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lundi 25 novembre 2024

VOUS AVEZ DIT SUBSTITUTION ?

Confrontée à la fin prochaine des ERC90 Sagaie, retirés du service opérationnel en 2022 et aujourd'hui employés pour la formation des stagiaires, l'armée de terre réfléchit au remplacement de cet engin qui a été engagés dans la presque totalité des opérations françaises en Afrique et  qui fut le premier engin déployé par la France en 1990 dans le Golfe persique. Le futur engin de substitution de la Cavalerie blindée pourrait s'inspirer de celui employé par une armée dont l'expertise blindée n'est que peu contestable. Pour la formation de ses équipages, Tsahal emploie des Hummer visuellement modifiés qui peuvent être utilisés comme véhicules de substitution mais aussi comme plastron. Comme on peut le voir sur les images, l'équipement de ces engins semble comporter de nombreux éléments destinés à augmenter le réalisme nécessaire à la mise en situation des équipages. La définition de l'engin de substitution destiné à remplace la Sagaie pourrait s'inspirer de cet exemple avec l'utilisation d'un plate-forme existante supportant une tourelle factice, mais dont la configuration pourrait s'inspirer de celle du Jaguar.




20 commentaires:

  1. À propos de Tsahal :
    "Israel is also missing capabilities it needs from the US, including 130 D9 bulldozers, says the official."
    https://www.timesofisrael.com/liveblog_entry/israeli-official-pm-backed-hezbollah-truce-over-fear-biden-would-punish-israel-at-un/

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  2. Ce n'est pas la (automitrailleuse) "Jaguar" qui est sensé remplacer l'adaptée ERC90 Sagaie ? ...
    90, comme son canon, aussi...

    En plus vu ses dimensions (immanquables) par contre cela ferait un excellent plastron (Beaucoup, beaucoup, plus facile à cibler et à atteindre, que la Sagaie même.), pour des "stagiaires".

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    1. Pour une fois qu'on y trouve une utilisation sensée, à notre Jag !! ;)

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  3. Le besoin est similaire dans le monde de l'aérien militaire. Tout un pannel existe du plus performant au plus simple mais fonctionnel. Le choix dépend du cursus de formation et des moyens accessibles.

    Il ne faut pas être superfaitatoire pour l'entraînement de base, nos moyens économiques étant limités.
    Il s'agit de formations basiques individuelles et en groupe pour le mouvement tactique d'une unité. Les entraîneurs, la simulation et la visu 3D peuvent, aussi, y contribuer largement.
    Une "base Jaguar" est dispendieuse pour cette partie de formation avec les capteurs, moyens d'analyse et de connectivité considérés.

    Des VT4, VBL et PVP... disponibles avec un tuyau de poêle sur une galerie pourraient convenir à minima avec un matériel de simulation connecté. En étant taquin, un 4x4 Duster, y compris chenillé et adapté serait un bon sujet.
    Plus conséquent par leurs dimensionnemenst, flexibilités et leurs coûts, un Serval ou Sherpa Light seraient de bonnes plateformes flexibles, durables et évolutives pour être des engins "écoles" représentatifs de blindés d'un certain dimensionnement avec la connectivité et toussa en mode coopératif.

    Mais n'oublions pas que l'entraînement opérationnel se fait sur les blindés en dotation et avec des moyens de simulation. L'expérience, elle, s'acquiert au combat.

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  4. Pour obtenir du matériel roulant d'entraînement tactique (par exemple pour former les équipages de véhicules récents tels que le JAGUAR) chargés de jouer le rôle de blindés amis ou adverses, de plastrons, il est notamment possible d'avoir recours à l'expertise de l'industrie cinématographique . Des carcasses en matériaux synthétiques ressemblant à des "blindés adverses" , peuvent être placées sur des plate- formes peu coûteuses fiables et à haut niveau de disponibilité . L' emploi devant être soutenu et économique. Bien sûr , on peut aussi recourir à des blindés réformés et remplacés (ce qui est le cas des Sagaie) , mais il faut alors que ces derniers ne constituent pas une trop lourde charge logistique...Les faux chars montés sur ces Humvee israéliens font penser aux moyens utilisés par..... l'armée allemande de l'entre-deux guerres. Le traité de Versailles leur interdisait d'avoir des chars, mais ils entraînaient leurs troupes à manoeuvrer face à des blindés, ou avec leur appui , en les simulant au moyen d' espèces de brouettes dotées de carcasses en bois évoquant la silhouette de tanks. P.R.

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    1. S on avait des chars, en suffisance, et tout ce qui va avec. Ce serait déjà pas mal.
      Même simplement les manœuvres rien qu'en unités constituées sur le terrain, en vie réelle (Qui peut être "assez" différentes de la simulation y compris au niveau des engagements.), à elles seules, pourraient être très utiles, et très instructives...

      Pour les plastrons, quelques 4 x 4 civils, maquillés ou pas, pourraient même largement faire l'affaire.

