Rheinmetall a annoncé sur son site la signature du premier contrat de fourniture attribué à la Joint-venture LRMV (Leonardo Rheinmetall Military Vehicles), créée en juillet 2024. Cet accord prévoit la livraison à l'armée italienne de 21 engins "A2CS Combat" (Army Armored Combat System) dont le premier exemplaire devrait être livré avant la fin de l'année. Parmi ces véhicules, cinq seront des KF-41 Lynx produits par Rheinmetall et équipés de la tourelle Lance 2. Les seize autres basés sur le même châssis seront dotés de tourelles HitFist, très certainement armée du canon de 30x173mm X-Gun développé et produit par Leonardo. Le contrat signé aujourd'hui prévoit également l'intégration de la tourelle italienne sur l'ensemble des engins ainsi qu'une option pour 30 véhicules supplémentaires et un ensemble de systèmes de formation et de simulation. Selon David Hoeder, président de la JV "cette commande rapproche entre les deux entreprises ainsi que deux des plus grands pays d'Europe." Le contrat signé aujourd'hui renforce un peu plus la position du KF-41 en Europe auprès de pays qui ont fait le choix de se doter d'une composante blindée mécanisée dotée d'engins modernes.


l'industrie italienne de défense terrestre qui produisait ses propres équipements est donc devenue sous traitante de Rheinmetall.
RépondreSupprimerla prochaine étape est le char un KF 41 120mm ou un KF 51?
ce schéma pourrais bien être celui à venir de la France via KNDS
penandreff
Penandref a bien raison... Après la Suisse, la Suède, l'Italie les "créateurs de blindés" vont être en voie de disparition.
SupprimerAu-delà des montages industriels et ses investisseurs, l'Allemagne va devenir le principal industriel incontournable dans les blindés avec GDLS en Europe. RM est un industriels de niveau mondial en élargissant ses intérêts jusqu'aux drones Anduril et le F-35 de LM en sous-traitance... C'est l'Europe de la défense avec en perspective un "Airbus ou pire un LM terrestre" européen.
La Pologne et la Roumanie ont quelques velléité avec des "colaborations exotiques" pour développer une industrie souveraine. La Turquie ne doit pas être oubliée, dans le cadre de l'OTAN et du grans Sud Méditerranéen, avec sa prise d'indépendance technique affirmée.
Et nous ? C'est la débâcle faute d'investissement dans une économie empêtrée dans sa dette, une politique à courte vue électoraliste et les budgets militaires qui en résulteront. La désindustrialisation et l'absence d'un véritable leader dans les plateformes terrestres civiles et militaires auront raison de l'avenir du char "Frâânnçais", tel qu'on peut le consevoir sous sa forme classique...
Il nous faudra beaucoup d'imagination, de travail pugnace et un grand sens de la Nation pour en revenir.
Ceci dit, gardons et préservons nos Leclerc en espérant des jours meilleurs pour le beau et le presque lourd national. ^^
Bé oui, faut se réveiller, si on ne veut pas disparaitre... (!!!)
SupprimerUne idée : faire comme les sud coréens, ou les turcs même (C'est vrai qu'"on a tellement moins de moyens qu'eux"... ("On est trop petits"... Ah les vrais dénigreurs de la France en fait...)), c'est à dire réinvestir sur notre, propre, avenir (Si on veut encore en avoir un demain, et ne pas devenir de simples sous traitants, au mieux, et sous traités...).
L'heure est grave en effet, à choisir de continuer de dormir à poings fermés ; en espérant que cela nous passe à coté, comme par magie !!!!
PS : Certains devraient se réjouir néanmoins, ils sont en train de l'avoir leur grand champion "européen". Dans le cadre aéronautique militaire ils l'ont même déjà pleinement = Ou tout cela, l'européisme outrancier fédéraliste, nous mène in fine.
Réveillons nous, surtout. Ou commençons au moins à vouloir le faire, au lieu de dormir et de compter simplement sur nos anciens lauriers et acquits, et sur les autres, en espérant que cela suffira pour nous en sortir... Faute "d'investissement", et d'investissements (Au sortir de la seconde guerre mondiale on avait même 300 % d'endettement, et tout à reconstruire.), tout cela risque bien de continuer à s'amenuiser peu à peu, et par finir par disparaitre avec notre déclassement. Réveil...
@Kamelot, comme on vous le disais précédemment, arrêtons les pleurnicheries (Sur nous même !) et commençons à nous retrousser les manches au contraire.
SupprimerRéveil !!
