La publication au mois de septembre dernier d'un document de l'Institut Français des relations Internationales (IFRI) évoquant l'E-MBT (Enhanced-Main Battle Tank) a remis ce dernier au centre de l'attention médiatique et des spéculations et ce au moment de la signature en "grande pompe" d'un nouveau HLCORD (High Level Common Operational Requirements Document) destiné à relancer le programme MGCS. A peine relancé, le projet encaissait un nouveau coup porté par le PDG de KMW, pour qui le MGCS est un projet essentiellement politique dont le fruit n'est pas destiné à remplacer le Leopard 2 mais plutôt à cohabiter avec le best-seller maison. Au-delà des apparences, cette séquence automnale résume à elle seule le piège dans lequel la France s'est enfermée depuis une trentaine d'années et duquel elle pourrait sortir, selon l'IFRI grâce à l'E-MBT.
Pour bien comprendre la situation dans laquelle l'armée de terre se retrouve aujourd'hui, un petit retour en arrière s'impose en quelques dates, qui ont jalonné le processus d'abandon de la composante blindée mécanisée par l'armée de terre. Tandis qu'elle combattait hors de métropole, en Indochine puis en Algérie, l'armée française continuait d'être confrontée en Europe à la menace constituée par les armées du Pacte de Varsovie auxquelles les corps d'armées et divisions françaises faisaient face en Europe. La "guerre mondiale en miettes" décrite par Michel Goya dans son dernier ouvrage ne concernait alors qu'une très petite partie de l'armée de terre, dont la majorité des composantes s'entrainaient (déjà) à la guerre de haute intensité. Pour les unités concernée par la guerre mondiale, les interventions lointaines succédaient aux interventions lointaines, entrecoupées de projections d'urgence, apanage des troupes spécialisées et aptes. La Force d'Action Rapide créée en 1984 reçoit pour mission de s'engager le plus vite possible et le plus en avant, des unités françaises en
Allemagne, en privilégiant la mobilité plutôt que la puissance. Cette force dédiée à la projection est constituée à partir de divisions blindée"classiques" transformées en divisions légères dont les éléments blindés mécanisés sont naturellement exclus en raison de leur manque de mobilité stratégique et de leur lourdeur logistique. La création de la FAR ancre donc un peu plus profondément la culture et la logique de Corps Expéditionnaire dans l'armée de terre, elle entraine également une véritable scission entre les différentes composantes, rapidement cataloguées en fonction de leur appartenance, de leur nature et du statut de leurs soldats, selon qu'ils sont appelés ou engagés.
En 1991, l'engagement des troupes françaises dans les opérations de libération du Koweït consacre la justesse du concept de la FAR, avec la projection d'éléments blindés légers au sein de la Division Daguet. Cependant, celle-ci reçoit in extrémis le renfort de 40 chars AMX30B² du 4ème Régiment de Dragons, destinés à muscler le dispositif français en cas de mauvaise rencontre, c'est à dire de chars lourds. La constitution de ce Groupe d'Escadrons implique les deux seules unités professionnelles que compte le Corps Blindé Mécanisé, la troisième unité étant constituée de personnel d'origine diverses et appartenant à tous les régiments de chars existants. Placée à l'extrémité ouest du dispositif allié, la Division Daguet atteint ses objectifs et renvoie rapidement les chars sur le théâtre centre-Europe. ce second jalon précède de quelques mois le début de l'hiver blindé qui va s'abattre sur l'armée de terre à partir de la chute du Mur de Berlin.
Cet événement de portée planétaire fait croire à l'avènement d'une paix éternelle et immuable dont plusieurs responsables souhaitent encaisser rapidement les dividendes. Au même moment, l'AMX 30B² poursuit sa carrière débutée 30 ans plus tôt tandis que son successeur commence à pointer ses chenilles du côté de Mourmelon. Le nouvel engin est frappé de plein fouet dans son industrialisation par la réduction de la cible, liée à celle des régiments de chars, dont plus d'une dizaine rendent leur étendard aux Invalides au cours de cette décennie. Cette vague de dissolutions n'affecte pas seulement les régiments de cavalerie mais également l'ensemble des formations blindées constituant les divisions. Infanterie mécanisée, génie, artillerie, logistique, aucune arme n'est épargnée faisant dire à certains à cette époque que "seuls les plus légers survivent !" La question du remplacement des engins équipant ces régiments fournit une nouvelle opportunité aux partisans de la roue et permet d'abandonner des véhicules chenillés comme l'AMX 10P et son cousin artilleur, le VOA (Véhicule d'Observation d'Artillerie) ou de n'en conserver qu'une quantité homéopathique, comme le canon de 155mm AUF1 ou encore l'EBG (Engin Blindé du Génie). Exit la chenille, vive la roue que l'on retrouve alors sur tous les théâtres sur lesquels l'armée de terre s'engage depuis la Bosnie jusqu'au Mali en passant par l'Afghanistan. Théâtres sur lesquels plusieurs armées étrangères déploient des moyens lourds, chars et VCI.
Loin de ces préoccupations le Leclerc, acquis entre-temps par les Émirats Arabes Unis poursuit sa timide carrière émaillée de deux projections symboliques (Liban et Kosovo). Les années qui suivent sont marquées par les retards de livraison, la chute de la disponibilité et l'absence de toute modification majeure à l'exception de quelques ajouts intégrés sur la Série 2 et sur le standard SXXI, dont les derniers exemplaires sont livrés en 2007. A partir de cette date, en relation avec le peu d'intérêt portée à la chose blindée par l'armée de terre et en l'absence de contrat export, les chaines de production sont progressivement démantelées, laissant la place nécessaire aux futurs engins du segment médian dont la conception a débuté. A la différence de l'avion de combat Rafale dont l'évolution quasi-permanente est motivée par son utilisation opérationnelle, le Leclerc est laissé en l'état, faute d'engagements opérationnels, les ressources allouées étant consacrées au maintien en condition rendu chaque jour plus onéreux par le vieillissement du char, l'apparition d'obsolescences lourdes et la rareté des sous-ensembles. La rénovation Scorpion, véritable cache misère ne change rien à la situation du char, qui retrouve cependant quelques couleurs avec la projection en Roumanie, en 2022 d'un escadron au sein de la mission Aigle. Cette dernière est motivée par le déclenchement quelques mois plus tôt de la guerre en Ukraine, signant le retour du char dans la guerre et soulignant la nudité de l'armée de terre dans le domaine blindé mécanisé.
En agissant ainsi durant toutes les années écoulées, au cours duquel beaucoup ont misé sur la pérennisation des conflits de basse intensité et du modèle d'armée en découlant, l'armée de terre et les industriels ont fabriqué le piège dans lequel nous sommes aujourd'hui, utilisateurs d'un char menacé de déclassement, incapable de durer jusqu'à l'arrivée de son hypothétique successeur et dépourvu de tout remplaçant, capable d'assurer une réelle transition. Il y a donc urgence à agir et à trouver une solution, autre que celle d'un maintien en l'état du char au prix de quelques retouches, évoquées par le Général Schill lors de son audition du 12 avril dernier par les députés de la Commission de la Défense et des Forces Armées. Celles-ci ayant pour objectif à court terme de prolonger le Leclerc jusqu'en 2040-2045, selon les termes du Chef d'Etat-Major de l'Armée de Terre (CEMAT). C'est dans ce cadre que de façon fort opportune l'IFRI a émis une recommandation, qui a le mérite d'ouvrir le débat sur l'avenir du char et de la filière industrielle concernée.
C'est dans la dernière partie de sa publication que l'IFRI liste un certain nombre de recommandations. Ces dernières visent, selon les auteurs, à " relancer la dynamique franco-allemande au niveau politico-stratégique" par des décisions de nature et de portée différentes. Dans le domaine capacitaire l'IFRI évoque "une commande ferme de quelques unités du prototype E-MBT (Enhanced Main Battle Tank) auprès de l’alliance KNDS [qui] permettrait d’ancrer la joint-venture franco-allemande dans le paysage industriel et de lui donner une existence concrète." Cette proposition qui a le mérite de remettre le char au centre du débat appelle cependant quelques réflexions que Blablachars souhaite vous livrer.
Ayant déjà écrit sur le sujet,il est inutile de revenir sur les atouts de cet engin pour centrer notre propos sur les conséquences d'une possible adoption du char franco-allemand par l'armée de terre. Sur le plan de la forme, les auteurs de l'IFRI recommandent "une commande ferme de quelques unités du prototype E-MBT". Il serait intéressant de connaitre avec précision ce que ces "quelques unités" pourraient représenter et quel volume de forces pourrait être équipé de cet engin. Cette remarque qui peut sembler purement formelle, vise cependant à éviter l'apparition d'un "syndrome ukrainien" caractérisé par le peu d'influence sur le cours d'un engagement en raison de la petite quantité de chars utilisés. Autre remarque, la préconisation de l'IFRI oublie que le char n'est rien sans un environnement interarmes adapté, comme le montre l'intervention terrestre israélienne dans la bande de Gaza articulée autour des Merkava, Namer, Puma et autres bulldozers D9. En l'absence de toute autre composante, la mise en service de l'E-MBT au sein de l'armée de terre ne se traduirait pas une augmentation de l'efficacité de notre composante blindée, qui bénéficierait uniquement des performances accrues du char.
Selon les auteurs, la commande de ces engins "permettrait d’ancrer la joint-venture franco-allemande dans le paysage industriel et de lui donner une existence concrète". Faisant fi des besoins réels et évalués de l'armée de terre dans le domaine, les auteurs font de l'E-MBT un char politique comme le MGCS destiné à sceller une alliance de plus en plus incertaine avec notre "partenaire" allemand. Ce dernier qui a du mal à répondre à la demande de Leopard 2 et qui souhaite le faire cohabiter avec le MGCS serait-il prêt à produire les "quelques unités" d'E-MBT destinées à l'armée française ? La Bundeswehr n'ayant aucune velléité d'adoption de ce futur engin ? Cette recommandation ferme également la porte à toute possibilité d'exportation du char, alors soumise aux diktat de Berlin en la matière. Avec un nombre réduit de chars commandés pour la seule armée française et un marché export quasiment fermé, l'E-MBT tiendrait alors plus du suicide industriel que du renforcement de KNDS.
