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mardi 28 juin 2022

DU GROS, DU BEAU, DU LOURD (3ème PARTIE)

Après avoir évoqué les engins à chenilles présents en nombre dans les allées du parc des expositions de Villepinte, Blablachars vous emmène à la découverte des véhicules de combat à roues également exposés durant cette semaine. Comme leurs cousins à chenilles, les VCI et autres engins de combat affichent également des dimensions souvent impressionnantes traduisant une réelle inflation dans le domaine. Côté technologique, ces engins intègrent également toutes les solutions actuellement disponibles, en faisant des engins aux performances avérées et n'ayant rien à envier à leurs homologues à roues.  

Absents du segment des chars et des VCI chenillés, les industriels italiens présentaient un certain nombre de véhicules intéressants et permettant aux constructeurs de disposer d'une offre complète. Le consortium CIO formé par Oto Melara et Iveco présentait un exemplaire du Centauro 2 dont on pouvait admirer les dimensions généreuses ainsi que l'élégance. Doté d'une tourelle dérivée de la HitFist de Leonardo, le Centauro est armé d'un canon de 120x45mm équipé d'un frein de bouche et d'un système de chargement semi-automatique. Cette arme de nouvelle génération qui peut tirer l'ensemble des munitions au standard OTAN assure à l'engin italien une puissance de feu équivalente à celle d'engins plus lourds. 

Le Centauro 2

Autre engin présent sur le stand italien, le SUPER AV 8x8 amphibie, dérivé de l'ACV (Amphibious Combat Vehicle) adopté par le Corps des Marines et dont les premiers exemplaires ont été livrés à la fin de l'année 2020. Selon IVECO, le Super AV 8x8 bénéficie de la meilleure protection de sa catégorie et peut être décliné en version transport de troupes, antichar, mortier, engin du génie, véhicule de dépannage, ambulance ou véhicule de commandement. Avec un emport limité à huit fantassins au lieu de douze, le Super AV peut être équipé d'une tourelle habitée pouvant recevoir un armement d'un calibre maximum de 40mm. 

Super AV 8x8 D'Iveco Defense Vehicles

Dernier véhicule exposé sur le stand italien, le Guarani présenté en version 6x6 et déjà décliné dans de nombreuses versions, pour répondre aux demandes de certaines armées. Dans le cadre de l'appel d'offres malaisien, l'engin italo-brésilien est armé d'une tourelle Elbit SYstems, le Ghana ayant choisi quant à lui une version équipée d'une RWS Remax armée d'une mitrailleuse de 12,7mm. Le Guarani a été évalué l'année dernière par l'armée argentine dans le cadre de l'appel d'offres visant à acquérir un véhicule transport de troupes. 

Guarani
Non loin du pavillon italien, les stands des industriels turcs permettaient également de voir quelques engins de dernière génération parmi l'Altug de BMC, ainsi que l'Arma 6x6 et 8x8 d'Otokar et son "cousin" émirien le Rabdan. L'Altug visible à Eurosatory était  armé d'une RWS Sarp-Dual développée par Aselsan, à la différence de  la version présentée au salon IDEF équipée de la tourelle Kohran également développée par Aselsan. En dépit de la situation financière délicate de la firme BMC, l'Altug pourrait être choisi pour devenir le futur VCI à roues de l'armée turque, et ce grâce aux liens existants entre BMC et le pouvoir en place. 
 
Altug avec RWS Sarp-Dual d'Aselsan
 
De son côté, Otokar présentait les deux déclinaisons de son Arma, avec un modèle 6x6 et une version 8x8. Ces deux engins déjà exportés dans plusieurs pays constituent des plate-formes polyvalentes pouvant recevoir une grande variété d'armements et d'équipements. Pour Eurosatory, les deux engins présentés par Otokar étaient équipés de la tourelle Mizrak, armée d'un canon de 30mm pour le 8x8 et d'un canon de 25mm sur le 6x6. Amphibie sans préparation et offrant un espace intérieur assez vaste, l'Arma dans ses deux déclinaisons affiche des dimensions contenues, lui permettant de bénéficier d'une bonne furtivité et d'une bonne mobilité en terrain difficile. 

