Pages

lundi 9 janvier 2023

LE POINT SUR LES TRANSFERTS (BLINDES) !

Contrairement à ce que le titre pourrait laisser penser, cet article ne traite pas d'un quelconque "mercato" mais tente de faire le point sur les transferts annoncés et/ou potentiels d'engins blindés. L'initiative (qui en aurait surpris plus d'un) du Président de la République de fournir des AMX 10RC (et non des chars légers) à l'Ukraine semble avoir atteint son objectif politique, celui d'ouvrir la voie à des transferts significatifs dans le domaine des engins blindés, jusque là limités à la fourniture de matériels d'origine soviético-russe, de véhicules de type MRAP (Mine Resistant Ambush Protected) ou encore de véhicules transport de troupes comme le VAB français.

Dans ce qui ressemble à une course diplomatico-militaire, la France a pris le meilleur départ avec l'annonce de mercredi dernier. Cependant l'absence de précisions sur les modalités, le calendrier et le volume d'engins concernés pourrait faire perdre à la France sa position en faveur d'autres pays, comme les États-Unis. En effet, moins de 48 heures après l'annonce française, Washington annonçait un nouveau train d'aide à l'Ukraine, d'une valeur de 3 milliards de dollars et comprenant l'envoi de 50 VCI (Véhicules de Combat d'Infanterie) Bradley dans leur version M2A2, de 250 000 obus de 25mm et de 500 missiles Tow. Cette décision étant complétée par la mise en place d'un plan de formation sur cet engin de 500 militaires ukrainiens par mois, qui pourrait indiquer que les 50 premiers engins pourraient être suivis par d'autres dans les mois à venir. Dans le même tempo, l'Allemagne annoncé l'envoi dans le courant du premier trimestre 2023 de quarante VCI Marder. Comme Paris, Berlin n'a donné aucune précision sur cette opération se limitant à évoquer le premier trimestre de cette année qui a déjà commencé. Au-delà de ces différences, les trois pays ont décidé d'accentuer leurs efforts ou au moins de les rendre plus visibles médiatiquement en choisissant de transférer à Kiev des engins de combat blindé, VCI pour deux d'entre eux et engin de reconnaissance pour la France. Le regroupement de ces engins sous le vocable unique de tank ou de char a contribué à renforcer l'impact médiatique de ces futurs transferts, capables de changer le cours du conflit par leur seule arrivée sur le théâtre ukrainien. Ces trois engins partagent également leur âge, le doyen du groupe étant le Marder entré en service en 1971, suivi par l'AMX 10RC dont le premier exemplaire est remis en 1979 à l'armée de terre, un an avant la livraison de la première version du Bradley à l'armée américaine, la version A2 objet du transfert de l'annonce américaine datant de 1988. En dépit de l'usage abusif du terme par de nombreux médias et experts, ces trois engins partagent également le fait de ne pas être des chars, aucun des trois pays concernés n'ayant manifesté le désir de fournir ce type d'engin à l'Ukraine. 

Le transfert de chars est cependant envisagé par trois pays, deux d'entre eux étant regroupés au sein d'une initiative commune, à savoir la Pologne et la Finlande. Le projet porté par Varsovie et Helsinki viserait à ajouter des Leopard  et 1 et 2 aux cinquante VCI Bradley en vue de créer une brigade interarmes à dominante blindée. La Finlande qui possède 100 Leopard 2A6 opérationnels et 100 Leopard 2A4 en stock pourrait se défaire de ces derniers,ce qui nécessiterait l'accord de l'Allemagne pour leur réexportation. De son côté la Pologne, qui possède 240 Leopard pourrait envisager de se séparer de ces engins, en réponse aux demandes réitérées de Kiev. Ce transfert pourrait permettre la création de deux brigades blindées au sein de l'armée ukrainienne, sous réserve d'un accord allemand pour leur réexportation. Le remplacement de ces chars étant assuré par la livraison des chars commandés par Varsovie avec l'arrivée des premiers M1A2SEPV3 avant l'été et la poursuite des livraisons de K2 sud-coréens. Le dernier pays ayant manifesté son intention de fournir des chars à l'Ukraine est le Royaume-Uni, dont le gouvernement étudie la possibilité de transférer à Kiev une douzaine de Challenger 2, la décision finale étant attendue le 20 janvier, dans le cadre du prochain sommet du Groupe de Contact pour la Défense de l'Ukraine, également connu sous le nom de Groupe de Ramstein. Premier fournisseur européen d'armement à Kiev, le gouvernement de Londres a jusqu'à présent refusé l'envoi de chars en Ukraine préférant y envoyer 200 véhicules Alvis Stormer, dont certains équipés de missiles antichars. Si Londres venait à accéder aux demandes ukrainiennes, le Challenger 2 pourrait devenir le premier char lourd occidental à être utilisé sur le théâtre ukrainien.Ce scénario devrait rajouter un peu de travail aux logisticiens impliqués dans cet éventuel déploiement, qui serait celui d'un char doté d'un canon rayé de 120mm, tirant des munitions spécifiques. Après l'AMX 10 RC, bienvenue au Challenger 2 !

