Alors que l'on connaissait déjà plusieurs déclinaisons du Namer, une vidéo publiée il y a quelques jours a permis de découvrir la dernière évolution du VCI (Véhicule de Combat d'Infanterie) lourd ou HIFV (Heavy Infantry Fighting Vehicle) chenillé israélien, baptisée Namer 1500. Les images (non disponibles en France) ne donnent que peu de détail sur les modification apportées à l'engin initial, ayant pour objectif "d'aligner" le Namer (NAgmach MERkava ou Merkava Transport de Troupe) sur les dernières versions du Merkava à partir duquel il a été conçu. La première modification, qui pourrait avoir inspiré le nom du nouvel engin, serait l'intégration du moteur MTU 883 de 1500cv en service sur le Merkava IV. Cet apport de puissance permettrait d'améliorer la mobilité du Namer, dont les 63 tonnes étaient jusqu'à présent animées par le moteur Teledyne Continental AVDS-1790 de 1200cv. A l'intérieur le Namer 1500 devrait bénéficier de nouveaux écrans tactiles, identiques à ceux qui devraient équiper la dernière version du char israélien, le Merkava IV Barak. Comme ce dernier, le Namer 1500 sera équipé du Système de Protection Active Trophy complété par le système optique de détection de départ de coup EL0 5220 Othello produit par IAI (Israel Aircraft Industries) également en service sur les dernières versions du Merkava IV et sur certains exemplaires de Namer. On ignore si cette nouvelle version du VCI lourd israélien recevra également la tourelle téléopérée dérivée de la Samson 30 que l'on a pu découvrir sur des Namer de la précédente génération.
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Ecrans tactiles du NAMER 1500
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La configuration intérieure
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Le système Othello sur le Namer
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Avec 63 tonnes et un système hard kill, l'infanterie débarquée ou le génie de combat sont bien protégés...
RépondreSupprimerJusqu'à présent, Israël a plus un emploi VTT "lourd" que VCI.
Toutefois, la tourelle téléopérée "Sanson" permet de ne pas trop empiéter sur le compartiment arrière tout en offrant un armement respectable. Le service de l'arme, en secours, depuis l'intérieur est pragmatique. À Voir...
La communauté des moyens techniques avec le Merkava IV est appréciable, celui-ci dimensionnant l'ensemble et ses supports.
Pour mémoire :
https://blablachars.blogspot.com/2021/01/pour-qui-seront-ces-samson-mk2.html?m=1
https://fr.topwar.ru/23766-bronirovannaya-turel-rafael-samson-mk-2.html
Nota: topwar.ru est à lire "entre les lignes" et sans apriori... :) la traduction est approximative, mais les articles sont assez objectifs et renseignés.
Il ne s’agit pas d’une tourelle Sanson mais d’une tourelle développée par Tsahal avec les industriels.
RépondreSupprimerEffectivement il y aurait plusieurs prototypes avec le 1200 et 1500 ch et une tourelle équipée du canon mitrailleur Bushmaster IV de 40 mm (le 50 mm n'est pas loin... :) ). À confirmer.
RépondreSupprimerPour raison de coût, les Namer ont toujours eu des moteurs de Merkava Mk3.
SupprimerGros doute pour le 40mm. Ils ont besoin d’une certaine standardisation avec les américains.
La Namer est la parfaite démonstration du réalisme et d'une armée en prise permanente avec les réalités d'un conflit :
RépondreSupprimerUn engin parfaitement adapté aux futures, et actuelles, guerres en milieux urbain.
Ceci avec à la place des plus de vingt tonnes de la tourelle du Merkava4, une caisse rehaussée, et encore renforcée surtout par dix tonnes de blindages supplémentaires, sur les cotés et sur le toit.
Rappelons que les Merkava4 étaient déjà presque complètement immunisés contre tous missiles (dits) "antichar" ; comme l'avaient démontré les événements de 2006 :
Des chars frappés par plus de dix missiles en moyenne, mais aucun Merkava4 de finalement percé.
