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mercredi 5 juillet 2023

EXTENSION DE SERVICE POUR LES ULAN AUTRICHIENS

Le premier VCI (Véhicule de Combat d'Infanterie) Ulan issu du programme d'extension de la vie opérationnelle des Leopard 2A4 et des Ulan de l'armée autrichienne a été présenté ces derniers jours. Ce projet doté d'un budget de 561 millions d'euros a été annoncé en février dernier par la ministre fédérale de la Défense et le chef d'état-major général. Les obsolescences constatées dans de nombreux domaines avaient entraîné dès 2021, le lancement  d'une étude menée en coopération avec la société GDELS (General Dynamics European Land Systems) -Steyr pour identifier les composants devant être remplacés. En raison de restrictions budgétaires, le programme fut initialement limité à un tiers des engins en service. L'augmentation des budgets de défense liée à la crise ukrainienne a permis aux autorités autrichiennes d'étendre ce programme à l'ensemble des engins, pour un budget de 370 millions. Outre une révision générale comprenant le traitement des obsolescences et une remise en peinture, les Ulan autrichiens recoivent un nouveau viseur (HZE) plus performant, dont l'installation sur un emplacement inoccupé permet de conserver le viseur actuel. Le design de la tourelle est modifié par l’adjonction d'un coffre arrière de plus grandes dimensions, tandis que de nombreux points d'attaches sont installés sur l'engin pour permettre l'installation de brancards. Le pilote bénéficie d'un tableau de bord numérique et d'un épiscope de conduite jour/nuit, cette dernière fonction étant assurée par une caméra thermique. Les autorités autrichiennes ont indiqué que cette opération constituait une étape intermédiaire avant l'acquisition de nouveaux VCI, pour lesquels la durée prévisible du processus d'acquisition ne permettait pas à l'armée autrichienne de disposer d'engins modernes avant plusieurs années. La "revalorisation" des Ulan permet donc à l'Autriche de disposer d'engins de transition et du temps nécessaire pour leur trouver un successeur.

71 commentaires:

  1. Hors sujet, en principe...

    Thèse et antithèse pour faire plaisir... à la réflexion. J'aime bien l'introduction, le reste se discute :

    https://www.areion24.news/2023/06/02/le-monde-tourne-le-char-demeure-reponse-a-marc-chassillan/

    Tout renforcement à l'extérieur de nos frontières (UE-Europe) ne peut que nous être bénéfique. Une autre serait sur l'indépendance de notre politique de défense, du dogme, de l'emploi et de nos moyens.

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    1. Pour revenir encore sur votre lien ; je vous recommande particulièrement le paragraphe "La France doit pouvoir s’engager en premier, dans les airs et sur mer… mais aussi à terre." ;) :

      D'une part (sur l'intro.), on se demande bien plus, la plupart de ceux qui l'on suivi depuis des années, quelle mouche a bien pu si subitement, piquer Chassillian, que de remettre en question son expertise (antérieure) sur le fait blindé mécanisé en général.

      D'autre part, quelques remarques :
      En effet, la missilière, ça coute beaucoup de sous ce genre de choses :
      A plusieurs millions d'euros l'exemplaire (Jusqu'à quatre millions l'exemplaire.), la France par exemple ne possède que quelques deux centaines de missiles de type missiles de croisière en tout et pour tout.
      Là aussi, la culture de "l'échantionaire" (Equipement commandé en quantité artisanale bien que très couteux à "développer" (Souvent le budget R&D dépasse celui des commandes effectives (quand par reportées, ou annulées)...) y tient pour beaucoup !!!
      Bien que ceux ci soient extrêmement nécessaire pour défaire ce que l'on appelle les défense dites de déni d'accès ; avant de pourvoir débarquer et d'intervenir.

      Deuxièmement, l'Europe (occidentale.), deuxième zone et (im-) puissance économique mondiale, avec 500 millions de citoyens, a parfaitement les moyens d'assurer sa propre défense (même face aux russes !!!...), mais à condition que tous et que chacun y mette du sien justement, et évidemment.
      Si la France daignait à nouveau participé à la défense de l'Europe, et donc à sa propre défense, en ayant en particulier à nouveau, un corps blindé mécanisé d'action et de projection, c'est jusqu'à une trentaine de divisons blindés, ou plus légères pour partie, que nous serions en mesure capacitairement d'opposer aux russes (Somme toute de quoi les faire réfléchir ; même eux !! ... (Le PIB de l'Italie ou de l'Espagne...)).
      Soit quelques 500 000 combattants, bien équipés ; sur un total de plus de deux millions de militaires, dans l'UE, au total quand même.


      Très bon article globalement :
      Lire encore le paragraphe "Une confortable couche de brigades ?", et les autres ("Quelques échantillons", de luxe... Ah notre modèle, de désarmement !).à sa suite.

      Mais force est de constater malheureusement, que l'on en prend nullement le chemin actuellement : Au contraire on ne fait que s'en éloigner toujours plus.
      Quel paradoxe d'ailleurs, presque un comble, pour ceux qui prétendent se faire les premiers défenseurs et (dé-) constructeurs de "l'Europe de défense" ou de l'Europe tout court !!!!! ....

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    2. Il sera difficile de retrouver les bataillons et divisions de 14-18 avec ses supplétifs indigènes et de remettre femmes et enfants dans les usines d'armement...
      La professionalisation des armées, à ne pas confondre avec l'armée professionnelle, et les dividendes de la paix sont passés par là. Cela n'a pas empêché de créer une dette aliénante, de surcroît... (?!)
      Revenir en arrière est-il possible dans l'état de notre société ? Les derniers "zévénements" me pousse au doute raisonnable...
      Entre l'aide, nécessaire, qui sera apportée à l'Ukraine, en guerre ou pas, et les conséquences des "troubles sociétaux" : tenir les 2% sera déjà difficile !
      Le choix parfait des moyens humains et matériels dans un cadre budgétaire défini, relève d'une analyse théorique et pertinente de chacun... pour être consensuel. :)

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    3. Qu'est ce que vous venez encore nous chanter avec vos bataillons et divisions de 14-18 ?
      On vous parle d'un corps d'armée cohérent de projection, pour pouvoir déployé jusqu'à 50 000 soldats, toutes armées confondues, et simplement correctement équipés, à hauteur de tous les autres, et de la part de la France.

      PS : Là encore, qu'est ce que les banlieues viennent faire la dedans ?

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    4. Il faut tout lire et prendre les choses avec un certain recul. Le monoculaire fausse la vision et la compréhension du sujet.
      Je ne m'étonne pas de votre étonnement. :)

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    5. C'est juste que vous confondez (une fois de plus) défense et sécurité publique.
      Mais pour votre défense et votre excuse, de plus en plus font malheureusement cette confusion ; depuis une quinzaine d'année en particulier.

      Mais à force de tout confondre, et de tout diluer, ...

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    6. L’infanterie du futur n’aura pas de chenille. Personnellement je suis soulagé de ce choix. Je sais que cela ne sera pas partagé par la plupart mais c’est le seul choix qui ait du sens.

      https://www.opex360.com/2023/07/09/larmee-de-terre-envisage-un-programme-de-vehicule-blinde-modulaire-pour-ses-regiments-dinfanterie/

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    7. Et ben "un corps de 50 000 hommes" pour 70 millions d'habitants ! Quelle prestation.....
      Ce chiffre n'est même pas suffisant pour ramener l'ordre en zone occupée.
      Et un ministre qui veut nous faire un réserviste pour deux trouffions, il va les trouver ou, dans les citées ? Quant aux chars de 70 tonnes, on voit le résultat sur le "front de l'Est".
      La terreur du moment c'est le "Lancet" et son drone d'accompagnement qui nous donne d'incroyables "saisons" de vidéos dignes de Netflix. 30.000 balles la Mobilette et c'est chaud, les UKI sont pas prêts de les oublier, bon pour deux qui on réussit à courir assez vite !

