La société hispano-américaine General Dynamics European Land Systems Santa Barbara (GDELS-SBS) est à l'origine d'une évolution technique intéressante qui pourrait se généraliser sur les futurs engins. Le système connu sous le nom de SATT (Self Adjusting Track Tensionner) surveille en temps réel les évolutions de l'engin ainsi que ses paramètres de fonctionnement (vitesse, terrain) pour calculer la tension optimale de la chenille et ajuster en temps réel la tension des chenilles. Selon ses concepteurs, le SATT utilisable sur les chenilles classiques ou composites analyse également les paramètres moteurs comme l'accélération, le régime ou la température, permet de réduire l'usure du train de roulement et d'accroitre la mobilité des engins porteurs. Ces éléments associés à une consommation de carburant réduite permettent au SATT de contribuer de façon efficace à la réduction de l'empreinte logistique des engins blindés chenillés. Le pilote peut contrôler et gérer le système depuis son poste par le biais d'un écran à partir duquel il peut régler la tension en début de mission et sélectionner différents modes de gestion du système (route, obstacle, automatique,...). Développé sur fonds propres par GDELS et testé sur un châssis ASCOD, le SATT pourrait maintenant passer en phase d'industrialisation pour être proposé sur les futurs engins de la firme. Au-delà des avantages décrits ci-dessus, le SATT pourrait renvoyer aux oubliettes de l'histoire des chenillés, les opérations liées à la modification de la tension de chenille, même si ces dernières ont été grandement simplifiées sur les engins actuels.
vendredi 14 février 2025
UNE INNOVATION BIENVENUE
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"Une innovation bien venue", le seul truc c'est que cela ne risque pas, aucun risque même actuellement, d'arriver jusqu'à chez nous de telles innovations réelles.
RépondreSupprimerSait t-on seulement ce qu'est une chenille composite dans nos armées (Une empreinte logistique déjà réduite d'environ 40 % sur les métalliques. Ce qui fait que la différence avec un engin de poids similaire (Plus lourd.) n'est plus que d'une vingtaine de pourcent, déjà.), voire est t-on seulement au courant que cela existe ? : On peut en douter à voir les déclarations régulières toujours en cours par rapport à des chenilles qui ne seraient uniquement métalliques, comme il y a cinquante ans... Là aussi le retard ne cesse de s'accumuler. Bref des innovations, mais pas pour nous...
On est déjà passer à coté de cette véritable mini révolution que constitue la chenille souple, cela ne fera qu'une de plus, malheureusement. Quels retards !
"Ce qui fait que la différence avec un engin", à roues, "de poids similaire" ...
SupprimerCertains ont donc très probablement les compétences techniques pour créer un capteur qui notifiasse que le terrain où évolue un Leclerc est un terrain trop meuble pour les autres types d'engins - appartenant à son combo opérationnel - viennent y mettre "leurs pattes".
SupprimerPlus que probablement, mais il faut faire vite dorénavant, et arrêtez enfin de tergiverser en permanence ("Un coup je suis pour l'EMBT, ou même une vraie modernisation du Leclerc (Dans de très brefs moments de lucidité et de courage...) le lendemain même je suis à nouveau pour le MGCS de dans vingt ans". Dixit nos actuel CEMAT par exemple.), les derniers ingénieurs en France a avoir l'expérience concrète de la chenille et à avoir "mis les mains dans le cambouis" sont en train de tous partir à la retraite (Leurs savoir-faire avec.).
SupprimerOu il faudra presque repartir de zéro, en piochant et en s'appuyant sur nos anciennes connaissance quand même (D'autres sont partis de totalement rien il y a quelques décennies seulement, Corée du sud, Turquie aujourd'hui. Question de volonté...).
Avec les innovations il y a toujours un délai d'observation, le temps d'essuyer les plâtres et de déposer son propre brevet. Après le pneu à pression variable, viendra la chenille intelligente à tension variable, nonobstant les suspensions variables...
RépondreSupprimerAyant une usine de chenilles KNDS pour équiper les Leclercs à Tulle en Corrèze, il faudra se préoccuper de cet accessoire, mais sans créer une nouvelle complexité fragile.
Pour les chenilles souples et sa tension, "il faudrait" créer une "croisière de couleur" avec un engin type "Kégresse ou Even" pour évaluer la ou les formules qui peuvent s'avérer nombreuses.
Allez, messieurs Michelin, KNDS, TEXELIS et MILREM, un bon geste SVP !... ^^
Les drones terrestres c'est pas pour demain ...
RépondreSupprimerIls existent déjà sous des formes diverses. Le Génie a utilisé et utilisera des engins plus ou moins sophistiqués pour la mobilité et contre-mobilite, le bréchage, la surveillance et l'investigation...
SupprimerCertes, les plateformes de combat doivent relever un bon nombre de sujétions et difficultés techniques pour pour un minimum d'autonomie dans un environnement complexe. Des engins téléopérés ont déjà participé aux combats en Syrie et en Ukraine. Le progrès c'est déjà aujourd'hui...