Arma 8x8 avec tourelle MIZRAK 30

Arma 6x6 avec tourelle MIZRAK 30

Non loin du stand Otokar, on pouvait également découvrir le Rabdan, exposé par le groupe émirien Al Jasoor. Dérivé de l'Arma, ce 8x8 dont plus de 400 exemplaires sont en service au sein des forces terrestres émiraties était présenté en version ambulance. Le Rabdan peut, comme son cousin turc, recevoir une grande variété d'armements et d'équipements dont la tourelle du BMP3 armée d'un canon 2A70 de 100mm associé à un canon 2A72 de 30mm. 
 
Rabdan d'Al Jasoor En version ambulance

Autre production émiratie visible à Eurosatory, le Rila présenté par le groupe IAG (International Armored Group). L'engin visible à Eurosatory semblait être dans une configuration plus aboutie que celle vue lors de sa présentation en mai 2021. Il était équipé d'une tourelle Guardian 30, choisie en juin 2021 pour équiper le VCR Dragon de l'armée espagnole. Dans la configuration vue à Eurosatory, la tourelle d'Escribano semblait dépourvue d'armement complémentaire, en dépit de la réalisation il y a quelques jours du premier tir de missile Spike depuis cet équipement. La présence de cette tourelle sur un engin produit au Moyen Orient confirme la présence de la firme espagnole sur ces marchés, comme en atteste également l'accord signé entre Escribano et le gouvernement égyptien durant le salon EDEX. 
 
Rila avec tourelle Guardian 30
 
Le pavillon israélien permettait de découvrir l'ultime déclinaison de la tourelle Samson, installée pour l'occasion sur un Piranha V produit par GDLS. La famille de tourelles produites par Rafael inclut désormais cinq versions dont une est particulièrement dédiée à un usage non létal. La Samson Mark II présentée à Eurosatory intégrait un canon de 30mmn, un lanceur double pour missiles Spike, le système de protection active Trophy ainsi qu'un dispositif de mise en oeuvre de la munition rôdeuse Firefly. Ainsi équipée, la tourelle israélienne est certainement une des plus complètes du marché, ce qui pourrait expliquer son succès auprès de nombreuses armées. En dépit d'un gabarit assez impressionnant, le montage réalisé par Rafael ne manquait pas d'impressionner les visiteurs du stand. 
 
La tourelle Samson Mk2

Le Piranha V équipé de la tourelle
 
Ce tour d'horizon des blindés à roues présents à Eurosatory serait incomplet sans une mention à la contribution allemande dans ce domaine, avec un engin devant posséder le don d’ubiquité : le Boxer. Présent sur le stand de Rheinmetall et de KMW, le Boxer était présenté par les deux industriels dans des configurations assez proches. Le modèle exposé par la firme de Düsseldorf était revêtu de la mention CRV (Combat Reconnaissance Vehicle) rappelant la victoire de cet engin dans la phase 2 du programme Land 400 australien. Côté KMW, la version de l'engin présenté représentait ce que pourrait le futur Boxer de l'armée allemande, dont la commande de 129 exemplaires équipés de la tourelle Lance 2.0 permettrait de retirer rapidement les Marder du service et de compléter la flotte de Puma, dont la disponibilité demeure encore un sujet de préoccupation en dépit des progrès réalisés dans le domaine.
 
