Pages

vendredi 1 décembre 2023

LES COPE CAGE EVOLUENT

Les cages de protection apparues pour la première fois sur les chars russes en 2021 dans une version rudimentaire, semblent évoluer vers des modèles plus complexes destinés à offrir une meilleure protection au véhicule porteur. Cette tendance est illustrée par la dernière version du T-90M russe équipée d'une cage de protection dotée de briquettes réactives Kontakt-1, disposées sur le dessus et les flancs de la cage. Cette solution semble destinée à lutter contre les drones suicides dont l'utilisation par les forces ukrainiennes a provoqué la destruction de nombreux chars russes. Cette évolution pourrait être le premier pas vers des équipements plus lourds et dotés de systèmes de protection plus complexes comme des systèmes de protection active capables d'agir contre les menaces verticales ou des systèmes de brouillage antidrones. Destinées à l'origine à protéger les chars contre les munitions attaquant par le haut, les Cope cage sont en train d'évoluer pour devenir un "standard" en matière de protection des blindés.  






70 commentaires:

  1. La cope cage évolue lentement vers une nouvelle forme de blindage espacé...au détriment de la furtivité et de l'employabilité. De plus quid du gabarit ferroviaire pour le déploiement ? ( tunnels, catenaires). Je ne parle même pas de l'avion.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Vous parlez de quelle furtivité pour un engin de plus de 50T

      Supprimer
  2. Quid du poids additionnel sur la tourelle ? ces protections n'entravent-elles pas grandement la visibilité de l'équipage ? Quid de la protection face à un essaim ?

    RépondreSupprimer
  3. J'ai tendance à penser que les aménagements conçus par ceux qui se battent sont souvent pertinents, faute de mieux... et que les restrictions liées sont minimes au regard de l'apport...

    Ça me rappelle un épisode chez nous: les VBCI engagés en BSS crevaient si souvent que les gars accrochaient une roue de secours à l'avant avec les sangles SNCF du lot de bord. Les ayatollahs de la sécurité ont hurlé mais n'avaient rien à proposer face au besoin évident... Depuis, il me semble que la STAT a travaillé sur un système un peu mieux pour accrocher la roue.

    C'est un peu la même démarche que pour ces cages consolidées. C'est une bonne chose pour les usagés, en attendant autre chose.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je me souviens que face à cette histoire de pneus à l'avant des vbci, certains disaient que ce n'est pas bon car ça limite l'angle d'attaque pour le franchissement... Ce n'est pas faux mais entre ça et se trainer un trm 10000 plateau plein de roues....

      Le raisonnement sur la visibilité et le poids ici doit être similaire... s'il faut voir un peu moins bien et user un peu plus la mécanique pour se protéger des drones ... zéro hésitation à avoir vu la menace et ses dégâts...

      Supprimer
    2. Conclusion : quand il y a un besoin, ne pas chercher des excuses pour ne rien faire.

      Supprimer
    3. Tiens tiens, les pneus de VBCI crevaient si souvent !
      "Détail" que l'on a soigneusement évité de mentionner. Au prix du pneu de VBCI en plus... Faut pas s'étonner que le MCO coute si cher, en opex, plus même qu'un chenillé finalement !!

      Supprimer
    4. Tous les véhicules crevaient. Pour être précis, souvent les pneus des blindés équipés de vpg crevaient sur les flancs lors de la transition entre un sol mou et un sol dur caillouteux (le regonflage de vpg prenant un peu de temps, la caillasse en profitait pour se faire du flanc de pneu tandis que le véhicule continuait sa route pas encore regonflé).

      Même si je suis un fervent défenseur de la chenille pour ses capacités de mobilité tactique pour tous les porteurs de brigades blindées quand il s'agit de faire la vraie guerre sur des fronts réduits, je crois vraiment que dans le cadre de la BSS le vbci était idéal car les distances à parcourir étaient très importantes. (J'ai bien étudié tous les retex vhm saison des pluies et saison sèche, c'est parfait pour un emploi local mais le Mali c'est grand... ).

