Les premières informations relatives à la future Loi de Programmation Militaire laissent entrevoir un scénario assez peu favorable à l'armée de terre, et plus particulièrement à ses capacités de combat embarqué et in fine à son segment de décision. Symbole de cette éternelle désaffection française pour les blindés le Leclerc, dont on fêtera prochainement le quarantième anniversaire de l'arrivée du premier exemplaire dans l'armée de terre, se retrouve aujourd'hui acculé à une rénovation minimaliste, que certains estiment pourtant suffisante pour emmener le char jusqu'aux années 2050, date retenue pour la possible mise en service de son successeur. Ce grand écart obligeant l'armée de terre à conserver son char pendant plus de 50 ans, ce qui ne peut être envisagé au regard des évolutions technologiques des principaux armements antichars et des engins concurrents.