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  2. Âmes sensibles s'abstenir... :)

    https://meta-defense.fr/2023/07/05/pourquoi-le-format-des-armees-francaises-ne-correspond-pas-au-contrat-operationnel-presente-par-le-ministre-des-armees/

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    1. Par ce que, des objectifs très fantasques :
      Deux brigades (médianes) avec leur appuis et leur logistique, c'est déjà près de 30 000 personnels (Si on veut encore être au niveau des normes normales, de l'OTAN ?)...
      Quand on sait que les 5 000 déployés sur Barkhane, dont une partie venant des forces permanentes prépositionnées, n'ont cessés de maintenir dans le rouge pendant huit ans tout nos moyens logistiques... Quant aux appuis ? On se demandent ils iraient les chercher ?? !!!
      Il semble que nos hauts responsables ont définitivement perdu le sens de certaines réalités ? !

      Pour le reste, un groupe aéronaval, quand notre seul et unique porte-avions sera disponible. C'est à dire, la moitié de son temps globalement (De l'indispensabilité d'un second...).

      Pour l'armée de l'air, vu le très faible nombre de ravitailleurs (Il en faudrait au moins quatre fois plus globalement, pour pouvoir projeter effectivement une quarantaine de Rafale disponibles (Ou deux PAN moyens type CDG modernisés...).

      Et en plus (voire ci dessus), ils ont la prétention de commander les autres !!! ???? Quelle arrogance encore !


      Les français vont finir par vraiment se demander où passe ce "pognon de dingue" (Au regard notamment des 40 % en plus, mais aucune capacité supplémentaire, hors nuc ??? !).

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    2. 30 000 pax c'est un corps d'armée, une brigade standard OTAN sur modèle bataillonnaire c'est 3000-4000 pax

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    3. Plutôt 5000, si vous rajouter le bataillon d'artillerie (à 24 pièces.), celui du génie, celui de logistique généralement intégré, et les moyens de commandement, et autre.
      Et à raison de seulement trois ou quatre bataillons de mêlée : Ici on parlait plus des brigades "à la française", et leurs 7 à 8 000 pax, me semble t-il..
      Si vous rajoutez les appuis et moyens divisionnaires, engerbant généralement (enfin pas, ou plus partout, encore une fois, malheureusement... Notre armée de terre part de plus en plus complètement à vau-l'eau, à tous niveaux.) ces deux brigades, vous êtes déjà à près 15 000 combattants.
      Si vous rajouter les moyens de niveaux supérieurs (renseignement, transmissions, guerre électronique, artillerie "lourde" (LRU, missiles tactiques), antiaérien (!), génie spécialisé, etcetera...), vous pouvez encore rajoutez facilement, 5 à 6 000 pax de plus.
      Et enfin si vous rajoutez la logistique indispensable, vous éteignez assez facilement les 30 000 pax (Aller, disons plutôt 25 000, pour vous faire plaisir, et si vous n'êtes pas l'armée américaine.), pour deux brigades convenablement et normalement appuyées et soutenues, ou plus globalement une division renforcée au format dit OTAN ; soit 25 à 30 000 personnels au total, au format OTAN.
      Les nouvelles divisions US, à trois brigades de mêlée, font dépasser à elle seule, les 20 000 pax, plus les appuis de corps d'armée et la logistique, leur déploiement complet va sans doute atteindre voir dépasser les 40 000 personnels ; pour une division, et trois brigades, de 5000 pax comme vous dites..

      Un corps d'armée c'est au strict minimum, à deux divisions, 60 000 pax. ce type d'unités est plutôt constitué de trois, ou quatre, divisions, normalement , c'est un peu normal finalement.), à vouloir commander de genre de corps ; en fournissant deux misérables brigades légères, sans appuis et sans guère de logistique non plus !!!?).
      D'où notre prétention assez ridicule et ubuesque : Dans le pays d'Ubu roi, militairement (Il suffit de voir tous nos experts de plateaux (TV) et ces multi-galonnés, à deux, trois, quatre étoiles parfois : Très inquiétants. Ah finalement Limoges redevient une destination intéressante, pour tous ces gens... Comme en 14 comme dirait l'autre ; on ne change pas si facilement un système qui perd...), et complètement hors-sol encore (Les polonais supplient qu'on veuille bien venir les commander !!! ... Heureusement, qu'ils ne compte pas sur nous, pour venir honorer nos engagement et nos alliances encore...)
      Et une armée plutôt 250 000, au sens militaire du terme. Pas 50 000 ou même 100 000...

      Là aussi le syndrome milice légère, et de l'armée bonzaï, a manifestement encore frappé, et été bien intégré (!!!) :
      Des unités modernes actuelles (Qui ne sont pas celles de 14-18; On en est même très loin.), sont des ensembles d'unités diverses destinées à fonctionner ensemble en étroite collaboration (De préférence !). Il ne suffit pas de débarquer deux - trois troupes transportées dans des canions ; sans appuis, et sans guère de logistique, non plus...
      Cela, ça ne marche que dans le sahel...

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    4. Petite inversion de texte.
      Lire : "D'où notre prétention assez ridicule et ubuesque, à vouloir commander de genre de corps ; en fournissant deux misérables brigades légères, sans appuis et sans guère de logistique non plus.".

      Et encore, ce petit format de déploiement de deux brigades (Médianes-légères (pour "garder les arrières" !!!!!), et sans appuis donc (On n'en a plus de toute façon ; d'appuis dignes de ce nom.), et avec seulement une logistique extrêmement minimaliste.) est purement et totalement théorique à l'heure actuelle.

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    5. Non, les nouvelles divisions américaines c'est 10 000-15 000 pax. Avant la réforme divisionnaire, les BCT étaient effectivement à 4000 pax, mais elles perdent tous leurs appuis organiques à l'exception d'un bataillon de soutien logistique et d'une compagnie de transmission, l'artillerie et le génie sont consolidés dans des brigades spécifiques. Le corps a avant tout une dimension surfacique et opérative et non plus capacitaire comme dans l'ancien temps, et généralement un corps c'est entre deux et cinq divisions donc entre 20 000 et 50 000 pax. Par exemple le XVIII Airborne Corps dans lequel était intégré Daguet en 1991 c'était 4 divisions plus les appuis (ACR, génie, artillerie, renseignement, police militaire, trans), mais le VII Corps avait 5 divisions. Et les divisions sont davantage ramassées aujourd'hui avec une hausse du nombre de pax dédiés aux tâches administratives.

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    6. Je vous parlais notamment des nouvelles divisions, suite aux premiers enseignement de la Ukraine, dites "de pénétration" (Des divisions blindées renforcées, par rapport à celle initiale actuelles à trois brigades et de 17-18 000 combattants.).
      Renseignez vous mieux ; ou suivez, un peu plus.