C'est d'ailleurs de cet épisode que les israéliens ont décidé de lancer la production en série du Narmer ; le manque d'infanterie d'accompagnement avait été en effet la cause de bien de leurs déboires (Très grosse erreur reproduite par les russes en 2022 par ailleurs.).
Sans doute que cela en inspirera d'autres, et à d'ailleurs à commencer à en inspirer avec des VCI de plus de cinquante tonnes.
Le premier projet américain pour le remplaçant du Bradley avait abouti à un VCI de 70 à 84 tonnes aux Etats-Unis.
Projet abandonné en 2014 et remplacé par l'actuel OMFV : Le plus probablement un KF41 avec blindage renforcés, entre cinquante et soixante tonnes donc ; qui deviendrons donc la nouvelle norme occidentale en matière de VCI modernes actuels, bien protégé (les systèmes de protection active vont également dans ce sens.).
A noter que la "tourelle" est plus un armement téléopéré (de 30 mm encore adapté et suffisant comme armement d'appui direct d'un VCI même lourd.), recouvert de quelques plaques de blindage pour lui assurer une protection minimale.
A noter également que l'installation d'un système de défense active (Ceinture plus bretelles ! A moins que dirigé principalement contre les attaques vers le haut (milieux urbains)), risque de renchérir le prix jusqu'ici parfaitement maitrisé, d'environ trois millions d'euros, à trois millions et demi pour ce seul système :
Le Namer est essentiellement un VCI simple fait d'une caisse ultra blindée (Mais restant suffisamment mobile. Les soixante tonnes apparaissent de plus en plus comme la limite, à ne pas dépasser.), sur laquelle on a simplement installé quelque armement téléopéré. Aucun système ou conduite de tir élaborée sur-sophistiqués inutiles comme sur les autres équivalents occidentaux (Le pragmatismes encore face aux réalités de toute guerre... Que certains, la plupart (pas tous malheureusement.), commencent à redécouvrir très lentement actuellement et depuis seize mois !).
PS : Le 50 mm est insuffisant contre ce genre de blindé de soixante ou même de cinquante tonnes.
Un Namer qui est plutôt avec la récente très conséquente inflation à 3 millions d'euros (/dollars) pour la seule caisse, et à 3,3 avec 30 mm sous blindage ci dessus.
SupprimerAvec un système de défense active vous atteignez pratiquement les 4 milliards d'euros, un lanceur spike et une dotation minimal de missiles les 4,5 millions d'€.
Vous rajoutez encore une conduite de tir de très haut niveau et plein d'électronique (Tellement sensible aux systèmes de guerre électronique d'en face !!!), et vous avez exactement les VCI actuels de 8, 9, ou 10 millions d'euros (avec canon de 50 mm) actuels.
Soit un seul VCI, emportant seulement six combattants, vu la tourelle de ce dernier, contre trois VCI lourds blindés.
Israël a en effet choisi la deuxième option, celle du pragmatisme et de l'efficacité sur le terrain (Quel qu'il soit. Arrêtez un peu avec votre "oui mais c'est pas le même contexte" : Les conditions d'une guerre sont les mêmes, que ce soit au Proche-Orient, en Ukraine, ou partout ailleurs.).
C'est à dire, 24 combattants débarqués, appuyés par trois canons de 30 mm ; contre seulement 6, et un seul canon, même de 50 mm.
Nos constructeurs occidentaux ont malheureusement choisi la première option et s'y engluent de plus en plus même. Mais ce faire payer le moindre VCI trois son prix normal ça se comprend, de leur seul point de vue... Voilà où en sont toutes les armées occidentales aujourd'hui.
Concernant l'évolution des calibres des VCI, il y a un parallèle certain avec l'évolution du calibre des canons des chars durant la seconde guerre mondiale :
Des chars qui pour la plupart ont commencé cette guerre avec des canons antichar de 25 ou 35 mm, pour passer provisoirement par le 50 mm, et pour finir ce conflit avec du 75 mm généralisé.
