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jeudi 22 mai 2025

LA FRANCE VA LIVRER SIX ROBOTS DEMINEURS A L'UKRAINE

La France va livrer à l'Ukraine six systèmes robotisés de déminage développés par Milrem Robotics et les CNIM (Constructions Navales et Industrielles de Méditerranée). Les engins fournis sont basés sur la plateforme THeMIs développée par la firme estonienne sur laquelle est installé le système ROCUS (Route Clearance Unmanned System) conçu par les CNIM. Ces six engins supplémentaires rejoindront les quinze déjà déployés en Ukraine, dont sept équipés du système français livrés dans les premiers mois du conflit. Le système franco-ukrainien n'est pas en service dans l'armée de terre dont les régiments du Génie commencent à recevoir les premiers exemplaires du SDZ (Système de Dépollution de Zone) développé par CEFA. Milrem Robotics est détenu depuis 2023 par le groupe émirien EDGE, les CNIM étant liés depuis 2019 à la firme estonienne par un accord de commercialisation faisant de l'entreprise toulonnaise le fournisseur exclusif des robots Milrem pour la France.

12 commentaires:

  1. Une question vient naturellement immédiatement à l'esprit : Quel sera l'impact réel de ces six robots en Ukraine ?
    Tant tout cela sent encore, fortement, le placement de produit.

    En même temps quand on a plus qu'une armée équipée d'échantillons. Au fait, "question secondaire" sans doute, on en a combien de ce genre de système chez nous dans notre propre armée ?

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    1. Oui, six c'est peu...mais il est sans doute préférable d'en tester un échantillon, gracieusement offert, en condition réelle avant d'envisager des livraisons plus importantes...et payantes!

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  2. Il y a un impact si cela peut permettre de réduire le danger à laquelle sont exposés les unités de déminage, notamment sur certaines munitions sensibles... avoir ce type de robot en unité est un atout indéniable sur certains scénarios, l'objectif n'est pas de tout déminer avec mais uniquement certaines munitions dans des scénarios trop dangereux pour y envoyer des hommes. Ce type de livraison est toujours win win car l'industriel peut récupérer les retours d'expériences pour améliorer le produit (fiabilité, ergonomie, fonctionnalité...), enfin il pourra coller l'étiquette combatproven pour améliorer ses chances d'exportation avec des cas d'usages documentés voir un soutien actif des militaires ayant utilisé le système.

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    1. Oui, j'ai bien compris, merci.
      Mais six (6), SIX !!!
      On est vraiment dans l'échantillon de démonstration, commerciale bien sûr ; sur ce point vous avez également raison. Chacun essaye de se placer, avant tout...

      Quant à soutenir réellement l'Ukraine pour qu'elle est au moins une réelle chance de gagner cette guerre, on en parle depuis maintenant de trois ans...
      Mais bon tant que cela fait quand même vendre, serait tant tenter d'ajouter (Business, as usual finalement. Hormis les grands discours, qui en deviennent même indécents à force.)...

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    2. >
      > Mais six (6), SIX !!!
      >

      Les Ukrainiens, me dit-on, attendent toujours que vous leur apportiez les six vôtres (cela leur en ferait douze), qui eux, bien sûr, ne sont pas que de l'échantillonnage.

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    3. @Anonyme23 mai 2025 à 12:07,
      vous n'avez quelque chose d'encore plus stupide comme "commentaire" ? !!!

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  3. La vidéo est sympa. Il y a beaucoup d'idée et de moyens d'action.

    Cela dit ça reste un petit drone, ça commence a pousser un peu mais ça reste limité.

    Quand on voit les vidéos de brechage russe et ukrainienne, je me dit que si ça peut se faire avec l'équipage au chaud, c'est pas idiot.

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  4. Aide, démonstration, expérimentation, REX et vitrine commerciale, il y a un peu de tout... La plateforme estonienne peut avoir beaucoup d'usages. Le bréchage est difficile sous le feu, il demande plusieurs systèmes de neutralisation.

    La "robotisation" des engins terrestres les plus exposés est une nécessité économique et opérationnelle.
    Le "tout en un" sur un engin de 70 tonnes sophistiqué avec des opérateurs humains a démontré les limites de l'employabilité.
    Un bulldozer-pousseur téléopéré et militarisé fera aussi bien contre un bouchon de mines avec des outils basiques.

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    1. https://www.reddit.com/r/WarCollege/comments/10c7it3/the_us_armys_new_penetration_division_which_is_1/?tl=fr#lightbox

      Notez le nombre particulièrement important, complètement inédit même, de bataillons du génie répartis dans différents unités et structures (Une brigade entière supplémentaire à été rajouté. c'est même la principale différence avec les divisions blindées "ordinaire" anté retex guerre d'Ukraine.).
      Et c'est pas des robots ; mais plutôt des choses de 60 tonnes, bien protégées...

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    2. On est, très, loin de la "division bonne de guerre" de 2030 (!!), déclarative, de certains autres

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    3. Même protégé ça saute quand même en toute discrétion. C'est bien loin de la photo du temps de paix. :(

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  5. Toujours mieux pour les démineurs Ukros...un boulot bien stressant donc six drones bienvenue...

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