Boxer CRV par Rheinmetall

Boxer avec tourelle Lance 2.0 par KMW

Enfin, "gardant le meilleur pour la fin" ce tour d'horizon des véhicules blindés à roues ne pouvait se terminer sans évoquer la flotte française dans le domaine. Dominé par le renouvellement en cours du segment médian, Nexter et le Ministère des Armées présentaient sur leur stand respectif les trois engins au coeur de cette opération. Parmi ces véhicules, le Griffon faisait presque figure d'ancien, se faisant voler la vedette par le Serval et le Jaguar. Ces deux véhicules étaient à la fois un sujet de curiosité mais aussi de perplexité. Après avoir passé plusieurs journées à découvrir des blindés, on ne peut être que surpris par la configuration retenue pour la tourelle du Jaguar, qui comporte pas moins de six sorties optiques ainsi que de nombreux appendices. Le Serval "engin de compromis" (selon les dires d'un officiel) possède ce qui semble être une caractéristique majeure, à savoir la possibilité d'être embarqué en deux exemplaires dans un A 400M. Alors que le Jaguar ne devrait être produit dans une version unique, le Serval devrait être décliné en 29 versions, et reste pour le moment armé d'une mitrailleuse de 12,7mm, monté sur un tourelleau téléopéré Hornet. Comme le Griffon, le Serval devrait également être affecté par des restrictions budgétaires qui devraient empêcher d'équiper la totalité des engins, d'un tourelleau, même si aucun taux d'équipement n'a été communiqué . Sur le stand Nexter, on pouvait également voir de près le VBCI Philoctète, équipé d'e la tourelle intégrant le canon de 40mm CTA et un lanceur double pour le missile MMP ou Akeron. En voyant cet engin doté d'une puissance de feu significative, on ne peut que regretter qu'il n'ai pas été adopté par l'armée de terre. Une telle démarche aurait certainement contribué à renforcer son image auprès des clients étrangers potentiels et donné des capacités supérieures aux unités d'infanterie, qui ne peuvent aujourd'hui compter que sur le canon de 25mm pour assurer l'appui des fantassins débarqués. 
 
Jaguar

Serval

VBCI T 40 et MMP

Comme leurs cousins à chenilles, les blindés à roues exposés ont permis de voir que les équipements pouvant être intégrés pouvaient en faire des engins aptes aux engagements les plus durs. Complémentaires des véhicules à chenilles, ils offrent une véritable souplesse stratégique, et permettent de transporter des fantassins dans les environnements les plus complexes, grâce à de réelles qualités de puissance de feu, de protection et de mobilité.

25 commentaires:

  1. De vraies cathédrales, immanquables, d'autant qu'avec des niveaux de protection très limités.
    Drôle de concept quand même. et drôle d'évolution.

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  2. (Blindax)
    Merci pour vos reportages et commentaires que je partage globalement sur le segment moyen de SCORPION et le combat info-centré. La RMV du VBCI, hors SCORPION, devrait apporter quelques nouveautés intéressantes dans les trois domaines: feu, mobilité et protection.

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  3. (Blindax)
    L'augmentation de la hauteur des blindés à roues est la résultante: hauteur des hommes d'aujourd'hui + habitabilité du véhicule sur une longue période, y compris en roulant + hauteur de l'axe de la roue pour le franchissement = l'âge du capitaine, comme pour le VEXTRA... :)
    Effectivement la silhouette n'évolue pas dans le bon sens ainsi que la masse à déplacer. 35 tonnes pour un "VTT/VCI" à roues est un maximum (masse d'un Marder A4!)
    Le même syndrome existe avec les chenillés d'autant que l'on veut les équiper avec des armements de plus en plus lourds et puissants, avec optiques et armes téléopérées au plus haut possible, au point de les confondre avec des chars de combat ou d'appui, masse et prix y compris...
    On pourrait revenir au concept du BMP (cerceuil collectif pour soldats de petites tailles) mais les images d'actualité montrent que les "passagers" préfèrent voyager dessus...(!)
    Donc, des compromis équilibrés restent souhaitables à trouver pour éviter une inflation excessive.

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    1. Attention à na pas reprendre trop systématiquement les éléments de langage.
      Sur la taille des français par exemple, non les jeunes français n'ont pas pris très subitement cinquante cm en plus, en trente ans, à peine une dizaine (de cm), et encore, en moyenne.
      Par contre nos véhicules blindés, à roue en particulier, les ont, largement, pris, ces cinquante cm en hauteur, et ils ont pris aussi également en largeur et plus encore en longueur. Ce qui en fait effectivement des cibles quasi immanquables par le moindre apprenti tireur de RPG7 des plus courant (et autres canon de 30 mm. C'est pour cela que ce calibre en particulier devient un standard universel actuellement. Enfin presque partout...). Des RPG7 des plus communs, que leur "blindage" n'arrêtera nullement.
      PS : Certains nous dirons (c'est ce qu'ils disent habituellement et systématiquement pour justifier ces absurdités, pardon ces "énormes" absurdités.), "oui, mais c'est plus "confortable" : Leurs vrais occupants apprécieront sans doute moins ce confort après s'être pris un telle roquette anti blindé :
      Là aussi, il faudrait un peu revenir au but réel de ces engins, faire la guerre, pas seulement de la contre-insurrection pour Etats faillis en Afrique, ou du tourisme, de (prétendu) confort.
      A noter, qu'initialement ce genre d'engin à roue, véhicule de transport de troupe, a été conçu pour combler, un peu, le manque total de protection des troupes transportées par simples camions bâchés auparavant, et à les mettre à l'abri de la radioactivité nucléaire en particulier et "accessoirement" des armes individuelles de petits calibres par le fait.
      En aucun cas ils n'étaient destinés (ils n'en sont pas plus appropriés pour autant aujourd'hui.) à combattre et encore moins en première ligne.

