action sociétale, c'est la démographie, en guerre aussi (désolé, mais n'est pas John Rambo qui veut (humour))). Et aussi, il faut des armes variées. Et encore des munitions. Et être protégé depuis ceux de l'en-face, itou, à minima pour stopper au mieux les pertes provoquées "sciemment", mais aussi celles sauvages (ça existe: un grand nombre de mauvais peuvent réussir de façon combinée). Et pour finir, le mental: que les 3 échelles s'encapsulant, à savoir stratégique, tactique et opérationnelle, se comprennent par des mots, voire mieux, s'illustrent avec des graphiques visibles de tous les participants, ce qui est encore mieux pour conscientiser l'action conceptualisée à exécuter. Je dis de tous, pour assurer la fiabilité du sens commun. Bon sens qui n'est renforcé que si tout un chacun est convaincu que prendre le _bon timing au mieux_ ou même l'invalider (l'opération, donc) est harmonieux (si l'une des 3 échelles se retourne sans que cela ait été sciemment provoqué, globalement et cas particuliers). Par ex.: https://www.youtube.com/watch?v=2FqYd3zyDLQ (c'est un psychiatre (c'est surprenant le nombre de psychiatres, qui, dans cette activité, concluent qu'un triptyque composé de trois cadres de temps doit toujours être consultable tout le temps de l'opération et par tous ceux qui doivent s'y articuler de concert, c'est-à-dire le stratégiste avec ses détails voyant les deux autres sans leurs détails, le tacticien avec ses détails voyant etc, et l'opérationnel avec ses détails etc), pour assurer le bon sens holiste des enchainements des collaborations stratifiées, appliquant chacune leurs actions dans l'horodatage collaboratif pour renforcer la partie de bon sens qu'elle doit y amener: un seul composant donne son NOK et tout s'invalide. Dit autrement, un NOK vient à apparaître et les autres s'arrêtent de concert dans le plan actanciel prévu et s'invalide vers une actualisation suivant un schéma actanciel plat,\neutre ou inversé), Amho. > s.o.

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    9. La situation en Ukraine n'est pas celle d'une non manœuvre, mais d'une nouvelle ( au sens chronologique du terme) manœuvre des Russes, consistant à systématiser les actions d'infiltration ,qui ne sont pas, certes, un mode opératoire innovant, mais qu'ils ont adapté en fonction des capacités techniques contemporaines. C'est le sens de mon évocation des théories de Brossolette, qui peuvent trouver un nouvel intérêt compte tenu de la numérisation du champ de bataille.

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