Selon des informations révélées aujourd'hui par le quotidien La Tribune, le VBCI serait recalé au Qatar après huit années de discussions émaillées de nombreux rebondissements. Avec l'échec (pas encore officialisé) annoncé aujourd'hui, le VBCI se retrouve bien loin de la lettre d'intention signée en 2017 par Doha qui envisageait l'acquisition de 590 engins. Le blindé français laisse donc le champ libre à ses concurrents, comme le Patria AMVXP 8x8 ou le LAV de General Dynamics Land Systems Canada déjà vendu à l'Arabie saoudite équipé de tourelles John Cockerill Defense. Cette liste pourrait être complétée par le Boxer allemand, pays dont les engins sont appréciés par Doha et l'Altug de BMC dont le fonds souverain du Qatar détient 49,9% des parts. La tourelle française ayant été écartée depuis longtemps, plusieurs candidats restent en lice pour fournir la tourelle devant équiper l'engin retenu, parmi lesquels Kongsberg et John Cockerill Defense, sans oublier que la firme norvégienne détient depuis 2016, 49,9% du capital de Patria. Une association qui pourrait séduire Doha pour son futur blindé. Les raisons de l'échec du VBCI seraient liées, selon Michel Cabirol à la faiblesse actuelle de la France sur la scène internationale et à la situation politique intérieure. On attend l'officialisation de cette information qui devrait compliquer encore un peu plus la situation de KNDS France.

Si cela est confirmé officiellement comme dit dans l'article, c'est "Bad news", comme dirait un jet-setter remontant dans son avion. Ou de la différence des tenants zé aboutissants, entre vendre des biens contre des services politiques d'une part et vendre un bien qui rend des services d'autre part: 'faut bien chercher une raison puisque, du coup, y'a pas même moyen de savoir quoi reprocher technico-commercialement au VBCI? C'est ballot, conclus-je. > s.o.
RépondreSupprimerD'autres disent: c'est dans les moments difficiles que l'on peut compter sur ses amis, hum? Pop! > s.o.
SupprimerY'a des aéroports, où celui qui compte, c'est le premier bédouin qui peut indiquer l'embarcadère pour se retrouver au plus vite avec l'hôtesse de l'air rassurante à qui parler, par rapport aux autres qui ne sont rien, car ne pouvant vous expliquer les choses qui vous échappent. > s.o.
Supprimerle Quatar doit acheter US ou Turque les deux protecteurs, une partie de l'Île est une base US, les puits de gaz et les unités de production de GNL sont sous capitaux US, Quand aux Turques présents dans près de la Base US ils ont protégés le Qatar d'une Invasion saoudienne / Emiratie
RépondreSupprimersoyons heureux ils ont acheté des rafales des VAB et payés très chères des formations en France
penandreff
On remarquera simplement, qu'autant le Patria AMVXP 8x8 ou le LAV, ou le Boxer, sont des blindés, ou des famille de blindés, déclinés en une assez large gamme, d'accompagnants nécessaires...
RépondreSupprimerCe qui doit quand même "un peu" jouer aujourd'hui quand on envisage d'acheter plusieurs centaines de blindés d'un certain type...
Monsieur Cabirol , "spécialiste Défense" dans "La tribune", place toujours la politique avant tous les autres critères, dès lors qu'il s'agit d'achats militaires. C'est très excessif.
RépondreSupprimerCe qui guide les achats internationaux de ce genre, ce sont avant tout les intérêts économiques et financiers de l'acheteur potentiel. Puis comptent (quand même) les demandes et besoins des militaires locaux.
Et ensuite seulement viennent les affinités géopolitiques qui existent en direction du pays vendeur. Dans les achats d' avions, il peut arriver que ce troisième facteur soit particulièrement important.
Concernant l'échec du VBCI au Quatar, j'imagine que c'est au moins en partie dû au fait que l'engin français est déjà ancien, ne s'est vu acheter qu'en France et surtout qu'il n'a pas été dérivé en de nombreuses versions. Le manque de modularité est donc, à mon avis, particulièrement un handicap.
Le VBCI et le BOXER étaient pourtant issus d'un même projet européen avorté, appelé VBM (Véhicule blindé modulaire) qui impliquait la France, l'Allemagne et le Royaume- uni. Mais comme souvent, tout comme en aviation, (voir l'origine commune de l'Euro-fighter et du Rafale) , la France a finalement voulu jouer seule dans son coin. Elle se croit tellement...(enfin, je ne dis rien de plus) .
