Au lendemain de la réunion à Paris des chefs d'état-major des armées (CEMA), les "garanties de sécurité" occidentales à l'Ukraine restent floues selon les termes employés par plusieurs médias. Parmi le "panel d'options" évoqué par le CEMA français figure la possible constitution d'une "International Security Force for Ukraine" selon les termes d'un "responsable militaire français." Une telle force serait à dominante franco-britannique, stationnée dans un pays de l'Otan, à proximité de l'Ukraine, pour pouvoir s'y déployer rapidement si nécessaire. La création d'une telle force et son possible engagement en Ukraine ne manquent pas de soulever plusieurs interrogations relatives à sa composition, son stationnement et les moyens dont elle pourrait disposer.
Sur le plan politique, l'ossature franco-britannique de cette force est quasiment imposée par le refus de la Pologne, de l'Italie et de l'Allemagne de participer à une telle force, la privant de moyens conséquents dont un certain nombre de blindés qui pourraient se révéler fort utiles dans cet environnement. La position allemande illustrée par les propos d'Eva Högl, commissaire parlementaire aux forces armées, pour laquelle il est "prématuré" d'évoquer l'envoi de troupes en Ukraine pour la surveillance d'un futur cessez le feu est probablement motivée par des considérations de politique intérieure. Elle écarte aussi la perspective d'un engagement de la Bundeswehr, actuellement incapable d'envisager une telle opération au vu de situation actuelle. En effet, selon le Financial Times, une recrue sur quatre quitte l'armée six mois après son engagement, plaçant la Bundeswehr à un point de rupture et l'éloignant de son objectif de compter 203 000 soldats en 2031.
Motivées par l'attitude attentiste ou opposée de plusieurs pays, c'est donc avec le Royaume-Uni que la France pourrait constituer cette force, hypothèse séduisante sur le plan politique, la coopération militaire entre les deux pays n'ayant cessé de croitre depuis la signature du Traité de Lancaster House en 2010. Cependant, l'aspect éminemment politique d'une telle éventualité ne doit pas masquer la réalité des faits et la situation dans laquelle se trouve l'armée britannique aujourd'hui. Les récentes annonces de Keir Stramer qui souhaite porter à partir de 2027, les dépenses de défense à 2,5% du PIB, pour leur permettre d'atteindre 3% dans un avenir plus lointain, ne suffisent pas à faire oublier les années de disette budgétaire et de réduction drastique des effectifs. L'augmentation annuelle du budget de la Défense de 16,1 milliards d'euros prévue par le Premier Ministre Britannique a d'ailleurs été rapidement revue à la baisse par le Secrétaire d'Etat à la Défense, John Healey qui a précisé dans un entretien à la BBC que la véritable somme serait voisine de 7 milliards d'euros en tenant compte de l'inflation. Quelle que soit la décision finale, l'armée britannique doit également composer avec son atrophie actuelle, résultat de plusieurs années de réduction d'effectifs pour arriver aujourd'hui à un effectif voisin de 74 000 soldats, légérement supérieur à l'objectif de 72.500 hommes fixé par la revue intégrée de 2021, alors que la Revue Nationale de Stratégie de Sécurité de 2015 avait fixé à 82.000 soldats le format minimum de l'armée de terre. Sur le plan des équipements la situation de l'armée britannique n'est guère plus brillante comme l'illustrent les difficultés du programme Ajax dont les premiers exemplaires commencent seulement à équiper les unités, quinze ans après le lancement du programme. Les revers rencontrés dans le développement de l'engin blindé ont d'ailleurs motivé Londres à prolonger la vie opérationnelle du Warrior jusqu'à 2030, alors que sa modernisation avait été abandonnée en 2021. Selon le chiffre officiel, l'armée britannique dispose encore de 213 chars Challenger 2 dont 148 doivent être portés au standard Challenger 3 par Rheinmetall BAE Systems Land (RBSL) pour équiper la 3ème Division. Cette unité qui est la principale force déployable de l'armée britannique comprend deux régiments de chars d'active (Royal Tank Regiment et Queen's Royal Hussars) équipés chacun de 56 Challenger 2. Ces chiffres pourraient cependant cacher une réalité légérement différente, puisque selon plusieurs médias britanniques, seuls 20 à 25 chars seraient aujourd'hui opérationnels, confrontant les tankistes locaux à une des pires crises de leur histoire. Ce chiffre tout comme celui de la vingtaine d'obusiers de 155mm AS-90 opérationnels (sur 89) rendent le déploiement d'une force britannique en Ukraine totalement irréaliste, symbole d'une capacité de réaction dont la restauration nécessitera de longues années et des investissements importants.
Du côté français, la situation est certes meilleure mais l'absence d'une véritable composante blindée mécanisée pourrait constituer un obstacle sérieux à la réalisation de ce projet. Outre les difficultés inhérentes au terrain et l'existence de nombreux obstacles favorisant l'utilisation d'engins chenillés, ceux-ci conférerait en outre un caractère plus dissuasif à cette force, engagée dans la résolution d'un conflit qui a vu la mise en oeuvre de nombreux engins blindés chenillés. Pouvant être déployée pour garantir l'observation d'un cessez le feu temporaire, cette force pourrait être confrontée à des actions de provocation, menées par l'une des deux parties en vue de discréditer l'adversaire mais aussi l'action internationale. Une telle hypothèse placerait les équipages dans des situations qui nécessiteraient une protection accrue face à des menaces de nature et d'intensité aléatoires. Dans ce domaine, les enseignements du conflit ukrainien montrent qu'en dépit des destructions subies, les blindés occidentaux fournis à Kiev ont préservé leurs équipages des effets des attaque subies, grâce à leur conception et leur fabrication. En dehors de cette mission d'interposition la "International Security Force for Ukraine" pourrait être déployée en réponse à une nouvelle agression russe, scénario qui impliquerait donc un engagement face à des moyens blindés, contre lesquels les seuls engins du segment médian pourraient ne pas faire le poids en dépit de leurs qualités et des compétences de nos soldats. Ces dernières ne seraient sans doute pas suffisantes pour compenser l'inaptitude au combat de haute intensité de ces engins, liée à leur conception placée sous le signe de la projection et de la mobilité stratégique. L'acheminement de cette force stationnée à proximité de l'Ukraine serait également source de problème, au regard des difficultés de déplacement des convois militaires en Europe, comme Blablachars l'a évoqué lundi soir sur France 2. Au-delà, des possibles difficultés que rencontrerait la mise en action de cette hypothétique force, il est fort probable que la participation française se traduirait par l'engagement d'un volume aussi significatif que possible de chars Leclerc, à l'instar de ce qui avait été fait au Kosovo et au Sud-Liban, dans un environnement très différent.
