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dimanche 28 juillet 2024

CONSULTATION BRESILIENNE

Le Brésil poursuit la modernisation de ses forces terrestres, concrétisée par l'acquisition de 98 Centauro II décidée en novembre 2022 et plus récemment par la sélection de l'obusier israélien ATMOS dont 36 exemplaires devraient équiper les unités d'artillerie d'ici 2030. C'est désormais au tour des chars et VCI (Véhicule de Combat d'Infanterie) d'être au centre des préoccupations de l'état-major brésilien avec l'annonce de l'organisation de consultations publiques. Celles-ci se tiendront entre le 1er août et le 1er novembre 2024 et auront pour but de définir les contours des futurs chars et VCI destinés à remplacer les engins actuellement en service. Le nombre d'engins à acquérir pourrait être de 65 chars modernes et de 78 VCI. Les candidats potentiels pourraient être la firme chinoise NORINCO qui pourrait proposer le VT-4 qu'une délégation brésilienne a pu découvrir en mai 2023 au cours d'une visite en Chine et un VCI qui pourrait être le VN-17, le VN-20 ou le plus lourd VN-50. BAE Systems pourrait proposer le CV90 déclinable en version VCI et char léger avec le CV90120, l'engin suédois a été présenté en août dernier à l'armée brésilienne. Fort du succès de l'ATMOS, Elbit Systems associé à un constructeur (GDELS) pourrait également proposer sa tourelle Sabrah déjà choisie par les Philippines pour l'armement de son char léger et des Pandur 8x8. La firme italienne Leonardo pourrait proposer un engin basé sur sa tourelle HitFact MkII (identique à celle du Centauro II) que l'on a pu découvrir installée sur le Lynx de Rheinmetall au cours du dernier salon Eurosatory. Le récent rapprochement entre la firme de Düsseldorf et Leonardo pourrait favoriser la candidature d'un engin germano-italien déclinable en version VCI et char léger. Enfin, la Turquie a l'offensive en Amérique du Sud pourrait également être consultée avec le char léger Kaplan basé sur une châssis FNSS et une tourelle 3105 de John Cockerill ou le Tulpar d'Otokar que l'on a pu voir au World Defense Show équipé d'une tourelle HitFact MkII de Leonardo. La consultation publique pourrait déboucher sur un appel d'offres qui permettra d'identifier de façon plus précise les candidats et les solutions proposées à l'armée brésilienne. 

D'autres candidats (KNDS, Hyundai Rotem, GDLS) pourraient se manifester pendant cette consultation, même si les engins proposés ne devraient pas correspondre aux besoins de l'armée brésilienne qui cherchera probablement un char léger, peut-être basé sur une plateforme partagée avec la version VCI. Parallèlement à cette consultation publique, le Brésil poursuit la modernisation de ses blindés légers Cascavel dont les images du second prototype ont été diffusées ces derniers jours. Les futurs engins pourraient remplacer les Leopard 1A5BR pour lesquels aucune modernisation ne semble prévue et dont l'avenir au sein de l'armée brésilienne sera un élément essentiel de la future décision de Brasília.

Délégation brésilienne en Chine


Char Sabrah sur châssis ASCOD et tourelle Elbit
 
Le CV90 au Brésil

Lynx KF-41 avec tourelle HitFact MkII de Leonardo
 
Kaplan de FNSS avec tourelle 3105 de John Cockerill Defense 

Tulpar d'Otokar avec tourelle HitFact MkII de Leonardo

D'autres candidats (KNDS, Hyundai Rotem, GDLS) pourraient se manifester pendant cette consultation, même si les engins proposés ne devraient pas correspondre aux besoins de l'armée brésilienne qui cherchera probablement un char léger, peut-être basé sur une plateforme partagée avec la version VCI. Parallèlement à cette consultation publique, le Brésil poursuit la modernisation de ses blindés légers Cascavel dont les images du second prototype ont été diffusées ces derniers jours. Les futurs engins pourraient remplacer les Leopard 1A5BR pour lesquels aucune modernisation ne semble prévue et dont l'avenir au sein de l'armée brésilienne sera un élément essentiel de la future décision brésilienne. 

Second prototype du Cascavel NG

27 commentaires:

  1. Ça alors, un pays qui cherche une plateforme chenillée de 40-45 T capable de faire VCI et char léger...

