LE REMPLACANT DES AAV ESPAGNOLS SE PRECISE

Le futur véhicule amphibie des Marines espagnols sera "espagnol" et assemblé en Espagne. Le remplacement des AAV (Amphibious Assault Vehicle) en service depuis plus de cinquante ans, prévu dans le Plan Industriel et Technologique pour la Sécurité et la Défense, a été approuvé par le Conseil Royal. Cet organe a également autorisé l'octroi de prêts du Ministère de l'Industrie aux industriels concernés, à savoir Indra et EM&E. Le programme prévoit de doter "la Marine d'un véhicule amphibie de pointe, qui [sera] le vecteur de principal de projection de surface pour la Force amphibie, grâce à un niveau de protection supérieur, sa polyvalence et sa grande mobilité."  Le projet est financé à hauteur de 150 millions d'euros, accordés en trois enveloppes annuelles distribuées à partir de cette année aux industriels concernés. Les 34 véhicules envisagés devraient être développés à partir de l'ACV en version super ACV, fabriqué par Iveco Defense Vehicles et devraient permettre de livrer deux engins en version commandement, deux véhicules en version dépannage et deux autres en version ambulance. L'hispanisation de ces engins devrait se traduire par l'intégration de plusieurs composants locaux parmi lesquels l'armement principal. On ignore si le remplacement des M60 de la Marine et des 39 Piranha IIIC fait partie de ce programme. Pour remplacer les premiers, les militaires souhaitent disposer d'un engin doté d'un canon de calibre minimum de 105mm, les seconds engins qui doivent arriver en fin de vie opérationnelle en 2028 n'ont fait l'objet d'aucune communication.

Commentaires

  1. " grâce à un niveau de protection supérieur, sa polyvalence et sa grande mobilité." " :
    Cela va être, très, difficile. Surtout si c'est par un engin sur roue, plus lourd à niveau de blindage égal, moins mobile qu'un chenillé en tous terrain (L'essentiel pour un amphibie.) et pas plus polyvalent donc (Moins même en fait, si vous êtes obligé de rester sur des itinéraires tracés, cela limite sacrément l'aspect surprise, indispensable à la réussite de la moindre opération amphibie !).
    Pour mémoire, un ACV fait 36 tonnes en ordre de combat contre 29 pour un AAV7, et il n'est sans doute pas plus blindé (Niveau 4, plus que probablement.). Il n'emporte que 10 à 13 troupes, contre 15 à 18 pour le premier (Certains souligneront l'aspect "péniche" des deux d'ailleurs, indispensable pour maintenir une certaine flottabilité. L'ACV prend encore un mètre de plus en longueur cependant.) Quant à sa mobilité tout terrain, il suffit de regarder la photographie ci dessus ; sans doute pas très loin de l'ensablement.
    Mais peut être par simple mimétisme, un peu irréfléchi et trop systématique, les espagnols ont-ils décider de suivre la même pente que les marines américains (Pensant sans doute que si ceux ci s'y étaient engouffrés, c'était sans doute ce qu'il y a de mieux à faire ?!) et la suite de ce très curieux phénomène.

    Pendant que d'autres se mettent à produire leurs propres AAV ("Véhicules d'assaut amphibie", peut être là, la vraie différence avec les ACV, "véhicules de combat amphibies" ? !), et reprennent tout pour leurs comptes, comme les sud coréens et les turcs ("Bizarrement") avec leurs propres versions, des premiers...

    Probablement que les espagnols suivant strictement le même schéma que les américains vont tout autant abandonner l'idée de tout char d'appui comme les américains semblent également abandonné tout idée de remplacement de l'Abrams (Pour l'instant en tous cas.), leurs forces amphibie ne se consacrant plus à l'avenir qu'aux opérations médianes mobiles sur roues, ou alors de simple défense fixe de zone et d'ilots.
    (La demande des espagnol de conserver un engin de calibre minimum de 105 mm est encore plus contradictoire ; encore plus que le choix actuel d'équipement des marines américains somme toute.) ?
    Très étrange affaire encore une fois ! A suivre donc...

