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mardi 25 mars 2025

A PROPOS DU "MYSTERIEUX" CHAR CHINOIS !

Les images relayées par de nombreux internautes, d'un "mystérieux" prototype chinois de char semblent indiquer que la Chine, comme plusieurs autres pays, cherche à réduire le gabarit de ses futurs engins blindés et plus spécialement de son prochain char. Au-delà d'une simple réduction des dimensions, les modifications supposées s'accompagneraient aussi d'une augmentation de certaines performances du futur engin, qui pourrait être synonyme d'une modification de la doctrine de l'Armée Populaire de Libération (APL) dans le domaine. Depuis de longues années, les chars sont systématiquement employés au sein d'ensembles interarmes au sein desquels ils sont le plus souvent utilisés au profit des autres armes et très rarement comme une force de rupture autour de laquelle les autres composantes s'organisent. Cette relative stabilité doctrinale a connu peu d'évolutions, allant de pair avec l'introduction d'une nouvelle génération de chars. Le char mystère, probablement doté de technologies innovantes pourrait bouleverser cet équilibre et entrainer d'importantes modifications doctrinales au sein de l'APL.

L'emploi de chars en grand nombre au sein de dispositifs interarmes dont on peut voir de nombreuses illustrations sur les images diffusées par l'APL, repose sur l'utilisation par cette dernière de chars polyvalents, techniquement simples et dotés d'une puissance de feu conséquente. Le traité sino-soviétique d'amitié, d'alliance et d'assistance mutuelle signé en 1950 permet à Pékin de bénéficier de l'appui soviétique pour le développement de ses chars, avec la construction en 1956 d'une usine destinée à produire le T-54A, qui est mis en service en 1959 sous l’appellation de type-59, armé comme son "cousin" soviétique d'un canon de 100mm. Les productions chinoises qui suivent ce premier engin contiennent peu d'innovations techniques et la faible qualité des chars chinois est compensée par la mise en service de nombreux exemplaires. A la fin des années 1960, l'APL compte jusqu'à 8000 chars dont une majorité de Type 59. Ce choix se traduit par l'adoption au fil des années de versions successives d'un même char sur lesquelles les évolutions techniques sont limitées et souvent liées à l'apport de technologies étrangères comme le canon L7 britannique intégré sur le Type 69 (lui même dérivé du T-62 soviétique) pour donner naissance au Type 79. Le Type 96 mis en service à la fin des années 1980 est la dernière évolution du Type 69 développé à la fin des années 1970. La mise en service du Type 98 et de son évolution le Type 99, marquent une première inflexion de la doctrine blindée chinoise qui privilégie l'aspect technique des engins au détriment de la masse, qui semble se rapprocher des usages en cours dans les armées occidentales. La mise en service du Type-15 à la fin des années 2010 concrétise la seconde tentative de développement d'un char léger répondant à un besoin spécifique. A la fin des années 1950, le développement par la firme NORINCO d'une version allégée du Type 59 conduit à la mise en service du Type 62 capable de combattre sur des terrains difficilement accessibles au char d'origine. Pour atteindre cet objectif, la firme chinoise diminue le calibre du canon qui passe de 100 à 85mm ainsi que l'épaisseur du blindage et simplifie les systèmes embarqués. Ces différentes solutions permettent au Type-62 d'afficher un poids de 21 tonnes, inférieur de 15 tonnes au poids du Type 59 dont il est dérivé. En dépit d'une réduction de la puissance du moteur qui passe de 520cv sur le Type 59 à 430cv sur le Type 62, la mobilité du Type 62 est considérablement améliorée par rapport à celle du Type 59, amélioration symbolisée par un rapport poids/puissance de 20.5cv/t, largement supérieur à celui du Type-59 s'établissant à 14.4 cv/t. Le Type 15, qui est aussi le premier char chinois "non inspiré" d'un modèle russe, ne bouleverse cependant pas la doctrine chinoise d'emploi des blindés, mais s'inscrit plutôt dans une démarche identique à celle de la conception du Type 62.  Comme pour ce dernier, la réduction de calibre de l'armement principal, qui passe de 125 à 105mm et le recours à des matériaux composites pour le blindage structurel de l'engin permettent d'arriver à un poids de 33 ou 36 tonnes. Cette variation est liée à l'éventuel montage d'un pack de blindage réactif additionnel. La mobilité est également favorisée par l'installation d'un moteur de 1000 cv associé à une transmission entièrement automatique, tandis que les traditionnelles barres de torsion laissent place à une suspension hydropneumatique. Ces choix permettent au Type 15 d'afficher un rapport poids/puissance de 27.8 ou 30.3 cv/t, en fonction du poids de l'engin, le rendant particulièrement adapté au milieu pour lequel il a été développé. Sa première apparition en 2019, six ans après le retrait des derniers Type 62, précède son déploiement dans la région du Ladakh au sein des unités de l'APL stationnées dans la zone frontalière, objet de tensions entre Pékin et New Delhi. Ce déploiement a été suivi en juin 2021 de la mise en service du Type 15 au sein de l'infanterie de marine chinoise.


