Comme on pouvait le craindre l'armée américaine dans un communiqué de presse du Commandement pour l'Europe et l'Afrique, a confirmé la mort de trois des quatre membres d'équipage du M88. Cette annonce est le triste épilogue d'un accident hors normes. Cette nouvelle est la conclusion de six jours de recherches et d'efforts qui ont mobilisé depuis six jours des moyens considérables qui ont permis de localiser et d'approcher l'engin avant de pouvoir le dégager ce matin de sa gangue de boue. Les recherches se poursuivent pour localiser le quatrième membre d'équipage du M88 qui avait disparu mardi dernier au cours d'une mission de dépannage tactique d'un engin en panne. On ne peut que demander à Saint Georges de les accueillir et de veiller sur leurs familles. La 3ème Division d'Infanterie à laquelle appartenaient les soldats a gagné son surnom de Marne Division par son engagement en 1918 dans la seconde bataille de la Marne. Ci-dessous le communiqué de l'armée américaine.
https://x.com/USArmyEURAF/status/1906736019732414953
Un tragique accident de ce genre pourrait encore survenir aux dépends d'autres troupes de l'Otan , potentiellement peu familières de ces territoires et qui y stationnent au titre de forces de réassurance. Il y a eu aussi des cas durant la seconde guerre mondiale, ce qui donne l'occasion de voir de temps en temps des chars ou des blindés bien conservés ressortis des boues et marais d'Europe de l'Est. Il faudrait trouver un moyen d'éviter de nouveaux accidents à toutes les unités étrangères fréquentant ces régions. Peut-être en leur donnant des cartes très explicites ou en programmant spécifiquement les systèmes de navigation terrestres embarqués dans les véhicules, ou des Smartphones. Mais j'imagine que ce drame va servir de booster à la prise de telles mesures préventives . P.R.
RépondreSupprimerFatalitas... et respect à l'équipage en espérant que le quatrième membre sera retrouvé. La nature n'est pas toujours maîtrisable et le terrain commande.
RépondreSupprimerLes étendues humides et les gués seront certainement appréhendés d'une autre façon à l'avenir.
Quand on envoie des véhicules de 60 tonnes dans la nature, le service responsable doit faire son taf, se renseigner et transmettre l'information en temps de guerre et surtout en temps d'exercice. Un mix marais tourbière en plus peut-être gelé en surface, est extrêmement piégeux. Il aurait suffi de lire les combats sur le front de l'est pendant la WW2 pour anticiper et avertir la troupe. De plus, ce travail a été fait pour le débarquement en Normandie et en Provence donc la fatalité aura toujours bon dos.
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