Pour éviter un tel naufrage (qui pourrait cependant être dicté par des considérations politiques) il faut donner à l'E-MBT une vraie stature à l'export en le dotant de caractéristiques "banquables". Le marché auquel l'E-MBT pourrait s'attaquer en l'état, serait celui du char lourd déjà passablement "encombré" par le Leopard 2 et ses déclinaisons présentes et futures, le M1A2 et le K2 sud-coréen bien que plus léger que ses deux concurrents. Dans cette situation, est-il envisageable de proposer un énième char lourd, encore à l'état de démonstrateur sur un marché quasiment saturé ? Un rapide coup d’œil sur la situation actuelle montre que beaucoup d’armées ont réalisé l'importance du char dans les engagements actuels et la nécessité d'en posséder. Cette exigence rencontre cependant de fréquentes contraintes budgétaires, imposant aux états concernés une limitation de leurs ambitions ou des achats de seconde main. Il faut donc proposer un char capable de répondre à ces besoins en développant un engin dont le portrait robot pourrait être celui-ci.
Débarrassé de son châssis de Leopard 2 et des contraintes liées à son exportation, le futur engin pourrait reposer sur un châssis universel, développé à partir d'une véritable plateforme universelle de combat. Une telle solution adoptée par plusieurs armées permettrait d'envisager le développement d'autres versions. En l'absence d'adoption par l'armée française ce concept de plateforme permettrait de développer une offre complète à l'export. Cette solution permettrait également de se positionner sur le marché du rétrofit d'engins plus anciens en proposant des sous-ensembles adaptables aux besoins des clients potentiels.
Le poids de cet engin devrait être contenu dans la frange des 50 tonnes, seuil actuel d'utilisation des chenilles composites pour les engins blindés, sujet sur lequel notre "bibendum" national pourrait fournir une expertise précieuse. La limitation du poids, qui s'impose de plus en plus comme une évidence a déjà inspiré les Américains qui ont décidé de stopper l'inflation pondérale du M1A2 en lui offrant un successeur plus léger, le M1E3. Pour arriver à ce résultat, il est nécessaire de faire des choix techniques mais aussi de se convaincre que le char ne peut pas tout faire, tout seul. A l'heure de la diversification des menaces, il est illusoire de croire que le char peut toutes les affronter avec ses seuls moyens sans recourir aux autres systèmes déployés. La mise en réseau de cet engin avec son environnement interarmes doit permettre de répartir le traitement des menaces entre les différents effecteurs.
L'urgence de la situation réclame un véritable changement de mentalités pour concevoir un char utilisable dès le début de la prochaine décennie. L'utilisation de technologies matures et déjà mises en oeuvre doit être recherchée en priorité, tout comme leur intégration ab initio. L'exemple fourni par le montage du Trophy sur le M1A2 illustre parfaitement les conséquences d'une intégration tardive. Sur le M1 celle-ci a entrainé une augmentation du poids de 2,3 tonnes et un déplacement du centre de gravité de la tourelle. Les solutions retenues pour cet E-MBT doivent être simples (et non simplistes), adaptables aux besoins et aux budgets des clients potentiels et enfin être évolutives avec une architecture ouverte. L'usage de cette dernière permet d'envisager l'utilisation de modules de missions adaptables selon le mode "plug and play." Beaucoup d'autres pistes techniques comme une motorisation hybride sont envisageables pour doter ce futur char moyen de technologies abordables, financièrement supportables et surtout exportables.
Enfin pour terminer ce (long) propos sur l'E-MBT, il est important d'aborder la question d'un éventuel partenariat autour ce projet. Dans ce domaine également, il est important de faire preuve de pragmatisme en associant à ce programme un pays client comme le font les Allemands autour du Leopard 2. C'est dans ce cadre qu'une véritable coopération doit être mise en place avec les Émirats Arabes Unis, pays allié doté d'une véritable expérience opérationnelle avec le Leclerc. Cette alliance déjà fortement ancrée sur le plan militaire pourrait être déclinée en coopération industrielle autour de la conception, de la production et de l'intégration de sous-ensembles utilisés sur ce futur char. Loin des méandres d'une coopération franco-allemande toujours plus compliquée et déséquilibrée autour d'un programme de plus en plus incertain, un partenariat avec les Émirats Arabes Unis offrirait de réelles perspectives de réussite à un projet de char E-MBT.
En effet, ni le MGCS et l’E-MBT n’ont la moindre chance.
RépondreSupprimerLe premier point serait de réintégrer la totalité des armes dans Titan. L’infanterie n’en fait pas partie, c’est un suicide.
Le second c’est de rester dans un logique de masse cohérente. 60t serait plus crédible.
N’attendez rien des chenilles françaises, Michelin ne sait pas faire. Et à ces masse, cela n’existe pas.
Super article en effet. La recherche d'un poids contenu (45 T serait souhaitable,sachant qu'au cours de sa vie il prendra au moins 10% d'embonpoint) milite pour un char de combat réduit a ses fonctions de base,( canon de 120/140mm + canon de 30mm en tourrelleau en attendant le laser) accompagné par un char d'escorte ayant pour mission la défense AA basse couche, notamment contre les munitions rodeuses et l'infanterie AC, et un char d'appui armé de mortiers de 120 mm ou d'un 155 court, sous tourelle ( sans compter les engins du génie). L'ensemble comme rappelé dans l'article fonctionnant en réseau cellulaire
SupprimerNexter, oui :
SupprimerNexter/KNDS : une nouvelle ligne de production de chenilles pour le char Leclerc
https://www.industrie-online.com/fr/actualite/nexter-knds-une-nouvelle-ligne-de-production-de-chenilles-pour-le-char-leclerc
Une revalorisation plus ambitieuse de l'ensemble du parc Leclerc permettrait de bâtir les briques technologiques indispensables à l'avènement d'une nouvelle famille de chenillés lourds.
RépondreSupprimerPS : "ET POURQUOI PAS LE VBCI ?"
https://blablachars.blogspot.com/2020/05/et-pourquoi-pas-le-vbci.html
Dès aujourd'hui, aux côtés du Leclerc et des autres blindés.
Amphibie, porte-mortier (équivalent PATRIA NEMO), 40mm CTA, "VEXTRA NG", LMP (Lanceur Modulaire Polyvalent), etc ...
PPS : Pour le reste, il sera très important de mettre le paquet sur les drones/robots/effecteurs déportés terrestres : équivalents des Type-X et Themis de MILREM ROBOTICS (équivalent du Type-X avec 40mm CTA, OPTIO-X20, BARRAKUDA de SHARK ROBOTICS, etc ...) Phobos, ULTRO, NERVA LG ...
SupprimerÇa rajoutera une sacrée patate à nos capacités de projection, ainsi qu'à nos troupes aéroportées. Mais aussi, et presque surtout, pour le combat en "milieux confinés/semi-confinés" (ZUB, localités, montagnes, forêts ...).
Merci blablachar, super article !
RépondreSupprimerBien d'accord, ce e-mbt ne sert à rien avec son chassis de léopard.
Plutôt d'accord avec le poids contenu à viser.
Dans votre concept de plateforme universelle, moteur à l'avant ou à l'arrière ?
@anonyme de 21h29, moi aussi ça me rend fou de voir que l'infanterie n'est jamais évoquée dans Titan (et tous les porteurs des brigades blindées d'ailleurs).
Effectivement, la seule réflexion au-delà du VBCI RMV serait de nouveau un 8×8...
SupprimerLaissons encore du temps à la réflexion et l'analyse des RETEX pour que l'idée se fasse.
Pour accompagner -au plus près- un Leclerc XLR, un moyen plus velu avec une mobilité tactique supérieure que le VBCI semble cohérent.
Au-delà, sans faire de fixation sur un moyen, c'est l'ensemble interarmes MGCS qui doit attirer notre attention.
Remplacez semble cohérent pat est évident. Si le char est chenillé lourd, tous les véhicules d'accompagnement doivent l'être aussi puisqu'ils vont au même endroit.
SupprimerÇa sera moins évident avec la dispersion et l'allongement des portées de tir. À l'avenir il faudra raisonner autrement.
SupprimerSi sera toujours évident. des chenillés se dispersent très bien, bien mieux que des véhicules à roues limités aux axes et terrains viabilisés.
SupprimerEt si ce n'est pas évident, autant ne plus faire de chars à chenilles !
SupprimerFaux débat, et très mauvaise analyse encore, l'allongement de la portée se heurtera très rapidement, au prix de vos engins : Un obus de précision type Excalibur, c'est 100 000 € aujourd'hui ; et les moyens de camouflage ou de brouillage, à bas coûts, cela existe (Ou encore sur des cibles en mouvement...)... Depuis... La nuit des temps...
SupprimerEt la réactivité - adaptation de l'adversaire aussi.
Vous devriez apprendre à penser plus globalement. ;)
Avec des batteries/moteurs électrique pour assurer la redondance d'un moteur thermique ayant encaissé un impact, un moteur avant, à coté du pilote (qu'il ne protège donc pas, et dont il gène quand même la vue), comme sur le Merkava ou le VBCI, devient tentant, mais a un prix : la platine de tourelle 30cm plus haute que sur le Leclerc, qui avance la sienne pour laisser saillir légèrement le moteur (ne pas bloquer le canon !), tandis que son pilote, en position chaise-longue, occupe une pointe surbaissée qui libère sa vue et dévie les tirs directs, lesquels pourraient redevenir la norme avec un hard-kill interceptant ce qui dépasse de l'horizon.