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    7. Les Penetration Division ne sont qu’un des cinq type de nouvelles division, et sont toujours comprises dans la fourchette 10-15 000. Rien à voir avec l’Ukraine, la réforme pré-date l’invasion et découle des nouveaux concepts d’emploi des forces et les retex sont les fruits des exercices (surtout Warfighter et wargames).

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    8. D’ailleurs elles ne s’appellent plus Penetration Division mais Armored Divisions (reinforced) et comprennent désormais 20 000 pax, avec notamment une brigade d’hélicoptère.

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  3. Je ne voudrais pas couper dans leurs élans certaines illusions et ardeurs, mais la situation n'est pas brillante. Quand on évoque d'acheter plus vite pour devancer l'inflation (Lucky Luke ?) ou faire un fond d'investissement avec un CEP pour l'industrie de défense, c'est qu'il y a une problématique économique, surtout avec une dette publique de 3013,4 Md€ (insee.fr, 30 juin 2023) et des budgets déficitaires...(?!).

    Ce n'est pas grave, une allonge de 2 Md€ sera mis au pot pour satisfaire la représentation nationale.

    Je suis soucieux de la santé mentale, à terme, des responsables des prochaines mandatures et des conséquences sur leurs mandants !

    https://www.opex360.com/2023/07/08/le-gouvernement-serait-pret-a-revoir-sa-copie-sur-la-trajectoire-financiere-de-la-loi-de-programmation-militaire/

    Et nos "chars" dans tout ça, ils sont pourtant l'Alpha et l'Omega de notre défense, en principe non ?... :)

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    1. "acheter plus vite pour devancer l'inflation (Lucky Luke ?)"
      Excellente image !
      :D

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  4. Un article que j'ai apprécié et qui est largement consensuel, je l'espère :

    http://mars-attaque.blogspot.com/2023/05/de-la-diffusion-de-lesprit-capacitaire.html?m=1

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    1. Cela enfonce un peu des portes ouvertes, mais en effet au stade où l'on en est actuellement, certaines évidences "d'autrefois" et de toujours en fait, ne sont pas inutiles à rappeler (Et il est utile que certains commencent un peu à se réveiller !!);

      L'approche capacitaire (Commencer par définir nos propres besoins, et objectifs !!) en est une, évidente (Et pourtant... La dernière LPM en particulier en sonne complètement le glas pour le coup, et le coût.).

      En parlant de "fausses bonnes idées", pour faire le lien sur divers sujets (liés) et reprendre un autre lien ci dessus
      https://meta-defense.fr/2023/07/05/pourquoi-le-format-des-armees-francaises-ne-correspond-pas-au-contrat-operationnel-presente-par-le-ministre-des-armees/
      Tout en rebondissant également sur celui ci dessus, on peut ainsi faire de bonnes analyses pour arriver à de conclusions cependant assez erronées (Et trop formatées et influencées, par "l'air du temps", en fait.).

      Par exemple, sur le retour à une organisation RH un peu moins complètement bordélique que celle actuelle (Ou qui en tient lieu !! ?) et un système ternaire (: Une unité entrainée disponible, une à l'entrainement et en préparation opérationnelle, et une troisième en récupération - formations basiques et autres.), il ne faut pas oublier qu'un certain nombre de préalables sont à effectuer avant même de songer à un tel système (Sinon cela ne servira pas à grand chose encore.) :

      Sur les 25 à 26 000 "pax" qui seraient ainsi possible de récupérer, sur les 76 à 77 000 "opérationnels" (Sur une armées de terre de 110 000 militaires et 10 000 civils directement rattachés, quand même aussi !!), il faut savoir que plus de la moitié sont immobilisés pour la mission contre-nature (pour un militaire formé au combat normalement !) de "sentinelle" (: 7 000 pax, plus du double avec tout les turn-over ; sans compter les implications considérables sur la préparation et l'entrainement.).

      Une autre bonne partie étant par ailleurs consacrée aux tournantes dans nos DOM-TOM et nos bases permanentes en Afrique.
      Soit 4 000 pax en séjours (touristiques ?) permanents de quatre mois.
      C'est à dire, trois fois 4 000 par an ; au lieu d'un système de séjours longs, de un ou deux ans, tels qu'ils existaient auparavant.
      Là aussi ce serait 8 000 pax, sur les 25-26 000 disponibles d'économisés (Plus de 30 % d'effectifs.) et récupérés pour leur missions essentielle d'être prêts et préparés à déployés et intervenir le plus rapidement possible.

      Ici, la solution n'est pas d'augmenter les effectifs des armées de 15 à 20 % comme le suggère l'article, mais bien de réorganiser tout l'ensemble.
      Ce qui aurait du être fait, et un peu pensé, voire réfléchi, il y a plus de 25 ans déjà...

      Si vous y ajoutez la mise en place d'une vraie politique RH de fidélisation, par diverses mesures (En augmentant significativement les possibilités d'évolution de carrière véritable de nos engagés volontaires (On ferait même probablement des économies sur les 20 000 que l'on recrute, "sélectionne" (pas), forme (à grands frais justement.) chaque année, pour une durée tombée récemment à quatre ans (dont un de formation) en moyenne.)), vous pourriez atteindre assez facilement les 90 000 opérationnels, et les 30 à 35 000 véritablement disponibles, pour leur mission essentielle et première, de forces de projection (Bien équipés, SVP...).

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    2. Ce qui nous renverrait directement aux capacités des britanniques en 2003 : 46 000 "pax projetés, sur une armée de seulement 200 000 personnels, et un budget à peine supérieur à 2 % du PIB à l'époque, par exemple.
      Vingt-cinq pour-cent de personnels, et de moyens, projetés, ce qui est somme toute également le ratio réalisé par le "marine's corps" américain : Deux modèles de forces, de projection, dont nous aurions bien fait de nous inspirer, un peu plus...

      Là aussi, la solution n'est pas de porter ce budget à 2,6 ou 2,7 % par principe, et très très mauvais rendement, dans une course en avant de plus en plus folle à la technologie pour la technologie, mais de commencer par redéfinir nos besoins capacitaires (voir ci dessus) et à retrouver une véritable Politique d'équipement militaire de nos armées, coordonné, et cohérente...


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    3. S'inspirer d'autrui est toujours facile, "à condition", de lui ressembler, d'avoir les mêmes intérêts et moyens, sinon, cela revient à se déguiser et faire un mauvais plagiat. Par contre, analyser ses actes en fonction des circontances, des intérêts et de l'efficience de ses moyens relève de l'intelligence pragmatique.

      Les Britanniques ne nous sont pas similaires politiquement sur le fond et pas toujours sur la forme. Ils ne brillent pas par leurs moyens dans la période et ne sont pas les seuls... ils sont une extention de la politique des USA (Five eyes), comme le devient la Pologne mais avec d'autres moyens (!).

      https://www.capital.fr/economie-politique/larmee-britannique-na-plus-que-40-chars-et-quelques-bateaux-prets-pour-une-guerre-1473644

      Le Corps des Marines est une véritable armée spécialisée avec pour tropisme le Pacifique et la défense "des Îles".
      L'abandon (temporaire ?) d'un moyen de rupture terrestre : le char de bataille et l'adoption d'une stratégie de déni d'accès est symptomatique. Mais l'US ARMY est là..., pour le terrestre.