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    1. Donc les gens aux USA, en Italie et en Espagne sont moins compétents que vous pour définir leurs besoins ?
      Peut-être que le problème c'est que vos à priori roues/chenilles a ses limites et que ce qui valait il y a 40 ans pour un engin à roues ne l'est plus aujourd'hui. La technologie évolue, pensez bien que le choix de cet engin ne se fait pas sans essais. Pensez bien que si des mines sont présentes sur une plage, on est bien mieux protégé dans un tel véhicule que dans un chenillé à fond plat.
      Vous devriez aller proposer vos services et vos connaissances à tous ces idiots.

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    2. Eh oui, toujours dans la provocation et dans l'attaque ad hominem gratuite systématique...
      Vous ne savez faire que ça ?

      PS : Ci dessus je ne fais que poser des questions (Qui vous échappent complétement encore. "Le grand remplacement mondial des tout roues"...).
      C'est le but des commentaires d'un tel blog, d'échanger, ;pas de se prendre la tête sur tout et sur rien en permanence comme vous le faites partout où vous passé d'ailleurs.

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    3. Quand quelqu'un répète que 1+1=3 et que vous lui dites que ça fait 2, que cette personne refuse de comprendre et continue, le problème n'est pas le résultat c'est le comportement de la personne.
      Vous avez l'habitude de faire les questions et les réponses en même temps car vous aimez très souvent faire des monologues. Ne dites pas que vous recherchez le débat car nul ne peut être ne doit remettre en question vos dires.

      Vous dites que vous posez des questions ? Mais croyez vous ouvrir un débat avec ceux qui ont pris la décision d'achat de ce véhicule ? Vous pensez qu'ils ne se sont pas posé des questions?
      Je vais le redire, pensez-vous avoir plus de compétences qu'eux et pour quelle raison?
      Le problème c'est que ce choix n'est pas à votre goût et ne va pas avec votre idée obsédée par la chenille. Donc vous partez du principe que ce choix est idiot, étrange.
      C'est comme ça pour tout, dès lors qu'un engin à roues remplace un chenillé, vous êtes dans la confusion et le déni

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    4. Les "deux", là voila mon obsession. Contrairement à vous...

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  2. la Turquie a une engin de débarquement du type ACV disponible, l'Espagne entretient de bonne relations et achète des équipements militaires Turque.
    wait and see
    penandreff

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    1. Wait and see en effet. Cependant pour les espagnols, et leurs capacités d'assaut amphibie, cela semble mal "barré", pour l'instant.

      Turcs, ou sud coréens : Il y a des malins quand même qui s'engouffrent dans la moindre opportunité ou défaut des américains (Ou d'autres. en proposant des matériels alternatifs.), et finissent en effet par remporter de plus en plus de marchés, avec leur réactivité évidente...

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  3. Cet engin est-il l'équivalent du VAB amphibie dont sont dotés les RIMAs (enfin, j'imagine)? Et du coup, ce dernier est\sera remplacé par des Griffons amphibies? > s.o.

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    1. Ah! J'ai trouvé la réponse: il y aurait des Griffons ayant "démontrés des capacités amphibies". Ceci dit: aucune image sur le net de l'engin en train de "faire le canard" dans le grand bain. Alors, je me doute bien qu'il n'a pas l'air étudier pour aller affronter des vagues scélérates au milieu d'un "force 9" sur l'échelle de Beaufort. Mais peut-il aller sur la mer étale ou dans des petites vaguelettes, bref, là où il n'a pas pied? > s.o.

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    2. Où plus précisément: existe\existera-t-il une version dérivée amphibie (juste pour franchir une _petite_ rivière (pas le Rhône), façon tête de pont pour faire passer les autres en tyrolienne (humour) ou que sais-je? Voilà pour ma bouteille à l'eau… > s.o.

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    3. Des Griffons amphibies : Toujours le mot pour nous faire sourire. Heureusement qu'on vous a vous aussi.
      Pas plus de Griffons amphibies que de beurre en branche (Pas le ratio poids/volume pour ça, le fameux principe d'Archimède, élémentaire...)

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    4. OK,J'ai vu: "rigolotes" sont les bouées\brassières qui permettent à un véhicule (genre VHM ou d'autres?) de faire le "coin-coin" en diminuant sa masse-volumique par l'extérieur, pour traverser une zone humide tout en évitant que l'eau n'atteigne les circuits électriques\électroniques d'une part et en empêchant que l'eau ne rentre dans les pistons du moteur d'autre part (d'une manière ou d'une autre via le réservoir à essence, histoire de ne pas casser les pistons). Mais j'imagine que dans un contexte de haute intensité et de transparence du champ de combat, traverser un lac ou une rivière à 2 km.h^-1 devient plus suicidaire qu'autre chose… > s.o.

