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jeudi 15 février 2024

AMBITIONS SUD-COREENNES

La Corée du Sud a lancé officiellement le programme de revalorisation de son char K2 produit Hyundai Rotem. Si les contours exacts de ce projet sont encore inconnus, on sait cependant que cette opération prendra en compte les enseignements des conflits actuels. Ceux-ci devraient entrainer le développement et l'intégration d'un système de protection active multifonctions qui pourrait combiner des projectiles conventionnels à une arme laser et à un dispositif de brouillage. Autre modification prévue sur le futur engin, l'adoption d'une tourelle téléopérée permettrait de maintenir le poids du char dans une enveloppe acceptable (voire de le réduire) recevrait une RWS ( Remote Weapon Station), l'APS (Active Protection System) ainsi que des éléments de blindage supplémentaires. Il est probable que la mobilité fera également l'objet d'améliorations avec la possible adoption d'une motorisation hybride et de chenilles composites. Le calendrier de développement du programme devrait être court pour permettre l'intégration de ces différents éléments sur les versions actuelles du char sud-coréen, pour répondre aux besoins des clients potentiels. 

Le programme sud-coréen de modernisation du K2 qui prend en compte les nouvelles menaces auxquelles les chars sont confrontés prévoit pour cela l'intégration de technologies sur lesquelles la France doit mener une véritable réflexion. Parmi ces dernières on peut citer le développement d'un APS multifonctions capable de protéger le char mais aussi l'intégration d'une tourelle téléopérée. A l'heure où l'adoption de la PASEO sur le Leclerc relance le débat (franco-français) sur la vision directe et la place de l'équipage, le K2 sud-coréen comme l'Abrams-X, s'affranchit de ces réticences pour envisager cette évolution et dessiner ce qui pourrait être le premier char occidental équipé d'une tourelle inhabitée. A l'heure où la France progresse (très) lentement sur la rénovation de son char en traitant quelques unes des obsolescences les plus lourdes, le programme sud-coréen adopte une démarche holistique, seule capable de garantir une modernisation cohérente, gage d'efficacité et de potentiels succès export. 

jeudi 1 février 2024

L'ARMEE DE TERRE BRITANNIQUE REPASSE A L'OFFENSIVE (COMMERCIALE)

Le général Sanders, chef d'état-major de l'armée terre britannique a dévoilé au cours de l'IAV (International Armored Vehicles) Conference, la façon dont l'armée britannique souhaiter modifier le maigre bilan des exportations de matériels terrestres. Ce secteur qui a représenté 4% (soit 4,5 milliards de dollars) des exportations de défense britanniques entre 2012 et 2021 vise à porter ce montant à 26 milliards de dollars en se concentrant sur quatre campagnes prioritaires (four priority campaigns). Cependant le général Sanders a indiqué que et objectif ne pourra être atteint si les domaines maritime et aérien reçoivent un soutien politique plus important que celui accordé aux exportations terrestres. Selon le général Sanders les possibilités d'exportation de matériels terrestres croissent beaucoup plus rapidement que prévu avec l'apparition de nouvelles opportunités commerciales, liées à une série d'engagements internationaux et la définition de quatre chantiers prioritaires, qui pourraient déboucher sur un volume de commandes approchant les 26 milliards de dollars. 

samedi 7 mai 2022

RHEINMETALL ENTRE RESULTATS ET PERSPECTIVES

La présentation des résultats trimestriels de Rheinmetall le 6 mai a permis à la firme allemande de dévoiler plusieurs prospects et potentialités de marché pour les engins blindés. Sur le plan domestique et sans surprise, l'Allemagne reste le principal accélérateur de croissance pour le groupe, portée par les conséquences de la guerre en Ukraine dont les impacts financiers sont clairement représentés. Les 100 milliards d'euros d'investissement dans la Bundeswehr décidés par le Chancelier au lendemain de l'offensive russe en Ukraine et votés en mai dernier devraient produire leurs effets sur le carnet de commandes de la firme allemande, dès le mois de juillet. A l'export les principaux marchés évoqués sont sans surprise l'Australie avec la Phase 3 du Programme Land 400, la Slovaquie et les USA avec le programme OMFV (Optionally Manned Fighting Vehicle) actuellement dans sa seconde phase. La Slovénie le mois dernier, la Lituanie et le Royaume-Uni qui devraient également acquérir des Boxer supplémentaires, pourraient être rejoints par la Grèce et l'Italie. Si pour ce dernier pays aucune précision n'est apportée sur les engins concernés, pour la Grèce, les ambitions allemandes sont centrées autour du Leopard pour une éventuelle modernisation et du Lynx confirmant ainsi les informations données par Blablachars au début du mois d'avril. A noter l'absence de la Norvège dans cette évocation, qui pourrait confirmer le choix d'Oslo en faveur du K2 sud-coréen. Le bilan présenté par le groupe allemand reste cependant plombé par les difficultés d'approvisionnement en provenance de Chine, remettant au premier la nécessité d'une véritable autonomie stratégique dans le domaine. 

jeudi 29 juillet 2021

NOUVELLE COMMANDE POUR GAARDTECH

Après une première commande obtenue en janvier dernier, la société australienne Gaardtech spécialisée dans la fourniture de cibles réalistes vient d'obtenir un nouveau succès. Le Corps des Marines américain a commandé, pour un futur entrainement en Australie, plusieurs cibles robotisées représentant des véhicules ennemis. Ces cibles qui sont la réplique exacte des véhicules ennemis peuvent être utilisées en mode statique ou mobile grâce à l'ajout d'un module interne permettant à ces objectifs de se déplacer et de simuler des attaques sur des formations ou des positions. Pour parfaire le réalisme de ces objectifs, ceux-ci peuvent être équipés de moyens de simulation de guerre électronique (VHF, UHF, GSM, 4G,...) et dotés de signatures radars et thermiques, permettant d'entrainer à l'identification des cibles. La société australienne n'a communiqué aucune information sur le contenu, la valeur ou le calendrier de ce contrat. Ce second succès confirme l'importance des systèmes d'entrainement réalistes, complémentaires des moyens de simulation permettant l’exécution de tirs de combat sur des objectifs adaptés aux nouvelles menaces et aux actions de haute intensité.