      Supprimer
    5. En matière de MCO, ce n'est pas forcément l'idéal (128 000 € annuel, en 2015, selon un rapport du sénat ; pour le VBCI. Contre 20 000 (€) pour un vieux VAB usé jusqu'à la corde : Deux fois moins pour un équivalent moderne "actuel".), surtout pour intervenir en Afrique subsaharienne.
      Pour ma part (Et bien qu'ayant toujours dis également qu'il faut les deux, roues ET chenille.), je pense qu'un véhicule plus léger, et plus rustique (Moins sophistiqué.), type Acmat bastion, ou tout simplement moderne "actuel" du même type (15 tonnes, blindage niveau 3, ou 4.), serait plus approprié (Complété par quelques CRAB ou "Sphinx" par exemple (Au lieu de nos machins "Jaguar" de luxe insensés !!).).

      Supprimer
    6. Oui enfin, entre VBCI/griffons d'un côté et VAB/Bastion de l'autre, il y a quand même un monde en termes de performances dans un théâtre comme la BSS... (mobilité et protection notamment)

      A titre personnel, j'étais bien heureux d'être en VBCI...

      Supprimer
    7. Je pense que nos véhicules (vbci et scorpion) sont excellents sur ce genre de théâtre et face à ce type de menace.

      Évidemment, si on bascule en Europe face à un ENI conventionnel, c'est tout l'inverse... la polyvalence est un mensonge...

      Supprimer
  4. Merci blablachars pour ces photos, la protection du toit oblige le démontage des RWS mais aussi de changer la position des lances fumigènes et de démonter les viseurs stabilisés, les sacoches visibles sur le flanc ressemblent aux protections anti IED des chars US en Irak, la visibilité de l'équipage doit être réduite.
    Penandreff

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Moralité : une fois de plus, ne jamais jamais jamais supprimer une coax sous prétexte qu'il y a une RWS. Au mieux les deux, mais si une seule ce devra être la coax !! (N'est-ce pas les T40 Nexter ?!?! 🙄)

      Supprimer
    2. Sur l'Ajax il y a une mitrailleuse coaxiale avec le 40 CTA. Les détecteurs d'alerte laser viennent d'elbit system (bien mieux que nos faux DAL scorpion Thalès) et leur système de localisation acoustique est bien mieux intégré que nos trois ponpons. Par contre ils ont oublié les missiles...

      Supprimer
  5. Le cope cage est une adaption au combat et un pis aller technique. Ce n'est pas nouveau depuis l'invention du sac de sable ou l'ajout de tôles et de divers matériels comme près-blindage à espacement.

    À défaut d'un blindage "tous azimuts" (?) ou d'un hard-kill volumétrique vraiement fonctionnel, ce type de protection aléatoire fera école sur les blindés et les positions préparées, y compris en profondeur... (emplacement de tir et de stationnement à l'arrière).

    Il a l'avantage d'exister avec son faible coût, sa réversibilité et sa polyvalence comme, par exemple, un support de filets de camouflage avec atténuation de la signature thermique. Toutefois les inconvénients sont nombreux entre la silhouette le dimentionnement et l'intégration avec les autres éléments de toiture...

    On peut s'étonner de voir des briques réactives si près du haut de la tourelle, pour les accès, les effets induits sur l'armement secondaire, les capteurs, les antennes et optiques... (!?) Il est vrai que cela permet de fermer les angles intermédiaires des attaques.
    À noter la protection réalisée au-dessus du compartiment moteur qui est LE point faible d'un char avec ses chenilles et son ventre, ainsi que le traitement des shoot trap et l'apport de blindages latéraux.

    La Sagrada Família à chenilles n'est pas loin, il ne manque que l'artillerie téléopérée anti-tout qui dépasse du bouzin sur un mat, les valises sur les côtés, les rouleaux anti-mines devant et l'infanterie derrière ! :)

    Le bilan de masse, le MCO, l'efficacité technique du montage et l'emploi tactique du moyen restent à évaluer. Ira-t-on vers le char lourd à casemate hard-killé avec ripage des chenilles comme summum de l'évolution des blindés ? Une pensée pour le char S... :)

    Une chose est factuelle, les drones et les effecteurs à attaque par le haut ou à trajectoire complexe ne font rire personne.

    Le glaive et le bouclier-tortue...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Après une analyse plus fine des photos (je suis toujours pressé...), il s'agit plus d'un "châssis" reposant sur plusieurs points de la tourelle que d'un cope cage "classique".
      La fixation - homogène - des briques réactives s'en trouve facilité et offre une meilleure protection et une bonne souplesse d'adaptation tout en étant amovible pour l'entretien. Intelligent !

      Un système hard-kill (Afganit périphérique ?) est perceptible. Il sera intéressant de suivre les dommages au combat.

