samedi 7 mai 2022
RHEINMETALL ENTRE RESULTATS ET PERSPECTIVES
jeudi 5 mai 2022
ENCORE UN NOUVEAU VENU RUSSE EN UKRAINE
Après le premier T-90M (qui aurait connu quelques déboires depuis) aperçu à la fin du mois d'avril, c'est au tour des VCI d'accueillir un nouveau venu sur le théâtre ukrainien avec le déploiement des premiers BMP-2M Berezhok. Les engins qui appartiendraient à un détachement baptisé les "Cosaques du Don" en référence à la territoire historique de cette cavalerie d'élite. Le BMP-2M Berezhok est une version modernisée du BMP2 armée d'un canon 2A42 de 30mm et de deux lanceurs doubles permettant le tir de quatre missiles antichars 9M133 Kornet. Ces armes ainsi qu'une mitrailleuse PKT de 7,62mm et un lance-grenades automatique de 30mm AGS-17 sont installés dans le module de combat téléopéré Berezhok. Le BMP-2M bénéficie également d'un viseur thermique Sozh, d'une conduite de tir modernisée et d'un moteur six cylindres de 360 ch, lui procurant un rapport poids puissance de 22,5 ch/t.
L'INDONESIE EVALUE LE KIRPI II ET LE VURAN
Forts de ses récents succès aux Philippines et en Indonésie, les industriels de défens turcs renforcent leur position sur les marchés du sud-est asiatique. C'est dans ce dernier pays avec lequel Ankara entretient des coopérations industrielles et co-produit le char léger Kaplan / Harrimau qu'est actuellement évalué le MRAP (Mine Resistant Ambush Protected) Kirpi II. Cette évaluation devrait déboucher sur l'acquisition par Jakarta d'un nombre important de ces engins ainsi que de Vuran. Ces deux véhicules sont développés et produits par la firme turque BMC, également en charge du programme Altay. Le Kirpi II est un 4x4 d'un poids de vingt tonnes qui peut transporter jusqu'à 13 combattants et être décliné en plusieurs versions, pouvant être équipées de différents systèmes et armements. Le Vuran, également 4x4 affiche un poids de 16 tonnes et peut transporter jusqu'à 9 combattants, un mortier sous casemate ou un système de lance-roquettes multiples. Ces deux véhicules ont été déployés en Libye par les forces armées turques.
FEU VERT ISRAELIEN
Le gouvernement israélien a autorisé hier les pays de l'Otan à fournir des armes d'origine israélienne à l'Ukraine. Parmi les équipements concernés par cette autorisation figure le missile antichar Spike, en service dans de nombreux pays de l'Otan. Adopté par 39 pays, ce missile antichar développé par Rafael Industries a été produit à 30.000 exemplaires depuis sa mise en service à la fin des années 2000. Décliné en multiples versions, le Spike peut être tiré depuis différents porteurs et à terre à des portées variant comprises entre 800mpour le Spike SR et 25 km pour le Spike NLOS (Non Line Of Sight). Outre ses performances, la polyvalence du Spike pourrait lui permettre de remplacer plusieurs armes antichars de nature différente. L'arrivée prochaine du missile israélien sur le théâtre ukrainien pourrait voler la vedette au missile américain FGM-148 Javelin popularisé par son emploi massif dans ce conflit.
LIVRAISON DES PREMIERS SERVAL A L'ARMEE DE TERRE
Les premiers exemplaires des véhicules Serval ont été livrés par à l'armée de terre par Nexter et Texelis . Le marché notifié en 2018 par la DGA au GME (Groupement Momentané d'Entreprises) prévoit la livraison en 2022 de 70 véhicules sur une cible totale de 364 Serval commandés. Les trois versions principales de l'engin (Patrouille, reconnaissance et renseignement et relais de communication) seront déclinées en plusieurs variantes permettant de répondre aux besoins des unités d'infanterie légère et d'intervention d'urgence. Comme ses cousins Jaguar et Griffon, le Serval a été pensé pour la projection avec la possibilité d'embarquer deux véhicules à bord d'un A 400M.
mercredi 4 mai 2022
L'INDE MUSCLE SA DEFENSE ANTIAERIENNE
Selon plusieurs médias locaux, le ministère indien de la Défense a entamé les démarches en vue de l'acquisition de 220 systèmes de défense antiaérienne de nouvelle génération NGADG (Next Generation Air Defense Gun) Skyshield. La date de soumission des offres pour ce marché a été repoussé en juin par les autorités indiennes pour permettre à une entreprise publique du secteur de la défense de finaliser une joint-venture avec Rheinmetall. La firme allemande en négociation depuis 2020 pour la fourniture de son système, a positionné son offre dans le cadre de l'initiative Make in India en proposant à la société BHEL (Bharat Heavy Electrical Limited) de coopérer pour la fabrication sous licence de ce système et la production de tubes d'artillerie et de chars. Le Skyshield est composé de deux modules canon, armés chacun d'un canon de 35mm Oerlikon capable de tirer 1000 coups par minute, d'un module de détection et d'un module de commandement. Il peut également intégrer des missiles sol-air à courte portée pour augmenter son efficacité. Une première tranche devrait acquise rapidement pour répondre aux besoins immédiats de l'armée indienne avant une éventuelle fabrication sous licence des tranches suivantes.
VISITE NORVEGIENNE EN COREE DU SUD
Une délégation norvégienne est actuellement en Corée du Sud dans le cadre du 9ème Comité conjoint de défense, de l'industrie et de la logistique. Cette visite pourrait permettre d'effectuer les derniers ajustements avant la décision norvégienne pour une éventuelle adoption du char K2. La réunion sera coprésidée par Kim Saeng, directeur de la coopération internationale de la DAPA (Defense and Acquisition Program Administration) et Tim Miller directeur général au ministère norvégien de la Défense. La Norvège a déjà demandé à ses entreprises nationales, telles que Kongsberg de se rapprocher de leurs homologues sud-coréennes pour entamer le développement de projets conjoints. Après les évaluations débutées en janvier dernier qui ont permis aux autorités norvégiennes de comparer les performances en conditions hivernales du K2NO et du Leopard 2A7N, le projet devrait franchir une nouvelle étape dans les prochains mois. Celle-ci sera le choix par la Norvège d'une des deux sociétés en lice (Rheinmetall et Hyundai Rotem) comme négociateur privilégié pour la tenue de discussions autour des aspects techniques et financiers du projet avant la signature du contrat prévue en fin d'année. La signature d'un accord commercial entre les deux pays devrait renforcer leur coopération déjà très active dans le domaine de la défense et augmenter les chances du K2 de s'imposer face au Leopard 2A7N.