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lundi 22 août 2022

HEUREUSE REPRISE !

Les semaines de silence qui viennent de s'écouler n'ont visiblement pas entamé votre fidélité au blog complétement blindé comme j'ai pu le constater ce soir en découvrant que Blablachars avait franchi la barre des deux millions de vues depuis son lancement en janvier 2020. Depuis cette date et en dépit d'imprévisibles interruptions, les 1562 articles postés ont généré plus de 7000 commentaires en provenance de la vingtaine de pays dans lesquels vous vous trouvez. Un grand merci pour votre fidélité qui me comble et me donne l'envie de continuer à vous informer de la façon la plus complète possible sur l'actualité de la blindosphère. En outre, ces chiffres montrent que les blindés et leurs évolutions demeurent un sujet majeur du combat terrestre, rendant incompréhensible l'absence de ce type d'engins dans l'armée de terre. 

Merci de votre fidélité et en route vers les trois millions de lecteurs !

22 commentaires:

  1. Longue vie à Blablachars et succès à l'auteur pour ce blog complètement blindé.

    Non, le char n'est pas mort et Blablachars le dit encore...
    http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2022/06/22/l-avenir-du-char-23145.html

    La manœuvre blindée est un sport d'équipe!

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  2. Si les quatres fonctions sont respectés (feu, mobilité, protection et connectivité), les chars évolueront et auront un avenir. J'y rajouterais: "accessibilité et employabilité" pour l'usage et ne pas en rester aux "vitrines" des salons spécialisés ni aux arguments commerciaux des industriels. :)

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  3. Je ne comprends pas la phobie IED dans le cadre de l'Otan. Les IED c'est un problème pour une armée d'occupation sur le temps long (Irak), c'est un problème secondaire pour une expédition (courte), et ce n'est pas un problème pour une armée dont la 1ère justification est la défense contre une invasion russe (ou turque ou type "camp des saints"). Par ailleurs aucun char ne résiste à un obus flèche moderne. Est ce quelqu'un a simulé un engagement de 50 chars lourds (60-70 tonnes, 10 M€ pièce) contre 200 blindés légers équipés de CKEM (< 10 tonnes, < 2M€), avec une équivalence en artillerie et appui infanterie ?

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    1. Un char ennemi ne sera pas isolé dans un dispositif ennemi, il sera accompagné.
      Ou alors c'est que c'est un poster vantant le modèle SCORPION...
      https://blablachars.blogspot.com/2020/02/un-petit-billet-dhumeur.html

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    2. Réponse : Quelques minutes.
      Vos 200 blindés légers ne tiendraient que quelques minutes.

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  4. (Blindax)
    La France n'envisage pas un engagement, seule, classique et terrestre contre la Russie.
    Idem pour la Turquie qui est un allié, via l'OTAN. Ce qui ne veut pas dire qu'un "accrochage" terrestre, maritime ou aérien de "haute intensité" soient exclus.
    Nos forces terrestres servent de "sonnettes" et de présence dans le cadre des réassurances ou gesticulations stratégiques. Ce n'est pas une dizaine de chars Leclerc ou un GTIA de paras qui vont dissuader ou faire la difference...😁
    Le combat terrestre classique ne peut s'envisager que du fort au faible, sinon en coalition. Il n'est point besoin d'un wargame pour le démontrer.
    Tout autre stratégie demandera une révision du Livre Blanc de la Défense, de la LPM et l'aval de Bercy.😅

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    1. Pas la peine d'imaginer un retour de la guerre froide.

      Les prochains combats seront urbains.
      https://www.economist.com/international/2022/08/17/armies-are-re-learning-how-to-fight-in-cities

      Et sur notre propre sol.
      https://www.lemonde.fr/idees/article/2013/06/19/les-guerres-civiles-sont-malheureusement-des-guerres-d-avenir_3432883_3232.html

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    2. Un corps blindé cohérent et puissant peut cependant dissuader un agresseur potentiel d'une action sous le seuil...nucléaire.