      La France doit répondre à ses propres intérêts et ceux collectifs qui sont liés, via l'OTAN et l'UE (le distingo devient subtile) dans un domaine géopolitique planétaire, tout en gardant un semblant de moyens et d'autonomie de décision. Une gageure, respect pour ceux qui s'y emploient, en nous faisant honneur !

      https://www.defense.gouv.fr/dgris/politique-defense/livres-blancs

      http://archives.livreblancdefenseetsecurite.gouv.fr/2008/IMG/pdf/10.4-Lescontratsoperationnels.pdf

      Nota :
      Les moyens humains et matériels sont à appréhender et apprécier en temps de paix et de guerre en considérant les temps de réaction et de mises en place.
      Les organigrammes théoriques des uns ou des autres ne sont pas toujours représentatifs des moyens opérationnels immédiats ni des structures d'emploi.
      Les apparences sont trompeuses...



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    4. Mais c'est bien sur, la France a toujours raison, contre tous les autres, c'est bien connu.

      D'autant qu'ici je vous parlais de modèle que vous auriez du agréer (La Grande-Bretagne n'a pas de frontières terrestres pour le coup, et les marines américains sont typiquement un corps de projection.), mais non !

      Je commence à penser que vous êtes dans une certaine forme de contradiction systématique ; et dans le dénigrement presque, permanent (Ne vous avais je pas dit de vous méfier de l'influence très néfaste, des trolls.):

      Au fait justement au lieu de monocle (Belle référence à "la grande illusion" pour le coup, mais pas sur que cela soit moi que cela concerne le plus...), c'est d'une bonne paire de lunette, dont vous auriez besoin.

      Un conseil également :
      Il faut regarder par le petit, bout, par le bon bout (C'est "mieux" !!), de la lorgnette, que s'acharner à vouloir regarder toujours par le gros bout (Par ce qu'il est plus gros sans doute ?). Vous devriez essayer, le pragmatisme et le réalisme, ne serait ce qu'une fois...

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    5. Il ne s'agit pas de propos contradictoires mais d'une réflexion et souvent d'un doute assumé. Le propos péremptoire de celui qui croit qu'il sait ne me passionne pas.
      Le pourquoi devrait diriger vos cogitations partisanes. Ne pas accepter la contradiction et l'échange d'idées relèvent presque de la xénophobie intellectuelle. Le "troll" a bon dos et il est parfois révélateur d'une pensée différente. C'est, quand il est non agressif et argumente son propos, l'antithèse de la pensée unique.

      L'Angleterre, comme la France, a des frontières maritimes et une terrestre (?) depuis le Brexit... Sa défense repose aussi sur celles des continentaux.
      S'inspirer de ses moyens n'est pas ma tasse de thé, surtout quand le "grand frère" veille.

      Bien sûr que le Corps des Marines est expéditionnaire (?), sans EPC et avec des engins VCI nautiques prochainement à roues (?)... :)
      Cela n'en fait pas forcément un modèle pour notre Armée, si ce n'est la qualité de ses troupes.
      Les USA ont aussi l'US ARMY, etc...

      Bien à vous, :)

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    6. Mais oui, mais c'est bien sur, ne nous inspirons de personne, ni de tout ce qui se passe partout dans le monde (Même au plus proche, sur notre propre continent, "qu'ils se démerdent".), puisque la France a toujours raison, contre tous les autres.
      On n'en sort pas...

      PS : Qui a parler de troll (Ou de "xénophobie intellectuelle" ! (? !)) vous concernant ?
      Là aussi, me mélanger pas tout : Lunettes.
      Mais je vous confirme qu'il y en a bien ici dorénavant, malheureusement.

      Un peu moins de dénigrement systématique serait apprécié, vous qui prétendez vouloir débattre, vous attaquez souvent, à vue, au moindre simple argument souvent.

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  5. L'eusses-tu cru ?

    https://www.opex360.com/2023/07/09/larmee-de-terre-envisage-un-programme-de-vehicule-blinde-modulaire-pour-ses-regiments-dinfanterie/

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    1. Le seul choix qui fait sens.

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    2. Position ridicule de la DEP INF qui propose de préparer le renouvellement du vbci en 2040 à partir des protos qui ont servi à faire le vbci il y a 20 ans...

      Au passage, on continue de s'enfoncer dans le tout roues en affirmant que la mobilité tactique roues devient très proche de celle de la chenille...

      Affligeant.

      Ca vaut un lien daily motion : https://dai.ly/x8j1u5

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    3. Article tellement décevant qu'il mériterait un post blablachar à lui seul.

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    4. Donc si je comprends bien la DEP INF veut un Super PVP, dépourvu de blindage hors la cellule de survie de l'équipage. Difficile a comprendre l'articulation avec le Griffon . Manifestement les enseignements de la guerre en Ukraine semblent ignorés. Mais la France a toujours raison, contre tous les autres, c'est bien connu.

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  6. Les Tchèque ont plus de goût ☝️
    https://www.edrmagazine.eu/future-forces-2022-awaiting-the-cv90-contract-signature

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  7. Et les Polonais aussi avec leur chenillé Borsuk qui peut être amphibie ou non en fonction du montage ou non des plaques de blindage additionnels en kit...

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  8. La chenille c’est dépassée.ça fait joli mais c’est tout. Et de toute façon l’infanterie combat à pied pas en véhicules!!!

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    1. Ben voyons... 😅

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    2. Bien sûr, exposés aux munitions rodeuses, aux obus classiques ,guidés ou a dispersion, aux roquettes diverses et variées,caux munitions thermobariques...la guerre en Ukraine rappelle que le blindage,ça protège...

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    3. Ben j'ai oublié les mines anti personnelles , notamment les mines sauteuses ou bondissantes, et les snipers, bien entendu, notamment dans la
      guerre urbaine. Donc selon le modèle français,on arrive sur zone en camion protégé ( tout tranquillement ) et on débarque. Faut en parler aux ukrainiens ou aux israéliens.

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  9. Un marsouin devrait savoir ça

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  10. Le marsouin s'imagine surtout que dans une armée équilibrée il faut du léger/médian qui va vite et loin (sur roues), mais aussi du blindé lourd qui écrase les arbres et les barricades, qui protège beaucoup et qui fait des gros trous. Il s'imagine aussi que pour accompagner un char lourd dans une percée de plus en plus compliquée au regard des armes modernes, le fantassin a besoin d'être très protégé. Il pourra ainsi débarquer au dernier moment, en vie, pour pouvoir faire son travail. Il sait qu'un VCI capable de remplir ce job pèse aujourd'hui 40 tonnes. Enfin, comme il a eu la moyenne à son bac de physique, il sait que 40 tonnes sur huit roues peut engendrer une pression au sol telle que le VCI ne pourra pas suivre le char hors des axes (même avec la vpg). Le marsouin en déduit donc que dans une brigade blindée moderne, le VCI et tous les véhicules d'accompagnement du char de bataille doivent être chenillés.

    S'il voulait être encore plus bavard, le marsouin ajouterait que pour traverser une rivière, rien de mieux qu'un chenillé peu blindé pour flotter et pour attaquer les berges sereinement. Mais il va s'arrêter là.

    Ça n'empêchera pas le marsouin d'être très heureux dans son VLRA au Tchad, son griffon au Niger, sa pirogue en Guyane et ses rangers au CME... puisqu'il n'a pas à suivre de chars... :)

    Nous avons le droit de ne pas être d'accord, juste ici pour échanger.
    Au plaisir ! :)

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    1. Le marsouin n'a pas tort.
      Il y a en effet même sur ce blog de drôle de zozos, et même de véritables provocateurs (Appelés également "troll") qui viennent juste là pour tenter régulièrement de mettre "le bazar".