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    2. il ne faut pas oublier que c'est un VBMR "MULTIRÔLES" ça veux dire qu'il ne sert pas qu'à transporter que des personnes par exemple : j'imagine que soigner une personne avec une plus grande hauteur de plafond doit être pratique pour superposer les lits ou pour stocker de l'équipement. Un autre exemple le Boxer allemand quand tu le transformes en ambulance ou PC, il gagne en hauteur. D'ailleurs le VBMR n'a pas besoin de transformation de la caisse quand il change de configuration.

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    3. La caisse arrière du Boxer est modulaire et nativement interchangeable.

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    4. anonyme ( Ronin vraisemblablement) a raison. Le VAB était destiné originellement a remplacer les camions bâchés, avec une double protection contre les petits calibres et éclats d'obus, mais surtout avec une protection NBC (grande préoccupation de l'époque qui considérait l'utilisation du nucléaire tactique comme probable)

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    5. Et le VBMR, à l'origine, à remplacer le VAB, avec un prix et des coûts (MCO) limités surtout...
      Ceci en devenant une sorte de nouvelle bête de somme bonne à tout faire (dixit), peu couteuse, de l'ensemble des armées françaises !

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    6. L'objectif initial était de contenir le coût du VBRM au niveau du million d'euros

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    7. Les VBMR ne sont pas conçus pour se battre en première ligne. Le confort augmente l'efficacité du groupe de combat débarqué. Une taille plus basse augmente la vulnérabilité aux IED. Toutes les armées modernes investissent dans des MRAP hauts et à roues.

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  4. Merci pour ces comparatifs. Je pense qu'il serait pertinent d'évoquer le prix des véhicules même s'il est variable en fonction de beaucoup de paramètres. En discutant sur le stand Nexter/KMW, j'ai découvert que le Boxer coûtait environ 2 à 2,5 fois plus cher que le VBCI, ça n'est pas négligeable...

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    1. Surprenant compte tenu de ses succès à l'export. Comme vous le précisez , les prix varient en fonction de ce qu'ils recouvrent( pièces détachées, MCO. Équipements optionnels...) Les comparaisons hors contexte sont périlleuses.

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  5. KNDS à proposer un Boxer chenillé avec une tourelle de 120mm sans pénétration dans le compartiment, cette tourelle est elle faite par Nexter?, il parait que le canon aurait deux axes de rotation, avez vous avons nous des informations sur ce blog? merci

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  6. Pourquoi "le Jaguar ne devrait être produit que dans une version unique". Pas de version AA avec missile sol-air par exemple ? a moins que le Jaguar soit déjà conçu pour cela ? je suis déçu de ne pas voir d'autres utilisations de la plateforme.

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    1. (Blindax)
      Effectivement c'est tentant, encore faudrait-il avoir des tourelles disponibles avec des armements adaptés.
      Le chassis du Jaguar est quand même "particulier"...
      Pour le sol-air "léger" (Mistral 3) ou l'antichar distant, un 4x4 blindé peut suffire, comme le Sherpa MPVC.
      Sinon, Il faut développer une tourelle spécifique canon-missiles avec radar (?)
      Pour un tir canon léger (75 à 105), je ne sais pas si la caisse est adaptée (effort de recul et stabilisation). À voir...?

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    2. Le VBCI dont la masse est proche (32T versus 27T) dispose avec sa soute arrière d'une flexibilité beaucoup plus importante que le JAGUAR, que la France n'a pas su exploiter.