En évoquant ce possible déploiement, Blablachars ne peut s'empêcher d'avoir une pensée émue pour les partisans d'un "geste fort"qui en septembre 2022 prônaient le transfert de 50 Leclerc à l'Ukraine. Cette initiative (quasi suicidaire pour notre Cavalerie blindée) qui ne fut heureusement pas suivie d'effet aurait eu le mérite de nous priver aujourd'hui d'un quart de nos chars en parc et de pratiquement la moitié de nos chars disponibles. Avec les 25 Challenger 2 britanniques à nos côtés, cette force serait plus symbolique qu'efficace et surtout quasiment incapable de réagir efficacement à une dégradation significative de la situation. Il est donc heureux que les initiateurs de ce geste fort n'aient pas trouvé l'écho espéré, restant depuis cette date, comme ces dernières années, étonnamment silencieux sur la faiblesse de notre segment de décision.
Les jours qui viennent seront déterminants pour la résolution du conflit en cours, qui pourrait mettre fin à un affrontement dont le côté technologique fait parfois oublier qu'il se déroule à hauteur d'homme avec tout ce que cela comporte. La constitution d'une force adéquate destinée à garantir le respect des dispositions adoptées pourrait nous placer en face des conséquences des choix effectués depuis plusieurs années, qui ont fait de l'armée de terre un roi nu, ne possédant que peu de moyens adaptés à une intervention en haute intensité sur un terrain difficile et truffé d'obstacles de toute nature. Il reste à espérer que l'évocation de création de cette force et son hypothétique déploiement puissent initier un véritable changement dans des mentalités encore tournées vers des opérations lointaines, désormais remplacées par des préoccupations plus continentales, nécessitant des moyens adaptés.
Bonjour, ce billet ammène plusieurs commentaires.
RépondreSupprimer1) L'absence d'utilisation d'un moyen ammène à son abandon. Je pense donc que l'opinion exposée ci-dessus que je respecte est malgrés tout contre productive pour l'arme blindée.
2) La faiblesse de nos armées ne doit pas masquer l'usure significative des russes. L'armée russe de 2025 n'est que le fantome de l'armée de 2021.
3) Notre logistique c'est considérablement améliorée. Pas que l'on croule sous les munitions mais les usines tournent et croissent doucement. L'armée française de 2025 est mieux préparée que celle de 2021 a durer.
Je ne crois absoluement pas à l'interet d'une force de maintiens de la paix.
A l'identique des nords coréens à Koursk, nous avons tout à fait le droit de défendre nos alliés sur leurs territoires par un déploiement.
Non emploi, abandon c'est exactement ce que vit le Leclerc depuis sa mise en service il y a 30 ans. Loin de moi l'idée de proner le non emploi du Leclerc pour les raisons exposées. Je concède que la situation de notre logistique s'est améliorée mais les debuts de la mission Aigle nous ont rappelé les contraintes inhérentes au théâtre centre-Europe, que nous avions oubliées depuis longtemps.
Supprimer"2) La faiblesse de nos armées ne doit pas masquer l'usure significative des russes. L'armée russe de 2025 n'est que le fantome de l'armée de 2021."
SupprimerTiens, un qui n'a pas écouter ni entendu notre président !!
"3) Notre logistique c'est considérablement améliorée. Pas que l'on croule sous les munitions mais les usines tournent et croissent doucement. L'armée française de 2025 est mieux préparée que celle de 2021 a durer." !!!
Mais qui écoute trop les journalistes journalistiques et autres experts auto proclamés, et tous leurs éléments de langages.
PS : En même temps au niveau production de munitions, en partant de presque rien, et de complètement insuffisant, pas difficile de faire un tout petit peu mieux ; mais en, restant encore complètement insuffisant !
"On est passé (Ou on va passé ? !!) en économie de GUEEEEERE", tremblez braves gens, comme dirait l'autre "susnommé"...
En réponse au 2 : Totalement faux. L'armée russe de 2025 est bien plus puissante que celle de 2022.
SupprimerEn réponse au 3 : Malgré un petit début de relance de production d'obus, en 2025 l'armée de terre française est totalement incapable de mener une guerre de haute intensité au delà de quelques jours.
Il faut le redire encore et encore, nous ne sommes absolument pas allié avec l'Ukraine. Nous la soutenons politiquement et un peu militairement et c'est tout.
Effectivement, la France n'a rien d'une armée taillée pour la haute intensité.
SupprimerMacron vise à travers la guerre en Ukraine à tout autre chose.
Faire peur, comme cela on ne parle plus du tout du reste ; même de défense nationale puisque tout est reporté sur l'Europe encore évidemment.
SupprimerAu lieu de se demander qu'est ce que l'Europe peut faire pour nous, on ferait bien mieux de se reposer la question qu'est qu'on peut faire, qu'est ce que la France en l'occurrence peut faire pour l'Europe.
