C'est sur le terrain du centre d'évaluation de l'armée brésilienne ou CAEx (Centro de Avaliações do Exército) que BAE Systems a présenté cet été les capacités du CV90. Cette présentation organisée par la firme anglo-suédoise s'inscrit dans le programme VBC Fuz prévoyant l'acquisition de 78 VCI (Véhicules de Combat d'Infanterie) chenillés pour l'armée brésilienne. Plus habituée aux terrains européens la dernière version de l'engin, le CV90 MkIV a pu profiter au Brésil d'un décor de carte postale pour démontrer ses qualités de mobilité et de puissance de feu. Cette nouvelle évolution de l'engin est équipée d'un nouveau moteur Scania développant 1000 ch associé à une version améliorée de la transmission X300 produite par la firme américaine Allison Transmissions, permettant de conserver la mobilité de l'engin en dépit d'une augmentation de la charge utile et du poids de l'engin passant de 35 à 37 tonnes. Côté tourelle, le CV90 MkIV est équipé du système "iFighting" qui fusionne, filtre et priorise les données produites par les différents équipements de l'engin afin d’accélérer et faciliter la prise de décision de l'équipage. Le CV90 MkIV est également le premier VCI occidental à recevoir un système de protection active et une architecture électronique ouverte de quatrième génération permettant l'adoption de sous-systèmes adaptés aux besoins et aux missions conduites. Le CV90 dont plus de 1300 exemplaires sont déjà en service dans huit pays, a été récemment choisi par la Slovaquie et la République Tchèque, pour l'équipement de leurs unités d'infanterie mécanisée. Au moins un exemplaire du VCI anglo-suédois a été capturé par les troupes russes après avoir été atteint par des roquettes antichars, dont l'impact aurait entraîné la mort du chef d'engin et l'abandon du VCI par les troupes embarquées. La Suède a fourni à l'Ukraine, une cinquantaine de CV9040C armé d'un canon Bofors de 40mm et dépourvu de tout système de protection active. Ce dernier équipement se révèle désormais indispensable à la survie des engins blindés, comme en témoigne les récentes acquisitions ou les programmes en cours, qui font de l'adoption de ces systèmes, une priorité essentielle.
CV9040 capturé en Ukraine |
Pourtant, "ils n'ont absolument aucune frontière" ? !!
RépondreSupprimerComme diraient certains.
Si, au moins une avec la France. Pas terrible la forêt vierge pour aller tout droit. Heureusement il y a une route RN2 et un "superbe" pont sur l'Oyapock...
SupprimerApparemment les orpailleurs préfèrent la pirogue et le quad. :)
Ailleurs, il y a de grands espaces et des intérêts à défendre, en fonction des affinités limitrophes.
Les vidéos qui trainent sur internet sont chouettes !!
RépondreSupprimerUn CV90 MKIV qui file sur la plage et le marsouin a des étoiles plein les yeux !!
Je le veux bien pour mon prochain séjour ! :)
Tout est destructible, même le meilleur, hélas !
RépondreSupprimerLe hard kill est souvent évoqué mais peu ou pas vu durant les deux derniers conflits du Haut-Karabagh et de l'Ukraine, pour le moment. Difficile de se faire une opinion sur son efficacité réelle sur ces théâtres
Pourtant la Russie a des prérequis importants et les Israéliens ont développé des systèmes efficients...
https://m.youtube.com/watch?v=PVHjHoV5LXI
À part quelques bricolages "maisons" plus ou moins esthétiques et efficaces (?) pour déclencher à distance les charges, rien de bien actif est perceptible, même en soft kill d'ailleurs !
Faudra-t-il de l'Armata T-15 opérationnel (?), du T-90M équipé avec l'Arena-M ou des chars occidentaux dotés pour voir les choses se débridées ou les techniques utilisées ne doivent pas "fuiter", risque à avoir de l'attrition ?
De même, le coût et l'installation de ces systèmes ne sont peut-être pas une priorité, y compris pour les donateurs. Pourtant c'est le moment !
Je m'interroge...
Si l'on en croit les propos de blogueurs Russes (par ex. fr.topwar.ru), ils émettent des doutes sur l'efficacité de leurs APS en Ukraine dans le sens ou ils fonctionnent bien mais sont facilement saturés.
SupprimerVu au combat en Israël
RépondreSupprimerEffectivement ces systèmes sont opérationnels et utilisés par Tsahal. Peu de REX nous sont apportés.