SupprimerRegrouper le personnel en tourelle comme sur le MBT-70 se heurterait à l'étroitesse des chars français, mais libèrerait la vue du pilote et permettrait de retourner tête bêche le châssis. Poussons le bouchon, et voyons si l'on ne pourrait pas réduire le char à 3m, soit un puits de tourelle d'environ 1m40, qui plus est traversé par le chargeur et l'imposante chambre d'un Ascalon, ne laissant que deux étroites demi-lune pour l'équipage.
L'astuce possible serait d'épaissir la tourelle en abaissant le châssis au niveau (et uniquement au niveau) de la platine, de sorte à pouvoir s'assoir sur la margelle, jambe pendantes dans le puits de tourelle. Coté gauche, trois personnels en arc de cercle (Droniste à l'avant, Chef de char, Tireur à l'arrière orienté face à sa cible) ; Au centre un canon désaxé de 10cm vers la gauche ; Coté droit un Hard-killer à l'arrière, et le pilote devant lui dans son propre puits rotatif, en position assis-debout (prétendument "ergonomique", désolé...) comme sur l'antique FT-17, pour réduire l'espace consommé par ses jambes.
6 postes (5 personnels + 1 chargeur automatique), soit un de mieux que les rivaux. Blindage concentré sur la tourelle, donc meilleure protection avec un char plus léger. Tourelle reculée vers l'arrière, le canon dépassant moins.
A l'avant, derrière un réservoir en guise de blindage tampon, si l'on réussit à conserver le moteur en position transversale (ma version jusqu'au-boutiste-étroite est un peu juste pour le D16 1500cv proposé par Arquus), il resterait entre lui et le puits de tourelle la place pour une réserve d'obus, qui en cas d'explosion évacuerait son souffle devant la tourelle ; L'espace derrière le puits serait disponible pour stocker des drones ou, comme sur le Merkava, de l'infanterie (plafond bas !).
Il semble rester un peu de marge au dessus des chenilles du Leclerc pour réduire l'épaisseur du châssis, mais profiter des progrès en matière de roulement pour diminuer le diamètre des galets de roulement et augmenter leur nombre en donnerait un peu plus.
(Et j'ajouterais volontiers une transmission purement électrique et quatre demi-chenilles plutôt que deux longues, histoire de ne plus être paralysé par un déchenillage, mais on sort du sujet.)
FJAG
Super article en effet. La recherche d'un poids contenu (45 T serait souhaitable,sachant qu'au cours de sa vie il prendra au moins 10% d'embonpoint) milite pour un char de combat réduit a ses fonctions de base,( canon de 120/140mm + canon de 30mm en tourrelleau en attendant le laser) accompagné par un char d'escorte ayant pour mission la défense AA basse couche, notamment contre les munitions rodeuses et l'infanterie AC, et un char d'appui armé de mortiers de 120 mm ou d'un 155 court, sous tourelle ( sans compter les engins du génie). L'ensemble comme rappelé dans l'article fonctionnant en réseau cellulaire.
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RépondreSupprimerSi je pose la question de la place du moteur, c'est que ça n'est pas si évident. Si l'on veut une plateforme universelle permettant aussi de produire des véhicules d'accompagnement, le moteur à l'avant est une alternative à creuser (ça fonctionne sur le merkava et le namer).
SupprimerÇa ne sert à rien de refaire une copie du xl ou du léo ou du k2 pour 200 chars, ce n'est pas rentable et c'est une perte de temps, il y a tout ce qu'il faut sur étagère.
Moteur(s) à l'avant (Comme sur le Merkava/Namer (En effet.). et en plus cela renforce considérablement la protection, et la survivabilité, de l'équipage.), si on veut une plateforme commune...
SupprimerIl n'est pas évident que tous les modules soient identiques en masse. Bien sûr un moyen commun avec moteur à l'avant permettrait des économies d'échelle, une architecture plus souple et une meilleure accessibilité.
SupprimerAvec les nouveaux effecteurs, la protection va devenir globale, un équilibre restera à trouver.
Oui, il y a tout sur étagère, aux USA, en Allemagne et en Corée du Sud... pour le F-35 je vous fais un prix ?
SupprimerAprès il nous restera qu'à organiser un défilé du 14 juillet avec tout ce beau matériel... pour le plus grand plaisir des touristes.
Je sais, j'exagère, nous ne pouvons pas tout produire et à n'importe quel prix. Toutefois un minimum d'espace de liberté et de choix me semble nécessaire, risque à passer pour un doux rêveur. :)
Étagère : je parlais des chars. Je dis simplement que ça ne vaut pas le coup de lancer une R&D pour 200 chars. Si c'est juste pour ça, autant produire sous licence des léopards ou des K2 ou leur successeurs dans vingt ans.
SupprimerLe fond du sujet, c'est que si on veut un projet français viable, il faut réfléchir brigades blindées et non chars de bataille.
Tout ça pour dire que je suis d'accord avec l'article.
" autant produire sous licence des léopards " :
SupprimerC'est bien, et très précisément (Europe Europe Europe... ( = Allemagne, etc.)), ce que cherche certains, malheureusement.
C'est juste qu'ils n'osent pas trop le dire, trop ouvertement.
Et encore, peut être même pas sous licence (En plus ils seront produit en Ukraine, ou ailleurs, moins cher.).
SupprimerSur le fond et la forme, moyennant quelques précisions techniques, je suis en phase avec la fin de l'article de Blablachars avec la conception d'un ou de nouveaux châssis "génériques". Revenir vers le passé n'apportera rien de plus sur ce qui suit, même si j'ai quelques différents d'appréciation.
RépondreSupprimerLe Leo et ses éventuelles déclinaisons ne correspondent pas à nos besoins en matière de masse et de motorisation/énergie. La vision Américaine me semble plus équilibrée et employable que celle des "Germains", toutes proportions gardées. La géostratégie étant ce qu'elle est, nos besoins seront toujours différents de ceux des "continentaux" européens.
Nous avons encore le temps de créer les briques, elles sont nombreuses, intégrables et necessaires dans un concept évolutif par incréments d'un "char" avec ses effecteurs annexes ou coopératifs, à terme, au sein d'un ensemble infocentré. C'est le but du MGCS. Bien sûr, dans un premier temps, il ne s'agit pas de refaire un Leclerc, le XLR le fera très bien..., mais dans l'intervalle de faire le joint avec le moyen complet et ses éléments habités ou pas.
Produire mulets et prototypes est à notre portée, le point dur étant la motorisation thermique. En tirer un nouveau "blindé.0" est atteignable. La suite en sera facilitée, y compris pour mener une coopération équilibrée et globale, si l'affinité politique demeure.
La ou les tourelles et chassis devront intégrer, dès l'origine, les nouveaux moyens de défense APS/anti-drones. L'Intégration technique ne s'improvise pas, les déboires des uns et des autres nous le rappellent, si nécessaires. Equiper les forces moyennes va relever de l'exploit technique pour le devis de poids et l'aspect fonctionnel...
Pour une force "de Décision" cohérente et interarmes, l'Infanterie, le Génie, l'Artillerie... ne devront pas être oubliés, TITAN étant, in fine, la succession de SCORPION 2 avec les moyens lourds et l'ex-CIFS (?) en sus.
Reste à préciser, aussi, industriellement les devenirs de Arquus et la partie française de KNDS dans la politique d'acquisition de nos moyens terrestres, ainsi que la consistance de notre BITD terrestre. Tout un programme !
Ne nous y trompons pas, l'ambition est grande, à la limite de l'utopie et les chausse-trappes nombreuses. Les dogmes passés, voire l'organisation des forces opérationnelles, devront évoluer en matière d'emploi et de tactique.
Ce ne sont pas des raisons suffisantes pour ne pas essayer seul ou mieux accompagné... :)
Quant aux volumes nécessaires et l'exportation d'un "free-produit" acceptable, un "point d'appui" externe à l'Europe serait bénéfique. Il est prématuré d'être plus précis dans la conjoncture actuelle, mais il y a des demandeurs...
Pas mieux !
SupprimerBien, bien, vous progresser malgré tout, lentement (Par moments.), mais surement.
SupprimerMais vous vous laissez quand même un peu rattraper, par votre tout-roue "titanesque" cette fois ci, et votre technolologisme à outrance encore sur la fin.
Là vous radotez grave. La sénilité n'est pas loin.
Supprimer@ Anonyme2 novembre 2023 à 13:02,
SupprimerCe n'est pas très sympa pour la long pavé de Kamelot.
Vous pourriez quand même être un peu correct, et respecter au moins un peu les avis et arguments des uns et des autres ; à défaut d'en avoir vous même.
Le problème c'est la masse opérationnelle : le CEMAT veut 200 chars fonctionnels en ligne quand l'Ukraine montre l'importance d'en avoir autant en réserve qu'en ligne.
RépondreSupprimerMoralité qiit on remet en état le bon et l'arrière ban des XL dispo pour "reconstruire" si besoin les châssis les plus anciens et délaissés...soit l'on prévoit la construction Leclerc Mk3 qui cumulerait les acquis de la modernisation lourde du Mk2 dont un nouveau GMP, avec la tourelle de l'E-MBT et la mise en production de nouveaux châssis basés sur l'ancien châssis du XL modernisé si besoin.
Mais construire 200 XL mk3 n'est pas envisageable sans un partenaire étranger qui ne peut être l'Allemagne qui mise sur le Leo 2A8.
Resterait les EAU ou idéalement l'appel d'offre indien pour remplacer le T-72.
BPCs
Ou encore on fabrique un Leclerc Mk 2,5 associant la tourelle de l'E-MBT le nouveau GMP et un châssis de XL si besoin reconstruit.à partir de ceux cannibalisme et laissés de côté.
Remarque complémentaire : l'E-MBT est à 60t avec un châssis de Leo qui doit 4t de plus que celui du XL.
SupprimerDonc sur un châssis de XL la tourelle E-MBT l'ensemble serait à 56t.