Le conflit ukrainien a bien démontré que les blindés lourds n'ont que peu d'utilités et ne permettent en rien de prendre l'avantage....donc la mobilité et agilité d'un segment blindés moyen est exactement ce qui convient dans ce type d'affrontement en olus d'une artillerie avec des capzcités de frappes en profondeur, sans parler de la composante drones. Donc nombre de verites enoncés sont juste dépassées
RépondreSupprimerVérités dépassées comme le montrent les politiques d'équipement de l'immense majorité des pays européens, la Pologne en tête ! A moins que tous ces pays ne se trompent lourdement dans leurs acquisitions de VCI, de chars, de lance-roquettes multiples
SupprimerJe partage complètement. Faisons un effort sur l’artillerie
SupprimerSegment blindé moyen si vous voulez mais sur chenilles car la gamme scorpion ne passera pas le premier champ de boue...
SupprimerC'est caricatural: cela dépend de la qualité "6-sigmas" de la boue considérée à l'aulne des capacités de franchissement de la gamme Scorpion et de son étendue. Si un LeClerc fait parti du groupe de véhicules Scorpion, il peut aider et tracter les autres pour les aider à franchir la dite portion "over 6-sigmas" constatée.
SupprimerC'est au contraire le manque de blindés et de chars lourds, d'un coté (Une centaine, déclassés en plus et de modèles anciens en plus.) comme de l'autre (Zéro, que des chars moyens, justement...) d'ailleurs, qui a abouti à la situation figée actuelle, comme en 14 (!!), et à la guerre d'attrition lente et d'usure actuelle.
SupprimerTout l'inverse d'une guerre moderne actuelle ; qui nous renvoi même plus d'un siècle en arrière, à la guerre de tranchées et aux boucheries qu'ont été 14-17 ou la guerre civile américaine, avant l'invention du char, qui a décanté et réouvert tout cela, toute cette situation complètement bloquée (Pendant trois ans entre 1914 et 1917, avec les tueries inutiles que l'on sait.) justement :
Il manque donc, surtout, et avant tout autre équipement, des chars appropriés en Ukraine, d'u coté comme de l'autre, c'est à dire des chars lourds modernes actuels ; dont sont en train de s'équiper, ou se rééquiper, toutes les armées sérieuses (Même les russes ont prévu et sont passé au T14 (T15, etcetera.) pour demain. Comme les chinois et tous les autres.).
PS : Quoique dans notre cas spécifique actuel, "un peu", beaucoup plus d'artillerie ; de lanceurs de roquettes, de VCI évidemment, d'équipement du génie, etcetera etcetera ; ne seraient vraiment pas un luxe !
" Si un LeClerc fait parti du groupe de véhicules Scorpion, il peut aider et tracter les autres pour les aider à franchir la dite portion "over 6-sigmas" constatée."
SupprimerTiens notre provocateur "rigolo" est revenu.
Oh, un Français renié, adorateur des "nibards" de son égérie, la pute avec sa capote anglaise fichue sur sa tête :).
SupprimerLe conflit ukrainien à surtout démontré que contrairement à ce que l'on nous dit du matin au soir, l'armée ukrainienne est très mauvaise en emploi des blindés.
SupprimerEvidemment, "c'est la faute aux ukrainiens"...
SupprimerDe toute façon, nous n'avons plus les moyens actuellement d'envoyer une force conséquente, significative ; au delà d'une simple (Sans rien d'autre. Et avec bien des trous dans la raquettes en plus déjà !!!) petite brigade médiane avec quelque(s) bataillon(s) chars Leclerc isolés, une fois encore, sans guère de munitions en plus (Au delà d'une dotation normale de quelques jours : Quatre, cinq, au lieu de trois précédemment...).
RépondreSupprimerLes allemands, dont l'armée est dans le même état que la notre notre (Ou l'inverse.) sont lucides au moins ; ou moins fanfarons et auto illusionnés.
Ou comme les britanniques, à un ou deux régiments de chars près. Ils ont au moins des VCI pour les accompagner, eux. Beaucoup moins de turn-over également.
De là à dire que la situation est meilleure chez nous ; plus encore concernant les blindés mécanisés et la haute intensité ?... (C'est encore s'illusionner un peu.)
Se pose aussi ici dans ce cas précis, la question du "pour quoi faire" exactement ? !
Juste s'interposer, pour dire qu'on est encore capable de s'interposer, pour prendre encore des coups, et des pertes, pour rien, ou pour le cas échéant entrer en guerre avec les russes, ni plus ni moins, ou de monter au moins dans les tours ?
Voire même dans quel but politique réel ?? !!
D'autant que les russes n'accepteront jamais de voir une force d'interposition en Ukraine composée de forces armées de l'OTAN
Soyons déjà capable de dissuader Poutine d'aller plus loin demain, en commençant par reconstruire enfin réellement, pour notre part et en ce qui concerne directement et immédiatement, une force d'intervention terrestre crédible, c'est à dire de haute intensité, et ce sera déjà énormissime par rapport au marasme et à l'immobilisme de ces vingt-cinq dernière années, y compris depuis la remontée budgétaire de 2015 donc, qui n'a rien apportée ni amélioré...
Soyons déjà capable de sortir de nos dogmatismes actuels...
Que l'on soit près pour demain, au moins, ou que l'on commence enfin à le faire, à s'y préparer, réellement (Au delà des simples discours emportés...).
De tout façon, il est illusoire de croire que tout cela se fera du jour au lendemain (Ou "yaka" comme dirait certain ici.), cela demandera au moins une décennie, pour remédier à deux ou trois de grands n'importe quoi et de délires surtout. Une décennies d'investissements, réguliers, et bien pensés de préférences (Pour "changer"...), ou de réinvestissement réel plus exactement, dés qu'on l'aura enfin réellement décider, au delà des mots et des formules, et fait pour...
Par contre, l'envoi d'une cinquantaine de Leclerc, si tout le monde en avait fait autant (Un quart, de tous nos moyens "de décision", restants... ! (Sans compter que l'on en a déjà démanteler plus de 200 de notre propre chef !!!). On en aurait garder à peu près autant de disponibles en plus.), aurait à cette époque sans doute permit de réellement changer les choses, concrètement (Plus que cette éventualité, sympathique certes, de force d'interposition dans les circonstances actuelles. "Après la bataille"...) ; et cela aurait peut être aussi forcé à s'interroger aussi sur leur remplacement et au renouvellement de notre segment de haute intensité in fine, peut être ?
