Un peu plus de cinq mois après la dernière livraison de M1A1 SA à la Pologne, les premiers M1A2 SEPV3 ont à leur tour posé leurs chenilles dans le port de Gdynia où ils ont été débarqués en provenance des États-Unis. Les 28 chars qui font partie des 250 engins commandés en juillet 2021 qui constituait le premier succès européen pour le char américain. En dépit des demandes formulées par des parlementaires américains visant à accélérer les livraisons du char à la Pologne, celui-ci arrive finalement avec deux années de retard sur le calendrier initial, qui fixait à 2022 les premières livraisons. Ce retard a été mis à profit par les deux parties pour préparer au mieux l'arrivée des blindés dans l'armée polonaise, former les premiers équipages de la 1 Warszawska Brygada Pancerna, prévue pour recevoir ces chars et livrer 116 M1A1 SA On peut saluer la "réactivité" de l'industrie américaine qui a mis pratiquement trois années pour livrer un char reconstruit, alors que celui-ci est entré en service dans l'armée américaine depuis janvier 2022.
lundi 20 janvier 2025
LES M1A2 SEPV3 ARRIVENT EN POLOGNE
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A propos de chars le général Schill chef de l'armée de terre explique que si l'on veut équiper un char comme le Abrams ou le 2A8 de tous les équipements nécessaire l'on arrive à un poids de 80 tonnes.
RépondreSupprimersi l'on veut transporter un char de 80 tonnes sur un porte char, le poids total doit dépasser les 120tonnes, et beaucoup de ponts ne supporte pas cette charge , il faut donc ce tourner n'ont pas vers un char qui saurait tous faire mais sur plusieurs véhicules plus légers travaillant ensemble.
penandreff
Reste à savoir ce qu'il entend par "véhicules plus légers"...
SupprimerLes chars lourds modernes actuels font 55 tonnes.
SupprimerIci avec des chars que l'on n'a pas cesser de "rétrofiter" depuis quarante ans, ils ont finit par prendre un poids conséquent.
De l'intérêt des chars modernes de nouvelle génération.
Ça c'est vous qui le dites, pas le cemat...
SupprimerIl est évident que des poids de 70/80 + tonnes en Europe, et même ailleurs, impliquent des contraintes et sujétions. Cela compliqueraient l'employabilité dans beaucoup de domaines. Bref, c'est rédhibitoire comme l'on été les chars super-lourds de la 2eme GM, produits ou imaginés.
RépondreSupprimerDu "Kf 41/51" peut parfaitement s'inscrire dans un MGCS en tant que plateformes..., Comme un "Sherman" peut le faire dans SCORPION. Le sujet n'est pas vraiment là, sauf à limiter les poids des blindés pour des raisons vertueuses.
C'est le cumul des moyens systèmes, armements, fonctions et coûts qui compliquent la donne sur un même engins avec ses servants (3, 4, 5...?) qui sont au centre de tout : Le char-orchestre n'est pas loin. Les IA ne feront pas tout et le service du blindé demandera toujours des hommes !
Avec la connectivité, la fusion des données, voire des IA, nous connaisons le combat interarmes et intermatériels au sein d'une même Arme. Maintenant il est envisagé de répartir tous les usages prévisibles du MBT à un niveau inférieur avec des plateformes différentes, habitées ou pas. Cela n'empêchera pas de garder la fonction "canon lourd" sur une plateforme dédiée dans un "système de systèmes" qui remplacera le MBT actuel. Des interrogations se posent sur la multiplication des plateformes et leurs natures, comme dans le cas du SCAF et d'autres systèmes.
La transition nécessitera évolutions techniques et de l'emploi.
La "robotisation" de certains éléments ne sera pas si simple et l'ensemble se fera certainement par incréments.
Un "Leclerc évolué/allégé" peut préfigurer la fonction canon-lourd et son châssis d'autres usages sans être exclusif. Un usage tout ou partie et "consommable" ne sont pas impossibles. En attendant, il faudra faire avec le XLR, faute de mieux.
À remarquer que le successeur du M1 sera, à priori, un engin plus léger avec une motorisation bien différente et dans le même esprit que le MGCS.
Le plus cocasse, si l'on peut dire, c'est que 85 ans après on se retrouve dans une situation complètement inversée où c'est la Pologne qui protège désormais la pauvre petite France (Comme diraient certains.) désarmée (A force d'errances consommées... ...Et malgré des budgets doubles en plus !!)...
RépondreSupprimerOui, d'autant qu'à la fin des années 30 l'Armée Française, "l'une des plus puissante du monde avec l'Angleterre", n'ont rien évité du tout, ni protégé la Pologne qui s'en souvient très bien...
RépondreSupprimerLe fait d'expliquer que la Pologne n'a pas une marine océanique ni une force nucléaire, mais un voisinage encombrant et agressif relève du factuel sur le "pour faire quoi et comment".
La géopolitique et la géostratégie sont aussi des éléments explicatifs du présent et du passé, tout comme les niveaux économies, les industries et subventions des uns et des autres.
Il se dresse entre la France métropolitaine, la Russie et d'autres... une "muraille blindée européenne" plus ou moins homogène et efficace qui sert aussi notre Défense. Mais cela ne suffit pas pour protéger tous nos territoires, nos intérêts économiques et l'accès aux ressources d'où notre relatif "tropisme" expéditionnaire. Mais cela n'empêche pas, pour aurant, d'assurer nos engagements envers l'OTAN, y compris au-dessus de la Pologne, dans la zone Baltique, l'océan Atlantique et en Roumanie...
Bien sûr, le "toujours plus" reste souhaitable, surtout s'il est accessible (?).
Un changement ou des ajustements politico-militaires restent possibles. Il en est de l'intention récente de réviser la méconnue Revue Nationale Stratégique, dont découle en partie la LPM qui reste budgétairement protégée, en principe. De même, pour le volume, la volonté de renforcer la Réserve Opérationnelle est affirmée par le discourt. Qu'en sera-t-il, surtout avec la nouvelle politique des USA ?
https://www.sgdsn.gouv.fr/files/files/Revue%20nationale%20strat%C3%A9gique%20-%20Fran%C3%A7ais.pdf
Je note aussi, dans la période, la ferme volonté de la Suède et son envoi de forces en Letonie pour renforcer son flanc oriental avec l'aide de l'Allemagne. La neutralité est du passé et l'ancien "dominant" de l'Europe du Nord devient actif dans la défense de celle-ci. Tant mieux et en appréciant la logique de notre posture en Estonie.