A l'inverse des engins précédents, le mystérieux char aperçu ces derniers mois pourrait marquer une inflexion majeure de la doctrine chinoise en matière d'emploi des blindés. L'engin dont le poids serait inférieur à 40 tonnes et doté d'une tourelle téléopérée pourrait être servi par un équipage réduit à deux hommes. L'armement principal serait constitué d'un canon rayé de 105mm, une solution similaire à celle retenue pour le Type-15 mais aussi aux Etats-Unis pour le M10 Booker. L'appellation "Assault gun" retenue pour cet engin par l'armée américaine illustre parfaitement le rôle pour lequel le Booker a été conçu, tout comme son évaluation par la 82ème Division Aéroportée ! Pourrait-on imaginer la 11ème Brigade Parachutiste évaluant un engin chenillé de 40 tonnes armé d'un canon de 105mm, capable de fournir un appui-feu de proximité aux unités parachutistes ? Le calibre 105mm qui a subi une éclipse de plusieurs années face aux armements de 120 ou 125mm semble redevenir d'actualité grâce à aux améliorations apportées aux munitions utilisées. Ainsi, les informations (non confirmées) concernant l'armement du char chinois font état de la possible utilisation de munitions flèche de nouvelle génération dont l'efficacité serait similaire à celles des obus flèche de 125mm de génération précédente utilisés par le Type 99. Cette réduction de calibre favorise l'emport d'une plus grande quantité de munitions, qui serait de 38 obus sur le Type 15 et de 42 coups sur le M10 Booker, autorisant la conduite de missions d'appui-feu de plus longue durée. Autre possibilité offerte par ces engins et probablement par le futur char chinois, la réalisation de tirs indirects permise grâce aux qualités de l'arme, à l'intégration de dispositifs de visée adéquats et aussi par le débattement en site. Le choix d'une tourelle téléopérée augmente cette possibilité, comme l'illustre l'exemple de la tourelle 3105 de John Cockerill Defense capable d'atteindre une élévation maximale de 42°,  supérieure à celle du M10 Booker de +20° et du Type 15 atteignant +18°. Ces deux engins utilisant une tourelle habitée dont l'intrusion en châssis constitue une limite mécanique au débattement vertical. 


La conception de l'engin chinois semble privilégier la mobilité et la compacité qui pourraient entrainer une modification de la doctrine au profit d'un emploi privilégiant la mobilité et la "discrétion". A côté de ces caractéristiques qui contribuent à augmenter la survivabilité du char, la diminution du blindage structurel serait compensée par le recours à un système de protection active, comme le GL-6 dévoilé en février dernier. Le caractère encore incertain des informations disponibles à propos de ce nouvel engin, laisse subsister de nombreuses inconnues sur son niveau de développement. La présence de différents modèles sur les images disponibles permet de penser que les travaux sur le futur engin se poursuivent et que plusieurs solutions sont probablement explorées. Cependant, la récente mise en service du Type 15 ainsi que son emploi spécifique empêchent de considérer ce char mystère comme son remplaçant mais plutôt comme un nouveau char. On sait que la Chine travaille sur un char de nouvelle génération, dont l'engin entrevu présente apparemment de nombreuses caractéristiques telles qu'une tourelle téléopérée, le positionnement de l'équipage dans le châssis, un gabarit réduit ou encore une mobilité accrue. L'hypothèse d'un équipage de deux hommes laisse entrevoir un recours à des solutions technologiques comme l'intelligence artificielle pour l'accomplissement de certaines tâches, normalement dévolues à un équipier humain. L'apparition de nouvelles images permettra de préciser certaines informations et de dissiper les doutes existant sur ses caractéristiques mais aussi sur son possible emploi au sein de l'APL. De façon plus générale, il est probable que le degré de sophistication des futurs engins imposera de profonds changements doctrinaux qui permettront aux équipages de tirer le meilleur parti des technologies embarquées parmi lesquelles figurera probablement l'intelligence artificielle. Plus compact, plus mobile, mieux protégé, plus puissant et versatile, le char médian a tout pour devenir le standard des futurs plateformes blindées.


40 commentaires:

  1. le char mystérieux à des chenilles bien étroites en composites?
    concernant la protection contre les missiles et autres drones la capacité du char à accélérer freiner changer de direction brutalement juste avant l'impact serait le moyen le plus simple de protection, les capteurs existes, Lacroix a un système de ce genre qui propose des manœuvres d'évitements ?
    penandreff

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  2. je n'ai pas bien compris le rapport entre la fonction "assault gun" / élévation de 42° et l'obus flèche de 105mm aussi performant que celui de 125mm - ni comment le char médian peut être tout à la fois plus compact / plus mobile (ok) et mieux protégé / plus puissant (?)

