Selon Bloomberg, Rheinmetall aurait relancé une offre d'achat sur une partie du capital de KNDS NV. Armin Papperger aurait donc décidé de profiter de la bonne santé de son groupe pour tenter de constituer un acteur européen de la défense et de s'imposer sur des marchés en pleine expansion, parmi lesquels celui des véhicules blindés et celui des chars lourds. Selon des sources proches du dossier, Armin Papperger a récemment engagé des discussion avec des responsables politiques allemands ainsi qu'avec des représentants avec la banque publique KfW ( Kreditanstalt für Wiederaufbau), banque allemande spécialisée dans la promotion et le développement économique et social pour le compte du gouvernement fédéral et des Länder. Ces discussions viseraient à explorer les différentes options d'investissement permettant de rapprocher les deux groupes allemands. La diffusion de cette information pourrait augurer d'une prochaine privatisation partielle de la partie allemande de KNDS qui entrainerait une recomposition de la structure capitalistique du groupe franco-allemand. Cette opération aurait évidemment la bénédiction des autorités politiques allemandes et permettrait également à la famille Bode-Wegmann de retirer de substantiels bénéfices des années passées sous la "protection" de la France, garantie qui à l'époque permettrait aux actionnaires de KNDS d'empêcher un rachat par Rheinmetall. Seuls les naïfs seront encore surpris (ou feindront de l'être) par la démarche d'Armin Papperger, qui depuis de longues années n'a jamais fait mystère de ses ambitions à l'encontre de KNDS, que certains n'ont pas voulu voir en dépit des nombreux signaux envoyés par la firme de Düsseldorf. Comme prévu, 2025 sera bien une année capitale pour l'avenir des chars français, mais pas tout à fait comme on pouvait l'espérer. On attend désormais une réaction de la partie française et peut-être une prise de position des décideurs politiques.

Réaction prévisible de la partie FR : j"suis cocu, j"suis cocu, mais content !
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