    Évidemment !! 💡

    (Pour Ronin: attention, je n'ai pas dit que le char léger fait le job d'un char lourd ☝️ ... J'anticipe avant la foudre 😅😏)

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  2. Eh oui, après s'être équipé de nouveaux véhicules sur roue médians, type Centauro2 et obusier Atmos (En complément de leurs 172 M109, également en cours de modernisation. Et autres également excellents systèmes, de conception nationale (!), "Astros" : 92 systèmes LRU+ ...), vu les dimensions et l'étendue du pays et sa géographie (Amazone.), avec un alourdissement certain déjà (Par rapport aux 12 tonnes du Cascavel.), voila que le Brésil (N'ayant pas de frontières directes avec la Russie, ou d'autre opposant majeur (> Pour un certain "géostratège" récurent...)), les voila qu'ils commencent, qu'ils commencent seulement, à s'équiper de chenillés, et du plus lourd.

    En effet, entre les 52 tonnes modernes du VT4, les 50 tonnes du VN-20 ou du plus lourd encore VN-50, ou du Kf41, que du léger, et que du "moyen" ("A dix tonnes prés" ... ;) ).

    Peut être se dirige t-on vers plusieurs catégories de véhicules : Lourd < 50 tonnes, chenillé ; moyen médian 30 tonnes, chenillé et/ou à roues ; et léger 15-20 tonnes sur roues ; comme la plupart des grandes armées actuelles...

    Même le Brésil !!
    Partout les mêmes grandes tendances mondiales ; même en Amérique du sud donc maintenant (Qui y avait pendant très longtemps stratégiquement et en terme d'équipements militaires, très largement échappé.) ; l'alourdissement et la protection des forces...
    (Enfin, comme la formule qui va devenir presque consacrée, presque partout, évidemment encore malheureusement... D'ailleurs également quelle absence même plus remarquée, également aussi...).

    Eh oui, ça se réveille (Presque.) partout dans le monde...

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  3. Avec ses futurs SNA, PA (?), son aviation, ses forces blindées et sa 9ème économie mondiale, le Brésil devient une Puissance en Amérique du Sud sans forcément s'aligner sur les uns ou les autres. Je ne doute pas que son développement va se poursuivre, y compris celui de sa BITD.

    En observant une carte de l'Amérique du Sud et sa diversité géographique, il est évident que le Brésil se doit de disposer de matériels variés, y compris dissuasifs pour tous afin de marquer sa puissance, en fonction des terrains conflictuels potentiels.
    Bon, un "Koursk" n'est pas encore pour aujourd'hui et très incertain demain.

    À terme, le Brésil peut devenir une menace pour la Guyane qu'il faudra, quand même, équiper en "chars" un jour ou l'autre...(?).
    L'attaque, déjà étudiée, viendrait par la BR 156/RN2, le fleuve Oyapock, la facade Atlantique avec blindés de tous types, paras, commandos, piroguiers et éventuellement par des orpailleurs ou trafiquants de drogue en "supplétifs"... Il y a plusieurs hypothèses. ^^

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    1. Quel "géostratège" vous faites !!! : Pas de soucis avec Poutine, mais attention les brésiliens vont attaquer la Guyane, très bientôt...
      Pfffff... Comme vous dites.

      C'est l'ensemble du, des processus (Retour du char, et des blindés, lourds, et pas sa disparation, ni même sa relativisation (Bien au contraire. Même au Brésil, et en Amérique du sud plus globalement ; comme en Afrique et partout ailleurs.), par exemple ne vous en déplaise.), en cours actuellement "presque partout", qu'il faut voir, pas vos pseudos analyses locales en l'occurrence.

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    2. La Guyane appartient déjà aux gangs de narcotrafiquants brésiliens.
      https://www.francetvinfo.fr/france/guyane-francaise/gangs-venus-du-bresil-autonomie-territoriale-et-rayonnement-en-guyane-emmanuel-macron-veut-faire-oublier-son-dernier-passage_6445951.html

      Combien de temps allons-nous garder Kourou, peut-être 5 ans ?

