Les informations en provenance des États-Unis faisant état de l'existence d'une menace sur le PDG de Rheinmetall Armin Papperger, n'empêchent pas la firme de Düsseldorf d'afficher des résultats trimestriels en nette augmentation. Soutenue par une forte hausse des ventes dans le domaine de la défense ont permis à Rheinmetall AG d'enregistrer une hausse de 24% sur un an glissant pour atteindre 4.7 milliards de dollars avec un résultat net d'exploitation de 475 millions de dollars en hausse de 18%. La branche Défense du groupe allemand a enregistré une hausse de 36% de ses ventes et de 20% de son résultat d'exploitation pour atteindre 464 millions de d'euros. La firme de Düsseldorf s'attend à une croissance de ses ventes de 25 à 30% en 2025 et selon Armin Papperger pour qui "Rheinmetall est en passe de devenir un champion mondial de la défense" la firme travaille "d'arrache-pied pour accroître les ventes de manière significative" et investit "dans de nombreux pays européens pour créer de nouvelles capacités" comme le montrent les dernières informations en provenance de Roumanie.
jeudi 7 août 2025
vendredi 28 mars 2025
EN ATTENDANT 2025 !
C'est depuis sons siège social à Amsterdam que le groupe franco-allemand de défense KNDS a publié hier ses résultats pour l'année 2024. La progression de 40% des commandes est porté par le succès des best-sellers du groupe, le Leopard 2 et le Caesar complété par les commandes de RCH 155 pour l'Ukraine, de véhicules Scorpion et de Boxer pour la Lituanie. les 11.5 milliards d'euros de prises de commandes enregistrés en 2024 porte le carnet de commandes du groupe à 23.5 milliards d'euros, en augmentation de 15% par rapport à 2023, le chiffre d'affaires atteignant en 2024 le montant de 3.8 milliards d'euros. La situation internationale et les derniers développements autour du conflit ukrainien pourraient permettre au groupe d'augmenter ses résultats et d'engranger de nouvelles commandes. La croissance devrait se poursuivre en 2025, portée par la situation internationale et les évolutions autour du conflit ukrainien et la concrétisation de prospects annoncés mais pas encore conclus. Les résultats annoncés et les perspectives de croissance pourraient favoriser l'introduction en bourse du groupe franco-allemand cette année. Cette opération pourrait aiguiser les appétits de Rheinmetall mais aussi sceller le rapprochement capitalistique des deux industriels après le rapprochement technique effectué autour du Leopard 3 ! Cette perspective rend encore plus dommageable l'absence d'une véritable offre blindée française, avec un engin innovant dont les déclinaisons permettraient de répondre aux besoins des armées dans le domaine.