Comme on le voit dans l'encart ci dessus, "The Lynx is destined to become the véhicule of choice for NATO partners and EU menber states" (Le Lynx est destiné à devenir le véhicule du choix des alliés de l'OTAN et de l'UE.), Rheinmetall a une stratégie qui va bien au delà des ses seuls voisins européens : Il veut même sans doute devenir avec ses produits le nouveau standard de référence de tous les pays occidentaux aux niveau équipements militaires terrestres, et au delà de leurs acheteurs dans le monde.
RépondreSupprimerMais cela ne s'arête pas là, comme l'a très bien fait remarquer Marc Chassillan, "Rheinmetall a une stratégie claire de domination de l’industrie de la défense européenne, dont il veut devenir le numéro un multidomaines, quels que soient les moyens - acquisitions, investissements, partenariats tous azimuts - pour se diversifier et monter en compétence, mais aussi neutraliser ou tuer la concurrence".
Une société multinationale Rheinmetall, qui serait devenue en fait le nouveau cheval de Troie des américains, après leur F35 leur assuré une dépendance quasi totale en matière aérienne (Le Patriot est en train de faire le reste au niveau antimissile ; après le nucléaire...), au niveau terrestre cette fois ci !
Ses principaux actionnaires étant les fonds de pensions américains, dont au premier chef BlackRock, et les banques, américaines, Morgan Stanley, Goldman Sachs et Bank of America.
Ceci, que ce soit en s'implantant de la Grande-Bretagne (Taillant des croupières même aux spécialistes de la roue sur leurs domaines réservés (VBCI/Boxer - Caesar/RCH155 (!!).).) à l'Italie, et en étant également un des deux seuls concurrents restants du programme majeur du prochain XM30, ex OMFV (Le mieux placé même avec son KF41, car déjà produit. L'AMPV pour General Dynamics, en bonnes pratiques habituelles américaines ?), et destiné à remplacer les différents et très nombreux Bradley, et plus avec sa conception prévue très largement modulaire, de l'armée américaine ; et en visant au fond un modèle de développement plus de domination occidentale que seulement uniquement européen, mais "trans-Atlantique".
Comme le souligne encore Chassillian : "On peut penser que, derrière sa volonté de domination en Europe, il y a un projet de mainmise, voire d’étouffement, de l’industrie de défense européenne", comme ils l'ont déjà fait en matière d'aéronautique militaire avec le F35, Rheinmetall étant cette fois ci le nouveau cheval de Troie US, ou le nouveau loup dans la bergerie...
Et pendant ce temps là "évidemment", de l'autre coté du Rhin... : Silence absolu... ("Prière de ne pas déranger", "on subit"...)
Réveil...
Il faut effectivement acheter des actions Rheinmetall, comme le fait la Société Générale. D'autant que KNDS est un truc sans queue ni tête: la République française est empêtrée avec ses chars "automitrailleurs" style armée coloniale, mais, sans plus de colonies (Ah, ah, ha, ha, ha, ha! (le rire du Diable)). Comme va-t-elle se "refaire" avec ses dernières (bon, je n'ai aucun mérite: elle n'est pas dure à psychanalyser, ladite République)? Réussira-t-elle à vendre ses salades droits-de-l'hommesques à des nigauds? Encore? Rien n'est moins sûr. À vos claviers d'ordres d'achat! > s.o.
SupprimerGlobalement, Rheinmetall a les moyens de parler à l'oreille des commissaires européen(e)s ad'hoc pour leur dire: "laissez-nous faire et on résoudra tous vos problèmes d'armements en Europe". Rheinmetall est calibré pour devenir une "go-go" action (c'est le nom donné à une action que tout le monde connaîtra (comme Coca-Cola, Google, NVIDIA, si vous voulez)) le moment venu lorsque qu'un gestionnaire (de famille ou professionnel) devra choisir pour configurer sa ligne d'action défensive afin de ne pas le voir fondre son portefeuille (se faire détruire) si la guerre continue à trop chauffer. C'est bien? Oui pour le commissaire. Mais à court terme, c'est mal pour l'économie de ce secteur. C'est un politique de monopole, à l'Américaine, c'est-à-dire "scaler" le secteur puis dissoudre ou racheter les concurrents et y imposer sa loi des prix. Si vous voulez un exemple, souvenez-vous de la société française Eurofins qui a fourni des tests de dépistage en urgence au gouvernement français, "quoiqu’il en coûte" comme disait l'autre…
SupprimerQuant au groupe KNDS: il suffit d'aller voir sur leur site pour se demander si KNDS Deutshland et KNDS France communiquent, parlent, ont une politique de développement dual concertée face à ce mastodonte Rheinmetall qui a, lui, des actionnaires en béton armé et avec les poches, mais alors très, très profonde (BlackRock "les illuminati de la finance", Goldman Sachs le "Godzilla de la banque", etc): ils s'exposent en argumentant de nombreux produits différents bien!), mais on voit qu'il y a des doublons (mal!), avec aucune pièce en commun (mal!), et que des clients différents qu'ils continuent à se disputer entre eux (ils font quoi ensemble???). Les journaux orientés économie ("Les Echos", etc) soulignent cette incohérence à cet égard.