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    3. https://www.francetvinfo.fr/france/guyane-francaise/gangs-venus-du-bresil-autonomie-territoriale-et-rayonnement-en-guyane-emmanuel-macron-veut-faire-oublier-son-dernier-passage_6445951.html

      Eh oui, le célèbre auteur (Entre autre.) de la formule "l'ile de Guyane" !! Ou quand on en est à un tel niveau d'"incompétence, ou de désintérêt (? Ou d'inculture alors ? !!!), de la part d'un président de la République lui même... ...Il ne faut plus s'étonner du reste y compris en matière militaire et de défense nationale ; ni de ce qui nous attend, dans cinq ans, ou plus...

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  4. Décidément le deuxième degré n'est pas accessible à tous.

    La question n'est pas de savoir s'il faut faire bêtement comme les autres, mais de se poser les questions pourquoi et comment en fonction du contexte ainsi que de nos intérêts premiers et élargis, Poutine ou pas...
    Tant qu'à subir le pouvoir de la peur, il faudra se méfier de Poutine et sa Russie en y associant: la Chine, la Corée du Nord, l'Iran, les anti-occidentaux, les non-alignés opportunistes, les proxys, les terroristes de tous poils, les migrants, les GAFAM et les vrais-faux amis... Bref de tous et, peut-être, de nous-mêmes.
    J'en conviens, cela peut provoquer des contractures aux muscles fessiers et déclencher une paranoïa avec une poussée de boutons extrémistes.
    Par réaction, le "nouveau char Francais" et un ordre "différent" pourraient en naître... Qui sait?
    Se méfier ne veut pas dire agir, pour aller au-delà il nous faudrait moult moyens et la bénédiction intéressée des maîtres du jeu en Europe. Facile!

    La Guyanne, comme les autres DROM évolueront comme leurs populations en décideront, d'une manière ou d'une autre. C'est une question sociétale, de démocratie, voire de démographie.
    Certains lieux sont considérés comme "stratégiques" mais, dans la période, ils nous rapportent plus d'ennuis que de bénéfices. La politique" de la canonnière" est révolue, celui des "gros sous" l'ayant remplacée depuis fort longtenps.
    Là, l'aspect gaullien de la décolonisation me semble imparfaitement accompli, considérant les moyens à y consacrer. Pour autant, les peuples "hors métropole" ont servi et servent encore la Nation dans tous les domaines. Ce sont des Citoyens Français dont on doit assumer la liberté de leur destin.
    Pour ce faire, il nous faut défendre et sécuriser possiblement tous les territoires de la République, même si, effectivement, la menace et les influences y sont déjà présentes depuis longtemps (!). Il sera difficile d'ériger des murs physiques ou établir une prohibition tous azimuts. Il s'agit là de vrais défis, pour ne pas dire de gageures, afin d'endiguer des phénomènes qui concernent toutes les strates de la société. Le sujet est avant tout hautement politique, économique et éducatif.

    Quant aux incompétences politiques ou humaines, le sujet sera à reprendre à la rentrée scolaire, en commençant par celui du budget de la Défense et sa répartition utile.

    Les détracteurs et autres connaisseurs expérimentés, après coup, pourront sévir utilement depuis leurs cours de récréation et selon leurs désirs et possibilités.
    Faisons du mieux possible, vu les circonstances... ^^

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    1. Oui oui oui, on a compris, surtout ne faisons et ne changeons rien...
      Et quel formidable humoriste encore une fois !

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    2. Ce propos aide à la réflexion par l'argumentation. Bravo...! :)

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    3. On vous a déjà, amplement, donné et développé nos arguments, mais vous en avez complètement cure et les ignorez complètement pour nous répéter toujours presque en boucle vos vieilles antiennes, presque usées à force d'en être rabâchées ; au bout d'un moment.
      "Second degré", mais qui prend très vite la mouche, quand ça le concerne...

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    4. Le "on" explique le contexte et le déni d'une expression qui n'est pas vôtre. Dommage...

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    5. Eh oui, toujours les gamineries... Dommage, comme vous dites.

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    6. D'autant que si je vous avais répondu, point par point, comme je l'ai déjà fait plusieurs fois auparavant (Sans que cela ne change rien.), votre commentaire ci dessus aurait probablement lui aussi disparu. ^^

      Une question cependant, dans votre commentaire "en même temps" ci dessus, on a du mal à comprendre si vous êtes pour la conservation, et la défense donc, de nos DOM-TOM ou pour leur "assumer la liberté de leur destin". Tellement flou votre verbiage (Voir la phrase paragraphe qui suit cette formulation notamment !!! Si elle est encore là demain... ?), même en relisant plusieurs fois.

