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lundi 17 avril 2023

BIENTOT UN PROTOTYPE DU LIGHT TANK INDIEN ?

Les médias indiens ont annoncé cette semaine que le Conseil des Acquisitions du Ministère indien de la Défense indien avait formulé un accord de principe " AoN" (Acceptance of Necessity) pour la réalisation d'un prototype de char léger. Cette décision qui fait suite à plusieurs tentatives indiennes et RFI semble dictée par la volonté de doter l'armée indienne d'un engin capable de s'opposer au Type 15 chinois déployé par l'APL (Armée Populaire de Libération) dans les régions du Ladakh et de l'Arunachal Pradesh caractérisées par de fortes amplitudes thermiques et des altitudes supérieures à 4000m. Le futur char léger indien baptisé ZORAWAR dont on avait pu apercevoir une maquette au salon DefExpo 2022 devrait recevoir un moteur MTU de 800 Cv et être équipé d'une tourelle 3105 fabriquée par John Cockerill Defense et qui équipe déjà le char léger indonésien Kaplan. Le châssis de l'obusier sud-coréen K9, initialement prévu pour le futur char léger indien n'a pas été retenu car son adoption aurait porté le poids de l'engin à 34-35 tonnes, largement supérieur au poids maximal de 25 tonnes imposé. L'armée indienne envisage d'acquérir 315 chars légers répartis au sein de sept régiments blindés, destinés à opérer sur la frontière en sino-indienne où ils remplaceront les T-72 et T-90 handicapés par leur gabarit ainsi que par le débattement limité en site de leur canon de 125mm. Aucune date de réalisation de ce prototype n'a été fixée par les autorités indiennes.


Maquette du ZORAWAR développé par la DRDO et L&T

40 commentaires:

  1. Les indiens sont les rois de la maquette... :)
    Mais, il faut bien le reconnaître, le besoin est réel pour le terrain des régions montagneuses du Petit Tibet.

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  2. Ne pas sous-estimer les Indiens: ils ont réussi à faire décoller des F-18 et des Rafale de leur porte-avions sans catapulte: une information occultée en France car en pleine LPM il ne faut pas "flinguer" le futur Porte Avions Nucléaire français, qui sera équipé de 2 ou 3 catapultes americaines EMALS qui coûtent à elles seules la moitié du prix du porte-avions. Dit autrement, si on copiait les Indiens, on pourrait garder nos Rafafe et avoir deux porte avions au lieu d'un! On est loin des chars, mais pas loin des nombreuses aberrations de la LPM.

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    1. Dassault et Boeing ont tenté de prouver que leurs avions étaient adaptés aux porte-avions STOBAR de l'Indian Navy. Et ils se trouvent que leurs théories et simulations avaient vu juste sur le décollage. Après la question de la durée de la mission et de la capacité d'emport après ce décollage de skyjump, on n'en sait rien.

      Ensuite que l'information ait été occulté, ça reste à voir, les sites qui s'y intéresse en ont parlé, mais même si ça avait échoué lamentablement, ça ne serait pas sortie de cette sphère.Il fait savoir raison gardé, les passionnés de la question de défense, on reste un public assez restreint.

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    2. Ajoutons à ça que l'info sur le Rafale et la skyjump date de janvier 2022, à l'époque la création d'une nouvelle LPM n'était pas dans les tuyaux.

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  3. La technique STOBAR n'a pas été retenue par la Marine Nationale même si une mini rampe a été utilisée sur le Foch... :)
    Le PANG n'est conçu que pour le Rafale, fût-il F5 ou plus...
    Les paramètres des lancements depuis le INS Vikrant n'ont pas été communiqués aux médias. Ils sont connus des intéressés.
    Avec le F-35 B, la question du STOBAR "aurait pu" se poser pour un PA plus "petit" comme celui des Anglais (ne pas tirer SVP...).
    Effectivement, avec le prix d'un PANG la France pourrait avoir de nombreux chars... C'est un choix politique, militaire et industriel.

    Au sujet des LPM et pour information:

    https://www.vie-publique.fr/eclairage/269187-la-politique-de-defense-au-travers-des-lois-de-programmation-militaire

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    1. C'est aussi oublier que le dimensionnement de la flotte, des bases, du personnel, des escadrilles de l'aéronavale pour 2 porte-avions serait à revoir et plutôt à la hausse. Donc je suis toujours dubitatif quand on fait de la comparaison de matériel, coût vs coût.