SupprimerLe théâtre d'opérations d'Israël est différent de celui du centre-europe de par les forces en présence, les moyens et le terrain. L'emploi du hard kill est-il transposable, c'est à voir ?
Avec le Hezbollah c'est la guerre perpétuelle avec le "problème Palestinien", l'Iran est aussi un gros morceau...
La dissuation nucléaire, à terme, entre ces deux pays est hautement probable.
C’est vrai. Se faire tirer dessus au Liban, c’est pas pareil qu’en Ukraine. On dira ça.
SupprimerLe RETEX est simple, ça marche.
D’autant qu’à l’époque, le rechargement automatique ne marchait pas. Il fallait recharger à la main.
Je reste dubitatif sur l'installation de ces systèmes dits de "protection active" sur des engins de combat d'infanterie en particulier, destinés avant tout à débarquer leur groupe d'infanterie à relative proximité normalement. Leur déchargement intempestif créerait un véritable carnage alors, à l'inverse presque du but recherché.
RépondreSupprimerUn système de mise en veille serait utile, mais étant donné que leur principale mission est le débarquement et l'appui rapproché de l'infanterie, là aussi la question reste posée.
Avec elle, la question du coût notamment de ces systèmes, plus encore alors pour un utilisation intermittente.
Cela en "alourdi" surtout le prix de ces engins. Ne vous étonnez pas ensuite de voir des VCI, et autres, de plus en plus hors de prix.
D'ailleurs même sur des chars lourds leur utilité est toute relative. Ces derniers étant relativement à l'abri des charges creuses des missiles et roquettes dits assez faussement aujourd'hui "antichar" :
Même sur les cotés d'un char lourd de dernière génération, même les missiles "antichars" de dernière génération ont assez peu de chance de percer. On rappellera la moyenne des dix impacts de ce genre de charge sur les Merkava4 en 2006 au Liban, aucun char de ce type n'ayant été percé par ce genre d'attaque (Ce qui n'est pas forcément la cas des chars moyens, type T72 ou T80, pris en embuscade et sur les cotés.... Vive le char léger - moyen comme diraient certains...).
Ces chars, comme ces VCI, restant cependant surtout extrêmement exposé à tout tir de canons et de munitions spécialisées d'un calibre suffisant : 120 mm pour les chars lourds, 30, 50, 75 mm pour les VCI et les autres.
L'intérêt principal de ces systèmes de protection active serait selon moi, de couvrir les chars, et autres éventuellement, contre les missiles arrivant possiblement par leur point faible, le toit, et par le haut, et en dernier recours, si les autres systèmes antiaériens et de type C-RAM n'auraient pas fait leur office (Rappelons une fois de plus, qu'un char n'est absolument pas destiné à opérer seul. C'était exact hier, cela l'est d'autant plus et même de plus en plus aujourd'hui (((Mais bon allez dire ça en France...))).)..
Mais bon, bretelles et ceinture c'est toujours utile (?).
Je suis globalement en phase avec "Inconnu 5 août 10H57".
RépondreSupprimerToutefois, à chaque fois qu'un nouveau moyen apparaît il y a en retour l'adoption d'un équivalent par la partie adverse qui est souvent accompagné par un contre-moyen...
Hard ou soft, les moyens défensifs d'un blindé devront recouvrir (par fusion des données et moyens) un ensemble de menaces souvent très différentes. Une gageure technique surtout sur un seul porteur. Un "accompagnateur défensif" au plus près devra avoir les mêmes caractéristiques que l'accompagné !
Les effecteurs anti-blindés vont évoluer techniquement et tactiquement avec des mesures de contournement. Le combat interarmes, y compris dans la profondeur, sera toujours plus destructeur.
Reste l'emploi de ces systèmes en fonction de l'environnement ou de troupes amis à proximité. Les industriels répondent que le résultat serait le même dans les deux cas, sauf que le blindé et son équipage seraient, en principe, sauf. À bon ?... les drills et tactiques de l'infanterie débarquė devront évoluer et la protection distante.
Même si les équipages peuvent durer dans char, ils ne peuvent vivre en permanence dedans de jour et de nuit.
Les zones de ravitaillement, d'entretien ou de "non-combat" sont aujourd'hui menacées potenciellement comme en première ligne et sur une profondeur importante. Quid du hard-kill dans ce cas, avec les nouveaux effecteurs ? Une couverture "anti-tout" permanente est difficilement concevable en tous temps et tous lieux. La dissimulation devra compléter la dillution.