      PS : Entre VLRA au Tchad et Griffon au Niger, il aurait peut être un juste milieu adapté à ces deux contrées frontalières d'ailleurs, un VLRA "Bastion" sous blindage, par exemple.
      A environ 500 000 euros (Contre 1 800 000 pour un Griffon (De plus de 25 tonnes en plus. Le MCO n'est pas du tout le même non plus.), et sans la part R&D rapportée (500 000 €, à elle seule !)), et une mitrailleuse téléopérée de base montée en série (ou un lance grenade automatique, couplé à une mitrailleuse moyenne, de préférence.), et vous auriez presque eu un* remplaçant parfait du VAB encore.
      * : D'autres véhicules existants déjà comme prototypes auraient aussi bien pu faire l'affaire aussi ; mais...

      Voire même avec un blindage prévu pour être monté et démonté rapidement, si vous aimez le grand air, et vous auriez eu un véhicule encore plus polyvalent, pour très peu cher (C'est sans doute son principal défaut pour beaucoup malheureusement.).

      A vous lire.
      Cela nous changerait des propos dogmatiques souvent hors sol de certains donneurs de leçon qui plus est apparemment bien profane. Mais cela ne les empêche pas de s'auto-ériger en donneur des leçons...

      Quand ce n'est pas des spécialistes, ou des responsables, partis complètement... Ailleurs... En référence à l'article d'opex360.
      (Un véhicule chenillé n'a pas forcément un MCO plus élevé qu'un véhicule sur roue, tout dépend de leur niveau de sophistication, et à niveau de blindage, et de "protection", égal, c'est même complètement faux : Ils confondent (tout ? !!) avec l'empreinte logistique sans doute, qui est en effet plus élevée pour un chenillé ; mais à force de tout mélanger... (Assez pitoyablement finalement en plus !!!.)).

      Un relais, lui même encore plus malheureusement, symptôme diffusant d'un certain état d'esprit parmi nos plus hauts "responsables" militaires, sous influence, et toujours autant en plein dogmatisme (Toujours le "tout-roue", de luxe en plus...). Ce que de plus en plus appelle le syndrome 1870, "colono"- centré. ;)

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  11. A vrai dire, l'article d'Opex 360 m'a semblé tellement hors sol, que j'ai pensé un instant a un mauvais canular, tant la réflexion de la DEP INF est a contresens des enseignements de la guerre en Ukraine ( et des guerres au moyen Orient) et des trajectoires suivies quasiment partout ailleurs.

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    1. Si Opex 360 retranscrit bien les propos de la DEP INF, ces gens là sont punissables et doivent vite partir à la retraite avant d'envoyer de nouveau l'infanterie dans le mur.
      Maintenant on comprend pourquoi l'infanterie hérite d'aberrations telles que le félin, l'AT4F2 pour remplacer l'ERYX...

      En tant que fantassin, ça me rend fou.

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    2. Je viens de lire dans les entrailles d'un Colonel de la Dep Inf, et je suis en mesure de vous livrer l'article phare d'Opex360 de Mars 2025: La France quitte le programme MGCS et produira seule le premier char lourd de 85 tonnes à 18 roues !

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    3. La trame des moyens antichars du terrestre va, apparemment, évoluer. Le "trou" entre les roquettes AT4 F2 et l'Akeron MMP devrait être complété par un autre effecteur.
      Le combat urbain ou compartimenté ainsi que le coût des engins sophistiqués poussent à cette aquisition.
      L'avènement des munitions téléopérées bouleverse aussi l'emploi de ces armes.

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    4. Nous allons certainement réinventer la roue, alors que MBDA Deutschland produit pour l'armée allemande le missile ENFORCER qui, sur le papier, remplit toutes les cases requises.

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    5. - Canon sans recul Carl-Gustaf de 84 mm (beaucoup moins couteux que l'AT4, et bien bien plus polyvalent, et efficace.
      Le CG84 fait la même chose, avec des munitions plus puissantes que l'"Enforcer", avec des munitions guidées spéciales et jusqu'à 2 km égaiement ; mais moins chères aussi, et en beaucoup plus polyvalent.

      - Milan NG ER, jusqu'à 4-5 km :
      Dix moins cher que le MMP (Y compris pour aller taper dans des murs, ou même sur des 4 x 4 au Sahel...) : Le "nerf de la guerre"... Y compris voire plus encore "en temps de paix" !!

      - Un missile guidé pour la zone des 10 km.
      Pour équiper notamment nos hélicoptères ; pour qu'ils puissent tirer à distance de sécurité, complété par des roquettes à guidage terminal, pour les objectifs autres que les blindés lourds (Toute notre ménagerie à roulette par exemple.), très peu cher également. 7-8 000 €, les roquettes guidées.
      Pour le missile ont devrait très possiblement revenir, comme le Hellfire ou le Spike israélien de gamme équivalente, en dessous des 100 000 euros (Deux fois et demi moins que "l'Akeron" ; qui ne tire que jusqu'à 5 km ...), en moins inutilement ultra sophistiqué, et en plus rapide (= Essentiel.) en plus.
      Et on aurait pas besoin d'en acheter ailleurs :
      https://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2023/07/08/feu-vert-us-pour-la-vente-a-la-france-de-jusqu-a-1515-missil-23980.html
      : Tout ça a été bien penser encore !!!

      - Et enfin munitions de type "Bonus", jusqu'à une bonne trentaine de km (Ouf, ceux là, on les a quand même ; mais en très très faibles quantités, "quand même" !!) ; et autres munitions de mortier du même type à guidage terminal, de 120 mm, et même de 81 mm.

      Et on devrait retrouver une trame anti blindés à peu prés complète, et cohérente.

      Autrement dit, il y a du boulot ; là aussi.

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  12. En tant qu'ancien "MARSOUIN" à qui on a enseigné l'art et la manière de combattre et détruire les chars par tous les moyens, je demeure perplexe sur l'orientation envisagée, par cet article, pour l'Infanterie des Brigades Blindés futures (?).

    Là, il s'agit de l'infanterie embarquée, portée et débarquée (j'insiste sur la formule) sur un engin blindé avec ses drones annexes (?) dans le cadre de SCORPION et demain TITAN pour un emploi en coopération avec les futurs effecteurs du MGCS. Ces derniers ne sont pas encore bien cernés par la doctrine et leurs aspects techniques...

    L'emploi de l'infanterie sur des VTT "armés" (VBCI) va-t-il évoluer vers des déclinaisons plus ou moins dotées pour en faire des chars d'appui avec des Pax comme armement secondaire ? Ou, le char va-t-il être dérivé pour devenir un engin d'infanterie pour la protection du char ? Je grossis le trait, pas tant que ça, pour mieux me faire comprendre...
    Je radote, l'emploi de ou des infanteries mérite d'être clarifiée et les moyens différenciés, si nécessaire.
    Le fait d'être différent des autres n'est pas un argument, ni une tare. Un moyen est la conséquence d'une politique, d'un dogme, d'une stratégie, d'un emploi et...d'une industrie. La réciproque est parfois vraie en fonction des évolutions techniques et intellectuelles. Attila ne s'est pas calqué sur les armées Romano-chrétiennes, par exemple.