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    2. C'est un exercice périlleux, pour un profane qui n'a pas les informations nécessaires... ce qui est mon cas. J'imagine que les experts et decideurs se sont penchés sur la question depuis longtemps en intégrant, effectivement, tous les paramètres.
      À noter que la Royal Navy a des déboires avec ses PA et semble vouloir coopérer avec nous pour avoir une force "permanente" sur l'axe Indo-Pacifique (!).
      En réalité, pour avoir une permanence à la mer fiable il faudrait 3 porte-avions !

      Le PANG n'est pas encore construit, il faudra quelques aménagements à St Nazaire, tout comme à Toulon pour le recevoir à quai.

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    3. Les quais sont en cours de planification à Toulon, tandis que le PANG rentre bien dans les calles sèches de Saint-Nazaire.

      En plus Saint-Nazaire qui refait des PA, on revient dans la tradition des Foch et Clemenceau.

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  4. Il est très dommage que le choix du futur PANG, qui phagocyter déjà les autres programmes de la Royale, ne soit fondé sur aucune étude comparative publique avec des choix alternatifs. Ce serait pourtant un minimum a présenter au parlement compte tenu du coût du programme et ses conséquences sur l'architecture de notre Marine. La remarque d Anonyme a du sens. La réalisation de 3 porte aéronefs STOBAR, qui cumuleraient également les fonctions d'assaut amphibie devolues aux PHA ( ex BPC) qu'il faudra bien remplacer a échéance de 2035/2040, a l'image du Trieste italien ( en plus grand) est une option séduisante, beaucoup plus souple que notre futur dinosaure, qui me fait immanquablement penser à la grenouille de La Fontaine qui se voulait plus grosse que le boeuf.

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    1. Le problème est le même 3 porte-avions STOBAR face au PANG ne font absolument aucune économie et représente dans les faits des coûts incompressibles bien supérieurs que sont les infrastructures, l'équipage, le groupe aéronaval, la maintenance.

      On parle de de 8 à 15 milliards étalé sur 10 ans pour le porte-avion nouvel génération, ça fait cher pour beaucoup, mais ça reste largement soutenable. Le problème pour le format à 2PA, ce n'est pas le coût du navire, mais bien l'addition de coûts incompressibles à côté qui fait pencher la balance pour un seul PA.

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  5. L'enjeu, c'est le mantra de l'aéronavale: interopérabilité avec les Américains. Il faut absolument que l'on puisse poser des Rafales sur les porte-avions US et accueillir des avions US sur le notre. Les Anglais, plus pragmatiques comme toujours, ne font pas cette fixette et collaborent avec les US Marines.

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    1. Les Anglais ne sont en aucun cas plus pragmatique sur la question et ne font que assumer des choix fait dans les années 70 pour leur aéronaval. Ils ont hésité à faire du HMS QE un CATOBAR durant les accords de Lancaster Houses, mais s'y sont refusés face aux coûts pour convertir un PA SVTOL déjà en construction.

      Le mantra de la MN reste le même depuis longtemps pour le PA, projeter de la puissance loin et fort. Ce que la catapulte permet de faire, puisque un avion décollant de STOBAR a moins d'autonomie et de capacité d'emport (et je n'évoque pas le cas des SVTOL qui est encore plus faible).

      Ensuite le fait de faire un PA nucléaire CATOBAR maximaliste, c'est aussi une forme de pragmatisme. L'option nucléaire a sans doute été choisie pour tuiler le développement des nouveaux réacteurs nucléaires qui équiperont les sous-marins nucléaires d'attaque lors du remplacement de la classe Suffren. La MN n'a pas le format pour aller au delà de 1 PA ni les infrastructures, ni la quantité de marin pour, donc autant choisir le porte-avion qui offre le plus de possibilités en étant seul.

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    2. Bref, un demi porte-avions, intermittent, encore... !
      Un deuxième PAN est un minimum indispensable, pour une minimum de cohérence, et de pragmatisme : Il vaut mieux deux PAN moyens qu'un géant (aux calendes grecques encore en plus...), et pour le même prix (même très nettement moins : 5,5 contre 10 (15... ?) milliards d'euros.). Même en rajoutant quelques centaines de millions pour les infrastructures.
      Un deuxième indispensable porte-avions (c'est la plupart des spécialistes qui l'affirmaient ; et la logique la plus élémentaire tout simplement : Pourquoi tous les autres en ont deux ? ...) qui a bien fait débat pendant quinze ans, et disparu depuis quelques temps déjà... ! ?
      Ceci pour constituer un GAN permanent (un porte-avions nucléaire n'étant disponible que 50 à 60 % de sa durée de vie.), le problème des effectifs joue beaucoup moins.