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  4. Par alourdissement de la protection, notre Armée ne dispose pas d'engin blindé "amphibie", sauf à la marge, le VHM qui doit utiliser des flotteurs... Là, il s'agit plus d'une adaptation pour un franchissement humide qu'une faculté à la navigation nautique. ^^

    L'assaut par la mer est un exercice difficile qui réclame d'imposants soutiens aériens et maritimes, ainsi que les sujétions de l'élongation. Quant au matériel, très spécifiques, l'interrogation est toujours la même : pour faire quoi, comment et contre qui ? Le dernier en notre possession était un engin du Génie pour faire des transbordements.

    Pour certains pays dont la géographie est particulière cela peut s'entendre pour atteindre des territoires, des îles ou effectuer une manoeuvre de contournement avec des engins autonomes ou presques. Là aussi le champs de bataille risque d'être transparent et le milieu humide pour un blindé n'est pas le meilleur pour manoeuvrer, activer ses défenses ou user de ses armes. Il y a même des moyens nautiques plus classiques qui adoptent le cope cage, c'est pour dire...
    Pratiquement les zones utilisables ne sont pas si nombreuses qu'il y paraît et sans évoquer l'état de la mer ou de la surface d'eau. Bref, ce n'est pas un sport de masse !

    Pour autant, avec le programme VBAE/FAMOUS 2 un engin moyen chenillé pourrait apparaître pour un emploi dans le grand Nord ou s'affranchir des coupures humides. À suivre avec le successeur du VBL/VHM (?)

    Nota : Le Booker pourrait revenir par la fenêtre pour servir en appui aux troupes du Corps des Marines. Perdre cet investissement serait ballot. Le M1 "amélioré" est exclu pour le moment.

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    1. Vous avez raison, ce n'est semble t-il, pas un engin d'assaut amphibie à proprement parlé, mais juste un véhicule ayant des capacités amphibies, plus pour franchir des coupures humides que pour "naviguer", plus encore en mer.
      Mais quid alors de l'aspect péniche, particulièrement développé, avec ses dimensions très imposantes, 3,10 mètres de large, 9,20 de long, et 2,90 de hauteur, de caisse (Une très belle cible, d'entrainement encore ; comme la plupart des blindés actuels et plus encore quand ils sont sur roues !! ? Une sorte de désaguerrissement général, encore plus poussé que dans les périodes de paix précédentes ? !), et de 36 tonnes en ordre de combat.

      Ce qui ne va pas faciliter ni la mobilité opérationnelle, pour mouvoir une telle barcasse, ni encore moins la mobilité tactique : Avec seulement quatre essieux pour trente-six tonnes on atteint les limites de ce type de mobilité. Avec des pressions au sol atteignant et dépassant certainement les 800 kPa (Contre 250 environ pour un char de 60 tonnes.) cela va être difficile de sortir de la plage, ou de quoi que ce soit en dehors des routes bituminées même, et suffisamment larges !
      Ce n'est plus 17 % des cotes environ, qui font être accessibles à ce genre d'opérations très délicates que sont les assauts amphibies sur un littoral faiblement défendu, mais 4 ou 5 %. Du coup encore moins de surprise, qui est leur principal atout, et encore moins de portion de cote à défendre pour un adversaire (Du coup peut être plus du tout d'assaut amphibie tout court ?).

      En fait de tout ça il en résulte après réflexions qu'on a là un bien drôle et très étrange engin encore, même en dehors de l'amphibie, plus encore en matière d'assaut amphibie, fort improbable avec ce dernier. Là aussi ont-ils chercher à associer des caractéristiques contradictoires ? Très étrange.

      PS : Il ne me semble pas avoir entendu parlé du moindre projet d'un VBAE "FAMOUS", à chenille (C'est juste une déclinaison de plus de notre propension, pour ne pas dire notre réelle obsession (De certains, chez nous.) du tout roue de plus. On va finir par ne plus arriver à les compter à force !!!).
      Le VHM, notre cinquantaine de VHM, va finir par apparaitre comme une anomalie, comme le Leclerc d'ailleurs. (A éliminer par des engins à roues comme ci dessus, nous diraient certains...).