Il semblerait que l'on soit en train d'assister au même phénomène avec les VCI.
Cela surtout depuis en particulier leur rattrapage de protection et de niveau de blindage tout récent (Passage au quarante tonnes, presque concomitant dans la foulée à celui des cinquante tonnes.), et cependant étalé sur un vingtaine ou une trentaine d'années (Au lieu du processus très accéléré sur seulement quatre ans durant la deuxième guerre mondiale.).
Là encore attention à ne pas avoir encore quelques trains (guerres) de retards, à trop se perdre dans de fausses spéculations virtuelles... Le retour du réel risque d'être encore très violent, à refuser de voir ce qui se passe aujourd'hui et maintenant.
"Un Namer qui est plutôt avec la récente très conséquente inflation à 3 millions d'euros (/dollars) pour la seule caisse, et à 3,3 avec 30 mm sous blindage ci dessus."
SupprimerC'est fou de continuer à raconter des conneries comme ça
Le Namr, best seller mondial, tout le monde l'achète car tout le monde l'a compris, sauf la France, n'est-ce pas?
SupprimerAh le troll est de nouveau de sortie.
Supprimerhttps://en.wikipedia.org/wiki/Namer
Coût unitaire 3 millions de dollars[1]
Anshel Pfeffer (16 février 2014). צה"ל הכניס לשימוש נגמ"ש חדש מתוצרת ישראלית
Mais il faut un traducteur, et un cerveau, pour ça...
La France n'a plus de VCI depuis vingt ans, et c'est bien, extrêmement dommage. Mais ça aussi vous ne pouvez sans doute pas le comprendre.
Il me semble qu'on a eu une longue discussion à ce sujet et que la conclusion était un coût supérieur à 10 millions par véhicule, avec autre chose qu'un pauvre article comme source
SupprimerComme vous y aller. votre "conclusion" : Une évaluation américaine tronquée et extrêmement dirigée, et peu claire.
SupprimerComme je le dis exactement ci dessus il est très facile de faire passer un VCI simple de trois millions d'euros à un engin sur-sophistiqué et bardé d'électronique, avec une tourelle entrante habité et une conduite de tir très élaborée par exemple.
Vous n'avez toujours pas compris que le prix d'un blindé n'était pas seulement une question de poids (Ce n'est pas de la ferraille qu'on achète au kilo !! :) ).
C'est même un facteur très relatif : La différence de blindage représente une différence de l'ordre de 500 000 euros entre un engin de 60 tonnes et un de trente tonnes ; sur un char par exemple de dix millions d'euros (Dix millions d'euros, avec canon de 120 mm, tourelle, et système de tir et de conduite de tir extrêmement élaborés ...).
Mais on sait très bien que vous n'êtes pas là pour débattre (Les gens ne sont pas dupes de vos manœuvres et de vos petites phrases à répétition...), vous n'essayez même pas de comprendre ce que l'on vous explique et démontre (Par A + B souvent.), mais seulement pour critiquer et faire de la provocation systématique.
Mais cela ne permet toujours de développer un peu plus mes arguments 😀
>Comme je le dis exactement ci dessus il est très facile de faire passer un VCI simple de trois millions d'euros
SupprimerIl est impossible de produire un blindé à 3 millions d'euros en occident. Et le Namer n'est absolument pas un VCI simple.
>Vous n'avez toujours pas compris que le prix d'un blindé n'était pas seulement une question de poids (Ce n'est pas de la ferraille qu'on achète au kilo !! :) ).
Qui a parlé de poids? Qui?
>Mais on sait très bien que vous n'êtes pas là pour débattre (Les gens ne sont pas dupes de vos manœuvres et de vos petites phrases à répétition...)
Relisez vous, tous vos messages ont déjà été posté, c'est pire que du trolling, c'est soit Alzheimer soit un trouble obsessionnel compulsif
Et parfois cela ne vaut même pas la peine de répondre...