mercredi 31 mars 2021

PREMIER CONTRAT EXPORT POUR LE LAZAR 3 SERBE

L'ambassadeur de Serbie en poste à Moscou a confirmé l'achat par le Turkménistan de véhicule blindés serbes Lazar3. Le montant du contrat et le nombre exact de véhicules commandés n'ont pas été communiqués par l'ambassadeur. Les modalités exactes de cette acquisition restent confuses et différent selon les sources consultées. Pour certains observateurs ces véhicules auraient été commandés par le Turkménistan en 2020 dans le cadre d'un contrat prévoyant l'acquisition de 24 véhicules, livrables à partir de 2021. Selon d'autres sources ces véhicules feraient partie d'un lot de 9 engins acquis à des fins d'expérimentation dont les résultats conditionneront une future commande plus importante. Le Lazar 3 serbe est prévu remplacer au sein de l'armée turkmène les BTR-80 d'origine russe. Quelque soit les modalités de cet achat, cette commande constitue le premier succès export de ce véhicule mis en service l'année dernière dans l'armée serbe.

lundi 2 novembre 2020

PRECISIONS RUSSES UN PEU FLOUES !

Selon l'agence de presse Interfax, la Fédération de Russie aurait apporté quelques précisions sur les futures exportations de ses matériels les plus récents. On apprend dans un communiqué que les livraisons à l'étranger d'un certain nombre d'équipements  ne pourraient intervenir que d'ici cinq à sept ans. Dans le domaine terrestre, selon Interfax les matériels concernés seraient "les développements et les produits des entreprises appartenant à Rostec : des véhicules blindés basés sur la plateforme Armata, assemblé dans les entreprises Uralvagonzavod UVZ". On pense bien sur au char T-14 qui n'a toujours pas été livré à l'armée russe en dépit de sa participation à plusieurs défilés et le déroulement d'essais en Syrie. Le doute reste donc permis quant à son éventuelle exportation, le char n'étant pas clairement mentionné dans le communiqué, à la différence d'autres matériels comme le SU-57E, le MI-28NE ou encore la version navalisée du KA-52K. La plateforme Armata évoquée dans le communiqué est actuellement la base du char T-14, du VCI lourd T-15, du VCI Kurganet 25 (qui n'est pas fabriqué par UVZ), de l'engin du génie T-16 Brem ou du véhicule d'appui lourd BMOP "Terminator 3". En outre, cette même plateforme est également la base d'un certain nombre de véhicules encore en projet comme un mortier automoteur basé sur le mortier de 120mm 2S12A, ou le porteur du système TOS-2 monté pour le moment sur un camion de Type Ural.

Plusieurs raisons peuvent motiver la rédaction de ce communiqué à la veille du vingtième anniversaire de la création de Rosoboronexport. Le délai de cinq ans est peut être nécessaire à la Russie pour conclure des accords de partenariat qui pourraient inclure la fabrication sous licence du char ou d'un des engins issus de la plateforme Armata. Ce communiqué pourrait également laisser penser à l'existence d'un retard important dans la livraison à l'armée russe du char T-14, Moscou ayant toujours affirmé que le char ne serait exporté qu'après sa mise en service dans les forces armées russes. Enfin cette décision ne concernerait pas le char T-14 qui pourrait trouver ses premiers clients avant cinq ans. Comme souvent, il est difficile de déchiffrer avec précision les intentions russes en la matière et de formuler un pronostic quant à l'arrivée du char dans les forces russes et son exportation. Mais une chose est sure, jusqu'à présent le T-14 a fait couler couler plus d'encre que de poudre !

samedi 27 juin 2020

EMPLETTES EGYPTIENNES !

Après l'Irak en 2016, les M1 de fabrication américaine vont devoir cohabiter avec des T-90 dans un deuxième pays du Moyen Orient. L’Égypte a en effet annoncé avoir commandé 500 exemplaires du T-90MS, version export du char russe. Selon des sources russes, les chars seraient assemblés sous licence en Égypte dans une usine construite sur un site encore non déterminé par Uralvagonzavod, fabricant du char. On ignore bien sur tout des modalités financières de cette acquisition. Une fois cette commande officialisée entre l’Égypte et l'agence russe d'exportation d'armement Rosoboronexport, l’Égypte deviendra le huitième utilisateur étranger du T-90, déjà exporté à plus de 2000 exemplaires dans le monde.

mercredi 10 juin 2020

CLIENTS POTENTIELS POUR LE T-14

Selon plusieurs médias russes, citant des sources gouvernementales après le retour des T-14 de Syrie, la Russie serait prête à exporter ce char. Aucune autorisation officielle d'exportation n'a pour le moment été accordée, les services russes devant définir les technologies pouvant être exportées. Seule certitude, aucune exportation ne pourra avoir lieu avant la mise en service effective du char dans l'armée russe. Cinq pays pourraient être intéressés par ce char, certains d'entre eux ayant déjà manifesté leur intérêt pour le T-14. Celui-ci est considéré comme l'un des trois chars de quatrième génération actuellement en service ou en développement avec le K2 sud coréen et le Type 10 japonais.