      Par contre, pour avoir un deuxième GAN opérationnel, et pour quadrupler ainsi notre capacité actuelle, à mi-temps, d'intervention aéronavale sur tous les mers du monde, il faut en effet un deuxième équipage et 1500 marins et aviateurs en plus (et quelques commandes de Rafale-M, en place en partie de nouvelles commandes de Rafale-C.) ...

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  6. Trois porte-avion CATOBAR moyens, au lieu d'un super géant encore ("L'Arlésienne" !!!), inspirés de l'expérience du Charles-De-Gaulle, un peu agrandi à 50 000 tonnes (les deux réacteurs restent les mêmes, le tout évidemment modernisé et aux normes des techniques actuelles couterait environ 8,5 milliards d'euros (contre 10, déjà prévus, 15, 20 ?) (A noter que ce sont surtout les SCAF que l'on compte mettre dessus qui couteront encore plus cher : 100, 150, 200 milliards ? Où l'on voit poindre les limites de telles nouvelles arlésiennes, hors sol encore !!!) :
    3,5 pour le premier et la R&D d'adaptation (Dans le cas d'un tout nouveau PA celle ci serait beaucoup, beaucoup plus conséquente, nouveaux réacteurs, etc... Les aléas (et les pertes de savoir-faire.), et explosions devenues habituelles de coûts (voire reports !!), en plus.), et 2,5 pour les deux suivants construit à la suite, en série.
    8,5 milliards étalés sur une dizaine ou une douzaine d'années somme toute.

    PS : Il faudrait en effet un peu regonfler le reste de notre marine conventionnelle, qui en aurait bien besoin de toutes façons, avec quelques FREMM, quelques navires antiaériens ET antimissile (!!!), voire quelques SNA, supplémentaires (avec 40 % de budget en plus ! ???). Cela pour constituer un deuxième groupe aéronaval (Un opérationnel dans l'océan indien par exemple, et un deuxième en réserve disponible ou à l'entrainement à Toulon ou en Méditerrané ; le troisième PAN-CDGNG en entretien régulier.).

    Mais on dévie, on dévie...
    Des chars légers (chenillés évidemment) essentiellement faits et adaptés à la montagne (chenillés, évidemment...)...

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    1. C'est un nouvel épisode de "Ronin sort les chiffres de son derrière". Avec 3,5 millions on peut éventuellement se payer les catapultes. La différence entre un PA de 50 000t et 70 000t est minime, la tôle n'est au'une fraction du coût.

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  7. On est plus en train de dériver, mais je vais tout de même un peu continuer.

    Le prix d'un navire n'a que TRES marginalement de lien avec sa taille, ce qui fait le prix au final d'un navire ce sont ces systèmes et son coût de recherche et développement. Les radars, le système de propulsion (nucléaire ou conventionnel, K15R ou K22), le système d'arme, les aménagements de quai, le paiement du personnel des chantiers navals, le groupe aérien embarqué, l'armement, les modifications de tête de série.

    Comme le dise les anglo-saxons pour la construction navale: "steel is cheap, air is free".

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    1. Personnellement, je ne suis pas madame Irma et j'essaie de m'éviter à l'exercice de la prospective, ce n'est ni dans mes compétences, ni dans mes gênes (même si je me laisse tenter des fois). Donc le fait qu'il sera fini ou finira dans les placards, je ne m'avance pas.

      Ensuite je suis curieux de comment arrivé à 3 milliards pour un CdG bis avec 40 ans d'écart par rapport aux plans et autres.

      Ensuite l'incrémentale tous les 40 ans, mouais, je ne sais pas quoi dire mis à part que ça relève plus de la pensée magique que de la réalité industrielle (pour les Burk américain, je veux bien, ils sont produit en continue depuis les années 90). En plus, c'est conserver pour 60 ans des contraintes qui n'existe plus depuis bien longtemps.

      En parlant de ces contrainte pourquoi la MN devrait accepter de continuer avec un design qui a quand même son lot de défauts pour le combat aéronaval. Par exemple cette incapacité à recevoir et envoyer des avions en même, ça reste très handicapant (d'où l'allongement de 40 mètres par rapport aux Clem et Foch).