En tout cas, si le projet VBM avait abouti , chaque Pays participant serait en train de fabriquer et d'exporter ensemble, tout comme c'est la routine chez AIRBUS. Et à l'heure actuelle, après une éclipse, le Royaume- unis a lancé une production massive du BOXER. Dont sera même dérivée une version d'artillerie 155m et bien d'autres . C'était donc la bonne formule. Je ne serais donc pas surpris que le choix des Quataris se porte sur cette plate-forme.
Sur le fond, il serait utile à la France , d'apprendre enfin de ses échecs dans le domaine. Un autre échec de ce genre est en gestation, c'est celui du projet d'aviation SCAF. Là encore, la France pourrait vouloir jouer la partie seule en accumulant les exigences hégémoniques ( voir Dassault aviation) . Ou forcer ses partenaires potentiel à se détourner, épuisés par les difficultés relationnelles entre les entreprises concernées . Sauf que développer des projets aussi complexes est extrêmement coûteux et que , souvent, la coopération est la seule solution possible. Donc, un des deux partenaires potentiels restera sur le carreau et prendra des années de retard sur ceux qui savent coopérer ...
Eh oui, si le projet VBM avait abouti... ...On serait tous avec des blindés moyens aussi peu réussis que l'Eurofighter (Vraiment dommage qu'on ait raté un tel rendez vous !).
SupprimerCe qu'il a manqué surtout au VBCI, c'est d'être décliné dans une gamme complète, comme le Boxer et presque tous les autres de cette catégorie, on a préférez refaire une autre série (Nationale !!) avec le Griffon...
Qui sait on aurait même pu coiffer, vu l'avance qu'on avait, les teutons sur le poteau, et on serait en train de rafler moultes marchés actuellement.
(Le Griffon est tout autant écarter, d'emblée, des appels d'offre en 6 x 6 de l'autre coté du Rhin, par vos si chers amis et "partenaires" (??!!) allemands.)
Eh oui encore, si on coulait aussi le Rafale cette fois ci...
(Concernant le cas très particulier d'Airbus, faire des avions civils aux spécifications civiles communes à tous est une chose, mais vouloir reproduire la chose au niveau militaire en est une autre. Voire le feuilleton A400m, un appareil qui a finit par nous couter au final deux fois plus cher que prévus, et avec des caractéristiques (Poids) un peu dégradées "en plus". (Et ce n'est pas un équipement spécifiquement de combat encore.).)
On est même en tarin de finir par dégouter nos actuelles restantes encore affinités "politiques", avec notre naïveté idéologique. Coulons le rafale cette fois ci, encore une fois.
On pourrait également citer le cas d'Ariane (La fusée.), qui dépérit depuis dix ans maintenant (Et commence même carrément à péricliter aujourd'hui face à la concurrence américaine, ou d'autre nations.), depuis qu'elle a été "européanisée".
SupprimerEn Europe, les Allemands fabriquent de bons chars de combat.
SupprimerEn Europe, les Français fabriquent de bons avions de combat.
Voilà la réalité.
Actuellement, les Français se comportent avec les Allemands autour du SCAF comme les Allemands se comportent avec les Français autour du MGCS.
C'est une situatiion symétrique propice à une négociation loyale. Pragmatiquement, Dassault n'a pas besoin de l'Allemagne pour fabriquer le Super Rafale (avion de 6e génération). Donc, amho, soit une négociation politique au global entre les deux Pays tranche parmi ces deux projets, soit chacun reprendra ses billes et ces deux projets péricliteront d'eux-même, vers leur oubli quand d'autres projets émergeront et les remplaceront. Pour comprendre pourquoi Dassault demande à être leader\chef de projet du SCAF devant l'autre (Airbus), voici un résumé de ce que savent faire les gens de Dassault et derrière quoi court Airbus: https://armees.com/super-rafale-avion-6e-generation-dassault-f5-france/. Dassault est d'accord pour faire progresser progresser ceux d'Airbus. Encore faudrait-ils qu'ils s'introspectent correctement en acceptant qu'ils ne sont pas à leur hauteur en matière de savoir faire d'avions _de combat_. Dans le dossier SCAF, c'est le politique Allemand de circonstance qui "grogne" contre Dassault (preuve qu'ils connaissant sa valeur composite: Safran , etc; pourtant, pourtant, ils achètent comme tous les autres en Europe le F35 américains: probablement que ça doit être l'avion fabuleux du moment; encore une fois, s'il est si fabuleux\mirifique, pourquoi "grogner" contre Dassault??!) > s.o.
En Europe, les Allemands fabriquent de bons chars de combat.
SupprimerEn Europe, les Français fabriquent d'excellents avions de combat (Les meilleurs de leur catégorie, polyvalente. Qui font pratiquement jeu égal avec le F35, nous disent les spécialistes.), et fabriquaient d'excellents chars de combat.