Par ailleurs un article de forcesoperations.com sur les nouveaux blindages en développement chez Nexter signalait que le blindage composite en cours de développement amenait un allègement du blindage du véhicule : on pourrait espérer un gain en masse suffisant pour arriver à être compatible avec des chenilles composites... ce qui entraînerait là encore un allègement.qui ferait passer le XL en-dessous des 55t.
Il ne faut pas moins de mille cinq cent plateformes lourdes pour équiper deux (vraies !!) brigades (lourdes.) et une division blindée complète.
SupprimerTrois mille, sans compter d'éventuelles quelques réserves (Sur le temps long plutôt. Toutes ne coutent pas aussi chère qu'un char et sa tourelle, systèmes de tir, modernes, actuels.) si vous comptiez remplumer un peu, sérieusement, notre armée de terre avec les deux brigades mécanisées dissoutes entre 2008 et 2015.
Avec quarante pourcent de budget en plus...
Le volume des forces est un vrai sujet, d'autant que les trois Armées et les Directions transverses auront le même raisonnement et sans oublier les difficultés de recrutement.
Supprimer40% d'augmentation du budget ne vaudrait que pour la partie "Terre". Globalement, il faut s'attendre à beaucoup plus...
40 % pour l'armée de terre, également.
SupprimerMais il y aura beaucoup moins :
Tout va être bouffé et engouffré, dilapidé, dans la course en avant au seul nucléaire (Plus 70 milliards d'euros ; en plus des 70 courants de la dernière décennie.) et dans votre cher "scaf", à 100 (Prévision qui serait largement dépassées encore.) - x00 milliards d'euros ; et autre "MGCS" (Si jamais ce dernier ce fait, mais on dépensera sans doute quand même quelques milliards d'euros dans cette arlésienne encore = De quoi commencer à développer une gamme de blindés capable de haute intensité chez nous...).
"Des sous", il y en a, c'est surtout ce qu'on en fait, qui est catastrophique, délirant même (Comme la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf ; et finit par éclater, de suffisance.).
Je reste sur mon idée de châssis déjà connu, simple à moderniser, évolutif et déjà vendu export, … le CV90! , un lego facilement accessible, chaque client peut changer chacun des composants au choix .
RépondreSupprimerIl faut penser export et marché, un produit moins chère que les allemands et plus innovant ! Le client doit sentir un achat malin et qui évolue dans le temps suivant les menaces.
Oui pourquoi pas !
SupprimerJe vote pour bien sûr ! Quand j'entends CV90, mes yeux brillent !
SupprimerMalgré tout, dans notre affaire, il ne serait pas un chouilla léger pour pouvoir tout faire (y compris char) ?
Est-ce qu'il ne faudrait pas une plateforme qui monte au moins à 45T ? Moteur vers 1300cv plutôt que 1000cv ?
Le CV90, bien qu'excellent (Car prévu dés sa conception comme évolutif notamment.) (C'était aussi mon préféré. sans doute le meilleurs VCI, et ses déclinaisons, conçu ces dernières décennies.), date comme son nom l'indique, des années 90.
SupprimerMalgré ses évolutions constantes jusqu'à présent, il est aujourd'hui en voie d'être dépassé en matière d'engin de combat de haute intensité par les nouveaux VCI de cinquante tonnes (OMFV, KF40, Armatta T15, etc.).
Il correspondrait plus aujourd'hui à la gamme des véhicules "utilitaires" d'une trentaine de tonnes (AMPV (Remplaçant du M113.), Kurganet, et autres.) , néanmoins chenillés. Ce qui lui ouvre cependant sans doute une "nouvelle vie".
Tout évolue.
Le CV90 (base VCI) est trop léger pour certaines fonctions et commence à dater. Quel serait le retour industriel pour notre BITD en cas d'acquisition ?
SupprimerJe suis d'accord pour dire qu'il est un peu léger pour ce que propose blablachars dans l'article.
SupprimerNéanmoins, je n'ai pas le sentiment qu'il soit dépassé. Il a su se moderniser et ses derniers succès (MKIV pour Rep Tchèque et Slovaquie entre autres face au lynx KF41) prouve qu'il est encore largement dans le match des VCI.
Je pense que l'on doit développer notre propre plateforme chenillée, moteur à l'avant, apte à monter jusqu'à 50T. Ensuite on décline dans tout ce que peut comporter une brigade blindée. On a tout à y gagner, pour les forces et pour l'industrie.
SupprimerTout à fait d'accord avec la dernière proposition de Marsouin.
SupprimerMerci ! :)
SupprimerQuelle réflexions au débotté :
RépondreSupprimerLe "piège" (Quand on marche délibérément dessus volontairement, est ce vraiment un piège ? Ou du suicide ?) dans lequel le gouvernement français actuel ne veut surtout pas sortir. C'est même voulu, à défaut d'être clairement assumé...
Des opérations "de projection" extérieures qui ne concernaient que l'envoi, en renfort des forces permanentes déjà sur place, que de quelques forces légères (Sur roulettes.).
Dire que vingt-sept ans après la professionnalisation, on n'a toujours pas plus de moyens de projection (Voire moins même.) qu'à l'époque ("Pas assez cher" encore !!).
Sinon, ah quel souvenir, des manœuvres "moineau hardi" (Qui portait très bien sont nom.), contre les hordes de chars de l'ours soviétiques (Moineau versus ours. On aurait pu très bien aussi les nommé "moustique hardi" tant à l'effet réel qu'elles auraient sans doute produit.).
On avait gardé les meilleurs (Les plus "sérieux" en terme de forces...) pour garder la maison et les vraies choses sérieuses, vitales, pendant que les fiers-à-bras allaient rouler des mécaniques dans des safaris en Afrique, déjà à l'époque !!
Pour une redite de la modeste déjà à l'époque opération Daguet de flanc-garde, il vaut mieux oublier. Aujourd'hui, on aurait bien de la peine à en réunir ne serait ce qu'une petite moitié de ce qui avait fait à l'époque.
On a plus de professionnels, mais nos moyens se sont effondrés.
Aller comprendre quelque chose : Effectifs divisés par trois, moyens majeurs (Chars, VCI, artillerie, antiaérien, etc.) divisé par sept ou huit (Quand pas disparus.), et budget néanmoins divisés par moins de deux.
Dire qu'à l'époque on nous parlait de faire une armée "plus musclée" !!!! ...
Pour le reste, il n'y a actuellement aucune volonté (Politique.) pour une continuation d'un char français :
On est en train de laisser lentement agoniser le Leclerc.
Comme le reste, comme le reste de nos armées ; et tout le reste.
Au prétexte d'entendre un de plus en plus hypothétique MGCS ; ou autre, char allemand.
Même d'éventuelles, "quelques unités du prototype E-MBT" (Pour défiler sur les champs Elysées ? !), ne changeraient rien :
Il faut aussi des VCI, pour accompagner tout particulièrement les chars (Voir RetexS...), de l'artillerie (Des munitions !!!), de l'antiaérien, de la logistique, du génie, etcetera...
C'est tout le dispositif et toute notre armée de terre qui sont aujourd'hui à revoir, et à recréer, de fond en combles.
Cela pourrait être aussi une formidable opportunité, de tout reconstruire.
Mais il faut surtout, et essentiellement, de la volonté pour cela...
Pour l'instant on en est réduit à des wishful thinking, à des "vœux pieux" en bon français, malheureusement.
CQFD !
SupprimerLes élucubrations menaçantes du président Turc pourraient réveiller quelques consciences sur la nécessité de renforcer notre appareil militaire...
SupprimerLe constat est factuel et vaut pour l'ensemble de nos Armées. "Tout reconstruire"... comme avant ou s'adapter aux évolutions techniques, politiques et mondiales ?
SupprimerCela demanderait une révision complète de notre politique de Défense et de nos moyens industriels. Est-ce réalisable dans la période sans avoir les moyens de nos ambitions ?
Où commence et s'arrête la "grandeur" de la France, de toute la France ? Répondre à cette question très "gaullienne" permettrait d'y voir plus clair dans nos projections et devenir plus pragmatique.
J'avoue, y répondre risquerait de nous pousser à des "choix" douloureux.
Les diatribes du sieur "le Grand Turc" ont le mérite de mettre des points sur les "i" à Bruxelles et pour ceux qui ont encore de bonnes intentions à son égard.
SupprimerDans la période, il s'agit d'un jeu de chaises musicales, entre Frères, pour savoir qui est le meilleur Commandeur des Croyants. Ami un jour, ennemi le lendemain et réciproquement.
L'Iran, pour le moment, tient bien la corde en capitalisant sur sa guerre par procuration, la Palestine étant un "détail de l'histoire".
Cela n'empêchera pas nos vertueux occidentaux de faire des affaires avec ce jolie monde et aux USA de laisser officiellement quelques bombes nucléaires sur ses bases en Turquie, OTAN oblige...
Plus inquiétant, les bons peuples de cet univers n'ont pas le sens du deuxième degré et ont la rancune endémique.
Cela peut se traduire dans les faits par bien des manières ; Grecs, Arméniens, kurdes, Chypriotes et bien d'autres encore... ne diront pas le contraire.
Il va y avoir de l'ambiance en Méditerranée !
"Débarrassé de son châssis de Leopard 2 et des contraintes liées à son exportation, le futur engin pourrait reposer sur un châssis universel, développé à partir d'une véritable plateforme universelle de combat. Une telle solution adoptée par plusieurs armées permettrait d'envisager le développement d'autres versions. En l'absence d'adoption par l'armée française ce concept de plateforme permettrait de développer une offre complète à l'export. Cette solution permettrait également de se positionner sur le marché du rétrofit d'engins plus anciens en proposant des sous-ensembles adaptables aux besoins des clients potentiels.