Autre point, ne pas être percé ou détruit ne veut pas dire être opérationnel. Antennes, optiques, armements et tout le reste, comme les systèmes hard/soft kill, hors blindage sont fragiles. La non-mobilité est aussi funeste. Obus fusants, charges CGN (BONUS) et mines diverses ont de l'avenir.
La résilience des hommes est à prendre en compte : s'en prendre "une ou plusieurs" sous blindage n'est pas anodin physiquement et psychologiquement.
La récupération des équipages et matériels ne s'improvise pas et est souvent l'occasion de sur-destructions y compris pour les médicaux. On notera que Tsahal a une bonne expérience dans ce domaine en pratiquant de véritables opérations "RESCO"... Des moyens adaptés, parfois simples, sont nécessaires comme l'accrochage, la récupération et le remorquage rapide sous blindage. Mais un regroupements de moyens attirera forcément les feux et compliquera la manoeuvre d'autant.
Les moyens à engager pour la réparation des matériels et le soin des hommes ne sont pas à sous-estimer !
Pas simple de faire la guerre... :(
@Anonyme du 5 août 2023 à 14:11
SupprimerL'éternel combat entre le glaive et le bouclier.
Ou en l'occurrence entre le blindage et les canons antichars modernes et leur obus flèche (La lutte contre les charge creuses, type "antichar", est déjà très largement gagnée ; avec des performances de résistance pour les chars lourds actuels double du plus moderne des missiles antichar actuel.).
L'avantage étant assez nettement au blindage actuellement, évoluant un peu plus vite ces dernières années (Que le "glaive".). D'où le commencement d'interrogation sur le passage au 130 mm.
On parle de situation de combat. Les arrières et les zones de repos sont génialement sécurisés ; plus encore dans le cas d'un conflit de haute intensité classique et son front relativement établi.
D'autant que le "hard-kill", à part pour des blindés moyens, et hors VCI, ne me semble pas être la nouvelle panacée annoncée (Par les industriels...).
Reste les frappes d'artillerie, d'hier ou d'aujourd'hui, là aussi rien de fondamentalement changé sur le principe.
Les systèmes dit C-RAM, anti roquettes, obus d'artillerie et de mortier, l'interception étant plus difficile pour ces derniers, et nécessite donc des équipement de très haut niveau, mais rien de pire que du hard-kill encore plus exigeant, et évidemment antimissiles de type antichar, et autres drones, ont vraiment un très bel avenir devant eux. Tiens question subsidiaire malheureusement inutile : Où en est t-on en France sur ce sujet...
Autre point, il s'agit surtout ici de sauver les équipages (Formés en plus), et secondairement, mais en grande partie également les chars eux même : Aucun Merkava4 détruits par missiles "antichar". C'est réparable.
Enfin une des très grandes leçons retirées par les israéliens de leur mésaventure de 2006 fut la mise en production du Namer (Avec la relativisation du fait technologique surtout, qui avait finit par les toucher eux aussi.).
Pas simple de faire la guerre, mais beaucoup y ont déjà pensé et réfléchi, avant vous.
"Relativisation du fait technologique"... en ISRAEL! Quelle bonne blague merci merci
SupprimerIl faut peut être accepter que les soldats puissent mourir.
SupprimerLa masse a toujours vaincu la techno et les armées réduites.
A méditer.
@Anonyme6 août 2023 à 17:19
SupprimerTout à fait.
C'est ce qui leur permet (Un certain pragmatisme obligé.) de sortir des chars, de dernière génération (Merkava4B par exemple.) beaucoup moins cher que la plupart de leurs équivalents occidentaux.
Ou encore des missiles anti blindés deux fois moins cher, car moins inutilement sur-sophistiqués, que certains.
Ou encore des drones, des VCI, des systèmes d'artillerie, y compris même de l'antimissile, généralement moins couteux, y compris en MCO, que nos "équivalents" échantillonnaires.
C'est d'ailleurs aussi le cas des sud-coréens, qui préfèrent fabriquer des équipements un tout petit moins sophistiqués, mais plus modernes car plus récents (Cela compense très, largement...), aux normes techniques actuelles, et d'en vendre un peu partout également, comme les israéliens.
PS : Pour une fois une petite phrase qui a son intérêt ;: Qui me permet de développer mon propos, merci le troll !!
