Déjà largement éprouvée par les récentes difficultés de l'Ajax et par l'arrêt temporaire de sa flotte de camions, l'armée britannique semble désormais vouloir faire preuve de prudence dans la gestion des programmes d'armements. Le ministère britannique de la Défense a indiqué que la production en série du Challenger 3 ne débutera pas à une date précise mais uniquement quand les essais de performances seront terminés avec succès. Autrement dit, "ça prendra le temps qu'il faut, mais ce coup-ci pas droit à l'erreur ! " En réponse à un parlementaire britannique, Luke Pollard (qui avait indiqué que les problèmes de l'Ajax appartenaient au passé) a déclaré que le char subissait actuellement des essais destinés à démontrer et valider les performances du char. Cette nouvelle orientation remet en cause le calendrier initial du programme qui prévoyait un début des livraison à partir de 2027. Désormais seuls les résultats obtenus lors des évaluations seront prise en compte pour la décision de mise en production. Le Ministre a également indiqué que l’équipe projet procédera à une évaluation continue des progrès, ajoutant que "le calendrier sera revu régulièrement pour assurer l’alignement sur les étapes de livraison, les besoins opérationnels et les risques techniques émergents." Une approche prudente qui vise à éviter un nouvel échec qui serait un véritable désastre pour l'armée britannique, les industriels concernés et de façon plus générale la crédibilité britannique dans le domaine, déjà sérieusement entamée par les déboires de l'Ajax. Le Challenger 3 étant déjà l'objet de nombreuses critiques au sein des milieux de la Défense britannique, il est donc impératif que le programme aille à son terme dans les meilleures conditions, parmi lesquelles un décalage du calendrier.
Il leur faudrait un service comme la DGA...
RépondreSupprimer... Mais non, je déconne. :)
(Ou feu la DGA...)
Des problèmes qui affectent toutes les armées occidentales d'aujourd'hui ; et part peut être celle des pays comme la Corée du sud et Israël, plus directement concernés et impliqué, donc forcément plus sérieux... (Pas de "dividendes", "de la paix", chez eux.)
"Les dividendes de la paix" prouvent que le formatage des esprits Français par sa République devenue laïquardement rotorse forment des gens moins persicaces et plus prompts à se tromper que la moyenne des autres de part ce monde. C'est un peu l'autre face de l'érection de la croyance en rien ou de croire en tout en même temps qui permet aux zétherés de conclure que: "les frontières ne servant à rien pour nous zautres, les chars lourds ailleurs en notre nom zé impôt démontrent une intelligence hors du commun!", Amho. Pour moi, les LeClerc ailleurs qu'en France ou en Europe démontre un esprit d'esquive et de d'irresponsabilité hors du commun. > s.o.
Supprimer"Le coût total du programme Challenger 3 est estimé à 906,9 millions de livres sterling, soit environ 1,17 milliard de dollars. Ce montant comprend la recherche et le développement, les essais, les améliorations des infrastructures et la modernisation des 148 chars. À l'unité, cela représente environ 7,9 millions de dollars par char..." ces chiffres (qui ne sont pas représentatifs d'un usage sur la durée) risquent d'évoluer avec le temps de la réflexion prudente (?).
RépondreSupprimerLe Challenger 2 était déjà un bide technique en soi avec un usage inhérent aux +70 t... Alors le 3 revu et corrigé par la gross industrie allemande fera un très bon bunker déplaçable sur terrain solide et dégagé de mines terrestres ou volantes. Lui adjoindre un missile sol-sol ou un drone le rendrait plus "moderne", en principe. ^^
O tempora o mores, n'est pas Centurion qui veut.
Les organismes comme la DGA répondent à une politique et une gérance acec les industriels. Ce sont surtout les normes et fiches techniques des programmes qui sont à revoir avec la "productivité" qui peut en découler. Après, tout dépend des budgets à consentir et dans quel délais.
Chronique d’un échec annoncé. Les britanniques sont incapables de gérer un programme complexe et n’ont plus d’insus trié de défense.
RépondreSupprimer