RépondreSupprimerLe poids de cet engin devrait être contenu dans la frange des 50 tonnes, seuil actuel d'utilisation des chenilles composites pour les engins blindés, sujet sur lequel notre "bibendum" national pourrait fournir une expertise précieuse. La limitation du poids, qui s'impose de plus en plus comme une évidence a déjà inspiré les Américains qui ont décidé de stopper l'inflation pondérale du M1A2 en lui offrant un successeur plus léger, le M1E3. Pour arriver à ce résultat, il est nécessaire de faire des choix techniques mais aussi de se convaincre que le char ne peut pas tout faire, tout seul. A l'heure de la diversification des menaces, il est illusoire de croire que le char peut toutes les affronter avec ses seuls moyens sans recourir aux autres systèmes déployés. La mise en réseau de cet engin avec son environnement interarmes doit permettre de répartir le traitement des menaces entre les différents effecteurs." :
A condition de ne pas partir des délires technogistes encore : Il faut de l'"employable", avant tout.
C'est, parfaitement, possible.
Bon, là on tourne en rond... et pendant ce temps :
RépondreSupprimerhttps://air-cosmos.com/article/berlin-quitterait-le-scaf-pour-le-tempest-67652
Info ou intox...?
Rechercher des "partenaires" hors europe va devenir une urgence, à moins de végéter ou de nous fondre, béatement, dans le moule du standard Euro-Otanien.
Mais tant mieux ! Qu'ils quittent le scaf comme ça nous pourrons quitter mgcs !!
SupprimerCela changera la forme mais pas le fond de nos besoins. L'avantage serait de maîtriser, sereinement, nos choix en responsabilité.
SupprimerOn aimerait bien savoir, selon vous, quels sont nos besoins ? !
SupprimerJ'espère que vous ne parlez du "scaf" ? ...
Bonne nouvelle en tous cas.
Oula trop de bon sens. Il sait quel est le profile de ceux qui décident ? Ils défilent sur les plateaux télés depuis au moins le Covid...
RépondreSupprimer??? Là "on" s'égare... ;)
SupprimerMerci blablachars pour cet article, le MGCS a pour but de mettre au point des briques technologiques pour Les années 2040/2045, il est fort possible que le Léo utilise ces briques technologiques, le e-mbt permet de gagner quelques tonnes par l'utilisation de la tourelle du Leclerc plus légère que celle du Léo et donc de surblinder le char, le e-mbt est proposé à la vente...
RépondreSupprimerQuand au futur char français sujet de cet article cela sera un e-mbt avec des briques technologiques du MGCS ( moteur hybrides, systèmes de visés déportés, analyses des images, aides à la décision, mise en réseau des véhicules et des capteurs), quand au poids, il est possible de changer les blindages actuels pour de plus léger.
Penandreff
L'expression de Penandreff répond à une bonne logique pragmatique.
SupprimerLe MGCS, tout comme les SCAF, existent déjà sous des formes primaires avec le couple Rafale F4/Phénix et SCORPION pour le terrestre. La Marine n'est pas en reste avec la L22...
La numérisation des matériels "moyens" et du Leclerc XLR vont dans ce sens avec la création d'un réseau de combat. Aujourdhui, les transmissions de données sont relativement limitées en débit. L'enjeu technique de demain est de les augmenter et de les fiabiliser en y associant IA, big data, cloud, drones et autres robots.
Pour comprendre :
https://www.google.com/url?q=https://www.defense.gouv.fr/sites/default/files/ministere-armees/esprit-defense-numero-5-automne-
Autant avoir les bons raccourcis :
Supprimerhttps://www.defense.gouv.fr/sites/default/files/ministere-armees/esprit-defense-numero-5-automne-2022-dossier-combat-collaboratif-combat-du-futur.pdf
Et en vulgarisant c'est plus simple :
https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/defense/vers-le-nouvel-art-de-la-guerre-bienvenue-dans-le-combat-collaboratif_AD-202206160094.html
Même les plus passéistes on un téléphone 4G enployable, à moins d'être à demeure dans une zone blanche. La solution étant la liaison satellite, de préférence avec une constellation (désolé pour le gros mot...). :)
Il va sans le dire que l'Arme des Transmissions aura une grande importance, y compris sous blindage, tout en étant appuyée par les éléments du Commandement Cyber.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Commandement_de_la_cyberd%C3%A9fense
Je précise pour les transmissions : l'enjeu de demain est d'augmenter les débits SANS réduire les portées, SANS consommer trop d'électricité et SANS doubler volume/masses des équipements.
SupprimerRéflexion judicieuse et nous en sommes qu'au début.
SupprimerC'est parfaitement réalisable en proportion des gains obtenus. C'est déjà le cas pour le civil, sauf pour les data centers...!
Il ne faudra pas émettre et stocker tout et n'importe quoi. La discipline des armées y veillera et avec l'aide des IA.
Les portées dépendent du terrain, du maillage et des fréquences utilisées. Pour les longues distances ou en l'absence d'un réseau établi, le satellite est incontournable. Les radios numériques restent compatibles avec les "anciens" systèmes.
Un réseau ou multi-réseaux sera conditionné en fonction du nombre d'abonnés, de la surface et de la résilience souhaitée.
On y trouvera du plus simple au plus compliqué, y compris avec des silences ou émissions directives pour la discretion.
Sur véhicule et engin, il est évident que la numérisation, y compris fonctionnelle, demandera une source quasi-permanente d'énergie électrique à l'arrêt du moteur. Ce n'est pas nouveau depuis que les servitudes sont à énergie électrique et la veille obligée.
Batterie, GAP, pile à combustible, panneau solaire, éolienne... et "gégène" seront nécessaires. :)
D'ailleurs et c'est symbolique le SAE est devenu SEO.
Plus pratique, la problématique des batteries pour les éléments portés est un vrai sujet.
@penandref, pourquoi "...sera un e-mbt ..." sans conditionnel ? C'est acté ou c'est votre opinion ?
SupprimerAh si, vous êtes bien dans le délire du "sacf", à 100 milliards d'euros.
SupprimerEn même temps ça va avec celui du MGCS.
Pourquoi est ce que cela ne m'étonnes même pas...
"Des sous" ...
Au passage et dans le cadre des pièges : la propagande !
RépondreSupprimerhttps://air-cosmos.com/article/guerre-en-ukraine-la-russie-annonce-avoir-detruit-13-006-chars-blindes-530-avions-et-253-helicopteres-ukrainiens-67543
Pour une opération spéciale, ça sent le sérieux !
kNDS a relancé la production de chenilles pour les Leclerc en France les Léo sont équipés de chenilles Dhiel??, KNDS produira t il les chenilles des Léo a venir ??
RépondreSupprimerPenandreff
Je persiste dans l'idée, tant pour des raisons opérationnelles ( empreinte logistique, MCO ) que pour des raisons commerciales ( se démarquer des productions étrangères) qu'un char de combat franco- français ( collaborations espagnoles, suédoises, italiennes,indiennes à rechercher néanmoins) de la classe des 45T ( on se rapproche des VCI lourds) serait une option a explorer. La seule difficulté serait la transmission, mais elle pourrait être surmontée par le recours a une motorisation hybride ( Diesel+ générateurs+ moteurs électriques) nous exonerant de monopole allemand en la matière.
RépondreSupprimerEn Europe les "piliers" des "chars" sont Anglo-Suédois, Américano-Espagnol, Italiens dans une certaine mesure et Germano-pseudo/Français. L'introduction de produits d'import/industrialisation Américains et Coréens ne va pas simplifier la donne... Il sera difficile d'y faire notre place dans un mode coopératif. Qui y aurait intérêt ?
SupprimerLa fourchette 45/50 t serait une bonne limite pour un blindé "lourd" moderne, en fonction de son usage, l'armement et systèmes emportés. L'allègement, dans le domaine du possible, est un cercle vertueux.
Aller, encore 5 tonnes de plus, vous y êtes presque !!
SupprimerCinq tonnes que font actuellement la différence entre être percé par un 120 mm adverse, ou même possiblement un missile antichar ; ou pas.
50 tonnes pour un VCI, 55 pour un char, et sa tourelle (Et son armement.). C'est la limite actuelle en terme de blindage-protection pour des plateforme conçues entièrement avec des blindages actuels pour résister à ce genre d'attaque (Dans "le glaive et le bouclier", il ne faut pas oublier le bouclier, ou même avoir un bouclier trop fragile, trop "léger"...).
Même un Leo 2 est destructible par une bête mine, un 125 mm étourdi ou un drone qui passait par là. Le moyen ne fait pas la force, ni la décision. Le conflit de l'Ukraine en fait la démonstration, même pour les engins légers à roulettes, y compris les trotinettes...
SupprimerVotre obsession du "lourd" vous fait perdre les réalités de l'emploi, de l'interarme, du contexte, du terrain et des moyens disponibles et accessibles.
L'intérêt est de savoir quels moyens nous seront utiles pour les combats auquels nous serons confronté. Tout avoir en masse est irréaliste dans l'immédiat, voire à terme et opposer systématiquement par infantilisme du lourd, du léger, de la chenille ou de la roue n'a aucun sens. L'accessible vaut mieux que le fantasmé, tout comme gagner une guerre avant la faire est une preuve d'intelligence.
Allez, c'est cadeau ! :)
https://fb.watch/o3vMplmClw/
J'adooore, votre cadeau.
SupprimerEt c'est vous qui parlez de réalisme, "des sous", d'accessibilité, de fantasmé (!!!!!!!!), et d'infantilisme finalement (Vous pouvez pas vous empêcher de dénigrer vos contradicteurs décidément non plus !).
Bon sinon bientôt noël :
Qu'est que vous avez commandé au père noël ?
Des drones évidemment, pleins de drooones, et de belles munitions "rodeuses", "c'est trop cool" (En même temps des machins à plusieurs centaines de milliers d'euros, à usage unique ; si ils trouvent une cible et si ils ne sont pas bêtement trompés (Un peu de mouvement ou un simple feu de campeurs ; ou encore un simple brouilleur bricolé à deux balles, et comme ça ils pourront même les retourner contre nous, comme cela s'est déjà, vu.), et sans doute votre nouvelle lubie, le "must -have" : L'obus ruche ; avec toutes ces petites abeilles, si méchantes, ouh, pique pique pique je suis Maya l'abeille et je fais vous faire bien mal, avec ma toute petite charge explosive (Comme dans les films hollywoodiens, que vous devez trop regarder...)...
