Depuis sa création en 2020, Blablachars a évoqué à de nombreuses reprises le sort des chars français et des engins susceptibles de les accompagner. En février 2022, les blindés font un retour en force avec le déclenchement de l'offensive russe en Ukraine. Face à cette résurgence de la guerre en Europe, de nombreux pays décident de se réarmer et de muscler leurs composantes blindées. Le soutien à l'Ukraine qui se manifeste par la fourniture d'engins de combat, offre à plusieurs pays l'occasion de se débarrasser de leurs chars et VCI les plus anciens, d'origine russo-soviétique, au profit d'engins modernes en provenance de pays comme l'Allemagne, la Suède, les États-Unis ou encore la Corée du Sud. Cette volonté de réarmement est également visible en France, comme l'a confirmée Sébastien Lecornu dans un entretien au JDD dimanche dernier. Mais on peut se demander quel peut être l'impact de ces paroles sur notre composante blindée, et quelles solutions sont envisageables pour tenter de combler le vide créé au sein de nos forces depuis plusieurs décennies. Des décisions doivent être prises dès cette année pour tenter de remédier à cette situation en dépit d'un contexte budgétaire extrêmement difficile, sous peine de déclassement et de rupture capacitaire. Blablachars a exploré quelques pistes de réflexion pour que 2025 soit l'année du rebond, aussi indispensable qu'espéré.