    L'usage de la chenille et/ou de la roue ne relève pas du dogme mais de l'intérêt technique et de son efficience globale pour la manoeuvre. En fonction de la masse à déplacer et de la nature du terrain à parcourir, nonobstant les sujétions politico-industriels, les deux sont utilisables. À ce stade de la réflexion cela relève du " détail"...

    Les certitudes d'hier et les derniers REX venant d'Ukraine sont-ils si factuels et inébranlables pour servir de référence aux futurs conflits ? Je ne serai pas si affirmatif.

    Je l'ai déjà écrit, accompagner au plus près des engins de 60 T chenillés suppose un moyen similaire pour porter de l'Infanterie, du Génie et d'autres intervenants nécessaires, pour avoir le même niveau de résilience sans avoir la garantie de ne pas être détruit...
    Pour autant, dans le cadre du combat infocentré et l'avènement de nouveaux effecteurs, y compris téléopérables, il faudra, sans doute, raisonner autrement. C'est la transition qui sera la plus perturbante. :)

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    1. Merci pour cette réflexion sensée

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    2. Merki, on essaye, on essaye... :)

      Il y a encore beaucoup de points à comprendre et débattre dont la possession et l'usage de blindés en temps de paix et la mobilité globale des moyens de soutient. Ils sont nombreux.
      La politique d'acquisition des matériels, les développements et l'industrialisation font aussi parties des choix, des compromis et parfois des erreurs. Rien n'est linéaire, simple et facile.
      Ce qui semble souhaitable aujourd'hui, ne le sera pas forcément demain.

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  13. Quelques observations au sujet du commentaire de Kamelot. A gros trait ce que propose le DEP INF est un VTT (véhicule de transport de troupes) en remplacement d'un VCI (véhicule de combat d'infanterie).
    S'agit-il dans la philosophie envisagée d'abandonner les VCI, cad de renoncer à une protection renforcée au profit d'une agilité opératique supposée supérieure ...et vraisemblablement, ce qui est avoué en fliligrane, la volonté de minorer les couts?
    En tout état de cause, l'histoire militaire a rarement validé le choix du léger contre le lourd. Les guerres récentes non plus. Concédons que le sujet puisse être débattu. Figer aujourd'hui des choix qui seront appliqués dans les années 2040 serait en revanche une grave erreur, tant les évolutions technologiques sont rapides. Décidément l'approche incrémentale a peu de succès au sein de l'AT.
    Adopter une approche monolithique du combat d'infanterie est également un grave erreur, tant les conditions d'emploi peuvent varier. L'adaptation aux circonstances est une vertu première des armées ce qui milite naturellement en faveur d'outils diversifiés. Il faut du lourd et du protégé, comme il faut du plus léger et du plus mobile. Regardons, très modestement, à notre échelle, ce que font les US.
    La préconisation de la DEP INF est d'autant plus contestable et surprenante que l'AT dispose déjà du GRIFFON, qui remplit toutes les cases requises, à l'exception d'un mobilité contrainte par une configuration 6X6.
    Ce qui manque à l'AT ce n'est pas un nouveau camion blindé et agile, mais un VCI lourd capable d'accompagner les chars de combat, qui compléterait la dotation en SERVAL et GRIFFON.

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    1. C'est malheureusement l'option prise.
      Plus que prise même : Définitivement oublier les quelques discours qui commençaient timidement à réapparaître sur la haute intensité (Raison d'être de toute armée (Ce n'est pas le maintien de l'ordre n'en déplaise à certains.).
      Le comble c'est que c'est la guerre en Ukraine qui ait "validé", cet abandon en rase campagne ! ? !

      On voit même que pour Titan le choix est déjà consommé : "il n’est pas question de revenir à un blindé doté de chenilles".
      Ils ignorent même complètement les progrès fait sur les chenilles souples :
      Savent-ils seulement qu'elles existent ? Dans leur obnubilation, et leur dogmatisme consommé, et leurs certitudes contre tout le reste du monde (Ils sont les seuls à avoir raison !!) (On a vraiment l'impression de retrouver les accents de dogmatisme et d'aveuglement comme au plus grands moments calamiteux de notre histoire militaire, 1870, 1914, 1940...) :

      Le "Titan" sera à roue (Des trucs de 40 tonnes et plus sur roues !!!!).
      Ils rêvent sans doute aussi de chars sur roues ? !!!
      A moins que plus surement, ils aient également abandonné le concept du char et déjà fait une croix dessus : Le MGCS apparaissant de plus en plus dans cet ensemble général, comme un leurre (Vous verrez même que l'on en reparlera dans quelques temps, pour mieux noyer le poisson...)..

      Plus globalement on se dirige, à marche forcée et imposée (Ils ont gagné. Pour l'instant. Je crains malheureusement que l'avenir nous réserve encore un très très douloureux réveil.), et pour notre armée de terre tout particulièrement, vers une force de maintien de l'ordre musclée, une sorte de gendarmerie mobile à grande échelle, sur canions blindés au mieux (Le nez rivés sur leurs écrans d'ordinateurs en plus, plus que sur la réalité.).
      A la limite on pourrait même fusionner ce qui reste de l'armée de terre et de la gendarmerie mobile, si on les suit dans leur ... "théorie" (?!!).

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  14. Faire du lourd pour du lourd n'est pas une finalité, sauf pour l'Allemagne et son industrie (Humour).
    Les USA et Israël recherchent de nouvelles formules et concepts pour échapper à cette spirale.
    Oui la recherche de la diminution des coûts directs et indirects sont nécessaires tout en assurant une meilleure protection passive et active. Seule la technique pourra le faire...

    Je ne pense pas qu'il faille prendre au premier degré l'article sur le DEF INF sans avoir les tenants et aboutissants du segment lourd de TITAN dans son ensemble. Nous en sommes encore loin ,même si la réflexion est déjà lancée. Les effecteurs seront plus intégrés, connectés et interarmes. L'emploi sera forcément différent.

    L'évocation d'une architecture optimisée pour la protection des "équipages" n'a rien de révolutionnaire et est toujours en réflexion. La résilience globale de l'engin a aussi son importance pour sa mobilité et ses systèmes. Immobile ou neutralisé il devient un "bunker provisoire" qui fera cible. Passé + ou - 30 T sur un 8x8, la roue n'est plus avantageuse dans l'emploi envisagé. Faut-il passer à plus lourd et faire cohérence avec tous les autres moyens ? A ce sujet, la France n'a jamais eu un véritable VCI au sens où on l'entend. Qu'en sera-t-il demain et dans quel schéma de défense ?

    Le couple EPC-VCI est-il la seule solution en considérant les moyens d'agression actuels et futurs ? La guerre d'Ukraine, déjà, démontre les insuffisances des modèles tenus pour acquis. Ici la mine, là un drone, ailleurs une artillerie puissante et omniprésente, etc...
    Rien n'est inarrêtable ou indestructible : le glaive et le bouclier !
    Le passage en force sur des positions bien préparées demande du temps et des moyens très conséquents avec une attrition importante, surtout sans un support aérien puissant. C'est le négatif de la manoeuvre.
    Visiblement, il y a eu une erreur stratégique en donnant du temps au temps. Mais, est-ce vraiment une erreur ?

    Au passage, l'argument des armes à sous-munitions, à caractériser, pour faire du "déminage" va faire rire jaune les gens du Génie et hurler les ONG concernées !
    Les mines de tous types vont sûrement prendre un air de modernité avec des développements à l'avenir... tout comme la sous-munition "autorisée", pour rester "civilisé" et surtout bisounours.