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    2. D'mon temps, être plastron était un emploi courant, y compris pour des embuscades à la Lucky Luke entre amis. Très sympas les attaques aériennes en radada, les yeux dans les yeux... Les aviateurs ont toujours un geste amicale en battant des ailes sur le dernier passage. Respect ! :)

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    3. Bé oui, aujourd'hui on est trop petits, on n'est plus capable de rien (Sans les allemands...), on n'a plus de sous (!! (La faute à qui...), on sait tout ça, vous n'arrêtez pas de nous le rabâcher.

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  5. Merci pour les deux commentaires intéressants, ci-dessus, ainsi que l'évocation des plastrons. :)

    Effectivement le traité de Versailles a obligé l'Allemagne de l'entre deux guerres à utiliser des subterfuges pour développer l'emploi de ses blindés et la formation de ses tankistes sur des "chars en carton"...

    https://shs.cairn.info/revue-guerres-mondiales-et-conflits-contemporains-2010-4-page-23?lang=fr

    Aujourd'hui, c'est l'économie, la gestion des moyens, la technicité et les cursus de formation... qui dictent les contraintes.

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    1. Eh oui, dés que ça permet d'éviter de parler des vrais sujets, chars, corps blindé mécanisé, véhicule de combat d'infanterie.
      Un vrai sujet pour vous ça, le plastron...

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  6. De bout en bout, cela aura été très bien pensé cette histoire : ils n'ont même pas prévu le moindre simulateur (A l'heure d'aujourd'hui, il faut vraiment être capable de le faire.).
    Bon en même temps quand on est surtout fascinés par le fric qu'on va pourvoir encore ce faire, en même temps...

    Décidément, le "système D", a toujours autant d'avenir dans nos armées !!

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  7. Silence dans les rangs. On laisse de côté les échanges satiriques peu constructifs (je rigole). Plus sérieusement, tout entraînement de base continue à trouver intérêt dans l'utilisation de plastrons, quel qu'en soit le type et le coût. L'essentiel c'est de faire de l'entraînement intensif et aussi réaliste que possible, car il s'agit d'un facteur essentiel de survie et d'efficience opérationnelle. C'est presque aussi important que de disposer de toute la "panoplie souhaitée" en terme de véhicules et d'effecteurs. A savoir celle incluant AUSSI des véhicules de combats chenillés (VCI, chars) en qualité et en nombre appropriés. P.R.

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    1. Non, non, c'est bien un peu de discipline de temps en temps.
      Votre propos se lit ainsi formulé..., sauf votre respect ! ^^

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    2. @Anonyme27 novembre 2024 à 17:45
      Comme je le disais ci dessus, très sérieusement néanmoins, encore faut-il y arriver aux entrainements de base qui sollicitent l'emploi de plastrons, dans la vie réelle (Ce qu'on appelais autrefois les grandes manœuvres ; elles aussi aujourd'hui disparues (Dans la vraie vie...).).

      Ou ne pas mettre la charrue avant les bœufs comme dirait l'autre : Les plastrons avant les équipements opérationnels tout simplement, en nombre décent (Si c'est pour faire de la symbolique et de la démonstration commerciale encore... D'autres le font bien mieux car en vraie "réal life". (C'est pour ça qu'ils en vendent aussi...)).

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    3. Faire des chars en bois serait profitable pour nos syviculteurs, effectivement...
      Pour la simulation et les artifices associés nous avons encore de bonnes société compétentes.

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    4. Pas faux ; mais même pour ça on est assez limite.
      (Ah les flux tendus, si "élaborés" : Comme ailleurs (Hôpitaux etc.), c'est toute une bureaucratie et très large suradministration derrière tout ça ("Et en six exemplaires SVP. Ah il manque une virgule, retour à l'envoyeur, ou "vous n'avez respecter le bon circuit" ou déplut à on ne sait qui : Ah nos armées, modernes...).
      Etonnez vous après que l'on tienne à peine, ou même pas, nos capacités d'entrainement et de formation de nos propres soldats, en temps de paix !!!... Malgré tout ce pognon de dingue... ...Gaspillé.).
      (Même) Pas suffisamment de stocks pour s'entrainer correctement... :
      Arrêtez de creuser les gars, on a déjà atteint le fond, du trou...

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    5. Pas assez pour trouver du gaz, du pétrole, des matières premières et de la raison, semble-t-il.
      Il nous faudra un certain temps ou un temps certain avec une "volonté" commune pour revoir la lumière du puissant guerrier conquérant. Mais ça ce n'est pas nouveau...

      Pour autant il n'y a jamais eu autant de structures, camps ou villages d'entrainement et d'exercices tous azimuts. Tirer une munition sur une cible en carton c'est bien, mais bien la tirer dans un contexte le plus réaliste possible c'est mieux. Intégrer la gestion des flux et la manoeuvre va de soi, aussi.

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    6. @2 décembre 2024 à 12:49 : ? !

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  8. Sans gouvernement pour voter le budget 2025, c'est encore plus rigolo...
    https://www.rfi.fr/fr/france/20241204-france-menace-de-censure-plane-sur-le-gouvernement-cons%C3%A9quences-pour-la-d%C3%A9fense

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