      Enfin, je doute personnellement que l'on puisse le classer de porte-avion géant, on reste dans la norme mondiale pour la taille des porte-avions (le cas Indien est un peu particulier vu que le programme est issu de concept de porte-avions de défense aérienne) et leur prise de masse est globale. Et j'ai beau appeler ça l'option maximaliste, c'est plus parce qu'on fait le choix de conserver tout ce que le CdG apportait tout en l'améliorant (donc l'absence de renoncement réel) que ça devient un porte-avions US avec 75 appareils à son bord. On reste dans l'échelle du CdG avec entre 30 et 40 aéronefs dessus.

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    3. Comme le disais précédemment, c'est le prix que l'on donnait encore en 2017 :
      https://www.liberation.fr/politiques/2017/01/26/mais-combien-ca-coute-en-vrai-un-porte-avions_1544198/
      Hors ici on parle déjà de dix milliards d'euros, pour ce nouveau PA, "du futur", et pour commencer !

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    4. Euh, oui, enfin c'est bien ce dont je me doutais, ça reprends les chiffres (très optimistes) de la construction du PA2, donc déjà obsolète en 2017 vu qu'ils datent eux même d'il y a 6 à 7 ans.
      Et pour enchaîner comme indiqué (par moi et dans l'article) ce n'est pas la taille du porte-avion qui influe sur le prix mais ce qu'on met dessus.

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    6. Un porte-avion "géant" par rapport au CDG, de 43 000 tonnes. Ici on parle d'un porte-avion de 75 000 tonnes à priori. Soit près de 75 % de plus que le CDG (pas le double, mais pas si loin finalement.).

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    7. Précisément, c'est exactement pour cela qu'il y a aucune incrémentation sur cet hypothétique nouveau porte-avions.
      Ici il s'agirait plutôt et au contraire de faire une mini série de trois porte-avions (moyens) construit à la suite, sur une quinzaine d'années par exemple ; et remplacée au bout d'une vingtaine d'années. Au lieu de payer une IPER et refonde complète de 1,5 milliards d'euros, autant repartir carrément sur du neuf (avec transfert de quelques systèmes d'arme éventuellement.) (la coque en elle même coutant environ un peu plus d'un milliard d'euros.) et sans les contraintes qui n'existent plus dû à l'avancée constante générale des techniques et de l'état de l'art en effet.

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    8. Je comprends la logique, de l'incrémentale pour 3 navires, mais j'ai des doutes assez sévère sur le fait que la marine va avoir des PA comme des kleenex. Et va falloir les trouver les marins pour 3 PA moyens, on a déjà pas réussi à faire le PA58 alors que là l'effet de série et l'incrémentale battait son plein alors 3 dans les années 2030, je ne suis pas assez optimiste pour ça.

      Mais disons qu'un IPER c'est tout de même plus fréquent qu'une fois tous les 10 ans donc si on doit sortir du service un PA à son premier IPER, il va avoir une vie opérationnelle courte de moins de 5 ans.

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  8. Enfin, surtout, le principal problème c'est que l'on s'apprête à refaire la considérable erreur d'un porte-avion unique.
    C'est en effet une question, du deuxième porte-avion, qui a fait débat pendant plus de quinze ans (pour l'avoir suivi avec grand intérêt ; comme toutes les questions stratégiques majeures de défense en général.), pour être finalement, apparemment, enterrée, depuis peu. Nos ambitions avec en réalité.

    L'autre question essentielle étant "qu'est ce qu'on va lui mettre dessus".
    Un SCAF a xxx milliards d'euros, et à xxx millions l'exemplaire (voir les lois de Norman Augustine également.).
    C'est à dire, encore plus infinançable, même avec les remontées actuelles, et pour un demi porte-avions (comme le disaient certains à une époque.), à mi temps, et avec 30, 40, avions (normalement plus lourds que le Rafale, c'est pour cela qu'on le fait si grand surtout. Pas pour emporter plus, ou faire des décollage et atterrissages concomitants.), encore plus improbables que ce nouveau PA “du futur”.
    Au lieu de deux fois 30 (= 60) Rafale NG disponibles en permanence, le tout beaucoup, beaucoup moins cher, et beaucoup aléatoire !
    Finissons d'exploiter les possibilités et les potentiels du Rafale déjà, là aussi...

    PS : Il s'agissait en effet des dernières évaluation actualisées en matière de prix, mais rien n’empêche les incrémentations une fois encore.