SupprimerContinuez de raconter des conneries si ça vous chante, plus personne ne prend au sérieux ce que vous dites
SupprimerL'augmentation du diamètre et du calibre répond a l'évolution des blindages d'un matériel équivalent ou supposé. Le glaive et la cuirasse...
RépondreSupprimerPour du 60 tonnes et plus, le 120 mm et ses munitions ont atteint des limites. La course continue pour envisager du 130 à 152 mm... (!) Effectivement les masses des EPC et indirectement des VTT/VCI atteignent, aussi, des limites d'emploi, d'autant qu'un "char" n'est rien sans un usage interarmes cohérent.
Le Merkava et le Namer sont les exceptions qui confirment le "Dogme" dans un contexte différent et une géographie particulière comme le Sinaï ou le plateau du Golan. L'expérience, fut-elle la meilleure, des uns n'est pas toujours transposable aux autres.
L'augmentation des masses ne réglera pas toutes les problématiques et risque même d'en créer d'autres qui s'y ajouteront...
Une mine, un pont détruit, un terrain meuble ou inondé, la destuction des "arrières" dans la profondeur, les attaques "par le "haut", une logistique insuffisante, les combats urbains en sous-nombre, les retranchements défensifs... et "hop !", le char redevient une artillerie spéciale ou une "cathédrale roulante". :)
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Char_Fiat_2000
Pas terrible pour le Blitzkrieg...! (Humour)
Vouloir un moyen totalement adapté à toutes les situations et emplois demeure une gageure, à moins d'en faire un consommable avec des ressources humaines sacrifiables...
Se focaliser sur un seul type de conflit, en pensant "qui peut le plus, peut le moins..." n'est pas la meilleure anticipation, d'autant qu'il ne sera pas forcément le prochain.
Autant le dire : il vaut mieux choisir ses conflits et même les éviter, en fonction de ses moyens et prétentions.
Tourelle et tourelleau téléopérés, en fonction de l'armement porté, devraient toujours être accompagnés du terme pénétrant, ou pas, pour en qualifier le modèle et ses implications sur l'aménagement interne du blindé. Les accès fonctionnels ont aussi une importance, tout comme la protection (aléatoire) des armes, capteurs et optique/vėtronique, voire les antennes.
Sans être percé un blindé peut être neutralisé, tout en exposant l'équipage et intervenants aux coups. Nous ne sommes pas loin des opérations RESCO des aviateurs.
Pas simple et pas gratuit le moyen miracle ou fantasmé...!
Rien n'est immuable et pour la reflexion :
RépondreSupprimerhttps://www.areion24.news/2023/05/18/les-enjeux-dintegration-de-lintelligence-artificielle-et-de-la-robotique-militaire-sur-le-champ-de-bataille/
Mauvaise réflexion et cul de sac stratégique certain.
SupprimerVous aller les payez combien, pièce, à l'unité, vos robots ? ...
En général en plus, ce genre de système, sur le vrai terrain d'une guerre est très très facilement leurré.
Bref de l'argent ("des sous" !!) largement jetés par la fenêtre pour rien ; alors qu'il y a tant de besoins pressants dans nos armées...
Ce ne sont pas mes robots je n'ai pas les moyens... :)
SupprimerS'informer ne veut pas dire épouser une thèse mais permet d'améliorer ses connaissances et sont ouverture d'esprit...
"sont"...? Lire "son".
SupprimerVotre, prétendue, "ouverture d'esprit", ressemble beaucoup à une fermeture souvent, et plutôt à une obnubilation pour le seul fait technique.
SupprimerUn fait technique, déjà à prendre en compte dans tous les domaines, qui est justement extrêmement et cependant à relativiser en matière militaire : Beaucoup d'autres éléments sont à prendre en compte (Et je ne parle pas seulement du coût). Cela demande en effet pas mal de réelle ouverture, et de connaissances ; et de ne pas faire l'erreur justement de se focaliser sur la seule technologie (Le meilleur moyen de perdre ses guerres.).