La voilà, la, triste, réalité actuelle.
PS : Par contre, vous arrivez encore à trouver une certaine symétrie, là dedans (Eh oui, les allemands grognent, eux. Et achètent du F35 en attendant... "L'Europe, l'Europe"...) ? ! Je ne sais pas comment vous faite !
Je maintiens qu'il existe une symétrie de psychologie entre le dossier\projet SCAF et le dossier\projet MGCS: les offreurs et les demandeurs ne sont pas les mêmes, dans les deux dits dossiers. Donc un espace de négociation du type "dit-le" façon équivalences de fonctionnalité*€ˆ-1 de plus contre sa réciproque moins, un espace de négociation disais-je existe à l'intersection des 2 dossiers où ceux qui "grognent" ne sont pas les mêmes. C'est d'ailleurs du grand classique dans d'autres secteurs\marchés: ce sont les spécialistes connaissant les deux secteurs qui liquifient\débloquent en arbitrant entre les deux secteurs considérés. Dit autrement, il existe un potentiel d'arbitrage qui puisse solder le dilemne composite de ce groupe de deux dossiers pris ensemble. Après, je n'ai aucun pouvoir et je sais que trouver les équivalences de fonctionnalité.€ˆ-1 entre un char et un avion demanderait une table à 4 personnes, plutôt que 2 d'un côté et 2 de l'autre. Possible, mais pas simple du tout (et je n'en suis pas). > s.o.
SupprimerLire €*fonctionnalitéˆ-1 ou €*effetˆ-1 (au lieu de fonctionnalité*€ˆ-1, ci-dessus), à défaut d'avoir la granularité idéale (effet*(1h*1homme*1vecteur*...*1€)^-1), ce qui revient à normer beaucoup de choses dans l'Adt et beaucoup de choses dans l'AdA, avant de trouver une table de correspondance (usine à gaz). D'où l'équivalence par €, seulement: l'historique du "beans-effet-correspondance" devant être contenu dans l'€, il est logique de pouvoir tirer un trait sur le cheminement qui précède ce dernier € d'échange, de simplifier le toutim. > s.o.
Supprimer"Je maintiens qu'il existe une symétrie de psychologie entre le dossier\projet SCAF et le dossier\projet MGCS"
SupprimerPas faux = Tout sous maitrise allemande...
Et c'est peut être bien une question de psychologie en effet, chez certains de nos dirigeants actuels en particulier : "Le "modèle" allemand" !!
SupprimerIdem. Ceux qui restent sur le carreau aujourd'hui comme vous dites, c'est surtout ceux qui ne font pas comme les sud coréens, turcs, israéliens, américains, qui comptent sur les autres, pour faire ce qu'ils n'ont pas le courage de faire, et qui finissent par renoncer à tout, uniquement par idéologie ; particulièrement bornée il faut bien le dire après quarante ans avec les "résultats" que l'on sait... (Errare humanum est, perseverare ...). Si ce n'est un aveuglement certain.
RépondreSupprimerLa seule solution possible, viable réaliste, c'est le retour à certains "fondamentaux" ; que ce soit pour l'industrie comme pour le reste.
D'autant que si on avait réussit à atteindre une certaine parité et égalité au niveau PIB individuel au début des années 80 (12 600 $ pour la France, 12 500 pour les USA.), suite aux trente ans de la période dite des "trente glorieuses", cela n'a cessé de se dégrader depuis et même de très nettement s'intensifier depuis 2008.
SupprimerA tel point qu'on en est rendu aujourd'hui respectivement à 46 000 et 86 000 $, en 2024. Et cela ne s'arrange nullement, au contraire, ça continue de chuter, si ce n'est même de s'accélérer encore (La chute.).
Ceci d'autant que chez nous la plupart des indicateurs dont certains majeurs comme la progression de la productivité (En chute même, depuis 2020 !!!!) ne sont vraiment pas bon, et sont même carrément au rouge, dépassé.) (Il n'y a que les allemands qui s'en sortent un peu mieux là dedans !!...).
Je ne voudrais pas dire, mais il faudrait quand même sacrément commencer à se réveiller les gars, et sortir de vos vieilles arlésiennes, qui ne fonctionnent pas et de moins en moins, et nous précipitent au contraire encore plus vers le précipice...
A ce rythme là, dans cinquante ans on va finir au même niveau que le Zimbabwe, comme l'a déjà annoncé et prédit un expert économique, si on ne se réveille pas...
(Alors adieu même chars, défense, indépendance, veaux, vaches, couvées...)