      Nota : Un truc de 40 tonnes ne flotte pas plus qu'un de 60 tonnes ; même à chenilles...
      Cela ne serait pas le premier investissement, parfois même beaucoup plus conséquents, qu'ils perdraient : Pour quoi faire comme vous dites ??

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    2. Rectificatif : ... Dépassant les 900 kPa, pour 36 tonnes sur seulement huit roues (Oubliez le tout terrain ; à moins que aimiez particulièrement vous promenez dans des champs ou des chemins de terre en poids lourds ?!!). D'autant qu'en général les sorties de plage ont plutôt tendance à être en montée... : Pour quoi faire en effet ???

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    3. > Pour autant, avec le programme VBAE/FAMOUS 2 un engin moyen chenillé pourrait
      > apparaître pour un emploi dans le grand Nord ou s'affranchir des coupures humides.
      > À suivre avec le successeur du VBL/VHM (?)

      Déjà posté, mais tant que béotien, le néo-VBL alias VBAE (dérivé du prototype Scarabée) pour autant que je comprenne et le VHM sont deux engins:
      — Aux antipodes de la motricité.
      — Le VBAE me semble DÉPRÉCIÉ par l'arrivée des drones qui l'ont déjà remplacé, amho (et même si techniquement, pouvoir rouler en crabe est ludique et doit être compliqué à mettre en œuvre, cela semble être un luxe d'une certaine façon, car c'est une TAUTOLOGIE (inutilement compliqué) couplé avec une tourelle.
      — En revanche, le successeur du VHM (me) semble apporter, lui, beaucoup plus de valeur ajoutée pondérée, composite, y compris pour un groupe de véhicule de chasse qualifiable de "tout à roues" en parlant de manière médiane: il lui apporte une réelle réassurance (pas qu'un mot, là). Et si le sujet est l'Arctique, il est alors impérieux.

      Amho. > s.o.

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    4. Dit plus simplement: le néo-VHM apporte de la valeur ajoutée composite pondérée à un groupe d'engins complémentaires formant une gestion de risque pour aller chasser (le Dahu ou que sais-je). Le néo-VBL apporte une valeur ajoutée unaire à lui-même, valeur déjà en partie dépréciée par l'avènement de l'ère des drones. Même si l'idéal serait une flotte d'engins complémentaires, tous "half-tracked" par le milieu, évideeeeeeeeeemment!). > s.o.

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    5. La loi d'Archimède étant ce qu'elle est, le poids aura toujours des répercutions sur le volume et son dimensionnement.
      De plus pour avoir des qualités nautiques sur une surface d'eau pas forcément plate, dériver d'un engin "terrestre" une merveille pour "tirer des bords" et changer de milieu est est un casse-tête pour les ingénieurs. Quant à réellement faire usage des armes, cela suppose une belle stabilisation par mer formée... Les Chinois nous feront, peut-être, une démonstration face à Taïwan, qui sait ?

      Le franchissement humide c'est autre chose avec des solutions différentes dans des contextes qui le sont aussi, dont le passage et la traficabilité sur les berges.

      FAMOUS 1 et 2 peuvent accoucher d'une réplique moderne d'un engin chenillé de l'ex-URSS de la belle époque, via la Finlande. Comme je l'ai déjà dit, il peut avoir son utilité dans nos forces.

      https://www.armadainternational.com/2025/03/famous-all-terrain-vehicle-showcased-at-arctic-event-foc/

      Pour concilier les deux il y a le curieux APVT de KMW. ^^

      http://www.maquetland.com/phototeque/impression/11933

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    6. Jolis spécimens\prototypes.

      Déjà dit: un engin du type "FAMOUS"\néo-VHM (à chenilles) me semble nécessaire dans le cadre d'une gestion du risque composite guerrier par un groupe composite, au plus autonome possible, de véhicules complémentaires couvrant\faisant couvrir de façon autonome un spectre des risques spécifiques encourus\à couvrir (un point régressant néanmoins: "FAMOUS" est moins sécurisé du point de vue de la perte de locomotion si une mine explose: 2 chenilles automotrices seulement, contre 4 pour néo-VHM. Ne serait-ce qu'en _taille\dimension_ pour commencer, je préfère le néo-VHM: plus proche de la normale "humaine" (autonomie toujours, surtout dans un environnement hostile (froid pour commencer, ultra boue, etc)).