Ce rapide tour d'horizon des transferts en cours ou en projet permet de formuler deux remarques. Sur le plan militaire, cette montée en gamme dans le domaine des engins blindés permet de constater que la composante blindée mécanisée et le char occupent une place majeure dans les opérations ukrainiennes. Toujours sur le plan militaire, il est intéressant de constater que les requêtes ukrainiennes les plus pressantes portent sur des domaines dans lesquels la France a fait l'impasse depuis plusieurs années comme les engins blindés-mécanisés, l'artillerie blindée et les lance-roquettes multiples, la défense sol-air ou encore le Génie. Selon un scénario encore improbable il y a un moins d'un an, la guerre en Ukraine remet en perspective les choix français dans le domaine de l'équipement de nos forces. Sur le plan industriel, l'omniprésence du Leopard en Europe confirme le bien-fondé du maintien d'une capacité de production et de modernisation des engins lourds par l'industrie allemande, lui conférant des capacités uniques en Europe dans le domaine des blindés. Cet avantage se traduit politiquement, en plaçant Berlin en position d'arbitre pour les réexportations de Leopard à destination de l'Ukraine, ce qui permet au gouvernement d'Olaf Scholtz de ne pas céder immédiatement aux demandes ukrainiennes dans le domaine des chars lourds, tout en s'assurant un rôle pivot dans l'éventuel déploiement de ceux-ci. 

Les jours qui viennent devraient nous apprendre plus sur l'initiative française et sur d'éventuelles propositions d'autres pays, confirmant que la course dont la France a donné le départ est bel et bien lancée !

37 commentaires:

  1. (Blindax spécule)

    M1 et K2 seront en embuscade en Pologne et profiteront des "donations" de Léopard.
    Jusqu'où pourra aller la "tactique de la baïonnette" avec la fourniture d'armements offensifs des occidentaux?
    Seul Poutine connaît l'élasticité de sa ligne rouge...😅
    Bon, si ça tourne mal, ça sera la faute d'Olaf Scholtz, le Challenger 2 étant un faire faire-valoir et l'AMX-10 RCR une "ambulance" à roulettes...😁
    Et le MGCS, on en est où...? 😶

    RépondreSupprimer
  2. la ligne rouge a valeur de dissuasion.cest du poker menteur. Une fois franchie la ligne rouge s'évanouit au profit d'une nouvelle, adaptée à l'évolution du contexte. Poutine en l'occurrence n'a pas le choix. Déclarer la guerre a l 'OTAN si un de ses pays membre livre des chars a l Ukraine? Il est certes peu raisonnable, mais pas a ce point ( on peut l'espérer ...)
    La vraie ligne rouge est celle qui dessine les frontières reconnues de la Russie. La Crimée en fait elle partie?

    RépondreSupprimer
  3. Les chars français à roues sont des chars légers car ils ont été pensé comme engins de reconnaissance qui devaient combattre mais ils ont un blindage et un canon qui ne permettent pas de se mesurer contre les MBT occidentaux ou soviet.

