Le CEMAT (Chef d'Etat-Major de l'Armée de Terre) brésilien, le Général Tomas Miguel Mine Ribeiro Paiva conclut aujourd'hui une visite de huit jours dans les installations de la firme turque Otokar. Cette visite qui s'inscrit dans le cadre de l'appel d'offres lancé par Brasilia pour l'acquisition d'un char léger et d'un VCI (Véhicule de Combat d'Infanterie). Les clichés publiés durant cette visite ont permis de voir la délégation brésilienne devant un Tulpar en version VCI équipé d'une tourelle Mizrak 30 et devant la version char léger de l'engin turc avec la tourelle HITFACT MkII armée d'un canon de 120mm de 42 calibres. Cette visite ne présume pas de l'avenir du Tulpar au Brésil mais souligne l'intérêt brésilien pour cet engin équipé d'une tourelle similaire à celle du Centauro II en cours de livraison au Brésil. Une alternative que ne peuvent offrir les concurrents du Tulpar que sont l'Ascod II, le KF-41 Lynx et le CV90.

Pendant un moment j'ai cru en voyant le titre, qu'il s'agissait d'une "visite brésilienne" en France. (Mais non, l'honneur est sauve, pour rassurer certains : Ils ne vont rien nous acheter, au niveau terrestre.
RépondreSupprimer(Même pas notre merveilleuse nouvelle Jaguar. Pourtant cela devrait leur parler aux brésiliens, le Jaguar ?? !!! ... Et son moins formidable et si révolutionnaire canon de 40 CTA... : On est vraiment devenu complètement déphasé, avec tout ce qui ce fait partout ailleurs !!). Malheureusement...)
Bon en même temps vu qu'ici cela parle surtout de chars, on imagine mal qu'il puisse s'agir d'une visite en France pour cela.
Très malheureusement encore une fois : Qu'est ce qu'on a détruit en vingt ans !!!!! Vraiment incroyable, et sans doute un cas unique dans l'histoire militaire et industrielle du monde, ce sabordage systématique au niveau militaire terrestre sciemment organisé, et voulu (Par certains.) !
Et bien, bravo Le Brésil!
RépondreSupprimerCependant, d'un canon de 120mm à celui du LeClerc, il n'y a qu'un pas à franchir, ce que je vais faire, en essayant d'éviter le sophisme qui serait de considérer que râler est un métier, voire que râler serait un travail (erreur manifestement très répandue ici: à force de biberonnée les gens à l'universalisme et autres balivernes, certains finissent par croire qu'ils ont un dont d'ubiquité, pensais-je). Ceci étant dit, il eut été intéressant de savoir avec quel moteur se meut l'Otokar en question, pour l'ajouter dans le spectre des prétendants possibles à une évolution crédible dudit Leclerc dans sa tentative de crédibiliser son passage vers des sollicitations lançables vers de nouveaux prospects ou éminentes depuis d'anciens clients qui n'osaient plus y croire, dirais-je (sachant que le Leclerc a déjà un canon, lui). > s.o.