      Supprimer
  6. Ceci veut dire, au-delà du bricolage commandé par l'urgence, que l'architecture des chars de combat doit être repensé. On peut en déduire que le recours a l'EMBT pour combler le vide entre le Leclerc et le MGCS n'est sans doute pas une bonne solution. En toute hypothèse le meilleur moyen de se protéger des munitions rodeuses et des missiles AC est de faire en sorte qu'ils n'atteignent pas leur cible. Brouillage hard ou soft kill, et bientôt laser semblent plus que jamais indispensables.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui, ce sont des solutions d'avenir. Pour autant l'architecture et la protection passive/active devront évoluer pour répondre à toutes les menaces et aux coups qui passeront au travers de la raquette. Pourra-t-il tout faire ?

      Un "char de base" pré-MGCS avec des "rajouts" blindés, y compris en toiture devra être conçu dès son origine pour recevoir des modules répondant à la menace. Bien sûr l'intégration de ces ensembles devront être compatibles avec les équipements basiques et complémentaires. Le devis de masse et l'encombrement devront être bien anticipés pour avoir un résultat utilisable et accessible. Une gageure !

      De même, le développement d'un véritable soft/hard-kill volumétrique reste nécessaire en Europe et de préférence chez nous... :)

      En attendant la future merveille, "il faudra" s'adapter et faire avec...

      Supprimer
  7. Je paris ma chemise qu'en cas de déploiement de matériels français aucune cope cage ou assimilé n'aura été envisagé, par respect de la doctrine d'emploi initiale des fonctionnalités des véhicules...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. De toute façon ils seront embourbés donc inutiles... !

      https://twitter.com/pascalbtr/status/1729847084835041774?t=VkjOyRWAzyNvyBn4ToqvZQ&s=19

      Supprimer
    2. Tous nos engins à roues sont prévus, presque d'office, avec un (lourd : plus de deux tonnes, en plus !) blindage cage et ce genre de bricolage de dernières minutes :
      On oublie parfois de les armer même à minima, avec une simple mitrailleuse (!!! ...), mais ça par contre...
      Par contre encore, pas sûr qu'ils soient passé à penser aussi au toit : "En plus ! ?" ...

      Supprimer
    3. C'est le surblindage qui fait 2t, pas la slat armor

      Supprimer
  8. Cela ressemble encore, comme l'ont déjà souligné certains, à du bricolage de dernière minutes.
    Cela avec un système sans doute relativement lourd (Vu le montage.), relativement peu efficace, encombrant (Peu discret.), improvisé (Obligeant certains autres aménagements, parfois conséquents, de dernière minutes également ; en attendant de vrais renforts de blindage de toit finalement.

    PS: Des drones suicides, que l'on suppose donc peu couteux et relativement simples et légers, auraient la capacité de détruire un char lourds ? !
    Personnellement, j'ai du mal à y croire. Ne serait ce pas encore une extrapolation gratuite de nos journalistes de plateaux tv ?

    Bon arrêter, "neutraliser", un obus de mortier, par exemple, des (beaucoup) plus courant, c'est autre chose ; et sans doute beaucoup plus prosaïquement la vraie raison de ces montages, bricolages, de dernières minutes de la part des israéliens (On est très loin des systèmes hard-kill , soi-disant si efficaces, au passage ; et indispensables, selon "certains" (De leurs vendeurs fabricants).).

    RépondreSupprimer
  9. Des drones avec la munition rustique du RPG 29, par exemple, ont eu raison des blindés les mieux protégés du moment... Sinon à quoi serviraient les cope cage plus ou moins bricolés ?
    La réactivité de Tsahal face à cette menace est exemplaire, Celle des russes de Poutine est un "réglage" pour respecter "le plan"... :)
    Je ne doute pas que les "petites mains" du Matériel pourraient en faire autant et je suis certain que la Légion a déjà les matériaux en réserve et les plans établis, au grand dam de la STAT et DGA... (coup de patte au passage).

    Positionner des briques réactives en "toiture" pour améliorer un blindage limité n'est pas une nouveauté. Le célèbre AMX-30 B2 Brenus en avait quelques unes sur l'avant de la tourelle. À cette époque des temps heureux, les drones étaient à leurs balbutiements, mais les charges creuses des sous-munitions pouvaient, de même qu'aujourd'hui..., tomber comme à Gravelotte ! Ah, que de souvenirs coupables avec l'obus Ogre et bien dautres... :(

    https://www.ouest-france.fr/politique/defense/la-france-detruit-tous-ses-stocks-darmes-sous-munitions-4336752

    Heureusement Il nous reste "Le" obus Bonus !