    RépondreSupprimer
  4. 50 Bradley, 40 Marder, une, ou deux dizaines d'AMX10RC, ce n'est pas cela qui va changer le cours de cette guerre (on est plus dans l'affichage symbolique médiatico-politique et à destination des opinions publiques occidentales. (D'où la grosse colère récente des ukrainiens...)).
    L'envoi de quelques chars lourds (là aussi à quelques dizaines d'exemplaires !), constituerait possible une nouvelle montée en puissance (comme la livraison d'avions de combat.) de l'aide occidentale dans cette guerre. Ce qui ne semble plus être la voie suivie par les américains, depuis les mid-terms. Ce qui n'arrivera donc probablement pas.

    A noter cependant que la livraison des dix Guépard allemands finalement (ils ont aussi arrivé à trouver quelques munitions anciennes, pour un peu les approvisionner (eh oui, quand on refile et se débarrasse de vieilleries...)), s'apparenterait beaucoup plus à une livraison de chars (certes antiaériens, mais à base du châssis du Léopard1, et certes ancien aussi.), que celle de nos quelques (?) AMX10RC.

    Bref beaucoup d'agitation, médiatique, mais pas grand chose réellement de nouveau (vu le très faible nombre d'équipements livrés en plus, et surtout : Moins d'une centaine de VCI, anciens, les ukrainiens ne vont pas bien loin avec ça !!!) dans cette guerre par procuration, de loin, finalement.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Le plus démonstratif restant la livraison de douze PzH-2000 (7 allemands et 5 néerlandais.), automoteurs d'artillerie lourde ultra moderne, à grandes capacités et cadence de tirs (dix coups en moins d'une minute, 60 coups emportés à disposition.) et avec un système de réapprovisionnement rapide automatisé, à longue portée (calibre 155/52, comme le Caesar.), et toute la déclinaison de munitions les plus modernes qui vont avec, le tout porté par un châssis du char lourd Léopard 2, et de 62 tonnes.
      D'ailleurs du coup, vu leur efficacité accrue sans doute, les ukrainiens en auraient commandé une centaine (par contre pas de commande de Caesar ! ?).
      Ils ont aussi commandé 50 KRAB polonais, un peu plus plus légers (mais aussi chenillés, tiens dont !).

      PS : Les allemands ont aussi livré des poseurs de pont blindés Bider (16 : Si seulement on en avait autant...) !!

      Supprimer
    2. Un KRAB - K9 (et K10 : ravitailleur automatisé rapide, qui va avec.), dont on pourrait s'inspirer pour un nouvel automoteur moderne de l'armée française (en plus des Caesar 8 x 8 également en automatisé, en complément.), avec un cadence de tir correcte suffisante (moins couteuse, y compris en MCO !), de 8 coups par minute, avec quarante à cinquante coups embarqués immédiatement disponibles, plus ravitailleurs rapides automatisés, chenillé, évidemment, en 155/52, autre évidemment qui va de soi (!!!), et d'un poids restant maitrisé, d'une cinquantaine de tonnes, et en nombre suffisant, une soixantaines de pièces (avec le développement d'un châssis commun, char, antiaérien, etcetera, et VCI...), à minima, pour équiper au moins deux brigades lourdes (!) ;
      si on était un peu moins bête... ... ...

      Supprimer
  5. Ce qui compte pour beaucoup dans la cavalerie c'est la valeur et l'entrainement de l'équipage. Un 10 RC avec son agileté et bien mené, en cohésion avec d'autres (escadron voire peloton), avec l'obus flèche peut faire beaucoup de dégâts même sur un T72 ou T80 de surcroit si leurs équipages respectifs ne sont pas des mieux préparés comme cela semble être de plus en plus le cas sur ce théâtre centre-Europe.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Non, non plus, les 350 mm de percement du 105 de l'AMX10RC sont insuffisant pour percer des chars même moyens tel que les T72 ou T80.
      Ils aurait fallu développer des nouvelles munitions flèches, aux normes actuelles, de 105 mm, pour ça.
      Avec cet engin désormais obsolète, tout ce que l'on peut au maximum, même avec tout le savoir-faire possible des équipages, c'est reproduire la charge de la brigade légère.
      Le meilleur emploi que l'on puisse lui trouver est celui de flanc-garde au mieux ; comme déjà en 1991 d'ailleurs.