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    7. Si j'étais moderateur sur ce site, il y en a un qui prendrait la porte direct...

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    8. Eh oui, le troll, comme sur tous les autres sites que vous fréquentiez autrefois, et desquels vous vous êtes fait virer.
      Du coup vous venez trainer vos guêtres sur les rares derniers qui vous laisse encore faire, vous et vos provocations constantes.

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    9. Du coup, je vais en rajouter une petite dernière, comme je n'ai rien de plus intéressant à faire tout de suite, et histoire de profiter des vacances d'été :

      Concernant notre défense, et celle de nos DOM-TOM et des 11 millions de km2 qui les entourent essentiellement, il nous faudrait en effet retrouver une marine nationale au moins au niveau équivalent à ce qu'elle était encore au début des années 2000.

      C'est à dire, quasiment doublée en capacités ; avec une vingtaine de navires de premier rang, autant de deuxième rang (Type Lafayette ou "frégates intermédiaires" ; directement affectées à nos départements d'outre-mer pour une large partie.), deux porte-avions catobar type CDG, huit SNA (A minima.), trois vrais navires d'assaut amphibie (Aux normes militaires SVP...), plus d'une vingtaine d'avions de patrouille maritime (Type Atlantique2. Tiens il ont quand même fait le 2 pour ce type d'avion (On en espérait au moins autant à minima pour notre principal effecteur de combat terrestre, à minima là aussi...).), autant de feu le programme "Avsimar' (Type Falcon 2000 MRA par exemple ; idem plus spécifiques à nos DOM-TOM.), etc.

      Le tout avec des budgets à nouveau doublé de 2015 à 2030.
      Notre marine nationale, comme tout le reste des capacités de nos armées ayant été divisée par deux en moyens entre la fin des années 90 (Où les budgets étaient encore 50 % plus élevés, seulement.) et 2015 ; pendant que toutes les autres marines de guerre (Hors Europe occidentale !!) doublaient plutôt en tendance (Et elles continuent d'ailleurs, sur cette même tendance.)....

      Idem évidemment avec notre armée de l'air, aux ailes bien tronquées aujourd'hui, avec moins d'une centaine d'avions de combat modernes Rafale.

      Et plus encore, évidemment, avec notre armée de terre. Où presque tout est à reconstruire actuellement.
      Chars, VCI automoteurs d'artillerie, antiaériens, génie (Pontage, déminage, ponts d'assaut, aide au déploiement, etc, par exemple.), logistique évidemment encore, MCO, munitions, etcetera, etcetera, etcetera, bien malheureusement.

      Et aucune décisions réelles ; à part sur la seule dissuasion nucléaire. Malgré ce doublement budgétaire on reste à de triste étiage -fond du trou de nos armées de 2015 !!!!!

      (Prenez tout votre temps les gars, ce n'est pas comme si tous les voyants étaient en train de virer au rouge cramoisi en matière de défense nationale, en ce moment même...
      Mais peut être tout cela est-il voulu au fond au niveau national, "Europe, Europe, Europe", par certains en tous cas, par une de plus en plus petite minorité, de blocage, de la France in fine.)

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  5. À lire à l'ombre et pas sous les orages: le magazine RAIDS n° 457 du mois d'Aout.

    https://histoireetcollections.com/fr/mensuel-raids/5345-raids-n457.html

    Il y a deux articles de bon ton sur "l'engin pricipal de combat", son marché avec son devenir prévisible et l'usage qui en est fait sur le front Ukrainien.

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    1. Bien, de nous mettre du Chassillan (Apparemment complètement guéri !!...), dans le texte. Pour une fois vous étés dans le cadre !
      Curieux, très curieux, d'autant que vous n'en suivez absolument pas les conclusions, et vous portez même systématiquement, presque, contre
      (Là par contre vous ne pouvez pas qualifier Chassillan de pseudo connaissant, notamment sur les aspects industriels, et financiers, ou de Mourmelon et de "gros ringards" passéistes qui n'ont rien compris, avec la réserve qui vous caractérise souvent.)