    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Convention_sur_l'interdiction_des_mines_antipersonnel

    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Convention_sur_les_armes_%C3%A0_sous-munitions

    De même, l'économie et l'industrie "de guerre" trouvent leurs limites, surtout en Europe et sans être véritablement belligérant..., une leçon pour l'avenir !

    Tirer une conclusion ferme et définitive sur l'emploi et la qualité des moyens me semble bien aléatoire et présomptueux surtout pour les 20 ans à venir. Je préfère délèguer le "job" aux stratèges, planificateurs et experts du domaine, ce que je ne suis pas, tout en gardant un oeil intéressé et critique, comme tout bon Français. :)

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    1. Ce que tend à démontrer la guerre en Ukraine est qu'il faut un dispositif complet et cohérent: des chars, des avions, des drones de l'artillerie Sol sol et sol air courte et longue portée, des munitions..( Liste non exhaustive, dans le désordre) ...les trous dans la raquette sont des handicaps difficiles à surmonter.

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    2. @Kamelot11 juillet 2023 à 00:09
      Cela n'a rien d'amusant.
      Mais si le délabrement de nos armées vous fait tant plaisir, c'est déjà ça...
      Noyez le poisson, toujours...

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  15. Les experts ne sont pas toujours d'accord, loin s'en faut, le consensus n'est pas synonyme de vérité et l'oeil critique est rarement objectif, voilé ou détourné de la raison par les passions humaines. Pas facile !

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  16. Pour le moment durant ce conflit les Ukrainiens ne sont parvenus à percer là ou les défenses Russes sont denses et organisées, les Russes y sont parvenus, mais au prix d'une attrition terrible. Et actuellement la moindre avancée se fait au prix de pertes très importantes, on le voit bien depuis les récentes offensives UKR.
    Les chars et VCI font face à de nombreuses menaces: Omniprésence des mines, divers moyens antichars de l'infanterie, autres chars, artillerie, aviation, drones... Ca fait beaucoup de menaces directes et indirectes sur les blindés en pointe et ça génère un sacré casse-tête pour l'EM ukrainien et pour les EM alliés qui les épaulent...
    On peut gloser sur les tactiques ukrainiennes, le manque de support aérien, le manque de défense AA de première ligne, ce serait mieux avec bien entendu mais est-ce que cela suffirait ? on peut en douter. Que reste-t'il comme solution ? un Pilonnage à l'excès des lignes à coup d'artillerie et de frappes aériennes afin de créer assez de dommages et de confusion pour percer ? A l'ancienne donc... Et on a du mal à envisager d'autres solutions efficaces. Et le tout face à une armée Russe qui est loin d'être optimum et ce dans aucun segment...
    Pour ce qui intéresse directement ce forum, la place et l'importance des chars et VCI on la connait, mais comme dit juste plus haut, ils sont difficilement opérables et peu efficients quand la raquette a des trous.
    Rien de vraiment neuf à vrai dire, ça illustre ce que l'on savait des prérequis nécessaires à une armée pour une guerre de haute intensité. Ca illustre aussi que la France n'est absolument plus en mesure d'aligner l'un de ces prérequis et ne le sera plus jamais: Une masse importante d'hommes et de matériels dans toutes les composantes.
    Au niveau étatique, ça montre bien l'importance extrême des alliances type OTAN, n'en déplaise aux souverainistes de tous poils qui vivent dans l'illusion d'un passé qui est définitivement aux oubliettes de l'histoire.
    Ca illustre aussi l'importance cruciale des projets militaires communs (ô combien compliqués à mettre en oeuvre) puisqu'une guerre de haute intensité, si jamais la France en connait une, il est certain qu'on ne la fera pas seuls.
    C'est un casse-tête tout ça, et concevoir l'armée française actuelle et future imbriquée dans ce schéma global n'est pas simple. Quand on sait qu'on ne pourra plus jamais compter sur la masse sans ses alliées, que reste-t-il comme options pour une armée étatique comme la nôtre ? La haute technicité des matériels et l'excellence de la formation de ceux qui les servent. C'est d'ailleurs l'option prise, avec des réussites et des ratés, mais ce sont les deux grandes plus values que peut apporter la France à un schéma de défense globalisé et des menaces de natures diverses qui ne concernent plus la défense immédiate de notre très cher hexagone.
    On alignera plus jamais 800 chars, 2000 VCI et les réserves qui vont avec, alors j'espère vraiment que dans le format réduit qui sera le notre, le futur du char lourd et son accompagnement seront un vrai saut techno, quitte à prendre un peu de temps pour les concevoir (oui, enfin, on sait déjà que ce sera long...), afin d'avoir une composante terrestre lourde qui puisse avoir une importante valeur ajouté dans le cadre des inévitables alliances qui sont les nôtres.
    Ca reste un voeu pieux, puisque l'on peut questionner les choix fait ces dernières années et les coûts associés.
    A titre d'exemple, autant je comprends le Serval en remplacement partiel du VAB, autant la conception et réalisation du Griffon me laisse sans voix en terme de coût et de nécessité, tellement le VBCI aurait pu être une plateforme adaptée et adaptables au configurations du Griffon, sur ce choix je confesse une totale incompréhension utilitaire.

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    1. On peut résumer tout cela, concernant l'Ukraine, à une seule phrase :
      Manque de moyens.
      Il faudrait en effet au moins un millier de chars lourds modernes supplémentaires, et tout ce qui va avec, pour pouvoir réellement percer le front russe tel qu'il est établi depuis maintenant six mois.
      Et pour cela, il aurait fallu que chaque soutien y compris celui de la France compte vraiment (Pas en livrant 14 engins légers de reconnaissance obsolètes (Au bout de quatre mois !) par exemple.).

      Ce n'est pas avec une trentaine d'Abrams (Sur plus de 6 000 en stocks !!!!!?!), et moins d'une cinquantaine de Léopard2 (sur 2 500, dans le monde.), que cela aurait pu être fait, d'une manière ou d'une autre.
      Mais on aime bien se bercer de fausses illusions, si ce n'est de faux semblants et de beaucoup d'hypocrisie encore.
      Là aussi il semblerait que le statuquo actuel semble convienne de plus en plus finalement, en "réal" réalité.
      On leur donne juste, aux ukrainiens, un peu d'équipement pour qu'ils puissent continuer à tenir courageusement, et simplement pour sauver les apparences et continuer à faire de beaux discours....

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    2. La France n'a rien en stock et craint plus le successeur de Poutine que ses chars.
      On n'écrase pas un pays doté et la paix sera aussi compliquée que la guerre...

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    3. J'apprécie l'analyse de MARTIAL et ses interrogations.
      Tout comme vous, des choses m'échappent sur le programme VBM et le segment moyen de SCORPION. L'indécision des décideurs, des concepts qui traînent en longueur, les évolutions techniques et industrielles qui sont en concurrence ou déliquescent, ne sont pas étrangers au résultat.
      Faire un VBCI "light" avec un châssis abaissé pour l'EBCR ne convenait à personne. Le problème venait, peut-être, du VBCI lui-même...?

      Et pourtant j'ai tout lu Chassillan ! :)

      Ce qui est fait est fait, bien sûr et après coup, la chose peut être critiquée avec facilité. Pas simple l'indépendance des moyens sans des industries complètes, autonomes et l'économie nécessaire.