      Supprimer
    2. Si, si. un 10 RC employé dans les conditions ci-dessus est parfaitement capable de dégrader un char T72 ou un T80. ce qui est important ce n'est pas de détruire un char à 100% mais de le rendre vulnérable et/ou moins offensif. Un barbotin qui dégage, un coup au joint de tourelle, un tir sur l'arrière, etc suffisent à diminuer la puissance d'un char autant dans sa mobilité que dans sa capacité à emporter la décision.

      Supprimer
    3. Un T55 or T62 pas les T72 et plus

      Supprimer
    4. Y compris T72 et T80

      Supprimer
    5. NON, les T72 et T80 peuvent parfaitement résister aux tirs d'un AMX10RC (par contre la réciproque... Il vaut mieux "éviter", dirons nous...).

      Supprimer
    6. Que le blindage du 10 RC soit faible c'est un fait et que son allonge de tir soit limite il n'en demeure pas moins capable d'handicaper un T72 ou un T80 à condition que le 10 RC soit bien servi et qu'il agisse agilement et de concert avec d'autres 10 RC. Si vous évoquez une bataille frontale de chars, en effet vous avez raison mais des confrontations pures de chars en Ukraine il n'y en a pas eu vraiment. Ne sous-estimez pas les capacités de nuisance du 10 RC.

      Supprimer
    7. Vous voulez dire dix contre un, dans ce cas vous avez parfaitement raison.

      Supprimer
    8. Le 10 RC n'a pas vocation à entrer en confrontation frontale avec un char lourd mais il peut lui infliger assez de dégâts pour le placer en attrition chez l'adversaire. De toute façon même un char lourd a de gros points faibles comme cela a été documenté lors de la guerre au Yémen par exemple et des infos de même nature commencent à arriver d'Ukraine sur ce sujet.
      Il semblerait que le nombre de chars lourds dans les deux camps et de tous modèles détruits ou endommagés (je ne retrouve plus les chiffres) soit énorme depuis le début du conflit.
      Je pense humblement que la théorie qui veut que la cavalerie lourde soit de nature à emporter systématiquement la décision en prenne un sacré coup et qu'il va peut-être falloir réviser en grande partie cette théorie. Nous ne sommes plus à Koursk (pas très loin d'ailleurs du conflit actuel). Ce qui pouvait être vrai alors ne l'est plus totalement aujourd'hui.

      Supprimer
    9. Ouais ouais, du léger...
      C'est sur que c'est comme cela qu'on gagne les guerres... Toujours plus de léger...

      Tiens ! Pourtant il me semble que les ukrainiens depuis presque onze mois maintenant, n'ont jamais cessé de demander des armes lourdes, encore et toujours : Vous devriez leur dire, qu'ils sont dans l'erreur...
      Aujourd'hui c'est des chars lourds qu'ils demandent, pas plus d'AMX10RC...

      Supprimer
    10. Avec les drones armés, l'artillerie de précision et les missiles antichar un char lourd n'a pas plus de chance de résister qu'un AMX 10 RC alors autant être agile, véloce et rapide. Encore une fois c'est la valeur, la cohésion et l'expérience de l'équipage qui peut faire la différence. Les ukrainiens veulent pas plus de chars lourds que de l'artillerie, de l'aviation, des drones, des missiles, etc. En fait ils veulent de tout, c'est pas plus compliqué que çà.

      Supprimer
  6. le canada à transféré des véhicules bison à l'Ukraine, les strykers vont ils suivre?

    RépondreSupprimer
  7. a noter le transferts de roquettes Zuni de 127mm à guidage laser, ces roquettes avec une grosse charge HEAT pourrais faire très mal aux blindés Russe, leurs utilisations n'est pas très claire l'ont peut penser que ces roquettes vont être montés sur véhicules et non pas sur des hélicoptères.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Voir également les roquettes de 70mm a guidage laser promises par mes Allemands et les US (4000?)qui ont une double capacité anti blinde léger et AA. Ici ce 'est pas de l'affichage.

      Supprimer
    2. Eh oui, on peut faire simple, efficace, et pas cher ; et adapté à chaque situation !!! !
      Certains feraient de s'en rappeler, d'urgence (extrême.).