Vous vivez vraiment dans un monde fantasmagorique.
Renk France produit des transmissions de chars et propose de kits de motorisation pour chas russes avec des moteurs Scania, Renault trucks a dans ses tiroirs des moteurs hybrides.
RépondreSupprimerRefaire un AMX40 est a la portée de la France mais il faudrait que le besoin soit exprimé...
Penandreff
Il est certainement possible de faire bien mieux qu'un chassis type "AMX-40"...
SupprimerRenault Trucks, c'est maintenant Arquus.
Effectivement, sans une commande de l'État Francais, je ne pense pas que KNDS se lance sur fond propre dans un tel projet, à moins que l'antagonisme avec RM dégénère (?).
Logiquement vous savez très bien que l'expression des besoins de l'institution est franchement laborieuse à sortir. Vous savez aussi que parfois (souvent?), les choix des industriels sont imposés aux armées et que le poids de l'expression de besoin initiale est très relatif puisque les militaires sont obligés de la retravailler pour qu'elle colle aux produits imposés (cf le vbci, le 40cta du jaguar...ect...). Enfin, quand une idée des industriels français est lumineuse, l'armée suit (drone Aarok, caesar...) et si l'armée ne suit pas, la DGA et le ministre l'incitent à suivre, et l'armée suit.
SupprimerDu coup, Nexter peut très bien lever la main en disant que MGCS/E-MBT vont dans le mur et qu'on a un plan B français consistant à développer une plateforme chenillée de 45-50T, moteur à l'avant, permettant, après moultes déclinaisons, de produire les 1500 plateformes diverses, char employable en tête, des deux brigades blindées. Il y aura du boulot pour l'industrie, donc la DGA et le ministre suivront et l'armée de Terre aura son nouveau porte-avion Titan (potentiellement exportable comme l'AMX 13).
Il ne restera plus qu'à se mettre au travail, et il y en aura !! :)
Mon message était pour Penandreff. Merci à Kamelot de ne pas en remettre trois couches ! :)
SupprimerJ'accepte Ronin s'il est encore là ! :)
Pas faux et on ne peut que l'espérer sur le principe et à terme. Reste à trouver pratiquement l'ambition via les lignes budgétaires. Cela ne sera pas le plus simple...
SupprimerÀ noter que dans le MCGS, les moyens terrestres ne seront pas tous forcément lourds, habités et totalement réutilisables avec une attrition acceptée.
Désolé Marsouin, je vais me restreindre. :)
Supprimer@Penandref. Renk France est une filiale de RENK group, entreprise allemande (détenue pricnipalement par le fonds d'investissement TRITON, d'orgine germano-nordique).
Supprimer@ Marsouin2 novembre 2023 à 23:12,
SupprimerVous y avez échappé belle (Kamelot vous aurait encore répondu, avec moults renforts de grands principes et de grandes théories, "qu'on ne peut rien changer", on ne peut rien y faire ; sauf ce qui est actuellement fait, évidemment.). :)
À lire entièrement.
RépondreSupprimerhttps://www.opex360.com/2023/11/02/guerre-en-ukraine-le-commandant-en-chef-ukrainien-admet-lechec-de-la-contre-offensive/
Pas le conclusion hâtive, ni conseil ou critique à émettre. Les Ukrainiens sont suffisamment expérimentés et lucides pour décider par eux-mêmes.
SupprimerJe ne veux pas faire le lourd ! lol avec mon CV90 120, mais vous ne parlez que de poids !!!! Pourquoi ? On voit bien qu’en Ukraine, les chars lourds n’ont rien changé !
RépondreSupprimerSinon on aurait donné aux ukrainiens des chars maus…
Pour info, un cv90 120, c’est 40 tonnes, 45 avec moteur hybride, voir 5 de plus avec plus de blindages et systèmes trophy, voilà ! Vous les avez vos sacré saint 50 tonnes !
Je pense qu’il faut changer de paradigmes, il faut penser survabilité de l’équipage, furtivité ,mobilité , projection, tire à distance, et la force du nombre et de la saturation.
Après le char seul ne sera jamais un game changer ! Depuis 1917 , il n’a jamais changé seul la situation… a méditer comme les ukrainiens qui avouent être dans l’impasse et de chercher un game changer.
La réponse dans le cyber ? Le brouillage ? Des drones kamikazes terrestres ?
Je ne connais pas la réponse malheureusement.
En Ukraine ce sont des chars moyens, de 40 tonnes, qui ont été dézingués, pas des chars lourds justement.
SupprimerLe poids c'est des niveau de protection, de blindage, en plus.
Quarante tonne ne servent pas plus vu les armements courant actuels que trente tonnes, ou vingt tonnes actuellement en chenillés.
Les chars ont changer la situation durant la première guerre mondiale, là on peut véritablement parler d'un "game changers", il a été le protagoniste principal de la seconde (guerre mondiale.), et de presque toutes celles majeures qui ont suivi.
D'ailleurs : https://www.lopinion.fr/secret-defense/marc-chassillan-dans-les-guerres-actuelles-il-y-a-des-chars-partout
Les ukrainiens manquent précisément de chars (lourds). C'est pour cela tout particulièrement que leur offensive a échouée, comme prévue par n'importe quel observateur un peu sérieux, et qu'ils sont aujourd'hui dans une impasse.
La réponse n'est pas ni le cyber, ni dans le brouillage (Le second annihilant le premier ; et étant très répandu chez nos adversaire. Mais ça aussi, on refuse de le voir.).
Les drones sont juste un outil de plus, parmi beaucoup d'autres...
PS : Avec un moteur hybride, ce n'est pas forcément plus lourd. Tout dépend de l'agencement.
Poids égal protection.
SupprimerEn fonction de ce qu'il y a en face (125 mm.).
C'est à dire encore une fois, en dessous d'un certain poids (Actuellement 50 - 55 tonnes, pour un char (55), et, un vrai VCI actuel (50 t.).) cela ne sert pas à grand chose à part être à peu près sûr d'être détruit au premier coup au but (Au prix de vos engins sur-sophistiqués en plus !!!), et pour les engins destinés au combat en première ligne tout particulièrement, qu'ils soient de haute comme de "moyenne" intensité d'ailleurs.
Comme disait Churchill, il faut regarder le passé pour préparer l’avenir.
RépondreSupprimerUn lien pour ce que ça intéresse, https://youtu.be/jjvxP7igUpk?si=mk9bhpi4jxteED6B sur la bataille de malmaison 1917.
Je tiens aussi à rappeler que l’effondrement du front allemand n’est pas due au char , mais multi factoriel, comme souvent.
Pour les chars lourds en Ukraine, ça n’a pas fait d’étincelles ! Certains détruit par des mines, d’autres par l’artillerie, certes , les équipages s’en sortent mais c’est tout.
Aujourd’hui, ils servent d’artillerie mobile à distance pour les assauts, intérêts du blindage…. On repassera.
Par contre il y a de très bon retour des blindés d’assaut américains, il y en n’a un qui a bien encaissé un tire tendue d’un t80 !les retex sont interessants .
Il n'y a pas eu d'assaut victorieux, en Ukraine par le ukrainiens par ce qu'ils n'avaient pas assez de chars (lourd.).
SupprimerSi l'effondrement du front allemand, à l'été 1918, est bien multifactoriel (Et surtout économique interne.) (Ce n'est pas non plus l'arrivée des américains, qui arrivent très tardivement, et en très petit finalement opérationnel, comme on l'entend trop souvent dire à tord. mais c'est bien la résilience supérieure des français et des britanniques, dans leur ensemble à l'époque.), rien n'aurait pu être fait ou aurait pris beaucoup plus de temps sans le retour de la guerre de mouvement, et d'exploitation, due et seulement possible grâce à l'arrivée de ce nouveau moyen que sont les chars, et à la motorisation plus généralement (La suite en 1939.).
"les équipages s’en sortent mais c’est tout."... : C'est déjà pas mal, et énorme même. ...
Vous semblez avoir une lecture sélective des retex très orientée. La plupart, presque tous même, disent autre chose. Comme le dit Blablachars ils parlent tous bien du retour, en force, du char sur la scène stratégique ; enfin tous, sauf en France évidemment...
Une autre manière de créer une couche supplementaire de protection pour les blindés ?
RépondreSupprimerhttps://defence-blog.com/ukraine-develops-piranha-jammer-to-defend-its-armored-vehicles/
La guerre électronique par le brouillage optique ou électromagnétique peut avoir bien des aspects. Elle est toutefois temporelle avec les CCME et se doit d'être évolutive en fonction de la menace.
La LAD peut s'en accommoder en brouillant les liaisons de données ou en perturbant le mode de positionnement (GNSS) des effecteurs rustiques. Différents produits existent : "du fusils" (directif et pressenti pour le système LAD-Serval et combiné avec un canon de 30 mm), aux ensembles plus puissants et complexes. Les nouvelles formes d'onde pourront autoriser une certaine résilience tout en évitant les interférences et... le brouillage.
À terme, le drone devra être autonome et possiblement une munition "non-piloté ou semi-piloté. Cela augmentera son coût et l'emploi devra être révisé pour une question d'éthique. Nous serons loin des "jouets" bricolés et achetés chez Alibaba, même si ces derniers ont causé des ravages !
Le Glaive, le bouclier et la surprise tactique...
Ce n'est pas de la science-fiction, la GE sur véhicule blindé existe depuis un moment avec, par exemple pour les IED, le système Eclipse/Barage dans nos forces. Les véhicules VBL, VAB, "Scorpion" en sont équipes, dont le Leclerc XLR.
https://theatrum-belli.com/lutte-anti-ied-le-systeme-eclipse-de-thales-qualifie-par-la-dga/
Il ne s'agit pas des mêmes bandes de frequences mais une extension est toujours possible.
https://www.cerbair.com/fr/liaisons-de-donnees-des-drones-le-compromis-permanent/
Pour autant ces systèmes ne se suffisent pas à eux seuls et doivent être employés en multicouches avec, si nécessaire, une gestion collaborative. La solution parfaite n'existe pas.
https://cf2r.org/rta/lien-indissociable-entre-ecoute-et-brouillage/
Tiens, un expert de la guerre électronique !!