Le Tsar impose sa trêve, pas de troupes Européennes et vous verrez qu'il ni y en aura pas , Trump y veillera, et les cris d' orfraie de Bruxelles ni changera rien...
SupprimerTrump aboie mais ne mordra pas. Tout ce qu'il souhaite c'est la paix pour avoir son petit prix Nobel. Si la France et ses alliés envoie des troupes, il ne se passera strictement rien à part les protestations d'usages de la part de Moscou et Washington.
Supprimer"Si la France et ses alliés (??) envoie des troupes, il ne se passera strictement rien" !
SupprimerAh bon, vous en êtes sûr !! N'oubliez pas que "Poutine s'apprête à envahir l'Europe" quand même...
Se prendre quelques bombardements sur la tête, "au passage", éventuellement quand même.
1) Tant que ça reste sur le territoire ukrainien, je l'affirme. Personne n'a rasé la Corée du Nord non plus pour la même raison. Pas plus non plus que l'incursion à Koursk par les ukrainiens n'a entrainé la disparition de Kiev.
Supprimer2) Vous citez des propos qui ne sont pas les miens et qui sont mêmes en opposition avec les miens.
Que comptez vous prouver une mauvaise fascination pour un vieux dans un bunker entouré d'alcooliques? Que je sache, Leclerc lui a su comprendre que la vraie droite patriotique c'est celle qui se bat et pas celle qui vénère les tyrans.
@Anonyme14 mars 2025 à 19:18
SupprimerMerci d'éviter les propos complètement déplacés SVP.
Déformation de propos pour laquelle vous démontrez que vous en tenez particulièrement une couche par ailleurs.
Encore de la provoc gratuite ? !!!!
Pas d'emballement excessif dans la période qui est de haute politique hégémonique, la diplomatie étant devenue obsolète sans la force. Notre pouvoir d'action politique et matériel sont limités en regard de la confrontation et des territoires à protéger, sécuriser ou sanctuariser. Le temps est un facteur important et les investissements, si nous en disposons, ne peuvent rattraper le retard cumulé. Refaire l'Histoire est un loisir intéressant et ludique mais ne sert à rien, sauf pour les manipulateurs et les menteurs (pléonasme !). En tirer des enseignements est légitime "à condition" de les remettre dans le contexte pour ne pas se fourvoyer.
RépondreSupprimerEntre les pacifistes béats ou intéressés pour des raisons de politique intérieure et ceux qui veulent refaire l'Opération Barbarossa, il y a un large espace de liberté et de réflexion avec des attitudes adaptées.
Il s'agirait, éventuellement, de se déguiser en casque bleu "à distance" sans l'aval de l'ONU qui ne sert plus à rien et si les réels décideurs de ce conflit le veulent bien.
Le Droit international est moribond, vouloir un glacis démilitarisé et neutre fait figure de no man's land avec des populations soumises à terroriser ou manipuler. Un bon programme pour l'hégémonie future ! Cela n'empêche pas de continuer et de renforcer les mesures de réassurance aux point les plus chauds de l'UE et de l'OTAN. Dans la même période, nous serons exposés avec d'autres formes de conflits, dont celui du commerce et de l'économie. Nous avons les "amis" que nous méritons !
Bien sûr, une Division - opérationnelle -de l'AdT ne pourra pas tout faire et partout en considérant tous nos intérêts, y compris hors métropole. La politique de la canonnière ou du képi blanc a ses limites, chaque population est libre de son destin, en principe au pays des Lumières, même les Corses... ^^
Bref, la question du volume et ses effets dans nos emprises sont à poser avec ses considérations pratiques.
Au-delà, une Europe solidaire avec ou sans l'UE et ses Commissions, peut peser économiquement, démographiquement et militairement, sans en venir à une Fédération fantasmée. La question est l'intention politique et les temps nécessaires pour s'armer convenablement dans un esprit collectif. Le matériel est une chose, les ressources humaines une autre et le commandement des opérations encore une autre, avec ou sans les USA ainsi que le consentement ou l'intérêt des peuples souverains... Chaque participant peut amener des moyens qui ne sont pas les mêmes pour tous. La complémentarité et le recul stratégique sont des réalités, tout comme la dépendance à des politiques non-européennes, hélas !
Pour le moment nous ne pouvons que spéculer et subodorer en maintenant l'effort, voire en l'augmentant ou le réorientant si possible (?). La Revue Stratégique doit être révisée pour amender et réorienter la LPM, si nécessaire, en fonction des moyens accessibles.
Bon, yaka et c'est fastoche de taper dans les réalités concrètes... :)
Ce qui est toujours aussi "intéressant" avec vous, c'est qu'après vous avoir lu, avec attention, on est toujours aussi bien "avancés" !! ^^
Supprimerl'artillerie, les mines , les missiles et les drones ont figés la guerre terrestre en Ukraine, les avancés sont le fait de petits groupes appuyés par des blindés qui avancent 100m par 100m.
RépondreSupprimeril n'y a jamais eu de concentration de blindés permettant de submerger les défenses adverses en plusieurs vagues, si nécessaire, comme le prévoyait la doctrine soviétique, il faut dire que l'union soviétique possédait des dizaines de milliers de blindés, cette époque est révolue l'armée Russe est une armée professionnelle en Ukraine qui cherche du personnel, son industrie peine à produire pour remplacé la casse.
soyons honnêtes il y aura une force européenne en Ukraine , elle n'aura pas de moyens lourd car le but ne sera pas d'attaquer les positions Russes et aucun pays Européens ne souhaite attaquer la Russie, l'Otan n'a jamais eu d'ambition territoriale, il s'agit de défendre l'intégrité territoriale des pays signataires.
blablachars oblige oui il y a une discussion sur l'utilisation des chars, chars arme politique permettant de menacer son ennemi par une attaque potentiel, ou le char utilisé en chasseurs de chars comme l'utilise la France?