      Supprimer
  8. (Blindax: La guerre totale)

    Une nouvelle arme anti-blindé à fournir à l'Ukraine?

    https://www.facebook.com/reel/1050688882993758?s=yWDuG2&fs=e

    RépondreSupprimer
  9. " les requêtes ukrainiennes les plus pressantes portent sur des domaines dans lesquels la France a fait l'impasse depuis plusieurs années comme les engins blindés-mécanisés, l'artillerie blindée et les lance-roquettes multiples, la défense sol-air ou encore le Génie." :
    Ca fait beaucoup d'impasses (sans oublier la logistique, aussi.) !

    RépondreSupprimer
  10. Mois je ne me pose qu'une seul question: Le casse tête du maintien en condition (MCO), de tous ces engins très différents (dont pour certain il n'existe quasiment plus de pièce de rechanges.
    Sans parler des munitions (10RC 105 spécifiques, Chalenger 120 spécifiques, et autres 25 mm), les services d'approvisionnement Ukrainien doivent ce faire des cheveux blancs.
    Sans parler de l'image que donnera un AMX 10RC, un Bradley où un Marder explosé par un drone d'origine Iranienne ne coûtants que le dixième du prix d'un de ces engins.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. L'important, c'est l'effet d'annonce.

      Supprimer
    2. Ils partent en guerre, c'est du consommable...

      Supprimer
    3. Pourquoi pas du jetable pendant que vous y êtes ? !!!

      Supprimer
    4. C'est pareil que pour les canons...
      https://www.ifri.org/fr/espace-media/lifri-medias/guerre-ukraine-canons-livres-kiev-pays-occidentaux-subissent-une-usure

      Supprimer
    5. Mais revenons-en aux chars...
      https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/defense/kiev-face-au-defi-de-gerer-le-parc-heteroclite-de-chars-et-blindes-promis-par-l-otan_AD-202301150163.html

      Supprimer
  11. Les marders allemands, on en parle ?
    https://www.capital.fr/economie-politique/larmee-allemande-sous-equipee-va-devoir-envoyer-ses-rares-blindes-marder-en-ukraine-1456946

    RépondreSupprimer
  12. Les dons à l'Ukraine, outre les impressionnantes quantités de matériel militaire américain, sont un véritable catalogue des équipements soviétiques des pays de l’est qui restaient possiblement à fourguer à l’Ukraine est toujours en ligne:
    https://mobile.twitter.com/MICHELYohann/status/1517512673407258631

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. L'Ukraine a déjà reçu plus de 300 T-72 dont elle maîtrise la maintenance, et dispose des personnels... mais ça continue à se palucher sur l'intérêt de fourguer 15 Leclerc avec toutes les contraintes qui vont avec des "C'est pas opérationnel c'est politique".

      Supprimer
    2. Les vieux T-72 avec des optiques modernes peuvent largement suffire dans ce conflit où l'attrition est forte:
      http://www.opex360.com/2022/11/05/plutot-que-de-livrer-des-chars-abrams-a-kiev-washington-prefere-moderniser-danciens-t-72-tcheques/

      Cette guerre en Ukraine liquidera en même temps les stocks mondiaux de matériels soviétiques.
      https://www.lorientlejour.com/article/1315179/armement-quand-kiev-se-sert-sur-les-stocks-ennemis.html

      Un véritable catalogue des équipements soviétiques des pays de l’est qui restaient possiblement à fourguer à l’Ukraine est en ligne:
      https://mobile.twitter.com/MICHELYohann/status/1517512673407258631

      Ce sont les industriels de l'armement américains qui sont les grands vainqueurs de cette histoire,voire les multinationales américaines en général...
      https://www.ifri.org/fr/espace-media/lifri-medias/etats-unis-seront-grands-gagnants-de-guerre-ukraine

      Supprimer
  13. Les CAESAR 8x8 du Danemark seront ukrainiens:
    https://www.opex360.com/2023/01/19/le-danemark-renonce-a-ses-19-caesar-8x8-pour-les-donner-a-lukraine-qui-recevra-aussi-des-cv-90-suedois/

    RépondreSupprimer