En l'occurrence on est bien dans la croyance que dans toute autre chose, la croyance dans la toute puissance, et même la panacée, que serait la technologie (Qui a cependant, évidemment son rôle : Voir ci dessus.). Si ce n'est d'une fuite en avant, mortelle en l'occurrence.
La vidéo du numéro 1500 est consultable ici https://youtu.be/ikABfTE4vFw
RépondreSupprimerDes conditions (murets, sable ; etc.), qui arrêteraient net tous véhicules à roue. Rappelons le quand même.
SupprimerLe franchissement frontal d'un obstacle ou d'un sol meuble a ses contraintes aussi bien pour la roue que la chenille. Là, avantage relatif de la chenille en fonction du rayon de la roue et celui de la hauteur du train de chenille.
SupprimerNon, ce n'est pas du tout "relatif", ça change tout au contraire, et cela peut surtout tout changer en conditions réelles de combat...
SupprimerPS : Sinon un chenillé, suffisamment lourd, peu également très bien effondrer un mur, et continuer à avancer sur ses décombres : Essayez donc encore avec n'importe quel véhicule à roues (Quelque soit leur diamètre !!).
D'autant encore qu'un véhicule à roue peut très bien rester complétement bloqué et "planté", sur un petit muret (pas trop haut.) : Il y a eu des tentatives comme ça, avec un certain 8 x 8, où le premier essieu réussissait à passer le muret, mais pas le deuxième essieu (Du coup ce même véhicule restait complétement coincé, un muret entre deux essieux.)..
Nous pourrons toujours tourner autour du pot avec des arguments factuels, sachant que la mobilité n'est pas forcément d'aller en ligne droite quelque soit le terrain ou les obstacles... la manoeuvre n'est pas si linéaire.
SupprimerLa chenille a ses avantages et la roue les siennes. Les deux sont complémentaires en fonction du terrain et de l'usage qui en est fait.
Pour accompagner au plus près un EPC chenillé il vaut mieux avoir un VCI ou VCG avec la même protection et mobilité, c'est une question de cohérence et de logistique.
Sur un terrain miné ou compartimenté la problématique est différente (!), tout comme pour le combat urbain où un bon bulldozer protégé et téléopéré peut faire le job sans exposer les hommes. Par contre pour les axes routiers, d'autres moyens à "grosses" roues sont utilisés avec ou sans drone...
L'articulation interarmes ne met pas toujours le char en avant du dispositif et cela n'empêche pas le couple Leclerc-VBL d'interagir efficacement malgré la grande différence des moyens.
Le 8x8 désigné n'est pas, pour moi, un VCI mais un VTT à bonne élongation, utilisable dans 90% du spectre attendu.
C'est un choix, c'est un emploi et je conçois qu'il ne peut pas satisfaire tout le monde.
Justement.
SupprimerPour manœuvrer, il faut les capacités des chenillés.
La roue est assujetties à la route, ou aux chemins secs de préférence, et même aux itinéraires extrêmement contraint (// IED.). Amusez vous dont, à vous engager avec des blindés aussi lourds en plus dans le moindre champs plus ou moins fraichement labouré.
La roue est en effet presque uniquement utile pour le transport de troupes, ou pour des capacités qui ne nécessite pas d'être au contact direct. C'est par exemple utile pour déplacer rapidement des troupes en renfort d'un endroit à un autre sur un front.
Au delà, à part dans des cas et des circonstances très spécifiques, pour un raid motorisé sur un objectif précis par exemple... ?
Sinon, c'est essentiellement un moyen de patrouille et pour des opérations dites de maintien de la paix : C'était d'ailleurs très à la mode il y a encore peu de temps : D'où son développement à cette époque.
Cependant il en faut aussi pour tout ce qui relève du soutien : C'est moins couteux opérationnellement dans ce cas particulier (des sous.), mais à condition de ne pas les barder d'électroniques et de systèmes superfétatoires voire carrément inutiles pour ce type de mission. Même dans une division blindée mécanisée qui se respecte, presque la moitié des véhicules sont à roue, que ce soit pour tout ce qui est logistique notamment, mais aussi pour certaines fonctions de combat, à distance.