Les drones terrestres, engins téléopérés, existent depuis près de 80 ans, ce n'est pas pour autant qu'on les utilise et qu'on leur a trouver, hormis les jouets pour enfants (!), un emploi militaire utile au delà des engins téléguidés de déminages très ponctuels.
SupprimerLà aussi certains prennent plus leur désir et rêves d'enfants pour des réalités et leurs plans sur la comète de laboratoire pour mieux écarter tout réalisme.
Chacun peut avoir tord ou raison, tout dépend à travers quel prisme il observe la même chose et raisonne. Pour ma part je n'utilise pas une lunette de tir pour faire un panoramique.
SupprimerPour la "petite" Histoire, les grandes innovations étaient considérées comme des jouets ou des objets inutiles ou pour amuser lrs sportifs, comme l'aviation. Certes, cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas de fausses bonnes idées. Avant de l'affirmer, encore faut-il les essayer avec les bonnes techniques et l'emploi de l'époque.
Aujourdhui les drones, MTO ou engins "robotisés" sont une réalité opérationnelle dans tous les domaines et milieux. Pourront-ils se substituer aux engins habités ? Rien n'est certain, l'affirmer serait péremptoire et prétentieux, mais ils constituront sûrement une nouvelle couche complémentaire et supplémentaire d'effecteurs avec un emploi auquels nous ne pensons même pas aujourdhui. Après tout, cela sauvera, peut-être, le "beau et le lourd" à l'avenir. Qui sait ?
Avec un mode de pensée conservateur nous en serions encore au char égyptien ou à "l'Artillerie spéciale", pour se limiter à la Cavalerie... ^^
Pierre Schill, le chef d’état-major de l’armée de terre française, indique que « La loi de programmation militaire 2024 – 2030, qui doit être examinée au Parlement, prévoit d’avoir les premières capacités opérationnelles, c’est-à-dire des systèmes capables d’accompagner les troupes au combat, et là, je parle d’unités de robots terrestres, avant 2030. Les robots seront bientôt sur le terrain. » Source: https://www.numerama.com/tech/1371368-fusil-volant-et-mini-tank-teleopere-on-a-vu-les-drones-de-larmee-francaise-en-action.html (on y voit un petit drone terrestre, à chenilles).
SupprimerMais bon, leur drone terrestre présenté par l'AdT, c'est une "chariotte à chenillettes", avec des chenilles caoutchouc genre adaptées aux ratracks, ou à une motoneige Ski-Doo fabriqué par Bombardier. C'est pas la même dimension, le même investissement, les mêmes contraintes, que sur celles rencontrées pour équiper un Leclerc.
Supprimerhttps://www.numerama.com/tech/1371368-fusil-volant-et-mini-tank-teleopere-on-a-vu-les-drones-de-larmee-francaise-en-action.html
SupprimerEh oui les game changers arrivent ^^
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/83/Mini-tanks-p012953.jpg/781px-Mini-tanks-p012953.jpg?20061004164618
Une révolution qu'on vous dit !!
On ferait mieux de s'intéresser aux vraies révolutions stratégiques actuelles (Protection des combattants, missilisation, chenille souple, motorisation hybride, retour de l'artillerie de masse, nouveau Leclerc (!!!), développement des moyens de guerre électronique aussi, etc.).
"Fusil volant" !! Et après on nous dira sans doute encore que ce ne sont pas des moyens dignes de la première guerre mondiale dans ce dernier cas (De la seconde pour le premier.) ! Quel immobilisme. Le pire c'est qu'à ce rythme là ils sont bien capables de nous réinventer la roue (Quelle horreur, comme dirait l'autre.) bientôt.
On plaint nos soldats en tous cas, avec de tels systèmes "d'accompagnement", pour toute protection en plus.
Et tout cela, à quelS priX ? !!!!
On peut dire ce que l'on veut, mais le constat est que les Canadiens sont constants, eux, dans leurs fabrications: ils n'ont pas leurs chenilles enflées.
SupprimerNon, mais en plus ils ont des chenilles !!
SupprimerOuaip: des vraies chenilles mécaniques (pas des gens qui viennent régler ce genre de secteur sous tension, en soulevant des canons au-dessus d'eux). Et plein d'autres trucs. Mais bon, pour réaliser cela, 'faut être mentalement équipé pour se ficher de la propagande franc-maçonne qui règne ici, comme de l'an zéro de leur révolution pourrie; ceci étant dit: chuuut!!! 'faut pas trop que ça se sache. Les cons ça détend comme disait Pierre Dac, mais trop de cons ça énerve.
Supprimer@Anonyme18 février 2025 à 11:29,
Supprimerquoi que vous preniez, vous devriez arrêter (Eh oui, encore un coup des francs-maçons !!).