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    1. Alors le Rafale, il va sans doute continuer jusqu'en 2060, donc je pense que le potentiel de la cellule, on l'aura épuisé d'ici là. De toute façon qu'on fasse un chasseur ng franco-français ou en coop, il sera obligatoirement plus lourd.

      Ensuite l'incrémentale, ça ne fonctionne que s'il y a des économies d'échelle, hors elles ont disparus depuis 40 ans ces économies d'échelle. Rien que le fait que ce CdG bis soit supérieur en masse oblige à de nouvelles études de la coque (seule réelle économie avec un CdG bis en réalité). Donc l'incrémentale, je vous conseil de faire une croix dessus.

      Et enfin, faut arrêter de couper des cheveux en quatre, je suis également pour un 2e PA, ce ne sont pas les 100 à 300 millions supplémentaires pour les 40 m en plus qui coûte le plus cher dans le porte-avion donc faut arrêter de prendre la taille du navire pour son prix. C'est bien ce qu'on met dans la coque qui coûte le plus.

      Le seul moyen qui existe de faire baisser la facture, c'est ce qu'on appel des renoncements ou des décalages. On pourrait accepter que le K15 des SNLE 3G suffisent pour l'alimentation du bâtiment à l'instant T de sa construction ( ce qui est un fait 260 m ou 300 m compris), mais c'est obérer le tuilage et la planification nucléaire de la marine, tout en réduisant les contraintes dès qu'il faudra moderniser le navire. On pourrait renoncer aux Emals (environ 1/4 du coût) pour se contenter de catapultes vapeurs (beaucoup) moins cher. Mais à ce moment là faudra accepter qu'en 2060 faudra passer à la caisse pour les remplacer. On pourrait également revoir à la baisse les capacités AA du navire en retirant les systèmes PAAMS du navire et faire comme les Britanniques juste mettre des canons d'autodéfense. On pourrait renoncer aux radars à faces plates et se contenter d'un plus petit tournant comme sur le CDG, on pourrait revenir à 2 arbres d'hélice au lieu de trois. On pourrait rogner sur les espaces de vie de l'équipage. On peut continuer comme ça pendant longtemps. Mais rien qu'avec ces exemples, je viens de diminuer de 3 à 8 milliards la facture du PA sans toucher à sa taille.

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    2. *augmentant les contraintes dès qu'il faudra moderniser le navire.

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  9. Du coup en l'occurrence, il y aura aucune continuité entre l'actuel CDG et ce nouveau porte-avion “du futur” (encore !!), de dans vingt ans. Mais au contraire une vraie rupture . si jamais ce dernier voit un jour réellement le jour;
    Là aussi c'est plus un constat par rapport à nos derniers grands programmes, quel que soit les armées, qu'une prévision ; ou en tous cas un très grand scepticisme.

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    1. De toute façon le PANG est plus une continuité des études de DCNS/NG des années 2000 pour le PA2 et des attentes de la marine suite à l'expérience du CDG qu'une réelle continuité. Continuité, rendu quasi-impossible depuis la disparition du sister-ship du CdG

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  11. Bon, je pense que comme d'habitude Ronin, nous n'arriverons pas à nous mettre d'accord (comme dans 80 à 99% du temps). Et je viens de relire tous les commentaires, ça fait quand même beaucoup. Vu qu'on a (encore) fait dériver le débat (bien plus que je ne l'imaginais à l'origine).

    Donc au plaisir d'une prochaine fois.

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    1. On est pas si en désaccord que vous ne le pensez (99 % !!).
      On est d'accord sur les porte-avions CATOBAR (versus STOBAR et porte-aéronefs.).
      On est d'accord sur la propulsion, nucléaire.
      C'est déjà énorme.
      Vous êtes semble t-il également d'accord pour reconnaitre la nécessité d'une deuxième porte-avion, et sur le Rafale* ; et nous sommes même d'accord sur le fait que ce n'est pas la taille en tant que telle, qui est le plus important, mais ce qu'on met sur ces porte avions, et les modifications à faire brutalement ou à ne pas faire.
      Il n'y a que sur la conclusion que nous divergeons.