    Le sujet très intéressant de Blablachars présente une nouvelle façon de procéder, adaptative et d'une manière intelligente. Elle permet, en plus, de réduire tous les angles d'attaque supérieurs et de combler les shot trap. Le type de brique a son importance pour contrer l'ensemble du spectre avec les munitions CGN...

    "Le moustique qui fait grossir la tortue". Cela pourrait être une fable. :)

    Pour autant, il n'y a pas d'arme miracle, même si certaines demeurent nécessaires, voire incontournables. Au-delà de la qualité du moyen, il s'agit de l'emploi et de l'intention de vaincre ou de nuire en fonction du cas.
    Le contexte et l'usage des armes sont très différents dans les conflits actuels, même s'il existe des similitudes dans les moyens.

    L'histoire contemporaine a vu les dogmes et certitudes évoluer, les techniques et antagonismes les ayant devancés. Je prends pour exemple l'essai de Guy Brossolet qui comporte beaucoup de points prémonitoires. Certains on été intégrés dans l'organisation de nos forces, d'autres viendront, peut-être, quand il s'agira d'affronter possiblement et à notre tour la vraie masse, en toute hypothèse...

    https://gil-conflit.over-blog.org/article-essai-sur-la-non-bataille-de-guy-brossollet-38822163.html

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Désolé mais qu'est ce qui a été intégré de l'essai sur la non bataille dans l'armée française ??

      -L'auteur critique l'organisation, l'architecture et les missions du corps d'armée et nous nous démenons pour son retour (enfin de son commandement, le reste est plutôt une coquille vide sans alliés...).
      -L'auteur explique que pour affaiblir l'ENI dans la profondeur il faut des modules de harcèlement ultra légers (des jeep bourrées de missiles anti-char) et des modules lourds (hélicos et groupements de 54 chars lourds).

      Tout le monde sait comment on en est arrivé là mais notre modèle n'a ni l'ultra léger anti-char ni le lourd pour les contre attaques locales. Nous recevons les véhicules scorpion qui sont exactement l'inverse de ce qui est préconisé dans le livre (et notre trame anti-char est réduite à peau de chagrin, mais l'EMAT se démène pour rattraper le coup donc je ne vais pas en rajouter).

      Bien souvent, les tweets qui ressassent cette référence font l'impasse sur les modules lourds et font l'apologie du léger... En attendant nous n'avons ni l'un ni l'autre (en nombre).

      Supprimer
    2. Tout dépend le sens de la lecture et l'interprétation que l'on peut faire de cet essai.

      La trame nucléaire tactique a été abandonnée, tout comme le corps de bataille de la 1ère Armée sacrificielle. Aujourd'hui le nucléaire "tactique" et d'emploi n'est plus une option pour la France. C'est une case de moins vers l'apocalypse !...

      "L'ultra léger" a évolué avec les techniques vers la concentration des feux en infocentré interarmes, voire interarmées et l'avènement des drones, munitions complexes et demain RC de toutes natures. La profondeur "tactique" a tendance à augmenter, tout comme le déni d'accès.

      Notre "corps de bataille" a évolué vers la division-brigade comme réservoir de force pour donner des GTIA/BIA et une Division qui peut être internationale, avec des moyens sur les trois niveaux. Cela n'empêche pas davoir des moyens "lourds", même si l'emploi est différent...

      Nous sommes dans une phase de prise de conscience et de renforcement de l'existant. Va-t-on vers un corps de bataille blindé mécanisé lourd opérationnel ? Je ne le pense pas, faute de moyens financiers, humains et matériels dans la période et d'une menace existentielle pressante. De plus, même puissant, il ne couvrirait pas toutes les menaces, y compris avec la mobilité necessaire. Nous avons déjà des difficultés pour satisfaire l'actuel contrat opérationnel... et la Défense d'un pays ne vaut que par sa Nation.

