Selon le Président du groupe PGZ, l'armée polonaise pourrait recevoir dès cette année les quatre premiers exemplaires du Borsuk, en vue de démarrer les tests du VCI. Cette nouvelle étape dans le développement du Borsuk permettrait d'envisager la signature des premières commandes et le démarrage de la production de série dès l'année prochaine. Les tests préliminaires actuellement en cours devraient se terminer au mois de juin, pour permettre le démarrage des tests de qualification, dernière étape avant le lancement de la production par le consortium HSW S.A. Le programme prévoit la livraison à l'armée polonaise de 588 engins d'ici 2035 qui devraient équiper les bataillons mécanisés ; le Borsuk est également proposé à la Slovaquie dans le cadre de l'appel d'offres pour l'acquisition d'un VCI de nouvelle génération.
mardi 12 avril 2022
NOUVELLE ETAPE EN PREVISION POUR LE BORSUK
lundi 11 avril 2022
ETUDES POUR UNE VERSION C4/UAS DE L'ACV.
BAE Systems a reçu du Corps des Marines un mandat d'étude pour l'intégration à bord d'une version dédiée de l'ACV (Amphibious Combat Vehicle) des systèmes C4I et drone initialement prévus pour l'ARV (Advanced Reconnaissance Vehicle). Grâce à une architecture ouverte, cet ACV C4/UAS pourrait recevoir l'ensemble des systèmes de gestion du champ de bataille et de reconnaissance. En ajoutant la version C4/UAS à la famille des véhicules ACV permet d'envisager une réduction des couts de possession et de gestion de la flotte d'ACV du Corps des Marines. La première phase de cette étude devrait être suivie par l'installation de l'ensemble des systèmes à bord d'un ACV en vue de valider les solutions étudiées. La version C4/UAS deviendrait la cinquième déclinaison de l'ACV après l'ACV-P (Personnel) dédié au transport de troupe, l'ACV-30 doté d'une tourelle Kongsberg, l'ACV-C Command) de commandement et l'ACV-R (Recovery) de dépannage. Cette nouvelle version affirmerait le caractère de plateforme standard du véhicule de combat amphibie développé par BAE Systems et IVECO.
TRANSFERT POLONAIS.
Faisant suite à l'initiative tchèque, la Pologne a annoncé son intention de transférer des chars T-72M1 à son voisin ukrainien. Cette opération a reçu l'aval des États-Unis qui se sont engagés à accélérer la livraison des M1A2 SEPV3 commandés par Varsovie en juillet dernier. Le nombre exact de chars concernés par ce transfert représenterait le volume de trois bataillons blindés, avec un premier lot de cinq chars qui pourraient être expédiés dans les prochains jours. Ce nouveau transfert décidé en étroite coopération avec les États-Unis et les efforts de ces derniers pour convaincre d'autres pays utilisateurs de T-72 attestent du niveau probablement très élevé des pertes subies par les unités blindées ukrainiennes. Leur régénération semble devenir urgente au moment où plusieurs observateurs évoquent une possible offensive blindée russe dans les prochains jours.
dimanche 10 avril 2022
NON LE CHAR N'EST PAS MORT EN UKRAINE !
PROPOSITIONS ALLEMANDES -MISE A JOUR -
Après le récent transfert par la république Tchèque de chars et de VCI à destination de l'Ukraine, c'est au tour de l'industrie allemande d'offrir ses services pour soutenir les forces ukrainiennes. Rheinmetall a proposé aux autorités ukrainiennes d'acquérir 35 VCI Marder, immédiatement disponibles puisque prélevés sur les stocks de la Bundeswehr, recomplétés ultérieurement. Le Ministère de la Défense allemand a refusé le montage proposé par la firme allemande. Fin mars, cette dernière a également formulé une demande d'achat auprès du Ministère de la Défense pour 4 millions de munitions destinées pour BMP-2, demande restée jusqu'à présent sans réponse. De son côté KMW (Krauss Maffei Wegmann) a proposé à l'Ukraine de lui fournir 100 obusiers de 155mm, PzH 2000 ACS dans le cadre d'un accord pouvant être signé entre la firme allemande et les autorités ukrainiennes. L'offre a été soumise au gouvernement allemand qui doit approuver cet accord avant sa mis en oeuvre. En cas d'approbation par les autorités allemandes, les premières livraisons pourraient avoir lieu dans la seconde moitié de 2024, l'ensemble des engins devant être livrés en 2027. Entre matériels d'occasion et proposition commerciale, le soutien des pays occidentaux à l'Ukraine semble de moins en limité aux armements défensifs comme le montrent l'initiative tchèque et les propositions allemandes.
Mise à jour 11/04: Le CEO de Rheinmetall Armin PAPERGER a annoncé dans un entretien au journal Handelsblatt que sa société était prête à expédier en Ukraine jusqu'à 50 Leopard 1A5. Ces engins qui sont détenus par Rheinmetall ont été rachetés par la firme allemande aux pays ne souhaitant plus les utiliser. A PAPERGER a précisé que cette opération était soumise à l'approbation du gouvernement allemand.
samedi 9 avril 2022
DES CHARS TCHEQUES POUR L'UKRAINE
La République Tchèque a annoncé en fin de semaine, avoir transféré vers l'Ukraine des chars et des véhicules de combat d'infanterie. Assez peu médiatisé, ce premier transfert d'engins blindés d'un pays de l'Otan vers l'Ukraine concerne des chars T-72M1et des VCI BVP-1, tous deux d'origine soviétique.
DES BOXER SUPPLEMENTAIRES POUR L'ARMEE BRITANNIQUE
Le Premier Ministre britannique Boris Johnson a confirmé hier l'intention évoquée en juin 2021 de commander des engins Boxer supplémentaires. L'annonce de M. Johnson d'une commande additionnelle de 100 véhicules a été faite au moment où la production des futurs engins britanniques démarre sur les sites de Telford pour RBSL, de Stockport pour WFEL (Williams Fairey Engineering Limited) et Munich pour la partie allemande. Cette augmentation du nombre d'engins a été qualifiée de significative par le Lieutenant General Sir Christopher Tickell, adjoint du CEMAT britannique qui a précisé que le Boxer formerait le coeur des futures Armoured Brigade Combat Teams. Les 117premiers véhicules sont produits en Allemagne, tandis que les 506 exemplaires suivants seront produits au Royaume-Uni. Les premiers Boxers devraient arriver dans les unités en 2023. Avec cette nouvelle commande, l'armée britannique se rapproche du modèle "tout roues" peut être motivé par les incertitudes planant sur le programme Ajax. Ce choix se traduira par l'absence de moyens mécanisés capables de combattre aux côtés des 148 Challenger 2 devant être modernisés. Ce choix qui conduira à un déficit capacitaire souligné par le volume échantillonnaire de Challenger 3 reste surprenant pour une armée qui souhaite jouer un rôle majeur en Europe en positionnant une brigade blindée en Allemagne et confier à ses unités mécanisées et
d'infanterie la saisie et la tenue de
zones urbanisées ou complexes.