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  3. Le fait de vouloir avoir des plateformes aux dimensions les plus compactes possibles (= Plus difficile à toucher, et donc une survivabilité accrue. En plus cela donne naturellement, des engins plus légers et plus facile à protéger (Quand on a jusqu'à plus de 50 % de surface en moins à protéger et à couvrir.).) n'est pas nouveau. C'était même une des caractéristiques “autrefois” des engins français de manière générale, comme ceux des soviétiques d'ailleurs repris par le chinois.
    Que ces derniers pensent à revenir à cette tendance après les grands errements actuels en matière de taille de véhicules notamment (Plus encore à roues il faut bien le dire.), n'est pas si surprenant que cela.

    Des chinois qui reprendraient (Garderaient) donc essentiellement les anciennes techniques et doctrines "à la soviétique" d'emploi massif de blindés rustiques en nombre (Alors que les russes semblent s'en éloigner : Cf le T14, et ses déclinaisons, notamment VCI.).
    Bien que la montée en puissance, technique cette fois ci soit aussi bien et de plus en plus visible chez les chinois aujourd'hui (quel que soit le domaine.).
    Peut être même va t-on vers un système binaire : Rustique en nombre, peu cher, destiné à la vente export dans les pays en voie de développement en particulier, et systèmes de haute technologie, adaptés à d'autres... ?

    Ceci avec des gammes de plus en plus étendues et spécifiquement adaptées à certains milieux, comme le T15 pour la montagne par exemple (Ou les opérations uniquement défensives, ou amphibie encore, et aux opérations de moyenne intensité ou de flanc-garde plus globalement.). D'où un calibre moins important, "intermédiaire", puisque non destiné à affronter directement des chars lourds (Un 85 -90 voire même un 76 mm à munitions modernes suffirait : Plus de munitions emportées = plus d'autonomie.).
    Pour les para, on peut même faire du beaucoup beaucoup plus léger, et réellement aérotransportable, en nombre conséquent, voire même du réellement parachutable avec les technologies actuelles ; avec un engin du type ci dessous en lien, modernisé ; décliné en une famille complète de blindés (Jusqu'aux systèmes antiaériens complets !...). Moins de 5 tonnes et très compact, on peut en mettre deux dans un hélicoptère lourd, six dans un A400m. Et du 76 mm est parfaitement possible et faisable sur une telle plateforme aujourd'hui : A ne pas employer contre des chars lourds évidemment ; mais pour des opérations aéroportées commando rapides, et indépendamment mobiles... :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Rheinmetall_Wiesel
    Parfaitement à la portée d'armée dites moyennes.

    (Du 105 équivalent à du 125, euh, pas sur.)
    Par contre pour faire du tir indirect (autre que très occasionnel), autant avoir une version d'artillerie dédiée (C'est beaucoup plus efficace globalement encore.).

    Enfin, vouloir faire de la haute intensité avec des engins moyens médians légers, pas sur non plus que ce soit une bonne idée non plus, même avec des système de protection active, qui ne remplaceront jamais la permanence d'un niveau de blindage adapté.
    Mais pour des opérations spécifiques spécialisées, ils ont en effet toute leur place ; surtout dans des armées de la taille de celle des chinois ou des américains (Quid d'être capable de haute intensité déjà pour les autres, le minimum...)...

    Une différentiation de chars médians chinois qui coexisteront donc, à nouveau, aux cotés des prochaines évolutions des type 99 (Prochainement inspirées du T14 et/ou d'autres dans le monde ?) (Et comme partout ailleurs.), qui resteront plus que probablement en dotation principale, comme les VCI lourds en train d'être mis en place actuellement, des armées majeures chinoises, et des autres on l'espère...

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    1. On pourrait également rajouter avec des système de protection active qui ne sont (toujours) d'aucune utilité contre les obus flèches (2 000 mètres/seconde contre 150 - 300 pour des missiles antichar ; et plus encore contre des drones cependant.), qu'ils soient de 125, 120, 105 mm ou inférieur.).

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  4. Le Wiesel c'est à peine stanag 1 en protection.

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    1. 1 minimal, plutôt 2 (/7,62) en réalité (si on arrive à le toucher en plus.). Un blindé un peu plus lourd, mêmes dimensions, limité à cinq tonnes cependant avec des blindages modernes actuels, et autres chenilles souples et motorisation hybride modernes par exemple, permettrait de passé au niveau 3 (Voire 3+), et 4 sur l'arc avant.

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    2. Voire de le rendre amphibie aussi ?

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    3. Niveau 1 stanag 4569 OTAN : / 5,56 mm.
      Niveau 2 : / 7,62 x 39 mm (Qui était le calibre des principaux adversaires contre lesquels ont été construits les Wiesel à l'époque...
      Très bonne résistance aux mines aussi, pour leur poids.
      Et aux tirs d'artillerie vu leur silhouette très basse, et leur faibles dimensions.).
      Niveau 3 : / 7,62 x 51 mm.
      Niveau 4 : / 14,5 mm
      Niveau 3+ : / 12,7 mm

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  5. Pourquoi limiter à 5t ce genre de chenilles ? C'est un objectif de poids contraignant dont la justification m'échappe. Un blindé du même genre de moins de 9t ( de type Spartan British) serait mieux protégé et pourrait accueillir une diversité d'armements plus large. Il pourrait également prendre la succession du VBL dans l'accompagnement des chars Leclerc. Enfin il serait unique dans sa catégorie et viser l'exportation.

