
Afin d'améliorer ses connaissances dans le domaine, Londres aurait demandé à Kiev de lui fournir des char russes capturés afin de pouvoir les étudier en détail. Cité par Sky News, le CEMA (Chef d'Etat-Major des Armées) britannique, l'Amiral Tony Radakin explique "qu'étudier méticuleusement ces technologies nous aide à répondre à plusieurs questions". Le CEMA a également annoncé sa décision de partager avec les pays de l'Otan les informations obtenues au cours de ces séances de "dissection". Cette volonté a également été affichée par Ben Wallace, le secrétaire d'état à la Défense qui décrit l'Ukraine comme un "laboratoire de combat" pour les alliés occidentaux mais aussi pour les troupes ukrainiennes. Selon Ben Wallace, les soldats ukrainiens "ont dû prendre des
risques et expérimenter des choses dont ils ne savaient peut-être pas si
elles fonctionnaient ou non, et ils sont devenus un laboratoire de
combat pour leurs propres forces, ce qui nous a montré la voie. Je
regrette les circonstances dans lesquelles cela a dû se produire, mais
cela nous a montré comment les choses doivent être faites au XXIe siècle
sur un nouveau champ de bataille." En réponse à ces déclarations, le président Poutine a affirmé que les scientifiques russes étudiaient avec minutie le fonctionnement des armes occidentales capturées et a suggéré que les informations obtenues pourraient être mises à profit dans le cadre d'opérations de rétro-ingénierie, visant à produire des systèmes similaires ou à améliorer les équipements existants.