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    3. Plus que d'accord avec ULYSSE ci dessus.
      C'est une autre forme de dissuasion, employable celle là. Mais encore faut-il l'avoir !!
      Ou sinon on ne fait que de la figuration.

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    4. Un corps blindé mécanisé qui est également strictement indispensable pour les guerres futures dans l'urbain (voir retex de l'Irak sur le rôle essentielle de l'infanterie mécanisée, bien protégée...).
      Le véritable blindé du futur sera le VCI lourd chenillé de 50 tonnes (modulable.) (cf le Namer des aguerris israéliens par exemple, et toutes les actuelles futures productions en la matière.)..

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    5. Encore une fois les retex Irakiens disent l'inverse. Il n'y avait aucun VCI lors des offensives contre l'EI. Et encore moins des VCI "lourds" type Namer. Ce qu'il y avait c'était des Humvee, des bulldozers blindés et de l'infanterie légère soutenue en masse par l'artillerie et l'aviation. Et une production actuelle ne peut pas être future, il faut choisir.

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  5. Ce n'est pas le sujet. Est-ce que le char lourd (> 60t) accompagné d'IFV lourds (> 30t),
    avec leurs problématiques de franchissement, de MCO, de coût unitaire ... etc., sont l'avenir face à des blindés légers, plus nombreux, beaucoup moins chers (acquisition + MCO) et avec la même puissance de feu, dans le cas de la France, qui demande mobilité stratégique + tactique ((menace Russie / Turquie + expéditions Afrique). Avec des appuis équivalents (drones, artillerie, génie, infanterie ...). Dans le triptyque Mobilité / Feu / Protection (connectivité n'a rien à faire, ce n'est pas un compromis mais une caractéristique), les généraux allemands de la 2nde GM privilégiaient mobilité + feu - et d'ailleurs les nombreux Sherman (mobilité sans feux ni protection) l'ont emporté sur les peu nombreux Tigres.

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  6. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    1. Pas aussi simple, difficile d’avoir une opinion définitive. La différence de coût entre un char lourd et un char léger/moyen permet-elle d'augmenter le nombre de ces derniers de façon faire pencher la balance ? Le doute est permis. Ne pas oublier dans le coût de possession les dépenses de personnel qui vont croître en même temps que le nombre de chars légers/ moyen.

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    2. Non, dans un conflit de haute intensité sans chars lourds, face à un adversaires qui en a, vous risquez simplement d'avoir plus de char moyens détruits.
      La différence de coût de blindage n'est de l'ordre que d'une dizaine de pourcent, à peine, à niveau technique et à armement égaux, mais pas à niveau de protection égal...
      Le MCO est assez similaire, l'empreinte logistique par contre est assez lié au poids. Mais c'est le prix de la survie des équipages et de l'économie des pertes inutiles et parfaitement évitables, en combat (où l'on retrouve la différence entre armée et armement de "temps de paix" et armée et armement "de guerre".).

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  7. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  8. Certains appellent cela la chance, d'autres le talent.
    Vive Blablachars!

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  9. (@ Anonyme 24 août 2022 à 22:02)
    Une des raisons qui a perdue les allemands durant la seconde guerre mondiale, c'est la sur-sophistication, la multiplication des modèles de véhicules, et la croyance dans le technologisme à outrance et les armes "miraculeuses", en petit nombre, presque échantillonnaires, contrairement aux américains, à l'époque, et aux soviétiques, qui étaient plus dans un option équilibrée entre niveau technique suffisant (courant du moment (et pas celui supposé des vingt prochaine années par exemple.)) et quantité (industrialisation) suffisant.
    Toutes ressemblances avec des "évolutions" actuelles ne seraient nullement fortuites.
    Et encore une fois, aujourd'hui le poids n'a plus grand chose à voir avec le prix d'un blindé. Le niveau de (sur)technologisation a un effet beaucoup plus marquant, essentiel même (plus de la moitié de certains blindé actuels, contre une dizaine de pourcent pour le blindage.). Idem pour le MCO, en rapport avec le niveau technique du véhicule (et non de son poids.).
    Aujourd'hui, la priorité est surtout mise sur la protection (impact médiatique de la moindre perte qui aurait pu parfaitement évitée. On a même arrêter des guerres pour ça.), donc sur le blindage, partout dans le monde, sauf chez nous (mais nos véhicules "médians" ne coutent pas moins cher, au contraire même, ils sont généralement plus couteux que tous leurs concurrents ! Et aussi cher que des blindés lourds, mais sans la protection...).