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    1. Pour l'aérotransport (Surtout ; mais pour la charge logistique aussi, pas la même si le poids de l'engin passe du simple ou double...) en nombre, et puisqu'on parlait de l'équipement des forces aéroportées en particulier. (Autant les doter de véritables véhicules aéroportables, en nombre. Le M10 ou le Type 15 par contre, à part dans des très gros porteurs ; ce qui leur enlève d'emblée leur capacité aéroportée opérationnelle et tactique d'ailleurs.).

      Par contre, la famille CVR-T, chenillée à l'origine (Et donc plus légère) est en effet une bonne base d'inspiration également pour un tel engin (Comme celle des BMD 1 et 2 soviétiques réellement parachutables.).
      Ce type de blindé étant destiné essentiellement à des opérations tactiques, assez ponctuelles même (Vu leur exiguïté en plus. Il ne sont pas destiner à y vivre dedans en permanence.), la chenille, souple évidemment (Aux caractéristiques logistiques de plus en plus proches de celle de la roue ... !!), s'impose d'elle même.

      Un nouveau "Wiesel" NG, ou un blindé inspiré de ce dernier (Pas très compliqué à concevoir et à produire à priori.), pourrait emporter également une gamme très étendue d'armement, 30 (Standard "universel" actuel.) 76 mm (Comme les CVR-T), antichars- antiblindés, mortier il en existe déjà une version de 120 mm, pourquoi pas une d'artillerie légère moderne de 105 mm même (?), lance missiles divers antiaériens et autres, etcetera, et être produit en nombre de déclinaisons (Et donc également en nombre d'exemplaires produits d'emblée évidemment, plusieurs centaines d'emblée.) , VCI évidemment (En l'allongeant un peu, et avec un armement basique téléopéré, genre lance grenade automatique.), reconnaissance, commandement, logistique, ambulance, etcetera etcetera.
      Et à un relatif faible coût, un million d'euros environ, suivant l'armement, et l'électronique, qu'on y installe dessus.

      Pour l'accompagnement des Leclerc, 2 évidemment, il faut prévoir une toute autre catégorie et famille de blindés, similaires de préférence (Manifestement l'incroyable "combo" Leclerc-VBL(Quoi de plus improbable comme association ? !!!)-VBCI a laissé des traces malheureusement...).
      = VCI, de même catégorie, antiaériens "SPAAG" modernisé actualisé (Contre les drones, notamment.) d'accompagnement, une version automoteur d'artillerie de haute intensité, génie, etcetera, et tout ce qui va avec, reconnaissance, commandement, logistique, etc...
      : Quatre grandes familles de véhicules blindés :
      - Haute intensité 50 (-55) tonnes modernes actuelles,
      - "moyenne intensité" et tout ce qui est plus utilitaire, voire des emplois de niche, d'occupation de territoire, d'exploitation, etcetera, 25-30 tonnes (A roues ou à chenilles ?...),
      - basse intensité, légère 10-15 (Suivant le modèle d'équipement : châssis court ou long.) tonnes (A roues.),
      - et tout ce qui est opérations d'assaut tactique particulières, "d'entrée en premier" comme disent certains, aéroportées, parachutées, montagne, amphibie, 5 tonnes, chenillé évidemment.

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    2. Ce sont surtout les nouvelles techniques actuelles, nouvelles chenilles composites modernes, motorisation hybride, nouveau matériaux, blindages plus légers à capacités égales, ou supérieures, etcetera, qui permettent un certain allègement généralisé de tous ces blindés ; ou/et un meilleur niveau de protection pour un poids ou une catégorie donnés ; par rapport à ceux plus anciens (D'il y a trente (Pour le Wiesel.) ou cinquante ans (pour les CVR-T.). Depuis on fait beaucoup mieux en matière de techniques générales.).
      Comme pour les chars "lourds" et tout le reste.

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    3. 4 familles de blindés, ça paraît beaucoup en termes de MCO, formation, logistique.... Le médian a 25 t pourrait être supprimé au profit d'une classe unique "basse intensité)médian de 15t, de type Serval. L'avantage du 9t par rapport au 5t est sa polyvalence, versus un usage unique.

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    4. Pas tant que cela si on y regarde bien on a bien quatre familles différentes, Serval, Griffon, Jaguar, et VBCI (Qui ne leur suffisait pas manifestement !!), de blindés médians de 20 à 30 tonnes globalement et tous à roues évidemment ; plus le reste des VBL, PVP, au Leclerc, et autres engins spécifique du génie (Autant de mini chaines logistiques particulières.) ou d'artillerie encore.