      Par contre, concernant la fréquence d'utilisation des curiosités comme http://www.maquetland.com/phototeque/impression/11933, décorer des cohortes d'engins existants avec des "bouées\brassières" les adaptant de manière ad'hoc pour qu'ils soient capables de passer à autre chose juste pour le temps de cette transition, déjà, pour commencer, me paraît être une voie qui privilégie plus de temps utile de l'aspect curiosité (si débarquer est une curiosité, au sein de l'historique des guerres). Amho. > s.o.

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    7. Simples probabilités ANDed (bayésiennement parlant): plus on cumule des handicaps à la normale (boue, froid, projectiles, outils usuels pour faire de la mécanique, etc), plus la probabilité de réussite diminue radicalement, car chaque "gage"\pénalité compte pour trois fois plus en impact que l'impact positive d'une facilité\privilège accordé(e)... en psychologie (variable psychologie à d'ailleurs rajouter comme "fonction de fonction" de l'énumération ci-dessus). > s.o.

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    8. Dit autrement, un "pong" psychologique négatif = 3 "pings" psychologique positifs, car tout est relatif, nous y compris. Et même les nombres, amorphes, ont ce biais: tomber de 5% leur demande plus que 5% pour qu'ils puissent remonter là où ils étaient (mais le savent-ils^^). > s.o.

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    9. Par contre, la motricité du Scarabée peut être intéressante en opérationnel ultime, au bout du bout d'un blindé à roue étant dans son "corps-à-corps" (contre un autre blindé à roue) pour départager, entre les deux protagonistes, qui sauvera au plus probable son scalp dans une configuration contraignante\assertionnante ultime, "ceretis paribus". Là ce "plus", monté sur roues, peut avoir du sens, au dernier ressort (Amho, typiquement sur le VBCI). > s.o.

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    10. @ Kamelot22 octobre 2025 à 15:05
      Le APVT de KMW est simplement la version allemandes de l"AAV7 américain.
      Comme quoi certains, outre les allemands, les sud coréens et les turcs, y pensent, à reprendre les marchés pour ce type d'engin. Affaire à suivre donc...

      PS : Si une mine explose, c'est tout autant la même chose pour un engin chenillé qu'à roues, ou même à quatre chenilles.
      Rien d'exceptionnel votre "famous" à chenille, 15 tonnes niveau 4 avec chenille souples, très basique même aujourd'hui ; rajoutez y cependant une motorisation hybride électrique et vous aurez probablement la prochaine génération de blindés "du futur" !!
      Arrêtons de vouloir réinventer la chenille...

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    11. > PS : Si une mine explose, c'est tout autant la même chose pour un engin chenillé qu'à roues,
      > ou même à quatre chenilles.

      PPS: je dirais que l'on revient avec un engin (ou que l'on ramène un engin) plus facilement s'il peut continuer à rouler sur ses 3 "pattes" encore restantes (à minima), comparativement à un engin "unijambiste" ne sachant que tourner en rond sur lui-même. Simple "logiquette", amho. > s.o.

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    12. Mais oui, mais oui. Avez vous seulement la moindre idée de l'effet que fait une mine sur ce genre d'engin, ou plus encore un IED ?

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    13. Je m'en fiche: je cherche juste à améliorer une probabilité entre [0..1]. Je ne recherche pas à prétendre être omniscient. > s.o.

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    14. Be oui, vous vous en fichez. On s'en était aperçu.

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  5. Je suis dubitatif sur le futur des "grosses" opérations amphibies, comme pour les "grosses" opérations aéroportées. Et donc des "gros" équipements qui les accompagnent. Cela se concevait quand il n'y avait pas de systèmes de détection performants - donc possibilité de surprise - ni d'attaques à longue distance - donc besoin de rameuter une défense au pas de course.
    Dans le cas des opérations amphibies, il va y avoir une grosse concentration de vaisseaux, quasi statique, à une faible distance de la côte, une cible idéale !
    En revanche le raid amphibie et aéroporté me semble garder toute sa pertinence. Mais dans ce cas il faut des équipements légers.
    Les seules exceptions envisageable c'est 1) la Chine, pour envahir Taïwan 2) les gros pays riches, pour envahir des micro pays pauvres eg. conflit France / Mayotte ... etc. pendant encore quelques années. Je ne crois pas que ce soit une priorité - et il y a probablement des approches plus intéressantes eg. guerre hybride et débarquement par navire de commerce.