      Cet essai n'est pas un dogme issu de l'Ecole de Guerre mais plus à prendre comme une boîte à outils pour combattre en défensive, même si un coup tactique offensif reste possible, face à une force qui nous serait supérieure.
      Effectivement les REX de nos engagements expéditionnaires, sans solution politique, ont alourdi les moyens, sans pour autant générer du "lourd" pour une bataille frontale en un point donné. Rompre une ligne de front sans subir une contre-offensive demande un rapport de force conséquent à défaut d'une supériorité technique efficace. L'Ukraine le démontre tous les jours.
      Mais doit-on considérer une seule "bataille" et ses attritions comme une finalité pour obtenir la paix ?
      Depuis le monde a changé et nous sommes rentrés dans l'OTAN pour s'assurer de forces et moyens complémentaires collectivement. Le spectre des menaces s'est amplifié et diversifié dans un monde globalisé. Géopolitique, contexte et recul stratégique sont aussi à prendre en considération dans l'analyse pour utiliser les préceptes de G. Brossolet que j'ai cité comme un exemple, d'autres existent par ailleurs.

      Supprimer
    3. Le mode d'organisation cellulaire, modulaire ou en réseau proposé par le cpt Brossolette était totalement nouveau et remarquable pour l'époque. Il permettait notamment qu'un ou plusieurs modules soient détruis sans mettre en cause le fonctionnement et l'efficacité du dispositif. Le développement des réseaux de communication contemporains, du style "Scorpion" lui donne encore plus d'intérêt, conférant à l'organisation cellulaire une capacité de "respiration" dispersion/concentration remarquable.

      Supprimer
    4. Le concept des réseaux scorpion oui, la mise en oeuvre c'est autre chose....

      La fameuse dispersion/concentration que l'on ne cesse d'entendre... avec des véhicules canalisés sur les axes...

      Pas besoin de scorpion pour ça, la géolocalisation amie suffit, et c'est répandu partout.

      Supprimer
    5. @Kamelot, et donc ?

      Supprimer
    6. @Ulysse, c'est vrai que l'ambition des réseaux de com va dans le sens de l'auteur.

      Je visais plus nos choix de porteurs et l'armement.

      Supprimer
    7. On subit malheureusement les conséquence de la théorie de Brossoléte : Des forces trop légères, trop peu puissantes, et surtout trop peu protégées et blindées (Merci pour nos soldats encore une fois.).
      Juste utile à ralentir un peu, l'ennemi, et uniquement défensives (Pourtant on est passé à des forces d'interventions et d'action extérieures, depuis vingt ans ! ...).
      Nos "forces" actuelles en sont aujourd'hui directement issue même : Du "léger", trop "léger", surtout quand on n'a plus que cela, juste pour faire un peu de figuration, du "maintien de la paix" ou pour garder les arrières des autres comme l'ont déjà revendiqué certains ici...

      Ah, la "non bataille", tout un programme en soit, et ses manœuvres "moineau hardi" contre des hordes de chars déferlants.

      Supprimer
    8. @anonyme 4/12 12h19.

      Je ne suis pas d'accord avec vous, je dirais plutôt "nous subissons les conséquences d'une mauvaise interprétation de la théorie de Brossolète". Cf mon message du 02/02 22h08.

      L'auteur préconise la complémentarité des modules ultra légers (jeep missiles) et lourds (gpt de chars). Ce que nous avons ne correspond ni à l'un, ni à l'autre.

      Supprimer
    9. Désolé j'ai oublié de signer...

      Chacun a sa vision... G Brossolet avait celle de son époque avec le nucléaire tactique et les matériels en dotation. Il n'aurait pas désavoué l'usage de HM pour des équipes AC Milan...

      Depuis les techniques et effecteur ont bien évolué. Aujourd'hui nous avons bien du lourd comme du plus ou moins "léger".

      La dispersion et la discrétion est une tactique différente de la massification des forces, tout en offrant une certaine souplesse. Aujourd'hui, la concentration des feux (Napoléon !) est facilitée par la mobilité et le combat collaboratif. Toutefois se "diluer" dans la nature devient difficile avec les nouveaux moyens d'observation et les frappes de précision. Les temps de réaction seront déterminants.

      Sauf à faire une guerre de ligne sur un front statique, la nature des combats s'oriente vers des moyens plus espacés mais connectés pour faciliter l'emploi et la manoeuvre. Les "cavaleries" lourdes et légères ne sont pas incompatibles mais complémentaires : la force et résilience avec la vitesse, la souplesse et en fonction des moyens la discrétion.
      Fait nouveau : les munitions téléopérées apportent un nouvel élément avec la 3D et la 4D avec la connectivité, aussi bien sur un front statique ou évolutif et en défensif comme en offensif.