La France et l'Angleterre sont les deux seul pays d'Europe ayant une armée professionnelle expérimentée apte a être déployé
penandreff
Un millier (Pas "des milliers". Ou à l'inverse de l'autre coté s'ils avaient été lourds, et accompagnés de suffisamment d'infanterie mécanisée...), de chars lourds modernes (Sur 13 000 dans tout l'occident.), auraient suffit pour donner réellement une chance aux ukrainiens de reconquérir leurs territoires national.
SupprimerMais en effet, comme vous le dites, le voulait -on vraiment, déjà à l'époque et précédemment ? :
"Ne surtout pas humilier les russes", comme ne cessait de le répéter une certaine personne, il y a fort longtemps (Idéologiquement.), et qui aujourd'hui, au bord de la fin de cette guerre sanglante, vient nous dire tout le contraire !! ??? ...
PS : Il n'y aura pas de force "européenne" en Ukraine, par ce que les russes ne le veulent pas.
PS 2 ; Les allemands ont déployé 5000 hommes en Afghanistan, l'Italie 4000 (Autant que nous ; et souvent avec du matériel plus lourd, et plus récent moderne même.), la Pologne 2500, etcetera ; et la Grande-Bretagne 10 000.
Dans une aire où l'avarice "capitalistisquement costaude", opportuniste et chaotistique au possible est aux manettes, des leurrages de qualité de l'existant éprouvé devraient permettre de bons résultats, rapidement démultipliables en face de chaque nouveau fief se constituant, et ce, pour des efforts moindres ce qui est utile quand on est comme ici, c'est-à-dire de l'autre côté du gros manche stochastique du pouvoir ⚜☩.
RépondreSupprimer? !
SupprimerIl existe des administrations de pays où la richesse personnelle moyenne de son dirigeant et de ses quelques "happy few" (groupe restreint de personnes privilégiées) est le réel moteur et ce, quitte à tout se permettre: ces pays deviennent tendance actuellement, me semble-t-il. Alors qu'il existe à l'opposé de ce spectre d'analyse discriminante, des pays où c'est la richesse médiane de tous leurs citoyens qui compte. Il arrive, parfois, que ces deux groupes de pays soient en opposition active, fracturant l'ancien ordonnancement mondial car créant deux _nouveaux_ pôles d'attraction de poids forts.
SupprimerLe meilleur moyen de garantir la paix si une trêve advient, serait d'aider l'Ukraine à renforcer son armée, ce que la Russie n'admettra pas. Le moyen de contourner l'opposition russe au renforcement de l'armée ukrainienne est d'investir dans l'industrie ukrainienne d'armement , ce que Rheinmetall a compris. Les troupes européennes au sol seraient de peu d'utilité, tant leurs possibilités d'action effectives, à l'exemple d'une riposte a une agression russe, seraient engluées dans un lourd processus politico bureaucratique. En revanche une police du ciel (avions et missiles) et de la mer serait plus aisée. C'est le sens des propositions initiales européennes et ukrainiennes. En toutes hypothèses si des troupes au sol françaises devaient être basées en Ukraine, le Jaguar pourrait trouver une utilité, compte tenu de ses capacités de déploiement et de son armement adaptés à des opérations de police terrestre. L'étendue de la frontière ( 2000km) ne paraît pas insurmontable avec l'utilisation de pelotons de blindes à roues (Jaguar, Centauro, Boxer..) prédisposes tout son long.
RépondreSupprimerLes allemands ont surtout compris que l'Ukraine de l'après guerre va leur offrir des opportunités immanquables, en terme de coût du travail (Si les infrastructures sont là et reconstruites.). Même les turcs, et autre tchèques hier, sont battus à plates coutures dans ce domaine ("Réal politik" économique, et industrielle, encore ; bien au delà des grands principes.).
SupprimerUne "police" du ciel et de la mer, oui, mais en cas d'affrontements ?
Enfin, en effet, ils sont parfaits et tout à fait indiqués pour faire du maintien de la paix.
Pour une fois qu'on leur trouve une vraie utilité concerte ; à nos échantillons artisanaux de luxe, mais à quels prix et à quels couts (MCO par exemple.) encore ; et pour faire les boucliers humains, sans capacités suffisantes encore pour répondre à la hauteur ? !
Même en allant un peu au delà, qui va t-on réellement dissuader, avec nos camions de gendarmerie, et nos armes sans munitions ???
Effectivement, le Jaguar aurait les moyens de faire de la reconnaissance le long d'une frontière désertée, car probablement connexe à un "no man's land" (dit autrement, il serait à l'aise au milieu d'une zone de non haute intensité comme dans ce cas-là) et il aurait aussi les moyens d'éventuellement faire une ou plusieurs oppositions clairement définies, car venant de l'outre côté.
SupprimerMais, comme la haute intensité pourrait revenir potentiellement dans une dimension [temps] très courte, il lui faudrait le droit de riposter écrit dans son mandat pour dissuader et survivre, sinon effectivement, des camionettes de gendarmerie feront la - non, dirais - affaire, dans un scénario type "casques bleus de l'ONU" (pas\plus reconnus\respectés), ni par l'administration Trump, ni par l'administration Poutine.
En effet, il largement préférable que cette frontière soit totalement désertée.
SupprimerEt il serait très probablement très à l'aise ; encore que vu ses dimensions ubuesques (Attention à la hauteur des ponts et autres, et ne sortez pas trop des itinéraires tracés quand même, avec 25-27 tonnes réparties sur six roues seulement !!...) ; dans une zone de "non intensité" totale (Evitons une possible rencontre très malencontreuse avec le moindre RPG, ou même le moindre drone bricolé !!!).