      Au contraire, regrouper tout cela dans quatre grandes familles vraiment distinctes qu'en à leur utilisation, nous permettrait certainement d'en réduire considérablement les coûts. Cela, avec nos seulement de grandes productions de châssis communs, mais aussi d'armement en grande partie communs.

      Ce qui vaut également pour un certaine nécessaire re-standardisation des calibres 12,7, 30, 76, 120 (Ou plus si affinité...) mm, en tir tendu, 105, 155 pour l'artillerie, 81, 120 pour les mortiers, et 160, 227, 450 mm pour les roquettes, et 6,5 Gredel pour les munitions individuelles de plus petits calibre (au lieu d'avoir deux chaines de logistiques pour le 5,56 (Vraiment, trop faible.) et le 7,62 x 51 (Trop puissant, et trop lourd.)...

      Au lieu de nos errances actuelles, il y a en a des choses très concrètes, à faire pour retrouver un peu d'efficacité et de rentabilité, minimales.

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    5. PS : Si c'est pour faire des engins comme, l'excellent cependant qu'en à ses caractéristiques comme engin de reconnaissance éclairage léger, CRAB 30 mm, ou le Sphinx 76 mm, comme "usage unique" cela se tient plutôt là :
      Autant intégrer tout cela dans une grande famille unique de blindés légers, tel que suggéré ci dessus, de 10 à 15 tonnes, suivant châssis. Voire même avec des blindages additionnels facilement rétractables suivant les besoins propres de la mission (Là encore ce n'est pas les possibilités actuelles nouvelles qu'offre la technique qui manquent...).

      A noter également que ce type de blindé comme le CRAB est plus lourd non seulement par ce qu'il est sur roue (Plus une tonne et demie, sur chenilles souples.), qu'il est plus blindé (Niveau 4 = 1,5 tonnes de plus environ encore.), mais aussi par ce qu'il a un moteur beaucoup puissant (Et donc plus lourds également) que la famille d'engins très légers évoquée ci dessus (Et vous arrivez assez facilement à 5 tonnes au lieu de 9.).
      Et pas si à usage unique que cela : Troupes légères en générale, parachutistes, montagne, amphibies (Elle, cette grande famille intégrée, remplacerait notamment nos quelques (53 !! : Là aussi en terme de logistique...) VHM), et surtout véritablement aérotransportable en nombre, conséquent actif.

      Dommage qu'on ait raté, il y a quinze ans déjà, des engins comme le CRAB, et le Sphinx, cependant, cela aurait pu nous éviter les délires du Jaguar en particulier. Rien que cela aurait été énorme en terme d'inflexion du calamiteux chemin suivi actuellement.

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  6. Silhouette ultra basse, chenilles composites, protection stanag 4, moteur hybride, équipage réduit a 2, amphibie si possible aeromobile( 3 par A400 M....pour être projetés en Lituanie....)

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    1. Silhouètte ultra-basse = très mauvaise survabibilité aux engins explosifs! Les silhouèttes ultra-basses sont le "nec plus ultra" dans un monde surtout orienté 2D, ou pour conduire très vite sur l'autoroute eu égard au coefficient CX. L'arrivée des drones a réiféré pleinenemnt la 3D, tant pour la découverte des chars, que pour leur destruction. Vus d'un drone, que le char soit bas ou haut n'a aucune importance du point de vue de ses lignes caractéristiques de fuite, vues de là-haut.

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    2. "3 par A400 M" : C'est deux fois moins (Que six.), de troupes ET d'armements...
      Là encore il s'agit d'équipements spécialement adaptés à un type de mission, l'aérotransport rapide, voire en cas d'urgence, de forces, de troupe et de moyens (Pas de déploiement normal habituel : Autant déployer du lourd, capable de haute intensité, par navires ou par ferroviaire, dans ce cas là.).

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    3. A 27 mars 2025 à 09:14 :
      Encore un qui a tout compris !! Drone drone drone...

      Décidemment, c'est fou comme la méconnaissance se répand comme une trainée de poudre dés que quelques media mainstream mal informés s'en emparent !

      Le coefficient CX, évidemment...

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    4. >
      > Encore un qui a tout compris !! Drone drone drone...
      >

      Écoutez, si vous voulez utiliser votre montgolfière personnelle comme en 1914-1918, libre à vous (n'oubliez pas de bien l'arrimer en cas de forts vents).


      Existence des drones omniprésents qui amène à conclure qu'au moment de camoufler un char, il faut commencer par privilégier le camouflage des inter-sections \ inter-surfaces, pour casser la coévolution desdites surfaces mise en exergue dans le contexte de l'évolution du char, pour annihiler à moindre effort et moindre temps donc moindre multi-coûts à la charge du décorateur \ camoufleur, la reconnaissance automatique de formes des IA. Après, s’il reste du temps pour s’occuper, plus le camouflage est poussé dans les finitions, mieux c'est: mais il faut penser à changer régulièrement les fleurs fanées :).

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    5. Ah, c'est notre intelligence artificielle, je me disais aussi.