SupprimerEncore un talent que vous nous aviez caché. 😃
"Expert" sûrement pas ! La GE est une affaire de techniciens et de "sorciers". Cela touche autant les sciences des "ondes" que l'électronique, le numérique, le cyber et sûrement les IA... Je n'ai qu'une expérience infime en 27 Mhz... (il a prescription !) :)
SupprimerLes utilisateurs ont, aujourd'hui, des matériels avec des systèmes qui analyses, fusionnent et présentes sur des interfaces modernes les données. Avant il fallait un bon shelter avec tout un tas de bouzins. Maintenant : une antenne "multibandes", une "boîte noire", un ordi portable, un 4x4 et hop ça fait le job ! (Je caricature).
C'était une blague...
SupprimerSinon vous avez raison, c'est très important aussi, la guerre électronique ; et que trop oubliée...
SupprimerChez nous, par contre les autres en face. C'est même une de leur très grande spécialité...
Comment produire de grandes quantités de véhicules blindés à pas chères? Selon le patron du groupe streit cela passe par la création de drone blindés terrestres, un véhicule mère contrôlant plusieurs drones armés, l'on parle de drones simples ; 4 drones équipés de lances grenades de 40mm attaquant la même cible....
RépondreSupprimerConcernant la contre mobilité le finsterre est un cas d'école.
Penandreff
Un lance grenades automatique ne peut pas faire grand chose contre un blindé au delà d'un niveau de blindage de niveau 4. Et à condition d'un tir au but ; ce genre d'armement n'a pas une grande précision et est plutôt destiné à faire un peu de saturation contre de l'infanterie essentiellement.
SupprimerIl est évident que nous nous dirigeons vers une guerre de robots, anticipée par les auteurs de SF, qui précèderont, au final... L'infanterie.
RépondreSupprimerEux, juste un "petit" détail : Ils vont coutés combien pièce, vos robots du futur ?
SupprimerEt rappelez vous, dans Terminator, ce sont les humains, avec leur modeste moyens, qui gagnent à la fin ; comme souvent dans nos dernières guerres modernes actuelles...
Pour revenir deux minutes, sur des choses sérieuses et pragmatiques, la priorité actuelle devait en effet être celle de la mise en place et en fabrication d'une toute nouvelle famille complète de blindés lourds (De cinquante tonnes.) comme le suggère très justement, et excellemment comme à son habitude, Blablachars.
RépondreSupprimerCeci en commençant, en toute priorité, par la conception d'une caisse en version haute d'un véhicule de combat d'infanterie de haute, et de moyenne, intensité.
Suivie rapidement d'une version, à caisse basse, d'un char avec sa tourelle de nouvelle génération (Celle de l'"E-MBT" en attendant.), concomitamment cependant avec celles d'engins du génie capable d'accompagner ces chars.
Ceci rapidement dans un premier temps pour reconstituer une première brigade blindée.
Soit l'équivalent de 500 premières plateformes environ.
Ce qui nécessiterait néanmoins une bonne dizaine d'années ; à partir du moment où cela serait enfin décider ; pour avoir à nouveau une première brigade opérationnelle capable de haute intensité.
Dix autres années seraient nécessaires pour équiper une deuxième brigade et les éléments (Artillerie, antiaérien, commandement, guerre électronique, soutiens, etc.) pour constituer enfin une nouvelle division blindée complète.
Ensuite et seulement ensuite pourrait être envisagé, la recréation d'une autre plateforme modulaire de type médiane légère ou moyenne.
Celles ci pourraient regroupées d'ailleurs en un seul châssis de base, déclinable en deux versions principales, roues et chenilles, mais également deux possibilités opérationnelles : avec un blindage de base simple (Quinze tonnes pour un véhicule gréé sur chenilles composites, dix-sept tonne pour un 8 x 8.), et avec suffisamment de réserve structurelle pour être équipés de blindage additionnels, jusqu'à trente tonnes pour le chenillé et jusqu'à vingt-huit tonnes environ pour le 8 X 8 (Afin de garder une bonne mobilité.), ou tout autre équipement, ou charge.
Le tout sous motorisation hybride, égal espace central libéré et dimensions réduites, comme le suggère un autre intervenant ci dessus.
En s'inspirant, pour une fois, de cela par exemple (Le successeur du CV90 et des blindés actuels. Idem possiblement sur châssis lourds évidemment.):
https://www.diva-portal.org/smash/get/diva2:1031583/FULLTEXT01.pdf
Soit quatre familles, chenillés légers, roues légers, chenillés médians, roues médians, en une seule ; et autant de budgets de développement et de recherche d'économisés.
Le tout avec des équipements et armements largement communs entre ces différentes plateformes légères, médianes, et lourdes.
Il ne resterait plus qu'à trouver également enfin une famille de blindés ultra légers, de moins de cinq tonnes, pour nos forces légères, parachutiste, de montagne, d'assaut amphibie, ou tout simplement aérotransportables, en nombre utile ; de ce type, modernisé :
Wiesel AWC — Wikipédia (wikipedia.org)
Quitte même à inverser sa fabrication avec la précédente ; car de combat et en attendant de remplacer nos très couteux engins actuels (Griffons, Serval, Jaguar, et même VBCI à terme (Version 8 x 8 hybride plus mobile, et mieux protégée.) hors de prix ; plus encore de MCO, actuellement en train d'être mis en place. Le tout prendra bien au moins vingt ans, à partir du moment où cela sera décider...
Vingt ans, pour retrouver une armée de terre française normale.
Merci pour cette contribution intéressante et dépassionnée.
SupprimerVos éléments de réflexion qui ont été écrit sous d'autres formes par ailleurs, sont liés de bonne manière et se lit avec un recul facilité.
"Des moyens trop bien rangés ne servent pas souvent". (humour)
Globalement je peux adhérer à la thèse en ayant, toutefois, quelques réserves et interrogations sur une reconstruction (pour l'identique et construction pour le nouveau) dans la durée, le volume, la qualité et l'accessibilité des moyens.
20 ans, c'est ce qu'il faudra pour atteindre le programle TITAN, en principe, l'équipement des forces en demandera plus. Quid dans l'intervalle, si ce n'est pour développer et acquérir en amont ainsi que réorienter possiblement les programmes en cours ou en créer d'autres pour coller à la menace ?
Le coût des matériels en considérant les phases développement, production, acquisition et possession/usage dépendent du volume, de la qualité des caractéristiques et du lieu où ils sont produit, nonobstant les infrastructures et la chaîne industriel. En cela, il ne faut pas s'attendre à des miracles, l'évolution et la rupture technique ne se font pas avec des silex... La coopération est une voie intéressante, quand elle se passe bien. Autre solution, acheter sur étagère des moyens déjà largement produits et d'en dépendre. Cest un choix en fonction des volumes et de l'indépendance recherchée. Néanmoins, un contrôle coût/efficacité est à rechercher avec un équilibre rusticité/complexité en fonction de la fiche-programme qui doit en tenir compte. La DGA semble être dans cette optique pour le moment. Il est nécessaire de se méfier des apparences, les coûts dispendieux ne sont pas forcément là où on les croit, même si la résultante se voit bien dans les lignes budgétaires prises isolément. Le coût pour une Nation est un sujet plus complexe en matière d'économie tout en étant le "nerf de la guerre".
La séparation physique en poids de nos différents matériels pourrait ne plus être si évidente, à l'avenir, entre les unités et leurs vocations. De même, celles-ci vont être structurées interarmes et multifonctions avec des dominantes pour un usage opérationnel. Le "lourd et le léger" n'ayant d'intérêt que dans l'emploi et la "mobilité" nécessaire. Passé ce cap, la réflexion est beaucoup plus libre.
"Une armée de terre normale". La normalité reste à définir en se référant à des "normes", dans un contexte, une politique et ses moyens donnés. Il existe : un Livre Blanc de la Défense, une LPM et une Revue Stratégique. Je sais, on peut légitimement ne pas y adhérer mais les institutions existent.
https://www.vie-publique.fr/rapport/287163-revue-nationale-strategique-2022
À mon avis se comparer à une période passée, même si l'histoire fait sens, ou à d'autres forces comparables me paraît simpliste. Nos intérêts et politiques menées nous étant propres jusqu'à présent. Demain, je ne répond de rien. :)
Que sera la normalité dans 10, 20 ans et au-delà dans notre monde en évolution ? Là est la question et y répondre n'est pas dès plus facile ! Déjà que le présent nous propose quelques surprises et désillusions, alors ?... Donc, c'est sans certitude doctrinale qu'il faudra anticiper et décider l'emploi et le volume de nos forces dont découleront les matériels ainsi que les moyens humains nécessaires.
Un point technique sur l'hybridation qui me paraît intéressant à porter au débat :
https://www.caia.net/revue-auteurs-rubriques-numeros/article/des-vehicules-terrestres-hybrides/1289
La normalité se défini par rapport a ce qui se fait, partout ailleurs, ici, et maintenant...
SupprimerÂâaah le syndrome Asimovien... je suis un fan inconditionnel de cet écrivain.
RépondreSupprimerImportant: Il ne faut pas confondre : drone, automate, téléopération, IA avec ses différents niveaux, et "robot"...
L'IA est déjà une réalité dans l'hunivers militaire.
En toute chose il faut garder raison, même si la robotique est en expansion. Même les enfants peuvent avoir des robots aujourdhui, pour autant une application militaire est plus difficile, le mot est faible, à utiliser et maîtriser en opération.