      Supprimer
    10. Une autre façon d'appréhender les principes de G Brossolet :

      https://lavoiedelepee.blogspot.com/2022/12/essai-sur-la-non-bataille-petit-retour.html?m=1

      Supprimer
    11. @Marsouin : ne vous fatiguez pas, Kamelot ne comprend définitivement pas et nous ressort toujours les mêmes refrains décalés du monde réel...

      Supprimer
    12. À : celui que je nomme pas, il se reconnaîtra.

      Merci pour cette "action" d'inflence, tout en vous reconnaissant de bonnes qualités pour radoter et surtout manipuler. vous feriez merveille dans une ferme à Trolls.

      Chacun est libre d'avoir un avis, y compris différent du mien et c'est heureux ! Le débat contradictoire est la base de la démocratie. C'est le vrai pouvoir du peuple, comme disaient les "zanciens", de plus c'est ludique et enrichissant.
      Ma "méthode" dépend autant de la forme que du fond, mais je ne suis pas Descartes, il est vrai... :)

      Quant au "monde réel", chacun le perçoit à travers le prisme de son éducation, de son vécu, de ses idéaux et parfois de ses frustrations.

      Supprimer
  10. Rien à voir, quelqu'un sait qui produit les filets/tapis de camouflage sur mesure que l'on peut voir sur les cv90 et léopard ?
    Ils ont l'air top !

    Merci d'avance au fin connaisseur qui saura me répondre... 😏

    Exemple de photo sur l'article (que je n'ai pas lu) en lien : https://mil.in.ua/en/news/ukrainian-cv90-ifvs-dispatched-to-bakhmut/

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Des filets de camouflage !! Mais quel ringardisme, dirait certain... ;)

      Supprimer
    2. Se soustraire à la perception de l'ennemi n'a rien d'obsolète, tout comme l'usage de la "pelle US". Bon, à certaines époques il eut été inconvenant de se fondre dans le paysage : cela ne se faisait pas ! :)

      C'est un basique avec FOMEC qui est devenu FFOMECBLOT... Les techniques évoluant, le camouflage devient plus complexe pour être efficace. Il doit faire appel à des matériaux nouveaux et actifs, à terme, pour rentrer dans le domaine du multispectral...
      Au-delà de la dissimulation, la tromperie doit devenir aussi un réflexe tactique et stratégique.
      D'ailleurs cet élément est enfin pris en compte avec la création annoncée d'un bataillon de leurrage !

      Supprimer
  11. Réponses
    1. Super, merci Ulysse !! 😃

      Un beau produit ce MCS Saab !! 👏

      Supprimer
    2. https://www.saab.com/products/camosphere

      Supprimer
    3. Plus près de nous :

      https://www.forcesoperations.com/la-dga-retient-le-systeme-de-camouflage-multispectral-barracuda-de-saab/

      Supprimer
  12. Bon, il y a de l'espoir et des mises au point nécessaires.

    https://www.opex360.com/2023/12/03/mgcs-evoquant-lamx-13-le-general-schill-veut-ouvrir-le-debat-sur-le-format-du-futur-char-de-combat/

    Les 56 tonnes évoqués correspondent au Leclerc série 2, bien sûr, le XLR en faisant 63 sans hard-kill et cope gage... :)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. 56 tonnes évoquées... :(

      Supprimer
    2. C'est un bon début mais ce qui m'inquiète c'est qu'il évoque plus la légèreté de l'amx 13 que son moteur à l'avant et donc que la modularité de la plateforme...

      Tant qu'il ne dit pas que mgcs est un tremplin pour la future plateforme de tous les porteurs des brigades blindées, l'intérêt restera limité.

      Supprimer
    3. L'AMX13, et sa très nombreuse et développée famille de blindés, on en parlait ici récemment !!

      A savoir encore si ce n'est pas encore un truc de diversion, et que dans quinze jours il ne nous remette pas du MGCS incontournable et seule issue !! ?

      Supprimer
    4. On était quand même sacrément précurseur, à une certaine époque.

      Supprimer
    5. Il est fort probable que le MGCS aura plusieurs plateformes qui peuvent aller du lourd au léger et sans oublier celles pour l'Infanterie portée et tous les moyens interarmes.
      Plusieurs options sont possibles. L'article dans RAIDS 449 et ceux connexes sont assez éclairants.

      Supprimer
    6. Tiens un partisan du MGCS, "on est trop petit pour faire un char nous même"...