@Anonyme7 août 2023 à 09:04
SupprimerL'aspect technique, même s'il a évidemment son intérêt, n'est qu'un des très nombreuses données qui permettent de gagner, ou pas, une guerre.
Il est même plutôt relativement secondaire (Sauf gap technologique*.) par rapport à d'autres éléments majeurs.
* : Avec majoritairement des matériels, quadragénaire ou quinquagénaires trop vieux par exemple... Même là encore cela reste relatif, voir ce qui ce passe en Ukraine actuellement.
Même par rapport au fait de prétendre mettre uniquement des matériels légers "médians" (Pour certains.) en face d'équipements lourds, même anciens, et qui plus est en nombre... !
Il ne faut donc pas s'étonner par contre que l'occident et la première armée du monde avec ses 50 % de dépenses militaires mondiales, ait perdue toutes ses guerres (Du Vietnam à l'Afghanistan...) depuis cinquante ans (Tout ne s'achète pas...).
Tant que l'on ne sortira pas de cette fausse croyance, irraisonnée dans les armes miraculeuses, cela risque même de continuer, un certain temps.
Israël est LA nation du sur-technologisme, ce sont eux qui développent les APS, les BMS, les blindages de nouvelle génération, les IA intégrées aux AFV, la coopération drone/humain, les mini-drones aériens et terrestres, les munitions rôdeuses etc. Vous ne comprenez rien à la structure des coûts dans l'industrie de la défense, et notamment le rôle des "normes" et des "cahiers des charges" chers à nos Saint Cyriens et DGA
SupprimerOui comme les sud-coréens...
SupprimerC'est précisément ce qu'on vous dit.
Ce sont les nations du "technologisme" d'aujourd'hui, et du pragmatisme.
Eh oui, les normes et les cahiers des charges, et les plans sur la comète...
Ils font finir par nous tuer. Par tuer nos dernières industries restantes. C'est bien parti pour.
De toute façon on finira par acheter de la deutsche qualitat, les seuls qui peuvent se permettent de vendre de tels armements de luxe, avec les américains.
Pour le reste on achètera israéliens, ou sud-coréen...
https://www.ifri.org/sites/default/files/atoms/files/Focus_strategique_2_Razoux_Tsahal.pdf
Voir le deuxième chapitre en particulier "Les efforts de réorientation de la défense nationale israélienne" (Si ça pouvait en inspirer certains un jour, dans leurs normes et les cahiers des charges, et délires technolgistes...), mais le reste aussi...
A lire dans son entier c'est même très intéressant comme "retex" (Là aussi cela permettrait d'en informer certains, voire plus encore de les inspirer un peu, et les sortir de leurs délires hors sol dans lesquels ils se sont enfermés.) ; sur de très nombreux points, et tellement "d'actualité"...
D'autant qu'en 2006, on n'était même pas dans un conflit de haute intensité, mais de ce que certains ont qualifié de "tecno-guérilla". Ce qu'on risque de plus en plus de retrouver dans le futur ; avec les combat en zone urbaine.
SupprimerLà aussi, si seulement certains en prenait un peu de la graine...
Mais il faudra malheureusement attendre encore une catastrophe, une catastrophe dont nos soldats feront encore les frais.
Ce n'était pas de la zone urbaine, justement Tsahal a été pris en défaut par sa doctrine des "espaces fluides" en zone urbaine, et ce qu'ils ont rencontré au Liban étaient des lignes fortifiées renforcées par des tunnels souterrains remplis de soldats déterminés armés de missiles, roquettes, mitrailleuses, fusils de précision etc.
Supprimer"Anonyme7 août 2023 à 09:04
SupprimerIl faut peut être accepter que les soldats puissent mourir.
La masse a toujours vaincu la techno et les armées réduites.
A méditer."
Au Vietnam en 68/69 les US alignaient 500.000 hommes et les Sud Vietnamiens plus de 800.000 (sur le papier), les Nord Vietnamiens n'avaient pas la moitié de ça, et pourtant...
Guerre des 6 jours, idem et la coalition arabe se prend une branlée.
Donc non, la masse ne fait pas tout, loin s'en faut.
Vous confondez nombre et masse.
SupprimerLe nombre ne suffit pas forcément (Mais ça aide beaucoup, en général.) ; il faut de la masse, des blindés, et des "armes lourde", avec un niveau technique général suffisant. Simplement suffisant, pour avoir le nombre et/avec une masse suffisante.
C'est la recherche de la bonne adéquation et le bon rapport nombre/masse-technologie, qui font la plupart du temps tout ; et la différence entre succès ou échec.