Notre erreur, en France, c'est d'avoir voulu en faire l'unique moyen de combat de nos forces ; et plus encore aujourd'hui, de s'obstiner à le faire !!!
PS : "Le couple" Leclerc-VBL est un non sens opérationnel et tactique, total.
PS 2 : "90 %", à la louche ?
Les blindés de combat direct sur roue sont uniquement utilisables dans les opérations de basse intensité (Type gendarmerie pour Etats faillis subsahariens.), ou encore de de recherche de renseignements - reconnaissance rapide, ou seulement de type maintien de la paix. Là aussi à condition qu'ils ne coutent pas trop cher : Leur principal et essentiel avantage. Mais même ça, avec nos productions de luxe hors de prix...
Vous n'intègrez pas le fait que nos armées et leurs moyens ne sont pas faits pour un combat de haut niveau en centre-europe ou ailleurs au plus loin en toute autonomie. La géopolitique et les alliances ont leurs règles et surtout leurs réalités. Sans être un devin, le Sud et l'Est méditerranéen sont aussi des zones propices aux conflits qui pourraient nous concerner
SupprimerPour faire "autrement", le dogme, l'organisation, l'emploi et les moyens devraient être reformés refondés de fond en comble. Seule "la chenille, ou pas", ne changerait pas grand chose...
Fantasmer des hypothétique et rétrogrades combats contre une URSS qui n'existe plus n'est pas, à mon sens, une bonne approche.
La menace et celles prévisibles sont différentes aujourd'hui, même si j'estime que des unités lourdes blindés demeurent toujours nécessaire dans le panel des moyens, y compris dans SCORPION. Nos moyens sont limités en niveau et masse tout en comportant de nombreuses lacunes, ça c'est factuel... tout comme les 2% du PIB consacré à la défense et son équivalent pour payer les intérêts de la dette !
Avec 4% nous pourrions faire plus et plus vite. Nous pourrions, si...
Une armée n'est pas seulement un moyen armé mais elle répond à une politique avec son économie, ses industries et sa société. Sa finalité n'est pas, pour la France, de faire la guerre, la vraie, surtout contre "plus fort" que nous, mais de l'éviter en dissuadant ou en usant de la diplomatie avec ses compromis. Cela n'empêchera pas des points chauds ou incidents de toutes natures et de s'y préparer.
Je sais, ce n'est pas "sexy"... et notre "grandeur" supposée en prend un coup. Notre société, aujourd'hui, n'est pas prédatrice et expensioniste, elle est trop confortable et installée, sans doute. Pire, elle n'a pas le sentiment d'être directement menacée.
Je n'irai pas jusqu'à dire ; "il faudrait une bonne guerre à ces jeunes", il est immoral de préconiser aux autres ce que l'on n'a pas connu, subi ou être en capacité d'assumer...
La technicité, ses coûts et complications sont les maux des pays modernes ou riches, ce qui n'est pas la même chose. Il faut s'en garder à partir d'une certaine limite, lorsque son efficacité n'est pas vérifiée ou à défaut d'une véritable rupture technique utilisable. Un moyen simple ou simplifié peut être efficace s'il est relié dans un système complexe et réactif.
Le conflit de l'Ukraine démontre qu'il n'y a jamais eu autant de technique de pointe même avec le retour des tranchés, les corps à corps, les massacres et la stratégie défensive. Le "char", à chenille ou roue, dans cet environnement est encore plus exposé, comme tous les autres moyens, y compris dans la profondeur. Rien n'est pas véritablement remplacé mais tout se superpose. Qu'en sera-t-il demain ?
Manoeuvrer et brasser de la poussière à Mourmelon est nécessaire mais les limites du modèle sont atteintes. Une rupture d'un front défensif ou une entrée en premier dans un combat réel est un autre univers. Là, d'autres moyens puissants, voire très techniques, sont indispensables avec des taux d'attrition et de destruction acceptés par les stratèges et la nation concernée.