      Supprimer
    7. En plus c'est faux, pour l'instant mgcs n'est pas prévu pour les plateformes interarmes.

      Supprimer
    8. Mais assez grands pour faire des missiles, des drones, des "robots" ou un Ascalon de 140 mm, le "tissu" industriel aidant... :)

      https://www.opex360.com/2023/12/05/le-general-schill-evoque-le-developpement-dun-missile-hyper-veloce-pour-le-systeme-principal-de-combat-terrestre/

      Le MGCS ne sera pas seul et sera inscrit dans un ensemble interarmes. Synergies et effets duaux auront des effets sur les autres plateformes - qui ne faut pas oublier à terme - et auront des caractéristiques communes par nécessité.

      Le fait d'évoquer un sujet ne vaut ni caution, ni justification mais sert à ouvrir un débat.
      La médisance à courte vue n'est faite que pour nuire dans l'immédiat et sans argumentation.

      MGCS, oui et "sans se louper" en amont pour ne pas disparaître définitivement des EFPC. Là, je suis en phase avec M Chassillan !

      Supprimer
    9. Le calendrier du MGCS est le problème principal. La mise en service prévue est 2040 ( si tout va bien...) De l'eau technologique geostratégique et politique aura coulé sous les ponts d'ici là.
      Au lieu d'une politique d'évolution incrementale nous nous obstinons a suivre une politique de sauts technologiques qui laisse des obsolescences béantes entre chaque saut.

      Supprimer
    10. @Kamelot, de toute façon c'est très simple à savoir :
      -s'il a le moteur à l'avant, il a une chance pour faire de l'interarmes. --si le moteur est à l'arrière on restera sur ce qu'on lit sur les blog jusqu'à maintenant (le char et ses équipiers robots, missiles... et pas de l'interarmes)

      Supprimer
    11. @Ulysse, bien d'accord, c'est dingue cette manie de toujours vouloir des ruptures aux coûts et risques exhorbitants...

      Supprimer
    12. Je n'ai jamais dis qu'il s'agira du même châssis ou plate-forme pour l'interarmes. Même pour le MGCS seul, rien n'est défini formellement, y compris en terme de masse.

      Les "familles" AMX-13 et 10 ont bénéficié des mêmes briques techniques avec des architectures différentes (moteur, volume et usage). Quant aux "plateformes" elles peuvent aller de quelques kilos à 50 tonnes et plus... avec des roues ou chenilles en fonction du poids et de la mobilité souhaitée.

      Les coûts seront surtout pour le développement, les "systèmes", les arments et blindages sophistiqués... Il y a ce qui se voit avec le "chaudron" et le reste, ainsi que les techniques et tissus industriels nécessaires.

      Supprimer
    13. La quincaillerie non soutenable...

      Supprimer
    14. Le B1 bis c'était autre chose... :)

      Supprimer
    15. @ Kamelot, tiens il semble qu'il est pas mal de "nostalgiques aigris", qui ont le mérite d'être bien informés, eux, qui répondent à vos extravagances, de dans 20 ans !
      Etonnant non, Monsieur je sais tout mieux que tout le monde... Et de façon si péremptoire, et prétentieuse !! Que vous en devenez franchement fatiguant.

      Supprimer
  13. Et cope cage... Râaah !

    RépondreSupprimer
  14. Je suis assez favorable à la politique des petits pas ou de l'évolution par incréments. Maintenant, c'est peut-être possible avec le Leclerc, sans autre solution et en se faisant à l'idée... :)

    Toutefois et comme pour le Rafale, il faut bien un jour changer de modèle ou "génération", la cellule ou châssis devenant obsolètes ou inadaptés pour l'emploi envisagé. Les ruptures ne valent qu'avec des sauts techniques probants et conséquents.
    Naturellement, un moyen bien conçu et ayant des réserves de masse et volume peut perdurer avec des standards successifs (B-52 !). Mais, il ne faut pas se méprendre, ce n'est pas gratuit ! Souvent, tout refaire à neuf est plus coûteux que de produire à l'identique si les fournisseurs existent encore... (cas du VAB).
    De même, il ne faut pas confondre modernisation et retrofit avec une évolution du modèle ou "génération".