Plus spécifiquement à l'échelle française, KNDS France est seulement française si elle va ailleurs: ses "automitrailleuses" semblent conçues pour aller remuer la m**** ailleurs qu'en Europe (genre en Afrique et Arabie; mais bon, tout le monde a acté que les Africains ont fait un grand doigt où je pense à la République française, malgré leur grand discours immigrationniste, le fait qu'"il n'y a que des gens qui puent ici" (c'est sûr que l'on ne pouvait pas trop entendre ce qu'ils racontaient sur nous ici; hein "les gars"?)), dirais-je. Bref, ce matériel ne brille pas vraiment en Europe. Il n'arrive pas à soutenir la comparaison des autres productions sur le continent. Le Jaguar a un bon canon, certes. Mais on remarque tout de suite qu'il est incapable (pour l'instant) de tourner sur place comme le fond toutes les autres productions européennes de chars-légers. Bref, un cran en arrière côté motricité dans la boue ou la neige européenne alors que c'est son lieu de naissance. Étrange, amho (mais c'est ce que je pense et je dis tout clair que je me fiche des remarques que l'on me fera derrière). Dommage. > s.o.
Pas entièrement faux et incohérent, pour une fois (!).
Supprimer> Oui pour le commissaire. Mais à court terme, c'est mal pour l'économie de ce secteur.
SupprimerIl fallait lire, "Oui, c'est bien pour le commissaire européen concerné, à court terme. Mais non, c'est mal pour l'économie de ce secteur à moyen et long terme", car beaucoup moins de salaires y sont versés (l'économie de l'un n'est pas l'économie des autres, dirais-je) et l'innovation est mise sous un étouffoir. Les innovations sont autant de "vaccins potentiels" contre la nature variée "du risque" couru ou à faire courir. Moins il y a d'innovations, plus le n'importe quoi se rapproche. Donc, certains diront "simplification" là où d'autres diront "simplisme". Si des champions émergent à un niveau, il faut veiller à ce qu'au moins toujours 3 (c'est en rapport avec la théorie du chaos, mais plus c'est mieux) champions demeurent dans la classe des champions sus nommés pour créer un noyau d'échange d'équilibres concurrentiels dans le secteur, sinon c'est l'entente assurée sur le dos de tout l'écosystème (en théorie, il existe une loi anti-trust qui est la micro-économie appliquée pour casser les comportements naturels des monopoles\oligopoles "faiseurs de prix" et s'en accommodant bien). > s.o.
Et là ça repart dans le délire.
SupprimerVous êtes nul enéconomie, alors voilà du grain à moudre: en France, l'économie est tirée par des très grandes entreprises multinationales évoluant très loin devant leurs "concurrents" théoriques: la balance commerciale de la France est déficitaire de 100 milliards d'€. En Italie, l'économie est tirée par plusieurs PMEs dans chaque secteur: la balance commerciale de l'Italie est bénéficiaire de 100 milliards d'€. Faire toujours confiance et conforter une société leader loin devant les autres dans un secteur d'activité est une fausse bonne idée (simplisme de l'acheteur) pour le temps long de l'économie d'un pays, au moment du choix des fournisseurs. C'est tout. > s.o.
SupprimerA qui le dites vous (?). Faisons donc des grands champions européens (Comme dirait l'autre.) ...
SupprimerEffectivement, dans une analogie fractale, l'UE devrait éviter la construction de "monstres" ou l'accès l'UE par des monstres et privilégier le maintien en concurrence entre différents champions nationaux divers et variés mais ne dépassant pas leur moyenne d'un écart-type, pour son bien être à moyen et long terme. C'est un oxymore. Mais expliquer cela à l'hubris de certain(e)s... > s.o.
SupprimerIl y a largement la place en Europe (D'autant plus avec la remontée actuelle des budgets.) pour trois ou quatre grands champions nationaux principaux en matière de construction et d'industrie militaire de défense, différenciés, alternatifs, et concurrentiels ; comme les font les américains, avec trois ou quatre grands constructeurs compétitifs dans la plupart des grands secteurs, aéronautique, naval, et terrestre ; au sein même de chez eux en plus.
RépondreSupprimerOu sinon, la nature ayant horreur d'un trop grand vide, c'est d'autres qui viendront les prendre, ces places (C'est déjà ce qui commence à se faire d'ailleurs.)
Réveil, y compris de et en Europe...