Autant dire tout de suite et une nouvelle fois que l'échantillonnaire de luxe, à part se vendre, n'est pas du tout, adapté pour cela. c'est même une très très mauvaise solution, et choix... Sans doute le plus mauvais par son inefficacité malgré un coût extrêmement élevé.
Bien d'autres aspects que le seul fait technologique, la détermination (Et la légitimité par exemple.), la longueur de temps, la doctrine, l'entrainement, la cohérence des moyens, et bien d'autres encore, rentrent en jeu, et sont même beaucoup plus déterminants que la seule technologie, à partir du moment que l'on a un niveau d'armement suffisant cependant.
Sans masse néanmoins, cela peut prendre beaucoup plus de temps, et prendre l'aspect de ce qu'on appelle généralement des guerres de guérillas, et d'usure, des volontés (Là par contre, pour celui qui veut contrôler la situation, il faut beaucoup beaucoup de nombre. Là aussi la seule technologie est d'un piètre recours.).
Mais avec un minimum de masse, comme le demande les ukrainiens depuis 18 mois, c'est mieux, et surtout plus rapide et beaucoup plus efficace.
@Anonyme9 août 2023 à 00:40
SupprimerOui, c'est ce que certains appellent une techno-guérilla.
Ce qui risque fort de nous tomber dessus dans un avenir assez proche...
Voir la réponse qui y est apporter par les israéliens :
Du blindage, et de la masse (= Nombre + armements, en nombre suffisant)..
Dans l'hypothèse d'une guerre conventionnelle de haute intensité, l'attrition humaine (militaires et civils) et matérielle sera proportionnelle à la masse et les moyens engagées dans le multidomaine. C'est bien pourquoi et tant qu'à faire : mieux vaut "investir" loin de nos frontières et intérêts (même s'il y a des retours de boomerangs, la linéarité n'étant pas garantie), en la faisant par "procuration".
RépondreSupprimerJe sais c'est cynique mais c'est factuel et officiel... Être prude n'a jamais défendu personne et rouler des mécaniques sans avoir les moyens de faire peur, non plus !
Bien entendu, un principe a ses exeptions comme Israël ou la Corée qui sont dans une guerre et une non-paix perpétuelle avec un recul stratégique : Les USA. La Pologne s'y prépare...
Leurs armées, BITD et sociétés en témoignent sans pour autant régler tous leurs problèmes territoriaux, voire de voisinage ou de réunification paisibles.
Notre industrie lourde a pratiquement disparue, ou a été vendue et externalisée vers des cieux plus cléments pour les actionnaires, comme pour l'automobile, par exemple. Dans le militaire les transferts de technologie et la production in situ de l'acheteur ouvrent, aussi, de sérieuses problématiques .
La mondialisation, la généralisation des échanges non cadrés et les concurrences sociétales, pour ne pas dire civilisationnelles, sont passés par là et repasseront d'ailleurs.
L'indifférence, l'insouciance et la montée des individualismes sont des faits aggravants dans une société confortable et assistée. C'est ainsi...
Une "résindustrialisation" se fera par des investissements massifs et sérieux, y compris étrangers comme la Chine... là, la compétitivité sera garantie, y compris en externalisant au Vietnam. :)
Pour une remise en cause productive, apaisée et fondamentale de nos principes ėconomico-sociétaux, je donne ma langue au Grand Yaka, il en fera bon usage. Là j'en suis certain !
Bref, nous ne sommes pas dans une position confortable. :(
Pour rester sur une note positive, un espoir de grandeur retrouvée demeure : le responsable de la DGA prône l'adaptation des moyens sans pour autant faire du tout-technique. De même le Ministère souhaite limiter les lourdeurs administratives tout en palliant les insuffisances et lacunes observés.
De belles intentions, mais il faudra du temps et en se donnant les moyens.
A vous lire l'impression qui en ressort, c'est qu'il n'y "yaka rien faire", et attendre...
SupprimerQuel pessimisme !
Passer du rêve à la réalité réclame un effort. C'est le passage a l'âge adulte.
RépondreSupprimerOui, il faut déjà surtout pour ça commencer par se réveiller...
SupprimerSans tomber dans la sénilité.
SupprimerFuture production du CV90 MKIV en Ukraine ?
RépondreSupprimerEn remplacement ou complément du projet Rheinmetall ?
Les jeux sont ouverts... :)