    RépondreSupprimer
  15. Mis en service du Leclerc 1993, mise en service prévisionnelle du MGCS 2040, soit un gap de 47 ans!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. 47 ans... La guerre du golfe en Sherman... Ça passe on vous dit !! 😅

      Supprimer
    2. Il ne faut pas se moquer du Sherman. Un M-51 de Tsahal avec le canon 105 mm F1 n'aurait pas "fait désordre" à côté d'un AMX-30.

      À sa genèse c'était un Somua/B1 bis avec un moteur d'avion... pour donner la mocheté du genre M3.
      Ses principales qualités ont été son surnombre, le recul stratégique de sa production, son adaptabilité aux évolutions et usages interarmes, comme le Kangourou ou le L33 et bien d'autres (!).
      Là on peut parler de famille nombreuse et pourtant ce n'était pas un must. L'attrition et la masse n'étaient pas une problématique à l'époque.

      Le principal étant l'emploi, l'intention de combattre et la cohérence entre le cavalier et sa monture. La technique ne fait pas tout même si le concept fait le lien d'ensemble.

      Supprimer
  16. Mise en service du M2000, 1984 -mise en service du Rafale, 2002, soit un intervalle de 18 ans.

    RépondreSupprimer
  17. Et pourtant un Leclerc "retapé", complété et numérisé n'aura rien à envier à un Leo 2+, K2 ou Altay et le M1 est son "contemporain" (1980...!). Comme quoi il a été bien pensé ! :)
    Bien sûr, le pas est important pour 2040, voire plus !...

    Au-delà du constat, aujourd'hui, seul KNDS peut nous sortir, théoriquement, un blindé en avance de phase du MGCS avec un armement moderne et puissant. L'E-MBT est un concept-char avec une tourelle plate aux contours "tourmentés" sur un châssis Leo. Un faire-valoir industriel face à RM... et une courtoisie de circonstance pour les "Ex-NEXTER". Nativement sa masse est conséquente : 61,5 T

    On peut faire mieux en peaufinant les formules accessibles en terme d'équipage, de téléopération de la tourelle (?), de l'armement et d'une protection active volumétrique. La motorisation/châssis est le point dur, le diesel classique sera-t-il adapté aux sujétions futures ? Une tourelle type Ascalon me semble prioritaire pour conserver nos savoir-faire et ne pas dépendre d'un autre munitionnaire, risque à la poser sur un Leclerc en prototype ou sur un "châssis sur étagère" (?) pour faire le joint dans un premier temps. Nos amis Allemands vont-ils nous laisser faire ? Tout le reste nous savons et pouvons le réaliser... en fonction des crédits attribués. Quid des EAU ?

    Le risque est d'attendre trop longtemps et de se faire enfariner par les Allemands, tout en sachant qu'ils ont les mains libres en Europe avec le "Club Leo".
    2025 est une année butoir pour les décisions à prendre, MGCS ou pas.

    RépondreSupprimer
  18. Et pourtant, sur un malentendu... :)

    https://meta-defense.fr/2023/12/06/char-embt-knds-nexter-egypte-edex-2023/

    DSL, les articles ne sont pas accessibles entièrement sans abonnement. Cela va servir d'introduction.

    La vente d'armement est maintenant accompagnée par des transferts techniques et industriels, une participation dans un programme, voire des Accords de Défense. Le client n'est plus un gogo et développe souvent une stratégie au-delà de l'acquisition d'un moyen !
    La Pologne, la Roumanie et bien d'autres l'ont bien compris...

    De même, après la Belgique, l'Italie veut mettre le pied dans la porte. Le coup du "père SCAF" avec l'Espagne a laissé des traces et des idées.

    Et si on demandait une participation dans les programmes Abrams X et NGCV ? (Humour ?). Nous avons des atouts !

    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/comment-l-italie-veut-entrer-dans-le-programme-franco-allemand-mgcs-char-du-futur-984877.html

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Quel activisme ! Un certain troll vous dirait "vous n'avez rien d'autre à faire dans votre vie" (Je cite. Il ajouterait même certainement "dans votre pauvre vie", un peu comme vous et vos dénigrements systématiques en guise d'argumentation préalable !!).

      Supprimer
    2. Tout ça pour nous répéter encore et encore, qu'on est trop petit et qu'on ne peut rien faire de plus (Sans les allemands ou je ne sais qui.), de ce qu'on fait, si bien, actuellement...
      L'immobilisme en marche, sous un faux verni de modernité qui ne sert qu'à repousser les choses, aux calendes grecques !!

      Supprimer
    3. Tiens, j'en baille... :)

      Supprimer