      Bonne idée cependant (Pour une fois !) le camouflage ; comme l'antiaérien, les brouilleurs, et tout le reste. Quelle focalisation quand même, drone drone drone !!

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    6. >
      > [snip] privilégier le camouflage des inter-sections \ inter-surfaces [\snip]
      >

      Y compris, le camouflage pour casser l'inter-section entre le bas de la caisse du char et la surface du sol.

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    7. Donc, pour être exhaustif, il conviendrait par commencer par camoufler de façon ordonnancée, d'abord les saillants à 5, 4, 3 surfaces conjointes, puis une fois ces derniers "cassés visuellement", avant de continuer en camouflant les arêtes entre deux surfaces.

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    8. Non, il faut commencer par tout éteindre, pour éviter la détection électromagnétique...

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    9. Exact! Puis - seulement - le camoufler de la surface, voire ensuite creuser son trou de camouflage ou\et combat s’il doit rester dans les parages (donc, s’il doit s'enterrer d’une certaine façon).

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    10. Ne pas confondre silhouette ultra basse et garde au sol ( même si la seconde influe sur la première, sous réserve d'une suspension hydropneumatique qui permet une garde au sol variable) . La hauteur des flancs impacte la capacité de détection des drones aériens, donc la "vision" est rarement totalement verticale, mais le plus souvent affectée d'un angle. Les moyens optroniques peuvent être érigés par une mature rétractable

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    11. Voir le Fennek néerlandais/ allemand.

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    12. Ou le projet avorté Sphynx de Panhard

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    13. "Non, il faut commencer par tout éteindre, pour éviter la détection électromagnétique..."
      C'est notamment ce qui c'était passer dans un exercice en grandeur nature, simulant une attaque des chinois contre des marines américains, et où les premiers, d'autres troupes américaines plastron, avaient eu "l'étrange" idée de décider d'éteindre toutes leurs productions et échanges électrométrique, radars, communications et autre, pour mieux se camoufler. Résultats, une défaite, des marine, et des destructions, simulées, retentissantes comme jamais auparavant.

      Du coup, il a été interdit de reproduire ce genre de procédé "déloyal" (Trop d'intérêts en jeu.), et les choses sont ensuite revenues dans leur ordre naturel habituel avec des exercices à nouveau plus confort à ce que voulu...

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  7. A noter au sujet de la protection des blindés que les Griffons du 31eme RG ont été dotes d'un surblindage de 4t sur les flancs, ce qui laisse interrogateur sur la protection de la version de base, étant cependant considere que les Griffons du régiment du Génie sont destinés a des emplois particuliers.

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    1. C'est malheureusement là que l'on s'aperçoit dramatiquement de la perte de savoir-faire très concrète due aux grands n'importe quoi de ces dernières décennies en matière d'équipement de défense terrestre (Quand on confie la conception et la fabrication de nos blindés principalement à un fabriquant de camions en même temps...).
      Certains disent même, en coulisses, qu'ils n'atteindraient, les "griffons" comme les "jaguars" d'ailleurs (?), que le niveau 3+ ; au lieu du niveau 4 demandé (Vu leurs dimensions invraisemblables, forcément aussi...).

      On va donc se retrouver avec du 29 tonnes (30 si on y rajoute de l'armement aussi... !!) sur seulement trois essieux, et six roues !!! Bonjour la mobilité...

      PS : Et sinon sur le toit, par rapport aux drones notamment ? ... ... On va sans doute se mettre à rajouter e toute catastrophe des blindages aussi, un peu partout... Très belle conception même...
      La version de base qui n'est même pas équipée de série de la moindre mitrailleuse d'autodéfense rapprochée. Ce qui en dit long encore, de notre "déconnection" actuelle.

      Tout cela est même plus qu'inquiétant, très alarmant même, de ce qu'est en train de devenir et de ce qu'est déjà devenue notre armée de terre très malheureusement.
      Une force complètement déclassée, et complètement hors sol.

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    2. Si vous êtes seul dans votre char, alors il vous faudra effectivement un char empilant toutes les défenses connues et toutes les attaques connues, dessus: ça doit pouvoir se paramétrer dans des jeux vidéos hautement polymorphes, mais ça n'existe pas dans la vraie vie. Dès qu'il s'agit de faire évoluer deux chars, la connexion est l’œuf du concept qui les meut. Je dirais alors: expliquez sur l'IHM connectée Scorpion-SCIL et avec vos mots à vous, ce que vous voulez faire avec votre "mitrailleuse" dans votre concept considéré et donc, vous fournir\donner une mitrailleuse ou vous en trouver une mutualisée par procuration deviendra hautement utile donc priorisée pour la temporalité et le groupe considéré. Si la fréquence de votre concept augmente, alors aller jusqu’à même considérer que vous pourriez avoir votre propre mitrailleuse deviendra une priorité canonique, dirais-je. Avant, cela reste du domaine de la rhodomontade.

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    3. @Anonyme27 mars 2025 à 14:57
      C'est justement ce qu'on s'évertue à essayer de vous faire comprendre : Il faut des familles complets de blindés intégrées ; et même évolutives, pour être complet.

