La Lettonie a dévoilé hier par la voix de son chef d'état-major des armées, une mise à jour de son concept de défense. Au cours de son intervention, le Lieutenant General Leonīds Kalniņš a annoncé que Riga souhaitait acquérir de nouveaux véhicules de combat d'infanterie (VCI) d'ici 2028. Cette démarche dans une démarche globale de renforcement des capacités des forces armées lettonnes, devrait leur permettre de disposer dès 2028 d'une nouvelle plateforme, pouvant être engagée en premier échelon. Si cette annonce n'a rien de surprenant, la liste des candidats susceptibles de répondre à cet appel d'offres révèle quelques surprises avec la participation annoncée candidats inhabituels.
Auréolée de son récent succès chez le voisin estonien, la firme turque Otokar devrait proposer son VCI chenillé Tulpar qui pourrait être équipé de la tourelle téléopérée Mizrak 30 également développée par Otokar, mais aussi de la tourelle Kohran développée par Aselsan et armée d'un canon de 35mm. Outre ces équipements turcs, le VCI d'Otokar peut également recevoir une grande variété de tourelles.
Autre VCI annoncé pour cet appel d'offres, l'Ascod 2 de General Dynamics European Land Systems (GDELS) qui a été choisi par les Philippines pour son char léger mais aussi par l'armée espagnole pour le futur VAC (Vehiculo de Apoyo de Cadenas). L'engin peut également recevoir une grande variété de tourelles et d'armements offrant de nombreuses possibilités à Riga dans ce domaine.
ASCOD II |
Dernier engin annoncé le K-21 sud-coréen produit par Hanwha, équipe déjà l'armée sud-coréenne. Disposant d'un armement puissant basé sur l'utilisation d'un canon de 40mm K40 développé par SNT Dynamics, le VCI sud-coréen dispose également d'un lanceur double permettant le tir de missiles antichars AT-1K Raybolt.
K-21 |
A côté des engins annoncés, l'absence des poids lourds du secteur tels que le Lynx, le CV90 constitue également une surprise qui pourrait s'expliquer par la volonté de Riga de maitriser le cout de ce programme dont le nombre d'engins envisagés n'a pas été communiqué. A l'exception du Tulpar turc, récemment proposé à l'export, les deux autres engins pourraient être acquis d'occasion auprès des armées utilisatrices, contribuant à une réduction notable des couts. L'infanterie mécanisée lettonne utilise actuellement CVRT (Combat Vehicle Reconnaissance Tracked) acquis en 2015 auprès du Royaume-Uni.
C'est vrai qu'en général les Lettons acquièrent d'occasion (auprès du RU jusqu'à récemment).
RépondreSupprimerÇa va être intéressant !
RépondreSupprimerOuai, on comptera les points...
SupprimerEffectivement, une fois de plus... 😒
SupprimerParfois je tente de dissocier ma passion des blindés de nos choix nationaux... Ça m'aide à mieux dormir...
C'est vrai que "parfois" (= Surtout en ce moment !!), il vaut mieux se replonger sur notre propre histoire (Ca fait moins mal.).
SupprimerUne histoire; pas si lointaine en plus : Comme quoi, un jour peut être ?
Quand on aura finit de se sentir "trop petits" !!!
Si la Corée du Sud ne lance pas une production, il est peu probable que les K21 soient pris sur les stocks de l’armée.
RépondreSupprimerIl faut attendre l’arrivée de son successeur et, là, sur le marché occasion, il aura des arguments en effet.
C'est quelle puissance militaire mondiale, la "Lettonie", pour avoir ainsi "les deux", blindés à roues et chenillés ? !
RépondreSupprimerMême les turcs, sont maintenant sur le marché (Où est la France ? partie aux fraises évidemment...).
Où est la France ?? partie aux fraises évidemment ..... Et oui, la France trop chère, trop sophistiquée, trop compliquée, trop vulnérable etc,etc. Quel drame, on se fait damer le pion par les turcs, par les coréens, par les brésiliens, par les polonais, j'en passe et des meilleures.
SupprimerAvant de définir un moyen, encore faut-il savoir avec quel emploi il servira. Depuis le Marder, Bradley ou VC90 il y a eu peu d'évolution sauf à alourdir les engins et augmenter la puissance de feu digne d'un char léger, tout en diminuant le nombre de personnel transporté (?).
RépondreSupprimerLe VTT, VCI et VCC (véhicule de combat de la Cavaldrie) ne sont pas à confondre.
L'US Army a même demandé initialement un VCI de 70 tonnes, à l'instar du Namer (!)
De prime abord, un engin de 40 tonnes et plus ne ferait pas désordre.
Avant de penser blindage et poids, l'usage de l'infanterie portée et débarquée... reste à établir pour les années futurs. L'imbrication interarmes avec l'EPC et ses dérivés futurs avec le MGCS devront s'inscrire dans le programme TITAN. La transition ne sera pas forcément simple.
https://www.enderi.fr/Infanterie-l-Armee-de-Terre-prevoit-un-nouveau-programme-de-vehicule-blinde-modulaire_a1173.html
J'entends d'ici les cris d'orfraies crier au blasphème par les orthodoxes du char. À partir d'un certain poids les solutions de mobilité divergent tout comme celles DES moyens face à la menace. Tout comme le char de bataille, moyen ou lourd, le VCI ne pourra pas tout faire. Se réfugier dans le dogme n'est pas source d'évolution. Les REX de l'Ukraine seront à analyser sur l'emploi et les moyens.
La doctrine sera confirmée ou changée. Qui sait réellement ?
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Infanterie_m%C3%A9canis%C3%A9e
Pour réviser les classiques :
RépondreSupprimerhttps://www.c-
dec.terre.defense.gouv.fr/images/documents/documents-doctrine/20210929_NP_CDEC_DDO_RFT_3-2-0-CEFT.pdf
et
Edition intempestive... DSL.
RépondreSupprimerEt moins récent, mais toujours applicable pour l'Urbain :
https://www.theatrum-belli.com/wp-content/uploads/2017/12/MANUELZUBTTA980.pdf