      Eh oui, un marché des chars "en pleine explosion" actuellement, dont nous sommes désormais complètement absent...
      Il serait temps qu'on se réveille, sérieusement : On a déjà raté ce train, il ne faudrait pas que l'on rate encore tous les prochains, de la vraie modernité et évolutions actuelles, par notre inertie et le manque de décision de certains ; par pur dogmatisme de plus en plus déconnecté des réalités militaires actuelles !

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    2. En bon observateur vous devriez remarquer qu'il n'y a pas que du Chassillan et que les "conclusions" ne sont pas aussi linéaires que vous le prétendez.
      Le contexte est au réarmement et les blindés sont dans le lot des moyens en progression. Là, rien de surprenant, beaucoup de pays partent de loin et certains sont plus concernés que d'autres.

      Notre absence sur le marché industriel des blindés lourds mériterait d'autres articles pour mieux comprendre. Nous ne sommes pas le seul pays à avoir lâché prise dans la période. Bien sûr ce n'est pas une excuse mais un constat...
      Le char de bataille et ses dérivés a un avenir à condition de savoir quoi en faire, y compris pour le vendre. Les considérations politico-industrielles mériteraient d'autres développements et articles. Nous avons largement de quoi en discuter... :)

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    3. Mais oui, mais oui, continuez à minimiser, et à regarder ailleurs...
      Ce n'est pas comme ça qu'on risque de s'en sortir ; du sable...
      Nous sommes en train d'abandonner de plus en plus complètement (Voir l'immobilisme actuel (Mais bon on sait que tout cela vous plait au fond.) concernant même le Leclerc aujourd'hui.), tout le pan de notre industrie militaire terrestre (Pour le laisser à qui l'on sait (De biens beaux leaders de la grande Europe de demain ; si les petits sud coréen ou israélien ne les mangent pas...), dans une bonne spécialisation à l'européisme ; toujours presque perdante en ce qui nous concerne.).

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  6. Nos DOM-TOM, et nos 11 millions de km2 de ZEE plus encore, sont, évidemment un sujet de défense éminent (Eh oui, il n'y a pas que la dissuasion nucléaire dans le monde ; heureusement.).
    Qui suppose un dispositif capable de dissuader, conventionnellement, à la hauteur, capable de montée en gamme et en force, progressive, et capable de projeter un niveau de force significatif y compris au niveau terrestre, et crédible surtout.
    Un corps blindé mécanisé projetable professionnalisé ne va nullement à l'encontre de cela ; bien au contraire (: Ce que vous avez tant de mal à comprendre, et à admettre surtout...).
    C'est même pour ça qu'on a fait la professionnalisation, pour que tout ça soit projetable ; et plus "musclé", enfin ça c'était avant encore. Il serait temps d'y revenir justement, à ce qui a fait le fondement initial de celle ci.

    Tiens encore un superbe hors sujet, l'alourdissement, passage à la chenille, et aux blindés lourds, au Brésil (Bé oui, même pour défendre, très éventuellement, la Guyane, bientôt...), et tentative de diversion, du sujet, comme à votre habitude...

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    1. Décidemment cela devient une épidémie, la disparition de certains commentaires ! ?

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  7. La professionalisation des armées a pour but de permettre une bonne réactivité politique et militaire avec des troupes compétentes, équipées et expérimentés.
    La projection est à appréhender avec les distances et les rapports de force eventuels. Faire de la gesticulation ou des exercices est une chose, faire la guerre en est une autre.

    Le simple cas de la Guyane devrait nous interpeller. Déjà mobiliser, projeter et déployer rapidement un ou deux GTIA demandent de gros moyens après la décision politique.
    Une "action surprise" avec des moyens relativement légers mais nombreux aurait vite fait de déborder nos forces sur place. Cette - hypothèse d'école - a largement été étudiée par les États-Majors, dont celui du Brésil.

    Là, il sagirait de monter une opération combinée du type Guerre des Malouines... En fonction des risques géopolitiques, se souvenir de l'époque Bolsonaro, un prépositionnement serait impératif avec Marine, Armée de l'Air et de l'espace et Armée de Terre avec, éventuellement, ses Leclerc. :)

    Toutefois, les relations Franco-Brésiliennes sont actuellement apaisées, même si banditisme et flux migratoires demeurent:

    https://www.senat.fr/rap/r22-846/r22-846_mono.html

    La problématique reste la même avec les postures de réassurance dans le cadre de l'OTAN avec les Pays Baltes et la Roumanie. Même sans océan..., soutenir ces opérations réclament hommes, matériels et délais. Quant à prėpositionner une Brigade Blindée Francaise opérationnelle, comme l'Allemagne, il ne faut pas rêver... ^^

    Tout cela témoignent des difficultés qui nous attendent pour remonter la pente dans un monde désinhibé et dangereux.

