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mardi 12 décembre 2023

LES PREMIERS RAK 120 OPERATIONNELS EN UKRAINE

Une vidéo diffusée sur le site ukrainien Militarnyi a permis de constater la mise en service opérationnelle au sein de la 44ème Brigade Mécanisée autonome des premiers véhicules polonais RAK. Le transfert de ces engins avait été annoncé lors d'une visite du président Zelensky à Varsovie au cours de laquelle plusieurs accords de coopération et de transfert d'équipements avaient été signés. Selon les autorités polonaises, l'accord prévoit la livraison aux forces armées ukrainiennes de trois lots de RAK, chaque lot comprenant huit véhicules porteurs et quatre engins de contrôle et de commandement. Basé sur un châssis 8x8 produit par Rosomak, le RAK est équipé d'une tourelle développée par HSW (Huta Stalowa Wola) armée d'un mortier de 120mm capable de tirer un des 46 obus disponibles en tourelle à une portée maximale de 12 km.

6 commentaires:

  1. Voilà !
    C'est de cela dont ils ont besoin, couplé à une bonne défense aérienne, notamment SATCP/anti-drones.

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  2. 12km il s'agit d'un mortier rayé?
    penandreff

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  3. 12km max. Il va falloir être prêt de la ligne de front (3a4km) pour être efficace. Ça va être 🥵

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  4. Les mortiers sous tourelles se multiplient et c'est avec raison; La protection des utilisateurs est bien meilleure. Cette arme polonaise n'est pas rayée, le 120 mm fait figure d'exception. Mais ce qu'il serait fondé de faire, c'est de développer une version de ce dernier A CHARGEMENT ARRIERE, donc avec une culasse dérivée de ce qui se fait pour les canons et obusiers. Dans la foulée, on peut-même imaginer à le doter d'un canon plus long. Et donc pour lui donner plus de V° et donc de portée. C'est tout à fait possible si on le veut. La chose permettrait dison, de "compléter" les GRIFFON/MEPAC qui aide au chargement, c'est bien, mais ne protège nullement, y compris en cas d'agression chimique ou de mini drone d'attaque) . En plus, un tel mortier rayé de 120 mm "sous tourelle" pourrait rendre bien d'autres services , y compris dans le domaine naval, pour soutenir par exemple un débarquement. Comparez le poids d'un obus de 120mm et celui d'un canon de marine de 76mm et vous comprendrez la différence. Dans la démarche que je suggère (malheureusement en France ce sont presque toujours les industriels qui décident, bien plus que les utilisateurs ) , il faudrait prendre en considération les nouvelles munitions mortier 120 mm conçues pour se diriger par elle-même sur des blindés. Donc, outre des tirs plongeants explosifs et à Frag très opportuns en zone urbaine et boisée, on peut avoir là une arme anti-char à tir indirect. Et de belle portée. Et ceci pour des coût bien moindre que les solutions "missile" ATK dit de xème génération, qui coûtent chacun le prix d'un immeuble. Mais bon, voir les choses ainsi ne sert pas nécessairement les intérêts de tout le monde. Et donc... Pierre Richard

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  5. Le mortier de 120, rayé ou pas pour la stabilité du projectile, accepte de nombreuses munitions et fusées dont celles complexes à guidage termimal. L'usage des drones pour l'observation et le pointage associés à la connectivité permet des usages multipliés. Sa portée est compatible avec les modes d'engagement d'une ligne de contact défini, tout en permettant une grande mobilité et une souplesse pour les effets. Le calibre 120 relève plus de l'artillerie pour la gestion des feux et la déconfliction 3D, même si le RT tracté revient vers l'Infanterie pour ses appuis.

    Le canon-mortier, sous tourelle, n'est pas si nouveaux et a été développé par Thompson Brandt, à l'époque, pour les calibres 60 et 81 mm. Effectivement, il serait intéressant pour des appuis feux renforcés avec un usage "cavalerie" ou le combat fluvial/côtier (stabilisation ?), même si sa silhouette le caractérise pour le ciblage ennemie..., sa protection dépendra plus de sa mobilité et de son usage, un peu comme le Caesar.
    L'avantage du mortier est sa rusticité/flexibilité, son coût global, sa permanence indépendante des conditions météos et son tir courbe dans un environnement complexe.

    L'emploi de différentes catégories d'armes est nécessaire pour répondre à des contextes, des trames et la nature des cibles à neutraliser avec la précision nécessaire. Le MMP a répondu à une fiche programme pour avoir un "Javelin souverain", sans ses insuffisances, avec un système numérisé et connecté. Le coût en découle avec son volume de production et pour préserver notre BITD du missile terrestre. C'est un choix. Un char de bataille moderne occidental, nu, coûte entre 8 et 10 million € et un drone civil bricolé 100 €... (!).
    Le coût d'un armement a un rapport direct avec son acquisition en masse pour un usage "large spectre" avec des cibles à protection et d'un intérêt communs avec un emploi défini. Cela sera le cas pour "faire le joint" entre l'AT4 NG et le MMP. À noter que le projet Colibri répond à cette trame et emploi.

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