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  6. Pour préciser, par opération amphibie j'entends le débarquement par la mer sur une côte. Rien à voir avec un franchissement de coupure humide

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    1. Il s'agit aujourd'hui, non pas de refaire les grandes opérations amphibies de la seconde guerre mondiale (Même les Etats-Unis en seraient incapables à l'heure actuelle. Ni les grandes opérations aéroportées de cette époque d'ailleurs ; ne serait ce par le niveau de pertes, devenu complétement inacceptable aujourd'hui, concernant ces dernières.) ; mais d'être capable de projeter (!!), sous le feu et sur une cote peu défendue néanmoins (D'où la nécessité d'avoirs des moyens de débarquer sur un maximum d'endroits et de cotes...), un volume de forces suffisant pour aller ensuite conquérir une tête de pont (Un port par exemple, ou un aéroport dans l'autre cas.), en vue d'y amener ensuite des renforts.
      Ou d'avoir la capacité "d'entrer en premier" comme on dit aujourd'hui, ou pas (Très utile pour pouvoir se projeter dans un pays hostile.). Capacités assez "primordiales" d'ailleurs ; sinon on ne fait pratiquement plus que de la projection dans des pays amis (S'il y en a.) !!
      D'où des moyens assez spécifiques aussi (Amphibies-aéroportés, "d'entrée en premier".).

      Ensuite la deuxième question est d'avoir suffisant de moyens pour contourner et écraser les moyens dits de déni d'accès (De défense...) de l'adversaire (Nous aussi, on peut avoir des moyens de contrer les moyens adverses. C'est tout le but et l'objectif d'une guerre d'ailleurs encore, et de la politique et stratégie d'équipement, normalement (Pas viser tel ou tel marché, en priorités...), et des moyens et sommes considérables que l'on consacre à cela (C'est pas pour faires des opérations de maintien de la paix, illusoires d'ailleurs sans moyens suffisamment dissuasifs... Ni uniquement pour faire du commerce... En vendant aux autres ce qu'ils n'ont pas...).).
      Eh oui, on en revient toujours à la même question de base, des budgets de défense, et un pourcentage de PIB cependant assez conséquent, pour quoi faire ?... (Si ce n'est même pas pour développer notre propre industrie, en plus !!!...)

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  7. Mieux vaut s'adresser à dieu qu'a ses saints, et sur ce sujet fort complexe, l'US Marine Corps étant pour le moment l'équivalent de dieu, je vous recommande plus que chaudement d'aller vagabonder ici :

    https://grc-usmcu.libguides.com/research-topics/main/usmc-doctrine

    Cela permet à minima d'éviter d'écrire de fabuleuses âneries, hélas trop fréquentes pour les commentateurs de salons (nombre auquel je me compte malgré ma petit expérience militaire, le but étant d'essayer de s'améliorer).

    Beaucoup de lecture et de bonnes soirées cultures en perspective pour certains intervenants de ce blog, du moins, j'espère ;)

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    1. Très gros changement historique, de doctrine (Abandon de l'Abrams, des AAV (?), et de la majorité de leurs moyens lourds offensifs ; qui interroge, pour le moins... Vous en conviendrez j'espère ?) malgré tout !!

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    2. Pour le reste on se rapporte juste aux doctrines interarmes communément admises dans notre propre armée. Certes qui datent de quelques années déjà.

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  8. Avant d'envisager un engin blindé à chenille ou roue amphibie, il faut se rappeler de l'historique et du besoin initial pour un tel concept :

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Landing_Vehicle_Tracked

    La nature des abords des côtes, avec le corail dans le pacifique en particulier, a été déterminante sur le choix de la mobilité dans les deux milieux. Même le sable fin de nos rêves a des inconvénients, surtout quand il est dorigine volcanique. Quid avec des pneus, même si ces derniers ont fait de grands progrès.
    Aujourd'hui, protéger ce type d'engin est une gageure en considérant la surface déployée (Voir M Chassillan). Son rôle purement "militaire" pour un assaut de vive force me laisse dubitatif. Il s'agit d'avoir une maîtrises des 3 milieux pour ne pas se faire tailler en pièce sur les "plages" utilisables.