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  7. (Blindax)
    Il ne faut confondre VTT (Taxi) et VCI, ce serait une erreur grossière. Pour ceux qui ont pratiqué l'Unimog, le Marmon, l'AMX13/10 VTT, etc... et en fonction de leurs tailles et impedimenta emporté savent que la série VBCI - "VBMR" est sans comparaison tout en restant des taxis mieux protégés et connectés face à diverses agressions NRBC et la "ferraille du champs de bataille". A ce sujet, il faut plus parler de projections directes et indirectes d'éléments divers, sachant qu'un 155 peut détruire un char... tout dépend des distances et des armes de l'adversaire.
    Vouloir se protéger de tout part d'un bon principe mais se heurte à des réalités techniques, économiques et de doctrines. Une Ligne Maginot roulante n'est pas forcément adaptée au combat d'infanterie et sur tous les terrains (le cas particulier Israélien est très intéressant). Il vaudrait mieux parler dans ce cas d'un "blindé d'appui", ce qui devient le cas quand l'infanterie est débarquée.
    À noter que le VAB, indépendamment du NRBC (qui n'a pas disparu) avait des capacités "nautiques" limitées pour le franchissement (ce qui incidemment a favorisé sa résistance aux souffle des IED!). Le franchissement des blindés est un sujet peu abordé mais ô combien important et risqué dans la manoeuvre, comme constaté en Ukraine...

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    1. En effet, VTT, Véhicule de Transport de Troupe = Roue, moins couteux, mais contraint aux itinéraires contraints et à un haut niveau d'infrastructures (typiquement un véhicule de maintien de la paix, ou de contre insurrection.) ;
      Et VCI, Véhicule de Combat d'Infanterie = Chenille, à haute mobilité tactique, et haut niveau de protection, et d'armement (un chenillé est naturellement plus stable pour emporter de l'armement plus lourd aussi.).

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    2. (Blindax)
      Tout dépend de la masse, de la pression au sol, de la mobilité, des armements, de la doctrine d'emploi et des coûts d'utilisation...
      Résumer ses choix sur des principes binaires ou par suivisme technique ou dogmatique engendre une analyse partiale.
      La chenille et la roue ont des avantages et des défauts mais continuent à évoluer, la demande des opérationnels aussi.
      Le VTT est différent du VCI, même si la frontière est parfois étroite, y compris avec le char de combat (!), et l'usage dépend du type des unités d'infanterie.

      Vous l'aurez compris, Je n'ai aucun dogme en la matière.

      À lire ou relire les excellents hors-série du magazine RAIDS, et en particulier avec les textes
      de Marc Chassillan sur le sujet des blindés.

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    3. Au moins vous avez de saines lectures :)
      Des lectures que certains devraient lire en effet, cela leur éviterait de rabâcher certaines bêtises légendes urbaines concernant les avantages respectifs, et exclusifs, des blindés à roue, et à chenille. Bien à vous.

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  8. Du beau, du lourd, de la chenille... (pour faire plaisir).
    Certes, mais cela ne sera pas suffisant pour avoir une force terrestre crédible, cohérente, à chenilles ou/et à roues.
    Étudions, étudions pour mieux enfoncer les portes ouvertes. Il va falloir recréer les stocks, remplacer l'existant tout en créant l'inexistant. Un sacré programme...

    http://www.opex360.com/2022/07/03/une-etude-plaide-pour-un-renouveau-de-lartillerie-francaise-avec-215-caesar-et-des-capacites-de-defense-sol-air/
    À suivre...

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    1. Un vrai renouveau pour l'artillerie française serait un nouveau automoteur blindé, à grande capacités de tirs et d'emport.

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    2. Il y a eu des projets, y compris sur chenilles souples. Refaire un 155 GCT hightech pour 2 ou 3 régiments peut se faire en développant une tourelle et en adoptant un châssis adapté sur étagère pour limiter les coûts (?).
      Le renouveau passe aussi par du LRU, missile et RC pour les tranches 80, 300/500 km de portée avec des véhicules omnirôles, chenilles et roues.

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  9. Pour info, un article technique:

    https://www.caia.net/revue-auteurs-rubriques-numeros/article/blindage-explosif-contre-charge-creuse/1055

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