Sinon il serait intéressant de jouer le rôle de l'acheteur sans aucune considération géopolitique : combien coûtent 100 vbci dans la version export en 2025, combien pour les boxer, pour des patria, lav.... Quels délais pour la mise en prod... quelle maturité...
RépondreSupprimerPar exemple, personne n'a encore vu de vbci intégrant une tourelle de 30x173 tirer sur un pas de tir... rien d'impossible en soit mais on peut comprendre qu'un client veuille avoir un minimum de garanties.
Parfois nous cherchons des excuses dans des causes complexes (qui sont peut-être les vraies causes, ou des prétextes) tandis que l'explication saute aux yeux....
Pas moins cher, c'est justement que le choix des qataris c'est joué sur d'autre critères.
Supprimer(Pas sûr que la différence ce soit joué sur le seul choix du calibre 25 ou 30 mm. Quoique cela a du jouer quand même, puisque tout le monde passe au 30 x 173 aujourd'hui...).
O tempora o mores et illusions perdues... Dans le secteur des blindés, la France ne pèse plus grand chose. D'autres acteurs politiques, économiques et industriels sont au rendez-vous de l'histoire. Il faut en tenir compte et faire avec en fonction de nos moyens qui risquent forts d'être phagocytés par plus économes et malins que nous.
RépondreSupprimerFaut-il ci résoudre, c'est toute la question.
SupprimerEt finir par tout abandonner à la longue ?...
Redevenons plus économes, et plus malins, tout simplement.
Et arrêtons d'être si naïfs surtout, par rapport à des beaucoup plus malins que nous actuellement...
Faut-il s'y résoudre... ?
SupprimerLe Qatar a pris connaissance du taux de la disponibilité opérationnelle des VBCI français, on dirait...
RépondreSupprimerEt de l'absence d'un marché fiable de pièces de rechange selon un mécanicien militaire.
SupprimerC'est l'inconvénient, et le deuxième effet "Kiss cool", de série de quelques centaines d'exemplaires seulement d'un véhicule, et de l'absence de son développement dans une gamme complète (Comme l'ont très bien su faire les allemands et la plupart des autres.).
SupprimerElémentaire, mon cher Watson...
A noter également pour la petite histoire, qu'initialement le VBCI devait être produit dans une première série de 1 500 exemplaire, pour remplacer à la fois l'AMX10P (!!!...) et une première série de VAB (Avec un blindé prévu de 25 tonnes et d'un million d'euros pièce, initialement. Cela ne vous rappelle rien ?...).
Mais l'explosion de ses couts a largement et très rapidement fait tourné court tout cela.
Explosion des coûts, du en grande partie à son étrange mono tourelle. Aussi, pourquoi on en vend pas (Les autres, type AMV Patria, sont beaucoup moins chers pour ça, avec moins d'électronique superfétatoire sur ce genre d'engin, et moins de scorpion, aussi.) ; et en 25 mm en plus... Il suffirait presque d'y rajouter un 40 mm CTA... Là aussi pour le marché fiable de pièces de rechange, on repassera.
Explosion des coûts ayant fait capoter complétement tout ça, tous ces beaux projets, comme toute velléité de déclinaison de gamme malheureusement.
(Repris cependant tel quel vingt ans plus tard par le Griffon (25 tonnes, explosion des coûts.), mais nettement en moins bien à tous points de vue en plus !!!! : Combien on va en vendre aussi de celui là ???!).
Deuxième effet "Kiss cool", après celui du cout unitaire d'une petite série, et de la répartition, à supporter (Par...), des centaines de millions d'euros d'euros de R&D (Plus d'un milliard d'€, il y a vingt ans, pour le VBCI.).
SupprimerNexter- KNDS France ne sont pas capable de produire en quantité des VBCI sur le sol français.
RépondreSupprimerLe soutien après vente a disparu en même temps que le marché des pièces détachées.
Je regrette le GIAT, qui avait quand même les reins solide en son temps.
Pas faux, là aussi...
SupprimerD'autant que les allemands, nos "partenaires", de KNDS n'ont manifestement qu'une seule envie : Bazarder la plus vite possible ce qui reste de typiquement français dans ce groupe ("Ils seront déjà bien content qu'on leur offre encore une place de sous traitant et les restes qu'on leur laissera à manger"...).
SupprimerCela va bien évidemment, pour le VBCI, quand ils ne pensent qu'a promouvoir et vendre leur Boxer ; même quand c'est carrément aux dépends de leurs "partenaires" et du VBCI en l'occurrence ici, et au détriment de leur marchés traditionnels en plus : "Il ne doit rien rester ; et le plus tôt sera le mieux".
(Et dire que certains soutiennent et encouragent même tout ça chez nous !!!!)