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    1. "La professionalisation des armées a pour but de permettre une bonne réactivité politique et militaire avec des troupes compétentes, équipées et expérimentés." :

      Oui, c'est ce qui était prévu, il y a 28 ans, une professionalisation pour "muscler", comme ils disaient à l'époque, nos forces et leur réactivité.

      Vingt-huit ans après force est de constater que l'on en a jamais autant éloigné et en réalité avec aussi peu de capacités réelles :
      Des capacités réduites à une ou deux frégates grand maximum, quand elles seraient disponibles au mieux ; en matière de disponibilité de nos SNA hors protection de la FOS et autres missions courantes c'est encore pire ; une demie douzaine d'avions de combat projetable ; et au final, au niveau d'action décisive terrestre, plus ou moins 7 000 hommes en opex véritables (Hors tournantes dans nos DOM-TOM par exemple, il est devenu presque impossible de dépassé ce niveau depuis quelque temps déjà, dés qu'un nouveau théâtre s'ouvre il faut en déshabiller un autre d'autant de forces vives.), et "sentinelle" "aidant". On serait même strictement incapable de reproduire la projection de 15 000 soldats professionnels, d'avant la professionnalisation (!! : ? !), de l'opération Daguet en 1991.

      Quant on vous disait que tous les voyants étaient dorénavant au rouge cramoisi aujourd'hui ; ce n'était pas seulement une image de style, mais la stricte et terrible réalité.
      Malgré les augmentations que l'on connait actuellement, le rendement et l'efficacité globale n'a jamais été aussi faible, voir ridicule.
      Tout ça, tout ce triste résultat et pur constat, avec tout de même plus de 200 000 militaires professionnels (110 000 pour l'armée de terre : 7 000 projetables...), et 44 milliards d'euros en 2023, 47 en 2024.
      Soit pour cette année 1,9 % du PIB : Un niveau équivalent à celui du début des années 90 (Il faut remonter à 1993 -94 pour avoir une tel pourcentage. "Mais où passent tout ce pognon de dingue et tous ces milliards.).
      Et aucune véritable ré augmentation capacitaire ; quelque soit l'armée !!! ...
      ((Et la gabegie, les gabegies en matière de défense n'ont jamais été aussi énormissimes véritablement. A ce demander s'il n'y a pas quelque chose de véritablement pourri dans le système mis an place actuellement ? !!))
      :
      En effet, ne pouvoir projeter qu'un ou deux GTIA (3 à 4000 hommes avec tout ce qui va avec), trois maxi, un navire de combat hors GAN quand il est disponible , à mi temps, à peine, et une demi douzaine d'avions de combat, nos "ambitions", et capacités en matière de défense, n'ont jamais été autant aussi rabougries...

      ...Dans un monde qui n'est jamais redevenu aussi instable, dangereux, compétitif, et nombreux (Pour des ressources et un gâteau comptés, dans un monde en plein développement économique et en plein appétit, revanchard même pour une bonne partie. Il n'y en aura sans aucun doute pas pour tout le monde, à égalité en tous cas.), qu'aujourd'hui, et que demain.

      Réveil (Il va falloir se défendre (!). Il faut arrêter de rêver au contraire (A vos grands plans sur la comète notamment.) ; où sinon gare au cauchemar futur.) !!
      Qui risque d'être bien douloureux sinon, encore plus qu'actuellement. Finie, la fausse sensation de confort ; et les inepties genre fin de l'histoire ; et autres confortables dividendes de la paix justement ...

      Bref, le grand retour du réel, qu'on risque de se prendre encore plus dans la mouille si on ne se bouge pas plus qu'actuellement...

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    2. Ce qu'on très bien compris les brésiliens, "par exemple".

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    3. Ce qu'ont très compris, même les brésiliens...

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    4. Ce qu'ont compris, et très bien compris, les brésiliens, "par exemple" ; même les brésiliens ; et même en Amérique du sud, dorénavant...

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