L'intention est la plus grande des forces, le matériel et sont usage viennent après.
Sommes-nous près, en faisant Nation, pour une telle éventualité ? J'en doute beaucoup et il faudra faire avec en restant pragmatique. :)
Au contraire j'ai pleinement intégrer ce fait depuis vingt ans, mais je ne m'y résous pas, comme vous ("ne sont pas faits pour un combat de haut niveau en centre-europe ou ailleurs au plus loin en toute autonomie" : On se demande vraiment qu'est ce qui nous reste !!! Et à quoi tout cela sert au final ? Comme vous finissez quand même par l'admettre, plus ou moins consciemment...)
SupprimerJe ne me résous pas à ce que l'armée de terre française soit devenue une armée de troisième zone, seulement capable de faire la gendarmerie dans des Etats faillis subsahariens uniquement (et encore, pour quel résultats...), aux capacité devenues croupions même si "de luxe".
PS : Il vous a manifestement échappé le fait que la Russie existe bel et bien, et nos alliés aussi...
Il faut revenir à ça :
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/ab/Armee_de_Terre_organigramme.svg
Tout simplement. Et avec des équipements modernes actuels, aux justes niveaux techniques d'aujourd'hui !!!
Modèle qui était le notre, jusqu'en 2008, et avec déjà largement moins de 2 % du PIB : Encore une fois tout dépend de ce que l'on en fait
Et justement, pas en s'obstinant dans vos plans sur la comète, ou vos arlésiennes.
Par contre, entièrement d'accord avec vous : "Une armée n'est pas seulement un moyen armé mais elle répond à une politique".
Malheureusement actuellement (Entre européisme forcené et délires technologistes jusqu'à l'outrance.), et malgré une remontée des budgets presque historique (40 % en plus (Et encore moins de moyens, "en plus".) : Comme quoi : voir ci dessus.) ...
Débat un peu faussé: la question du franchissement d'une coupure sèche ou humide, et du déblaiement des obstacles relève du génie. Les Allemands l'avaient bien compris en 1940 et les Ricains en 1944. Si le génie est bien équipé qualitativement (avec des chenillés) et quantitativement (omniprésence), la question de savoir si les forces de contact sont à chenilles ou à roulettes devient accessoire.
SupprimerBien au contraire ; ou à moins que vous n'envisagiez, comme beaucoup chez nous malheureusement, de ne faire des percées que sur les seuls itinéraires, routiers, extrêmement convenus (et prévisibles.) ?
SupprimerLe génie (évidemment tout terrain !!!!!!!!), n'est qu'un des maillons, indispensable, à toute force terrestre sérieuse (capable de moyenne et de haute intensité.).
Ceci, comme le sont les chars, accompagnés de leur infanterie sur VCI convenablement blindés et protégés, de leur artillerie, y compris antiaérienne, "voire" de LRU, de leur logistique (plus encore presque.) y compris de l'avant et évidemment également en partie tout-terrain, ou encore de bien d'autres systèmes, d'un même système de combat.
Tout ce dont ce que certains ont de plus de plus de mal à comprendre, voire même simplement à appréhender...
Réponse: renforcement du génie à Angers.
SupprimerPour les inconditionnels et les nostalgiques :
RépondreSupprimerhttp://www.milinfo.org/2023/06/collections-chars-de-combat-hachette-collections.html
C'est l'été avec ses nuits étoilées, pour s'informer, se distraire et se taquiner... :)
RépondreSupprimerhttp://nagashur.com/blog/2016/01/12/rea-roues-chenilles-transmission-de-puissance/
On vous reconnait bien là. :)
SupprimerDe l'autre côté de la Méditerranée on s'interroge. Les frères enemis cogitent.
RépondreSupprimerhttps://www.menadefense.net/algerie/algerie-que-faire-des-t-90s-et-t-72/#utm_source=rss&utm_medium=rss