      Même continuez donc à nous vendre, entre deux phrases de charabia rigoureusement incompréhensible, votre scorpion médian indestructible...
      Nos soldats et nos armées ne sont vraiment pas aidés avec des gens comme vous.

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  8. Faire une analyse sur un engin bâché avec une ou deux photos est un exercice difficile. Avoir une approche raisonnée sur une lignée d'engins en tenant compte de l'évolution des techniques et de l'emploi peut se heurter aux ruptures à venir.
    Après le retro-ingenierie et les copies, la Chine a pratiqué, jusqu'à présent, la politique des petits pas. Demain, totalement décomplexée et émancipée, elle pourrait nous présenter des "objets" innovants, voire surprenants. Qui sait, elle l'a déjà fait.

    Avec un champs de bataille profond, observable, ses nombreux capteurs et effecteurs 3D ainsi que des emplois en boucles courtes, la versatilité et la discrétion sont de mise. Toutefois, la "masse" (surtout pour la Chine) avec ses liens logistiques sont difficilement diluable dans la verte, la blanche, les sables ou les contreforts de l'Everest... Les signes, empreintes et spectres à capter sont divers, variés et surtout nombreux. De plus, les dénis d'accès et les obstacles naturels du terrain sont "handicapants" pour la manoeuvre tout en étant utilisable, pour le dernier, pour se masquer tactiquement jusqu'à un certain point. Voir "derrière la coline" et au-delà est plus aisé aujourd'hui, nonobstant les moyens de camouflage modernes.

    Les engins automatisés, les tourelles télėopérées, les nouveaux matériaux (réactifs et céramiques à base de phosphures de bore...) les IA et la connectivité peuvent amener à des équipages réduits, voire sans équipage du tout. Cela ne veut pas dire que les hommes vont disparaître en considérant le service de l'arme, sa fiabilité/résilience et son MCO. Mais là nous anticipons, qu'en sera-t-il concrètement ? Le mixte est bien envisagé dans le MGCS.
    Le dimensionnement, l'allègement et la réduction de l'empreinte dans l'optique sont des vertus qui ont toutefois des limites, particulièrement depuis la 3D et avec les nouveaux systèmes de détection/visée. Bien sûr un engin "plat" et silencieux aura toujours un avantage en vue directe et avec un usage respectant les "classiques" du mouvement tactique. Encore faut-il que ce dernier ait des moyens d'observation et de tir utilisable dans ce contexte. Voir sans être vu et se dérober ne s'improvisent pas.
    L'usage du TAVD et des tirs dans la profondeur sont en devenir et expliquent la recherche d'une élévation supérieure des armes principales avec des munitions complexes et l'usage d'effecteurs 3D. La protection passive et active vont encore évoluer, tout comme les armements offensifs avec son corollaire : plus vite, plus haut et plus fort pour rester dans l'esprit des JO modernes. Le glaive et le bouclier a la préférence des nostalgiques guerriers.
    Je ne pense pas que le retour au 105 mm soit une option, pour ce qui nous concerne, à moins que CTAI (?) ou le canonnier de KNDS nous sortent une rupture technique (?), la physique étant ce qu'elle est. Bon, la tourelle T12O/POLE et son canon FER pourrait sortir de la naphtaline avec un ASCALON réduit sur une tourelle John Cockrill, éventuellement pour un char "utilisable-jetable". Il restera à trouver le châssis et un acheteur. Bref, un remake de L'AMX-10 C avec de la testostérone et un peu plus lourd...

    Les combats de rupture de vive force, celui de mouvement ou statique par la force des choses, la "non bataille", les modes asymétriques et maintenant "hybrides" apportent des sujétions différentes avec des matériels qui le sont aussi, le tout étant utilisable dans un même conflit. Pas simple !
    Il ne sera pas évident de trouver LE moyen miracle, uniforme et accessible vu la taille, ainsi que l'emploi de notre Armée dans les contextes où elle pourrait intervenir. Pourtant, il le faudra bien sous des formes diverses !

    En attendant, observons les Chinois et bien d'autres pour cogiter et tirer un enseignement sur le char "léger/moyen" et son emploi...
    Merci à Blablachars pour son regard sur l'Empire du Milieu !

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    1. Pour info., samaterials.fr vend ce genre de plaques (https://www.samaterials.fr/boron-carbide/913-boron-carbide-bulletproof-plate.html) au mètre: en y découpant dedans une sous-plaque à fixer devant le haut du casque et une sous-plaque à fixer devant le bipied (d'origine, ou rapporté d'AliExpress) anti-tremblements (dus à l'énervement ou dus à la peur) du fusil de guerre (pour un tir de qualité, à l'ancienne, genre avec un FAMAS), cela permet de se créer une "meurtrière horizontale et portative" pour fantassin plus débrouille que la moyenne (lorsque la position allongée et découverte serait venue, contre quiconque aurait - des fois - en face un plus gros calibre combiné à une plus grosse lunette que soi...).