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    4. Sans doute existe-t-il des raisons commerciales et industrielles liées entre elles pour que le Griffon et le Jaguar soient aujourd'hui une réalité. Je ne les connais pas. Une chose est certaine c'est qu'il est difficile pour les industriels de capitaliser sur un échec, et le VBCI est un échec commercial. Alors partir de la base du VBCI pour décliner différentes versions pouvant correspondre à ce que sont le(s) Griffon(s) et le Jaguar, ça n'a pas du enthousiasmer les foules si tant est que ce fut sérieusement envisagé. L'objectif premier pour eux étant de vendre; ce ne sont pas des philanthropes.
      Le présent leur donne raison puisqu'ils ont vendu du Griffon et du Jaguar à la Belgique, c'est qui déjà nettement mieux que les 0 VBCI vendus. Je ne doute pas que le futur leur donne encore raison.
      Mais pour l'adt, financièrement, l'addition est lourde, et sans doute aurait-il pu être possible de faire au moins aussi bien en moins onéreux et en plus cohérent (une seule plateforme à décliner, la volonté de faire perdurer et améliorer un matériel largement distribué dans les forces et la plus grande facilité économique et industrielle à le faire).
      Mais comme vous dites la messe est dite ;)

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    5. L'option prise est toute simple : Faire du fric, à très courts termes, avec les très juteuses subventions en R&D en plus.

      Les belges ont abandonné leurs chars et leur artillerie, ce n'est guère étonnant qu'in fine, il finissent par ce rapprocher du "modèle" français de gendarmerie mobile.

      Par contre, j'ai de très gros doute sur le fait qu'ils en vendent plus que cela et plus le VBCI malheureusement :
      Leurs productions sont beaucoup plus chères que toutes celles de leurs, très nombreux (On a encore bien choisi notre créneau !!!), concurrents (Seuls les allemands sont aussi cher, mais ils ont la "deutche qualitat" et un véhicule, le Boxer, décliné dans une gamme vraiment très complète (Ce qu'on aurait pu faire avec le VBCI, si on avait été un plus intelligent, et surtout un peu moins cupides, à très court terme.)).
      A part à quelques émirs encore, et encore, c'est pas sur du tout (Vu la concurrence.)...

      En effet la messe est, en partie, dite, et c'est malheureusement une messe de funérailles, et d'enterrement des capacités (de haute et de moyenne intensités.) de l'armée de terre française.

      Il est encore temps de se ressaisir, mais plus pour bien longtemps maintenant, la plupart de nos savoir-faire en matière d'équipements terrestres majeurs sont en train de disparaitre, plus on attend, plus il sera couteux de les récupérer ; quand on finira enfin par se réveiller...

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  17. Un successeur du Leclerc, oui mais pour quoi faire ?

    https://www.opex360.com/2023/07/10/les-etats-majors-francais-et-allemands-vont-devoir-harmoniser-leurs-attentes-sur-le-futur-char-de-combat/

    Au-delà d'un "char", il s'agit d'un système de systèmes avec ses vecteurs et effecteurs. Pour faire du "commun" il est nécessaire d'avoir une approche similaire sur le dogme et l'emploi avant de parler industrialisation et répartition des charges de travail (il va y avoir du spectacle et un déçu, sans être pessimiste et médisant...!). Sinon, le moyen risque fort de rassembler à une chimère ou bien il en restera un ou des châssis génériques où chacun mettra ce quil veut dedans et dessus, comme le plug and play ou un "Lego" technique... :)

    L'usage de drones ou de robots par un EPC unique, avec quel équipage (?), présente de nombreuses difficultés en matière cognitive pendant un combat (Un REX d'Ukraine). L'IA sera-t-elle la solution ? On peut en douter à défaut d'une expérimentation sérieuse sous stress et dans la fureur des combats. Des questions étiques se poseront aussi, sutout avec les bisounours.
    Le tout est à anticiper avec des menaces sur l'accès et la fiabilité des liaisons hertziennes et une confiance exagérée sur le tout numérique (je deviens un conservateur grincheux avec l'âge... LOL !).

    Là, nous sommes bien loin d'un Leclerc XLR+ avec ou sans sa jumelle déportée et son hard kill... Mais 15/20 ans ça passe vite et quid de l'intervalle et des évènements qui s'y produiront ? :)

    À suivre...

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  18. Oui, on veut anticiper ce qui se passera dans 15/20 ans alors qu'on ne sait même pas qu'elle technologie s'affirmera dans 5 ans. Laser,micro ondes, IA,informatique quantique, graphene et nano matériaux, batteries solides...

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  19. Euh... Lecornu parle de 2050/2060...

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  20. A noter, en marge du sujet, le lancement pour les US Marines de la production des tourelleaux teleoperes MATIS de Konsberg armés d'un 30X113, d'une 7,62 et de missiles STINGER, destinés a équiper les JLTV, principalement pour la lutte anti drones et munitions rodeuses, secteur remarquablement délaissé par l AT, en dépit des enseignements de la guerre en Ukraine.

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    1. Mais ils sont en train d'ignorer, complètement, ce qui se passe en Ukraine, comme ils ont depuis plus de vingt ans complètement ignoré ce qui se passait ailleurs partout dans le monde.

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  21. La commande des Grizzly, ouverts à tous vents et dépourvus de protection, est assez symptomatique également.

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  22. Les surblindages et mascages des shoots traps (pour les armes à déclenchement "piezo") des Leo 2 en Ukraine, aussi... tout comme les montages improvisés de "protection" sur les toitures des engins.

    Faire du "BTP" ou du dépannage en première ligne et même sur les arrières n'est pas une sinécure, sauf pour les naïfs ou les inconscients. La discrétion est difficile avec la troisième dimension. Quant aux effecteurs, ils sont nombreux !
    Seule la vitesse d'exécution rend l'affaire possible tout en ayant une attrition possible.
    L'emploi de la mine et de la contre-mobilité devra inspirer nos EM et les moyens à prévoir...

    La lutte antiaérienne "de l'avant" a été abandonnée. Il nous faudra une LPM pour remonter la pente, sans pour autant avoir des moyens conséquents.
    Jusqu'à aujourd'hui, nos stratégies reposaient sur la maîtrise aérienne...
    Le déni d'accès, les MANPADS et surtout les drones ont changés la donne. L'hélicoptère bien employé a encore un avenir avec une missilerie longue portée (8/12 km) et l'aide des drones dédiés.
    Nous en sommes aux débuts de la lutte anti-drone, sous toutes ses formes, d'autant que celui-ci va aussi évoluer tout en se généralisant. La frontière entre missile et drone va devenir difficilement perceptible. L'évolution de petits radars montés sur tourelleau est une voie pour la détection/acquisition des éléments avancés.
    La question sera d'équiper un moyen spécialisé, ou pas, pour l'emploi.
    La fusion du hard kill avec la défense anti-drones est aussi une solution. Reste à évaluer l'efficience globale et les coûts (!?). Quand au SHORAD canon et/ou missile, la portée des effecteurs et la proximité des menaces au sol, ou près du sol, sont à mettre en relation pour une articulation efficace (?)...

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    1. Laissez tomber, la prochaine LPM a surtout pour fonction de bien ignorer ce que se passe militairement actuellement en Ukraine, et de surtout bien regarder ailleurs.
      La messe est dite, malheureusement... It's a mess, comme diraient nos amis anglosaxons.

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