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  10. C'est intéressant, coût d'acquisition & MCO & taux disponibilité ne seraient pas lié au poids / complexité mécanique, mais à l'électronique, et donc un blindé lourd sophistiqué ne coûterait pas beaucoup plus cher qu'un blindé (très) léger ? Pourtant en 2016 le MCO du Leclerc était de 246k€/an contre 54k€/ an pour le VBCI.
    Effectivement le coût d'un équipage # 75k€ brut / an (3 pax * 12 mois * 2k€, plus "charges patronales" & coûts annexes dans l'Armée) est le même pour un blindé léger et un char lourd, mais par rapport au budget total des armées c'est l'épaisseur du trait, même si on le multiplie par 3 ou 4.
    Ceci étant il faut aussi compter les coûts associés (infrastructure, maintenance, logistique ...)

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    1. Vous avez presque tout compris en effet.
      Je dirais que le MCO en matière de blindé plus spécifiquement encore, est très lié au prix d'acquisition. Cinq millions d'euros pour le VBCI, dix (millions d'euros) pour le Leclerc (avec notamment son système d'arme canon de 120 mm, qui tient pour un très large tiers du prix d'un char lourd de combat de haute intensité.), pour un MCO respectif de 118 000 euros annuel pour le VBCI (selon le sénat, en 2017.) et 250 000 euros environ, pour le Leclerc.
      Par contre le niveau de blindage n'intervient que très très peu sur le coût en MCO.
      PS : En effet encore, c'est l'électronique aujourd'hui qui fait désormais l'essentiel, plus des deux tiers pour le Jaguar par exemple, du prix et des coûts en MCO d'un blindé.
      PS 2 : Le "cout" de l'équipage ne fait pas parti du budget MCO. Les infrastructures, la maintenance (par le fait.) et en partie la logistique, si.

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  11. (Blindax)
    Tout le monde a raison et tord en même temps... 😄
    Comparons ce qui est comparable, sans fantasmer sur des matériels très spécifiques ou inutilisables en fonction du lieu, du temps et de notre doctrine d'engagement qui dépend aussi des moyens.😅
    Le char (terme générique) est seulement une pièce sur l'échiquier, tout en faisant partie du "jeu" et de "l'art de la guerre".
    Le combat urbain est un choix tactique ou stratégique, pas une obligation: le planté du drapeau sur l'édifice le plus haut ou symbolique n'est pas une fin en soit... Déjà, pensons périurbain avec ses masques et sujétions.
    La "haute intensité" veut dire moyens létaux nombreux mis en oeuvre et pertes importantes. Cela implique de la "masse" (nombre) pour avoir de la résilience dans la durée. La "chenille" ne suffit pas: Elle ne peut fonctionner qu'avec une chaine logistico-technique importante, des appuis spécialisés nombreux, des hommes entraînés, motivés dans des infrastructures adaptées et commandés avec une efficience étoilée. Le tout devant être soutenu par un pays qui fait nation. Demandez le programme...! 😬
    Vouloir une Ligne Maginot blindée à chenilles ou roulettes dissuasive est un concept trop rigide, égocentré pour le mental, les moyens et les intérêts de notre pays. Cela ne veut pas dire que le "char" dans un ensemble cohérent et utilisable est obsolète ou inutile, bien au contraire! 😁

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  12. Quelle leçon tirer des pertes russes? Mauvais pathos ou mauvais emploi ou les deux ? Les missiles et drones menacent tout à terre comme en mer.nos engins à roues n iraient pas loin face à de l’artillerie ou des sol sol et même en franchissement…voir loin devant derrière et vers les toits et taper de suite est la condition de survie des blindés.il faut des robots pour entrer en premier dans les pièges urbains.

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