    Autre point, avec l'emploi combiné entre la Marine et l'AdT qui doit être cohérent pour l'usage de une ou deux brigades théoriques (?).

    Pour autant, le besoin pourrait se faire sentir au sein du Génie ou du Train pour une mobilité sur terrain dégradé ou inondé. L'AdT a aussi un rôle pour le secours et la protection des populations, au-delà du seul franchissement humide.
    Nos industriels peuvent être force de proposition quand les crédits seront plus accessibles. Les mondes de l'ostréiculture et du tourisme sont déjà utilisateurs... ^^

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    1. Ce ne sont qu'une succession formée du passage d'un référentiel vers un autre puis inversement: donc, un navire qui ouvre une rampe pour que les engins avec brassières aillent flotter tout droit dans le sens poussé par une hélice (gouvernail?) avant de reprendre "pieds-roues" sur du sable, et "En avant Simone!". Amho. > s.o.

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    2. En effet, des roues sur du corail : Bonjour mon colon... (D'où même l'intérêt des bonnes vieilles chenilles métalliques, dans certains cas limités cependant. Quoique le composite fasse d'énormes progrès ces derniers temps, à tous niveaux.).

      Evidemment le volume est un probléme au niveau défensif par lui même.
      Dommage qu'on l'ait oublié dans la conception de nos blindés modernes ("Oui mais, ils sont si confortables" nous diraient certains, nos cercueils faiblement blindés à roulettes...).
      D'où le probléme récurrent entre niveau de flottabilité suffisant, plus encore pour le maritime, et survivabilité.

      Pour en revenir au cas qui nous intéresse ici, changer essentiellement les chenilles de l'AAV par les roues de l'ACV ne résoudra en rien les problèmes qu'ils ont eu en zones urbaines (Pas du tout fait pour ça, ce genre de gros engin amphibie encore une fois.).
      Et même en les renforçant vu la perte de mobilité tout terrain qu'implique ce passage.
      Qu'ont-ils voulu faire avec ce dernier (Céder à la mode de la roue de ces deux dernières décennies ? !!) ???
      Même les manuels de US marine's corps ne le disent pas.

      Par contre en effet convertir ne serait ce qu'une brigade, complète néanmoins, aux capacités d'assaut amphibie, et d'entrée en premier surtout, avec les moyens ad hoc (TCD (Transports de Chalands de Débarquement.), BCD (Bâtiments de Débarquement de Chars.), quelques CTM-NG, à défaut de quelques LCAC (Là c'est 75 % des cotes, au lieu des 17 %, qui deviennent accessibles à un débarquement surprise.), ne serait pas du luxe en effet non plus.
      (Au lieu de conserver une très grosse brigade parachutiste par exemple, avec seulement les moyens pour projeter un régiment au grand maximum tous moyens réunis. Là aussi attention à ne pas vouloir reproduire les combats dépassés d'hier, par simple conformisme et paresse intellectuelle doctrinale... Mais les adapter aux besoins d'aujourd'hui.)

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    3. On est quand même passé, les marine's américains sont quand même en train de passer de 400 chars lourds, 1300 AAV7 amphibie, plus y compris 900 LAV25 médians en diverses versions ; "remplacés" simplement par 400 ACV, pour l'instant. !
      Ce qui a de quoi au moins interroger encore une fois.

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    4. L'entrée en 1er avec une brigade amphibie, c'est la nostalgie de la 2GM dans le Pacifique. Donnez vos sources pour les 75% de côtes accessibles en chenille. Et n'oublions pas qu'il ne suffit pas d'entrer "en 1er", il faut ensuite tenir la tête de pont, puis contrôler un port de haute mer, puis avancer dans la profondeur, sinon cela ne sert à rien. Cela nécessite une logistique énorme, et une concentration de bateaux qui constitue une cible facile.
      Possible pour la Chine contre Taïwan, impossible pour nous sauf peut-être contre un micro état du tiers monde genre Mayotte - pour lequel il existe de meilleures solutions.
      Les US Marines ont bien compris que l'ère des grosses opérations amphibies était terminée, ils vont se limiter aux "raids".

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