Dissuader ou survivre, ou ni l'un, ni l'autre (Durée de survie d'un tel engin en environnement de haute intensité, comme l'Ukraine, par exemple... !? Quelques minutes ; ou quelques secondes ?.).
Mais en fait, au contraire, il va très bien pour accompagner les camionnettes de gendarmerie ; connectées excusez du peu (Connectées à quoi ça c'est une autre question ?!!!) à plusieurs millions d'euros chaque donc "évidemment"...
...Où passent les milliards de nos budgets militaires de défense aujourd'hui...
Et enfin au final, effectivement pour se faire humilier (Comme jamais auparavant même, malheureusement... ...) cela serait pas mal non plus.
Finalement, "gardiens de la paix", on y arrive, on y arrive...
Dans les airs et sur la mer, la menace est identifiable suffisamment tôt pour permettre de gérer la riposte a tenir . Plus difficile sur terre ( tirs d'artillerie ou de tireurs d'élite ou de drones, escarmouches par des commandos...)
RépondreSupprimerPour autant que je sache, le Jaguar est dans les véhicules actuellement les mieux équipés pour détecter, voir, analyser rapidement, et donc réagir au plus vite face à de l'infra-rouge ou de l'onde hertzienne ou une déflagration outlier, par dessus un environnement moyen dans un monde "re-civilisé".
SupprimerQuid d'une LAD contre des drones avec des fibres optiques...?
SupprimerEncore une fois, détecter, et analyser la menace, très bien, mais encore faudrait t'il avoir les moyens et les stocks de munitions suffisant notamment dans une cas, et les moyens tout court dans l'autre (Les meilleurs du monde, évidemment.), pour y répondre ; voire même efficacement.
SupprimerQuand je parle de gestion, il s'agit de décider de la conduite à tenir avec un préavis suffisant. Quand un obus vous tombe dessus ...
RépondreSupprimerTout ceci est extrêmement hypothétique, Poutine posera vraisemblablement comme condition de la paix une démilitarisation de l'Ukraine et a fortiori l'absence de toute armée européenne sur son sol. Comme Trump n'a qu'un objectif, se prévaloir d'avoir obtenu la paix, il se pliera aux conditions de Poutine. Restera comme seul affichage des garanties de paix, la police du ciel et de la mer à partir de bases hors du territoire Ukrainien.
RépondreSupprimerOn se dirige probablement dans une sorte de paix armée (Au moins d'un coté. En ce qui concerne l'armée ukrainienne, limitée ou pas ?) un peu à la façon très partiellement, des deux Corée : Pas de troupes occidentales armées opérationnelles comme les forces américaines par exemple en Corée du sud, en Ukraine (Personne n'y est aller. Ce n'est pas demain qu'il y aura la moindre no fly zone.), avec peut être, probablement (??) la mise en place de casques bleus "de garantie", mais plus venant de pays (Neutres.) comme l'Inde, le Brésil, ou autres pays africains même ?
SupprimerMais certainement pas de français et, encore moins de britanniques.
(Cela, ces annonces "opportunes" sont sans doute faite dans un ou des buts plus politiques (Y compris de politicaillerie interne certainement, malheureusement on en est là aussi.) qu'autre chose : Montrer, ou essayer, qu'on existe encore, un peu, en matière de politique étrangère, qu'on a pas encore totalement disparus (Dans l'Europe l'Europe l'Europe.), pour des pays autrefois si indépendants, et souverains, comme la France et la GB...
...Mais la réponse et le résultat final risquent d'être encore plus humiliant au final. Il aurait fallu se réveiller bien plus tôt...)
Ce ne sont pas les chars qui nous ont protégés de l'armée rouge mais l'arme nucléaire... ce sera pareil pour dissuader les Russes...
RépondreSupprimerEffectivement. Et il faut que cela reste ainsi (mourir vitrifé est sommes toutes, moins douloureux que mourir écrasé sous les chenilles d'un char). Mais ils peuvent être complémentaires dans la mise en place d'une stratégie à grande échelle. Un parc de chars lourds français peut servir, e.g. des chiens bergers de troupeaux. Ils peuvent influer évidemment en dirigeant, fixant, retardant, ..., bref en permettant d'entasser un ennemi armé quelque part dans un face à face pour là, y optimiser l'emploi subséquent du feu ("N'oublions pas que le feu tue") nucléaire.
SupprimerL'arme nucléaire est de plus en plus complètement inopérante, même les russes n'ont pas oser l'employer ("Tactiquement"...) en Ukraine ; et c'est une bonne chose ... !!!!
SupprimerMême les américains se posent la question, et n'ont pas attendu, n'attendent pas, pour maintenir et renforcer encore, leur dissuasion conventionnelle (Plus que leur nucléaire d'ailleurs actuellement.).
"Petit" rappel, la dissuasion nucléaire ne sert qu'"à dissuader" un autre Etat nucléarisé d'employer cette même arme, de destruction massive apocalyptique planétaire.
(Des études récentes ont montré que même "quelques ogives", dans un conflit indo-pakistanais dans un de leur exemple : ?...) aurait des répercussions mondiales considérables, sur l'agriculture notamment, sur toute la planète, et ferait sas doute des dizaines de millions de morts, par famine notamment encore.
"Qu'"à dissuader" un autre Etat nucléarisé d'employer cette même arme", et à les dissuader d'exercer tout chantage politique (C'est pour cela que nombre de pays souhaite l'acquérir d'ailleurs.) :
Cela et uniquement cela, dans la doctrine historique française (Même en cas d'atteinte des frontières française par les armées soviétiques à l'époque de la guerre froide, quelle aurait été l'utilité d'un suicide et d'une éradication vitrification complète de la France et de son territoire ?
Au lieu de négocier (Ce en quoi la dissuasion aurait également encore peser néanmoins, tant qu'on ne l'utilise pas...) ; et pour simplement entamé le potentiel adverse (Seules les grandes villes seraient frappées, laissant presque intact le potentiel de nuisance.), et en, laissant dans l'histoire la mémoire du peuple français comme grand déclencheur de "la grande catastrophe".).