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    2. La sur-plaque sur le front du casque est superfétatoire. Seule, la plaque devant un bipied permet de protéger le niveau des gorge et épaules ue fois allongé.

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    3. Ah, vous nous avez fait peur !!
      Ca fait surtout penser aux plaques de protection des mitrailleuses que l'on faisait il y a plus d'un siècle votre histoire encore, quelle modernité !!

      Mais c'est bien en rapport avec le propos de l'intervenant qui vous précède, qui nous réinvente l'eau chaude encore avec son listage à la Prévert !!!

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    4. Bon, je contienue mon poste sous le cartouche du râleur professionnel.
      Alors, voilà: jai fait un tour chez ManoMano et AliEpress (en fait, j'y ai trouvé la même chose: ManoMano achète AliExpress voire AliBaba, comme tout le monde, quoi). J'ai fait ça par curiosité, juste pour m'occuper 15 min et illustrer la faisabilité d'un prototypage de ce que j'ai dit plus haut. Tout d'abord, je n'y ai pas trouvé le char à vendre de la photo ci-dessus. C'est sûr et certain! Mais je poste ce que j'y ai vu (me disant, que ça pourrait servir à d'autres) concernant la vente de bipieds rétractables \ retractable bipods (pour info., il y a même des trépieds pour tirer debout) pour fusils.
      Après tout, étant un représentant du fier Occident, j'y ai appris à consommer (donc, je n'ai - à priori - pas peut d'acheter, moi!).

      Je parle ici, d'un article parmi un choix de bipieds types, pour faire du tir sportif (22 "long-rifle"):
      — La longueur de chaque pied déplié fait 25 cm;
      — Les deux bipieds sont à 33°..45° l'un de l'autre (vue pifométrique);
      — Ils sont repliables;
      — La largeur maximale adaptable à un canon de 22, c'est 2 cm; mais c'est pas mal, en fait: c'est réglable un peu dans les 3D du problème et sans avoir à démonter \ dévisser le silencieux \ bouche à feu du fusil considéré;
      — Si j'utilise Pytagore (la seule formule en trigo. , soit a² + b² = c²), cela mène - avec une marge d'erreur appliquée à moi et à la pifométrie des dimensions récoltés - à un axe vertical de 20 cm: au passage, cela signifie que les chargeurs de plus de 20 cm risquent de dépasser;

      Voilà! ==> donc, il faudrait maintenant trouver un cadre (je propose l'aluminium, pour la légèreté bien sûr) de dimensions: ben, 22 cm x 66 cm (alors concernant les 66 cm, c'est de la flûte à bec, rapporté à ma largeur de carrure d'épaule type; les moins balaises peuvent diminuer ce côté). 22 cm x 66 cm pour créer le rectangle sur lequel fixer la protection pare-balles repliable. Praticité, simplicité, je trouve, amho.

      Le prix de ce concentré de technologie: de 10€ à 50€ (il doit être possible de trouver plus cher en cherchant mieux) selon le site internet (au passage, pour être exhaustif, je terminerais en disant que sur un même site, le market-dingue présente ce même article comme soi-disant venant de différents fournisseurs). Voilà.

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    5. Au passage, la dimension fractale du bouclier du fantassin m’apparaît vraiment *moche*, dans l’Armée française, si l’on regarde sa distribution entre le moment où il est dans un véhicule de transport et le moment où il en sort.

      Si l’on obeserve les Ukrainiens dans l’open-source (sites virtuels, que sont dailymotion, youtube, etc) pour survivre dans la haute intensité, on voit très bien que beaucoup ont différencié leur équipement originel. "Très beaucoup" (c’est dire ^^) se sont "démerdés" pour se trouver un gilet pare-balles couvrant tout depuis les bijoux de famille jusqu’au cou.

      Ici, je trouve léger le fait de montrer des gens descendre d’un véhicule de troupes et faire croire (dirais-je) qu’ils vont vite, vite, aller se protéger derrière leur fusil de guerre, en équilibre fébrile - donc instable, donc avec une qualité de tir dégradée - sur la béquille de leur chargeur... C’est dit (j'ai "avalé ma pastille Valda")!

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    6. Oui, continuez donc vos délires, complètement hors sujet au passage, si ça vous fait tant plaisir.

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    7. Merci.

      Donc, je continue: raisonnons par l'absurde de façon fractale dans lecteur considéré: retirons du Caesar ses vitre blindés et ses 2 pieds stabilisateurs qu'il l'ancre dans le sol juste avant de tirer. Pensez-vous qu'il serait, alors, toujours aussi sûr à utiliser et toujours gage d'un /tir de qualité/, eu égard au deux assertions conjoncturelles posées? Moi je pense que non. Donc, je dis, faire sortir des fantassins d'un engin blindé "aux petits oigons" sans, ni gilet pare-balles protégeant des c******* incluses jusqu'au c** inclus (c'est la parenthèse des 2 mots inconnus), ni bipied stabilisateur, est source de piètre qualité opérationnelle au final.

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