Il sera nécessaire de passer par plusieurs étapes techniques, dont la téléopération avec le positionnement de l'intelligence/décision, ainsi que l'emploi avec des sujétions éthiques et philosophiques à la clé... (les 4 lois d'Asimov ? LOL) Ainsi, la problématique de "l'homme dans la boucle" et les liaisons de données restent posée, à moins de maîtriser la technique du "cerveau positronique", et encore...! (Humour).
Des gens plus ou moins sérieux s'interrogent sur le devenir de l'humanité avec l'IAG et autre Skynet, il y a de la chenille dans Terminator... ;)
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Risque_de_catastrophe_plan%C3%A9taire_li%C3%A9_%C3%A0_l%27intelligence_artificielle_g%C3%A9n%C3%A9rale
La "robotisation" est une trajectoire technique hautement probable pour diminuer l'attrition des hommes tout en étant un multiplicateur de force.
Le risque existentiel potentiel est à bien appréhender (?), mais être débordé par une horde sauvage humaine avec moult chars en carton, le tout renouvelable, n'est pas, aussi, une vue de l'esprit !
Les coûts dépendront du volume des moyens à produire et des techniques utilisés pour la mobilité et l'autonomie énergétique. Je reste raisonnablement optimiste sur cet aspect, même si la discrétion ne peut se satisfaire de moteurs thermiques en fonction de l'usage.
Les premiers pas :
https://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2021/03/31/quand-emia-part-au-combat-avec-des-robots-terrestres-22012.html
Le "char" habité a encore du temps devant lui, avant de s'adapter ou disparaître.. :)
@Kamelot
SupprimerCe n'est pas du tout à prendre comme une attaque, au contraire, mais pourriez vous être un peu plus synthétique et structuré dans vos interventions car en plus de prendre trop de temps à vous lire, on ne comprends rien à ce que vous voulez dire et du coup, on ne vous lit plus...
(Peut être que je suis trop formaté au système de l'idée maitresse et des plans en trois parties... :) )
"J'allais le dire"... ;)
SupprimerCa part assez souvent dans tous les sens, avec notre amis Kamelot.
Ah, ici le voila "parti" dans les lois d'Asimov (Je n'avais tout lu (: Trop long, et trop verbeux surtout, et trop répétitif, à force...)).
SupprimerMais c'est vrai que notre amis est manifestement un grand amateur de science fiction :
Une guerre avec des milliers de robots, "droides", attaquant avec leur laser, ouh. Quel film !!
Personne n'est obligé de me lire et mon style déstructuré restera le mien. À mon âge il est difficile de se refaire.
SupprimerApparemment vous n'avez pas suffisamment lu Asimov et les "robots" sont un prétexte pour avoir une écriture libre à son époque... comme beaucoup de romanciers de SF. Prevert doit vous être plus accessible, c'est, aussi, un bon auteur !
Vous oubliez aussi les principes de thèse, antithèse et synthèse. En conséquence, je vous laisse à vos rédactions scolaires. ;)
Ceci dit, les conflits actuels font usage de tout un panel de moyens avec des approches techniques plus ou moins complexes ou rustiques.
Pour l'emploi, cela va du char, à la roquette, le drone ou les boucliers humains avec la vieille pratique de l'otage... Je vous l'accorde, nous sommes loin de Mourmelon en temps de paix.
Pour avoir une "guerre d'avance" il est raisonnable d'avoir le sens critique, voire d'autocritique et un tantinet d'anticipation.
La "prochaine" ne sera pas forcément celle que vous souhaitez et celle la plus lointaine possible que je peux supputer naïvement.
À transmettre au seconds couteaux anonymes et au plaisir, ou pas... :)
Un "VEXTRA NG", avec 120mm FER et protection active, aux côtés d'un Leclerc XLR (avec ARX30 ? avec intégration future d'une protection active ?), ne permettrait-il pas de faire la jonction avec la prochaine génération de char lourd ?
RépondreSupprimerEn comptant à peu près 5 millions d'€uros l'unité : pour environ 1,5 milliard d'€uros, on pourrait en avoir 300. C'est à peu près ça les ordres de grandeur, nan ?
Un vextra avec 120mm, c'est peut être ce qui aurait du remplacer l'AMX 10RC dans le segment médian. Maintenant c'est trop tard, ils ont créé le jaguar...
SupprimerPour accompagner un chenillé, il vaut mieux des chenillés car ils auront la même mobilité tactique. Ça évitera que les chars se retrouvent seuls au premier champ de boue, zone semi boisée, fossé ou barricade en ZUB... Aucun intérêt que les véhicules d'accompagnement aient plus d'autonomie car de toute façon il faudra s'arrêter pour refueler les xl.
Bonsoir Anonyme4 novembre 2023 à 17:13,
SupprimerIl ne s'agirait pas seulement de la question de l'autonomie, d'accompagner les Leclerc, de remplacer les Jaguar, ou de faire de la reconnaissance. Ce serait aussi un engin doté d'une bonne puissance de feu en tir tendu qui soit projetable rapidement par A400M ou par la voie terrestre, et, complémentaire des Jaguar, notamment en anti-structures/fortifications.
(pi plus facile à dépanner, à faire franchir, etc ... facile à "modulariser/décliner" ... [ "ET POURQUOI PAS LE VBCI ?" par Blablachars])
Pour ce qui est de l'aspect chenillé : je propose ça parce-qu'on a pas de châssis chenillé justement, et qu'on a le VBCI sous la main.
Si on relance la production de châssis, moteurs, chenilles composites, etc ... en vue du SCTP/MGCS, alors là oui, ça change la perspective.
Pour les opex projetées en A400M, prenez le vbci actuel. De toute façon vous ne pourrez pas ajouter grand chose dessus sans passer au dessus des 32T.
SupprimerSinon mettez un vrai canon sur le jaguar comme le voulaient les militaires.
L'urgence c'est que l'industrie se remette à la chenille pour la vraie guerre.
Vite, un B1 bis pour Sedan ou un AMX-30 pour l'ex trouée de Fulda. Il y a des amateurs. Pour faire la guerre, la vraie, il y en a moins !
SupprimerPour les chenilles pas de problème :
https://www.opex360.com/2023/10/13/nexter-knds-a-inaugure-une-nouvelle-ligne-de-production-de-chenilles-pour-le-char-leclerc/
Pour les moteurs, c'est plus problématique pour faire du franco-francais, même sur le long terme.
https://www.opex360.com/2023/11/05/pour-rester-en-service-jusquen-2040-le-char-leclerc-devra-sans-doute-changer-de-moteur/
Pour tout le reste il faudra piocher ici et là en fonction des entreprises existantes ou à créer (?) pour rester indépendant et exporter librement, sauf Accord spécifique.
"Vite, un B1 bis pour Sedan ou un AMX-30 pour l'ex trouée de Fulda. ..." :
SupprimerVous êtes ridicule là.
C'était une taquinerie humoristique... :)
SupprimerJe plussoie !
RépondreSupprimerOn a besoin de fabriquer nous même un châssis lourd - du moins, plus lourd que les 32t du VBCI - pour une multitude de raisons :
-Pour un char correspondant exactement à nos besoins, et de conception suffisamment innovante pour ne pas être un boulet dans 20 ans.
- Pour pouvoir coller la tourelle de l'EMBT et l'Ascalon dessus et profiter d'un marché mondial qui, et c'est quand même une mauvaise nouvelle, à toute les raisons climatiques/alimentaires/etc... d'exploser. Or, nos exports sont aussi nos alliances, ce qu'on renonce à vendre pourrait l'être par la Russie (en régression à notre profit) ou la Chine (en expansion pour la remplacer).
- Et surtout, pour pouvoir développer d'autre véhicules correspondant au besoins actuels, mais aussi à ceux, encore inconnus, que la révolution militaire en cours rendra demain indispensable. Combien pèsera un char à canon EM et sa batterie de condensateur ? Quel poids pour un système de hard-kill apte à ressusciter le char tant décrié, et combien de véhicules dans la bulle qu'il protégera ? Quel poids pour transporter une vague de missile ou drone low-cost destinés à attaquer par vague massive au ras du sol pour saturer le hard-kill adverse.
Des scénarios qui n'engagent que moi, mais ont un point commun : l'incapacité à produire nos propres plate-formes, et à pouvoir les modifier, nous interdira d'innover et d'adapter nos moyens à la nouvelle situation. C'est à mes yeux le point crucial !
On a déjà une motorisation, je crois que Blablachar en a parlé, mais je vous met le lien que j'ai sous la main : https://www.forcesoperations.com/comment-arquus-peut-offrir-un-second-souffle-aux-chars-de-combat/
Bien dit !
SupprimerJe suis très curieux de savoir ce que vaut la solution d'arquus.
Mauvais idée, le rétrofit : Cela coute cher, ne sert pas à grand chose (A part pour des réserves, et encore est ce que cela en vaut réellement le prix ?), et cela ne change presque rien au problème de l'explosion du coût de MCO passé une certaine durée (Une vingtaine d'années généralement pour les matériels militaires.), qui plus est avec des matériels cependant partiellement déclassés (Protection, blindage, motorisation, etc.) ou en voie d'obsolescence. Sauf en cas d'urgence évidemment..
SupprimerNous pouvons ne pas aborder le sujet qu'à travers le prisme de l'obsolescence programmée, le tout-jetable ou ke consommable. Même les munitions complexes sont concernées. Pas d'interprétation, je ne suis pas un écolo ou pire un woke de la première heure. :)
SupprimerL'histoire des matériels démontre qu'une thèse contraire est possible (B52, M1, Sherman, Rafale, vehicules ACMAT, etc... la liste est longue.).
Néanmoins, faut-il que le matériel soit évolutif et adaptable à l'emploi. La disponibilité et le coût réel sont à bien analyser en fonction du besoin à obtenir. De même, en sachant que souvent le temporaire ou l'intermédiaire durent longtemps, les pas de remplacement s'allonge et le tuilage très difficile.
Là, réfléchir et bien anticiper est nécessaire .