Aujourd'hui le plus inquiétant et le plus malheureux surtout, c'est que certains se permettent de jouer avec la dissuasion nucléaire (Qui ne leur appartient pas ; elle appartient au peuple français) par méconnaissance (?!) ou par simple manipulation politicienne.
Qui nous sert également de prétexte et de fausse excuse pour ne pas nous rééquiper convenablement au niveau conventionnel CONCRET...
Ou nouvelle ligne Maginot, quand elle est employée et mise en avant à elle seule (Seule elle ne sert à presque rien, et est même encore plus aisément contournée que la première. Elle est "complémentaire" et c'est un moyen supérieur, mais sans bases et sans fondations suffisantes...), c'est vous qui voyez.
PS : Les chars ça sert surtout offensivement, à percer les lignes ennemies, et à débloquer des situations figées (Quand suffisamment lourds et modernes, et suffisamment accompagnés, par tout le reste.), ou défensivement (Quand insuffisamment en nombre.) à endiguer les percées des autres, en contre attaquant ; pas comme chien de berger... !!! (Décidemment ces analogies !!)
Supprimer> ou défensivement (Quand insuffisamment en nombre)
SupprimerVous dites la même chose que moi, mais vous, vous êtes ou vous voulez rester mono-maniaque: "char, char, char, char, char!".
Oui si on se contente de faire du défensif, et de subir...
SupprimerEn tous cas, ce n'est comme comme cela qu'on risque de gagner nos guerres...
PS : Je ne suis pas seul à être mono maniaque comme vous dites, c'est toute la planète actuellement qui est en train de se réarmer, de "chars, chars, chars", comme vous dites, et de tout le reste, surtout (ça vous aura sans doute aussi échappé)...
> Cela et uniquement cela, dans la doctrine historique française (Même en cas d'atteinte des frontières française
RépondreSupprimer> par les armées soviétiques à l'époque de la guerre froide, quelle aurait été l'utilité d'un suicide et d'une éradication
> vitrification complète de la France et de son territoire ?
Il n'y a aucun doute dans la doctine française: quand elle est utilisée pour "tirer un vecteur-missile nucléaire sur l'ennemi qui l'envahit", c'est pour vitrifier le territoire de l'envahisseur, pas pour vitrifier son propre territoire (m'enfin, excusez-moi: c'est du français de base, là).
"pas pour vitrifier son propre territoire" (...)
SupprimerPar ce que vous croyez qu'il n'y aura aucune réponse d'en face ; qu'ils accepterons sans doute gentiment de faire détruire sans répondre.
Décidemment, cette "intelligence artificielle", on en voit très vite les limites (Intellectuelles.).
" quand elle est utilisée pour "tirer un vecteur-missile nucléaire sur l'ennemi qui l'envahit" :
Non plus, ce n'est pas aussi systématique (Surtout quand l'autre ne possèdent pas d'arme nucléaire... Un peu extrémiste votre approche !! )
Décidemment il faudrait refaire des cours civique du pourquoi et comment fonctionne la "dissuasion" nucléaire...
(Mais quand on a le premier personnage de France qui s'amuse à autant brouiller les cartes (Il ne faudra pas s'étonner après d'être encore moins crédible, même sur cette question, à force de la manipuler et de la triturer ainsi pour un rien, pour faire avancer un agenda politicien non avoué, et pour ce qu'elle n'est pas faite surtout.))
Le cartouche de ma réponse - cartouche rangé en première intension de réponse à l'article-même - n'est pas rangé bon endroit (ça, c'est ma faute): je faisais une réponse à `@Anonyme du 16 mars 2025 à 11:41`, lui-même étant déjà en identation de second niveau car faisant une réponse à une réponse (globalement, en réponse à l'hypothèse originelle d'une invasion de la France par les Russes). D'ailleurs, j'ai quoté l'extrait le plus "confusionnant" à mon humble opinion. Mais je pense que mon attaque ad hominem in fine, vous intéresse plus que tout le reste, dans votre relance de ce fil.
Supprimer"Mais je pense que mon attaque ad hominem in fine, vous intéresse plus que tout le reste, dans votre relance de ce fil."
SupprimerBien sur, bien sur...
Voir sur Marianne.net l'article " jaguar les rates du blindé a 5 Millions d'euros "
RépondreSupprimerC'est un véhicule "raccord" avec leurs Légionnaires Russes et leur nouvelle colonie à la mode: Mayotte, île perdu jamais été officiellement reconnue par la communauté internationale autrement que faisant partie de son archipelle.
Supprimer"a 5 Millions d'euros" :
SupprimerVous pouvez déjà multiplier par deux (Avec tout son équipement "normal"), et même par trois avec la R&D rapportée à chaque ( chacun de ses "300" !!) véhicules.
@ ULYSSE,
SupprimerQuand on parlait de très grand n'importe quoi, vous en avez la parfaite démonstration avec cet "engin".
L'engin est très bien et plus cher que la moyenne, car il est plus intelligent que la moyenne. Il doit être obligatoirement adapté en rusticité (grilles anti-RPG, cope-cage LAD, suppression de la climatisation, etc) pour l'Europe, façon kits (c'est d'ailleurs + ou - prévu, pour autant que l'on puisse s'informer: ils en sont conscients. Le plus compliqué en lui, c'est l'optronique).
SupprimerLe problème, c'est la psychologie française et celle de son armée des soldats de l'an 0 (civiliser les autres peuples, soi-disant en notre nom et dans l'intérêt supérieur de la Nation: brefs, les miasmes des fous révolutionnaires et leur soi-disante ubiquité universelle): après la disparition de De Gaule, ils (le lobby France-Afrique) ont recommencé leur néo-colonisation (sous d'autres vocabulaires fleuris) aidé en cela par l'argument fallacieux que les frontières intérieures n'existant plus, finalement les frontières extérieures sont à ranger dans le même lot, de frontières. La fin du service militaire les a renforcés dans cette direction (opex) pour amplifier cela.