      * : Sur le Rafale, pour prendre un autre exemple de ce que je veux dire en général, il faut se rappeler que même les américains continuent de produire depuis cinquante ans, F15, F16, et F18, en les faisant régulièrement évoluer, en incrémentations constantes progressives oserais je dire.
      Serions nous donc subitement devenus plus riches, et plus bêtes, que ces derniers ?
      Ou en quelque sort la frénésie de la grenouille française qui veut se faire aussi grosse que le bœuf américain.
      Entre ceux qui nous disent que nous sommes devenu trop petits et que nous ne sommes plus rien et ceux en plein délires technologiques et course aux armements, qui sont souvent les mêmes très curieusement (je ne citerais pas de noms...), il y a un juste milieu en matière d'équipement militaire de défense.
      Celui du pragmatisme, et du simple bon sens. C'est tout ce que je dis pour l'essentiel.
      Ronin.

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    2. Le Rafale terminera sa carrière après 60 ans de bons et loyaux services vers 2060 tout en ayant continuellement évolué entre les différentes versions de la F1 à la F6 et plus. Donc je pense que le potentiel d'évolution de la cellule aura été largement utilisé.

      Après, je voulais conclure sur une bonne touche un débat qui n'a finalement pas grand chose à voir avec l'article.

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  12. A noter un article de Méta Défense qui rejoint l'analyse de Ronin en exposant dans le détail la proposition de développer un Super Rafale qui équiperait entre autre les nouveaux PAN de 50 000T au nombre de deux.

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    1. En effet (je ne fais que retranscrire ce que j'ai lu ailleurs, n'étant pas un spécialiste en l'occurrence, mais un lecteur attentif.), des études ont été faite (faudrait-il le jeter pour autant qu'elles datent un peu ; et quand on veut faire le porte-avions de dans vingt ans !! ?) sur un agrandissement à 50 000 tonnes (pour avoir des catapultes (classiques. Bien moins chères, et aléatoires, en effet encore (On est encore d'accord !!!)) de 90 m au lieu de 75, pour préserver le potentiel des cellules des Rafale.), compatibles avec le maintien à deux K15 (sinon énormissimes travaux de modifications = passage à 3, 4 réacteurs. Plus encore avec le développement de tout nouveaux K22 (là aussi ça se “discute”.), avec une section supplémentaire, ou même en modifiant seulement la proue (Le CDG ayant été surtout limité en longueur par la dimension des cales de St Nazaire, de mémoire. Aujourd'hui avec un PA de 75 000 tonnes la question ne semble plus se poser !).

      Pour "le reste", il s'agirait simplement de revenir à des remplacements normaux, tous les vingt ans, avant que les coût de MCO n'explosent en général, tel que cela se pratiquait normalement auparavant (avant de passer à trente ans et désormais même quarante ans en moyenne.).

      Ce qui concrètement avec des IPER désormais plus tous les dix ans avec les nouveaux réacteurs, une seule IPER et un remplacement du à l'obsolescente généralisée des systèmes.
      Il faut en effet savoir que la dernière IPER du CDG de 2017, contrairement à la première (qui coutât 300 millions d'euros me semble t-il.), était plus une refonte complète du bâtiment (d'où les 1,3 milliards de l'époque.) Ne faut-il mieux pas repartir sur un bâtiment neuf (avec transferts éventuels possible de quelques systèmes.), encore une dernière, fois ?

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    3. Cale de Brest, le CDG est brestois (là où le Clem et Foch ont été construit à St-Nazaire). D'où la problématique de la taille qui ne se pose plus pour le PANG vu que les cales de St-Nazaire font des paquebots bien plus gros que les CDG et PANG.

      Enfin Meta-Defense, son truc ce sont ces théories économiques de défense, des fois il sort des énormités dès qu'on rentre dans le domaine des équipements. Le meilleur étant sans doute le dernier article Himars pour le nombre d'erreur factuelles corrigeable avec juste un tour sur wikipédia.

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  13. A suivre l'initiative turque du navire porte-drones. Voilà une façon intéressante de résoudre l'équation encombrement/systèmes d'armes/personnel volant. Les drones turcs "terrestres" ont déjà créé la surprise contre les Arméniens et les Russes, pour beaucoup moins cher que la m...de bimoteur européenne. Leurs premiers pas dans le domaine aéronaval méritent d'être observés avec attention.
    A cet égard la RAF vient d'être dotée pour la première fois d'un patron qui n'est pas pilote, mais ingénieur.
    On ne s'éloigne pas tant que ça du char, car la menace vient de plus en plus du ciel.

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  14. Les chinois développeraient un nouveau char de combat:
    https://meta-defense.fr/2022/10/12/la-chine-aussi-developperait-une-char-de-combat-de-nouvelle-generation/

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