Résultat: ce véhicule, leur désir pour administrer leurs néo-colonies. Les lumières vont devoir faire avec!
Encore un beau délire le 18 mars 2025 à 16:27, très largement hors propos et hors sujet.
SupprimerComme prévu ( cf mes précédents posts) Poutine demande le désarmement de l'Ukraine, ce qui est évidemment inacceptable, dès lors que l'Ukraine serait a la Merci de la Russie qui a démontré par le passé cquelle ne respectait pas ses engagements ( cf l'accord sur le désarmement nucléaire de l'Ukraine) Poutine fait semblant de vouloir la paix. Reste a observer la réaction de Trump, qui ne se préoccupe pas du sort de l'Ukraine mais veut apparaître comme un faiseur de paix, quelle qu'en soient les conséquences, faisant sien l'adage. après moi le déluge.
RépondreSupprimerPoutine fait - plus probablement qu'autres choses - semblant de vouloir la paix, car il est le conducteur de sa propre locomotive, locomotive qu'il a mis 25 ans à façonner à la paume de sa main. Sa locomotive est lancée à pleine vapeur avec maintenant une génération de Russes formaté(e)s à sa convenance: cette locomotive ne doit pas être facile à freiner avec son "momentum" \ son énergie cinétique colossale. Il est aussi présentement plus proche de sa fin terrestre que de son début: il apparaît revêtu d'habit façon "treillis du petit père de peuples", vêtement de guerre sagement boutonné jusqu'au cou: il lui faut une victoire militaire pour passer du bon côté de son histoire.
SupprimerMr Trump, lui, écouterait Mr Vance, qui lui-même le flatterait en lui répétant ce que lui dirait le messianique Mr _Curtis Yarvin_, le gourou des "Lumières obscures".
SupprimerOn a tous vu M. Musk faire le signe d'un *Général romain* (il l'a expliqué le pourquoi de ce salut, lui-même sur son réseau).
Mr Curtis Yarvin et ses compères, promeuvent l'avènement d'un Empereur, au pays "start-up": là, les patrons des licornes économiques qui y réussissent sont pragmatiquement les incarnations les plus armés pour faire rêver leur peuple (même si cela se fait avec des rêves inatteignables à l'échelle d'une seule vie: le rêve partagé fédèrerait au mieux un peuple en marche d'après leurs analyses): le peuple américain fédéré par le rêve à "la gloire des USA les USA". Le tout mâtiné de "deals" globaux entre ce qui n'intéresse pas l'intérêt supérieur des USA du moment contre ce qui les intéresse, voire les arrangerait.
PS: le prix Noble et la paix, ce serait un plus pour faire match nul avec Mr Obama, une coquetterie. Mais sans plus. Au passage, même Mr Obama a dit que ce prix lui semblait - d'une certaine façon - délirant, au final.
Un dernier mot sur les USA: pour mieux comprendre, spéculer, d'où pourraient provenir des points de frictions entre les cultures Américaines, Russes, et Européennes (AMHO: l'Europe estau pied du mur:
Supprimerelle n'a pas d'autre choix que de chérir sa richesse qui réside dans sa diversité culturelle bigarée, ou alors elle disparaîtra AMHO. L'histoire ne lui pardonnera pas deux fois sa faiblesse, AMHO). Pour mieux cerner la psychologie des décideurs américains, disais-je, il faut ajouter ici, à destinations des français(es) que les USA sont réellement différents de nous: ils jurent sur la bible, eux (comme beaucoup de Rois ici), car ils n'ont pas de temps à perdre avec ça (avec des problèmes de religions). Donc, ils ne plaisantent pas avec la religion. C'est ainsi, que cela plaise ou non de par ici. Mr Curtis Yarvin décrit - d'ailleurs - aussi un néo-concept de "cathédrale virtuelle" (et oui, Mr Musk et Mr Trump aiment, affichent, revendiquent leur amour des cathédrales chrétiennes, sans honte). Donc, l'idée /précise/, qui est "in" présentement outre-Atlantique, serait l'avènement d'une nouvelle sorte de régence façon "Empereur romain chrétien du Saint Empire américain". C'est dans cette direction que leur psyché tenterait une poussée à son avantage sur le reste du monde qui n'est pas made in USA. Bref, ils assument et défendent leur racine judéo-chrétienne puisqu'elle leur a réussi.
Evidemment, cette projection a un talon d'Achille: le volet chétien est juste, mais sans compassion pour ceux qui y adhèrent mais ne performent pas comme un milliardaire (c'est une vision chrétienne sans dimension sociale).
Et les chars dans tout cela? Ils servent. Ils servent à diviser le monde en deux groupes: ceux qui disent où ils doivent aller et pourquoi, et ceux qui baissent la tête sous leurs canons arrivant, et qui sont d'une culture devenue "out" et va donc être effacée (malheur aux vaincus).
Allez: fin du bavardage. Vive de Gaule! Vive les cultures Européennes ou proches à assimilées, me concernant (pourquoi? Tout simplement parce que le temps manque, pour comprendre ce qui sous-tend l'ailleurs, présentement). AMHO.
Un dernier mot:
Supprimer+ le judaïsme, c'est le livre avec les lois écrites pour tout un chacun dedans, lois qui dictent la stabilité pour tous.
+ la chrétienté, c'est l'œuvre: créer sa part de beauté dans le monde avec les autres.
'faut bien éduquer les soldats de l'an 0, pour qu'ils retissent des liens avec les cultures des pays européens avoisinant, n'en déplaise à leur haine des possédants ou des sachants : le bonheur, c'est plus compliqué qu'une simple colonie, dans cet univers qui se fiche de leur ignorance dont ils sont porteurs.
Intéressant
RépondreSupprimer